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    Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution

    paralleye
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    Admin


    Nombre de messages : 3337
    Date d'inscription : 04/06/2009

    Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution Empty Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution

    Message  paralleye 22/1/2013, 18:37

    edit paralleye/ Ce sujet est un exposé.Les messages se suivent donc comme les pages d'un livre.Si lors de la lecture de celui-ci,la présentation des lignes vous semble irrégulière (exposé rédigé à la base sur un doc extérieur au forum et copié-collé,ce qui a entraîné une mise en page difficile),connectez-vous d'abord à votre compte,puis faites un zoom ("touche ctrl" enfoncée,puis appuyez sur la "touche +" , "touche -" pour revenir en arrière) jusqu'à trouver la présentation optimale.Bonne lecture.


    Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la
    Révolution.

    Bonjour à tous.

    Il va être question dans cet exposé de mettre en lumière le mieux possible le danger redoutable que
    représente les croyances sabbataïstes (certains disent sabbatéennes) et frankistes,deux branches
    extrêmes du judaïsme perverti,d'inspiration kabbaliste messianique.

    Le sujet de cette conspiration satanique étant large,nous ne nous attacherons pas simplement à
    constater la réalité et l'influence occulte de ces doctrines sabbataïstes/frankistes derrière la
    Révolution Mondiale depuis trois siècles,mais nous nous efforcerons aussi de montrer (par des
    textes,des citations,etc) comment elles ne sont que la suite logique d'un complot luciférien (dont le
    Judaïsme est le serviteur et l'un des fers de lance depuis son refus du Plan Divin et la crucifixion du
    Christ
    ),d'origine beaucoup plus ancienne et ne pouvant qu'en être la source,et qui depuis la
    Rennaissance n'a cessé de prendre de l'ampleur et de gagner en audace,raison pour laquelle des
    doctrines de plus en plus subversives émergent et se développent sans opposition,précipitant le
    monde dans l'abîme à toute vitesse au point qu'aujourd'hui,l'ère messianique de l'Antéchrist est sur
    nos pas.

    Le fil rouge de ce sujet sera toujours le sabbatao-frankisme,qui est devenu l'une des armes
    dissolvantes par excellence de cette Contre-Église satanique,pour arriver à ses fins.

    Plusieurs passages d'articles,de livres,ainsi que des vidéos,venant des sources les plus diverses d'où
    nous tirerons le "bon grain de l'ivraie",seront donc présentés en corrélation des développements
    apportés dans cette étude,pour éclairer cette importante menace au coeur de la conspiration
    mondiale.

    Nous commencerons donc par nous pencher sur l'origine-même d'où est partie cette inquiétante
    perversion,c'est-à-dire en la personne de Sabbataï Tsevi (1626-1676),le "faux messie" qui trompa
    tant de juifs à l'époque en leur faisant croire que "l'ère messianique" était venue...sophisme habile
    qui fut le point de départ de l'expansion de doctrines aberrantes,ayant gardées le nom du
    personnage.

    Un messie imposteur dont les théories démentielles seront perpétrées et poussées à des profondeurs
    abyssales par son successeur "spirituel",un certain "Jakob Frank".

    La citation suivante est tirée du forum "Tradition et Modernité",reproduction partielle d'un apport
    consciencieux du membre Lufti,elle fera une bonne introduction à notre sujet.

    C'est ici qu'il faut avoir du discernement. Que celui qui a de l'intelligence calcule le
    chiffre de la bête. Car c'est un chiffre d'homme, et son chiffre est 666.


    Apocalypse 13-18

    Un des événements les plus déterminants de ces derniers siècles est l'"épopée" du faux Messie juif
    Sabbataï Zevi que l'ensemble du monde juif devait prendre pour le Messie en 1665 et 1666.

    Il est évidemment impossible de donner une véritable idée de son histoire en quelques fils, quant on
    sait que Gershom Scholem devait lui consacrer un livre de près de 1000 pages (Sabbataï Zevi - Le
    Messie mystique
    1626-1676 éditions Verdier), et, en fait, Gershom Scholem devait revenir sur cette
    question tout au long de son oeuvre. On signalera spécialement Le Messianisme juif paru en Presses
    Pocket qui traite plus spécialement des théories sabbataïstes de la rédemption par le péché. D'autre
    part, Le Messie Militant d'A. Mandel (éditions Arché), qui relate la carrière d'un étrange successeur
    de Sabbataï Zevi, Jacob Frank.

    La première caractéristique de Sabbataï Zevi, celle qui le distingue de tant d'autres imposteurs, c'est
    le fait que presque tout le monde le crut dans le monde juif (Gershom Scholem et le Rav Ron Chaya
    disent que tout le monde le crut), aussi bien en Europe que dans le monde musulman.

    D'autre part, les dates mêmes de ces événements sont un signe caractéristique de la vraie nature d'un
    tel "Messie" pour tous ceux qui reconnaissent l'identité essentielle de toutes les traditions, et donc la
    vérité de l'ésotérisme chrétien.

    A l'époque, la venue de Sabbataï Zevi fut annoncée au pape comme l'arrivée de l'Antéchrist, mais
    l'aventure devait se terminer assez rapidement d'une manière grotesque: après que tout le monde juif
    se fut mis en branle pour rejoindre le Messie en Palestine, Sabbataï Zevi devait être capturé par le
    Mehmet IV et contraint à apostasier en embrassant l'Islam en 1666.

    A partir de ce moment, presque tout le monde juif le reconnait comme imposteur, mais une partie
    lui reste fidèle, et, parmi ses fidèles, nombreux sont ceux qui se convertissent faussement à l'Islam
    ou au Christianisme, afin de hâter la venue des temps messianiques. En Turquie, ils sont connus
    sous le nom de Dunmeh, et pratiquent l'Islam en apparence, et les rites juifs en secret. En Europe,
    surtout à partir de la venue de Jacob Frank, ils se convertissent au Christianisme.

    Gershom Scholem a étudié bien des aspects historiques et théologiques du sabbataïsme, y compris
    de curieux liens entre certains sabbataïstes et la Révolution française.

    Si sous certains rapports les travaux de Scholem sont complétés par ceux d'historiens et de
    spécialistes universitaires de la Kabbale, comme Moshe Idel, ils ne semblent pas bouleverser les
    grandes lignes de ce que nous apprend Scholem. Ces grandes lignes pourraient être classées de la
    manière suivante:

    -l'histoire de Sabbataï Zevi lui-même
    -la théologie de la "rédemption par le péché" qui constitue une théorie méthodique de la
    transgression des commandements d'Israël (la bénédiction de Sabbataï Zevi est significativement :
    "Béni soit l’Éternel qui autorise ce qui est interdit".
    -la difficulté de connaître plus exactement cette "doctrine", étant donné la destruction systématique
    des textes par les Juifs orthodoxes, et le caractère secret des groupes sabbataïstes après 1666
    -l'existence de nombreuses ramifications sabbataïstes aussi bien en Occident qu'au Proche-Orient.

    On comprendra l'importance de cet événement pour notre temps si on considère l'ampleur du
    mouvement, et le fait que de nombreux Juifs détachés de leur tradition semblent bien se rattacher
    plus ou moins au sabbataïsme (on pense notamment à Marx et à Freud) et que ce mouvement
    sabbataïste paraît bien ne pas être étranger à la Révolution Française ou à la destruction du Califat
    au début du siècle dernier.

    http://tradition-modernite.leforum.cc/t33-Sabbatai-Zevi.htm

    Intrinsèquement,on se rend compte dans cette doctrine que l'inversion des valeurs est comme sa
    "sève",son principe de base,son dogme fondamental,et plus nous rentreront dans le détail à ce
    propos,plus nous nous rendrons compte qu'il en est effectivement ainsi,à un point vraiment
    redoutable.


    Le second article reproduit maintenant,va être un long passage tiré du site Pascasher
    blogspot
    ,contenant la reproduction des deux premiers tiers d'un sujet intitulé "Kabbale
    révolutionnaire".

    Sa lecture va nous permettre de "fixer" dans les grandes lignes l'esprit qui guide ces croyances
    sabbataïstes et frankistes,et l'influence très réelle que celles-ci ont eu par la suite sur toute une série
    de "perversion doctrinale" dont le Monde moderne a donné naissance (comme par exemple le
    Marxisme,le Freudisme,etc...).

    ( à noter que l'article en question date de 2009,raison pour laquelle certains liens et vidéos
    contenus dans celui-ci sont h.s. ,notamment la petite touche d'humour au début concernant le
    dégénéré Wiesel,que j'ai supprimé d'ailleurs pour éviter toute confusion)


    Kabbale révolutionnaire

    [...]

    Dans son Testament d’un poète juif assassiné (1980, Points Seuil, 1995), Elie Wiesel décrit
    l’Allemagne de la république de Weimar, durant l’entre-deux-guerres :

    “L’Allemagne vaincue donnait l’impression que sur son territoire on pouvait tout se permettre
    sauf de se prendre au sérieux, écrit-il. On brisait les idoles, on déboulonnait les statues, on
    défroquait les professionnels de la foi, on se riait du sacré
    et, pour rire, on sacralisait le rire… La
    capitale, en effervescence permanente, rappelait les cités pécheresses de la Bible. Le talmudiste en
    moi rougissait et détournait le regard. Prostitution, pornographie, dérèglement des sens et de
    l’esprit, perversion sexuelle et autres
    ; la ville se déshabillait, se fardait, s’humiliait sans gêne,
    arborant sa dégénérescence comme une idéologie. A quelques pas de Chez Blum, dans un club
    privé, des hommes et des femmes, ou des femmes entre elles, dansaient nus. Ailleurs, on se
    droguait, on se fouettait, on rampait dans la boue, on faisait reculer toutes les limites ; cela me
    rappelait les moeurs des sabbatéens
    [cf. Psychanalyse du judaïsme d'Hervé Ryssen, ndlr]. On
    renversait les valeurs
    , on levait les tabous. Les gens sentaient-ils l’approche de l’orage ? ”

    Et deux pages plus loin, Elie Wiesel écrit ingénument : “Berlin semblait dominée par les Juifs…
    Journaux et maisons d’édition, théâtres et banques, grands magasins et salons littéraires. Les
    antisémites français qui voyaient le Juif partout avaient raison
    … pour ce qui était de
    l’Allemagne. Les sciences, la médecine, les arts : c’était le Juif qui donnait le ton, qui l’imposait. ”
    (Le Testament d’un poète juif assassiné, 1980, Points Seuil, 1995p. 100, 124, 126).

    SOURCE : http://www.herveryssen.net/www/?p=816

    C’est tout simple.

    Le système usuraire qui régit le capitalisme moderne (le pouvoir monétaire, la haute finance et les
    corporations) était déjà présent dans la Babylone antique, à l’époque où les juifs forgeaient (et
    truquaient) les plaquettes d’argile (dettes).

    La franc-maçonnerie aurait été fondée par des occultistes importants dont John Dee (lié au courant
    pseudo-rosicrucien kabbaliste-illuministe), qui aurait posé les bases du système maçonnique
    moderne avec l’aide des instructions du Rabbin Lowe, le fameux kabbaliste créateur du Golem!

    Le nouvel ordre mondial est prédit dans le Talmud (babylonien) et même avant dans la tradition
    juive babylonienne, mais il a commencé à être instauré concrètement sous l’impulsion de
    kabbalistes au début de l’ère moderne, aux alentours de la période où les juifs ont été chassés
    d’Espagne (en 1492, soit la même année où des juifs riches et puissants financèrent le voyage de
    Colomb en Amérique!).


    Les deux plus grandes dégénérescences du judaïsme sont connues sous le nom de sabbatéens et
    frankistes, fondées par les faux messies, crypto-juifs messianiques et kabbalistes Sabbataï Zevi
    (faussement converti – de force – à l’Islam en 1666) et Jacob Frank (faussement converti – de force
    – au christianisme).
    Les sabbatéens étaient des juifs secrets qui posaient comme des membres de communautés
    musulmanes. Les frankistes étaient les sabbatéens des communautés catholiques: des crypto-juifs.
    Ces mouvements kabbalistes s’étaient constitués autour de la figure d’un « messie », Sabbatai Zevi
    et Jacob Frank, qui venait rétablir l’Age d’Or, ce qui devait arriver par la transgression systématique
    de tous les interdits, de tous les préceptes de la Loi de la Torah. Zevi voulait devenir Calife à la
    place du Calife. Il s’est faussement converti à l’Islam parce qu’il y avait été forcé. Frank a été forcé
    de se convertir au catholicisme. Ces groupes qui pratiquaient une mystique du mal et de la
    transgression des tabous, du renversement des valeurs, ont fortement influencé les groupes
    révolutionnaires, qui étaient eux-mêmes très influencés par les loges maçonniques sur lesquelles les
    sabbatéens et surtout les frankistes, ont exercé une influence dans le sens pro-révolutionnaire. Pour
    que l’ère messianique advienne, il leur fallait jeter par terre toutes les bases de la civilisation, il
    fallait que les nations (surtout la chrétienté) ait pleuré toutes ses larmes jusqu’à la dernière. Ils n'ont
    pas seulement influencé et même téléguidé la révolution française, avec de l’argent des usuriers de
    la communauté et l’influence des franc-maçons, ils ont changé de forme et ont engendré toutes les
    révolutions de l’histoire moderne. On remarque même que les juifs ont graduellement pris de plus
    en plus de place à l’avant scène des révolutions, surtout au vingtième siècle: bolchéviques,
    sionistes, néoconservateurs, etc. On reconnaît leur plus récente incarnation chez les
    néoconservateurs, descendants idéologiques des trotskystes juifs de New York.

    La plupart des juifs renièrent Sabbataï Zevi, mais certains continuèrent à le suivre, en élaborant une
    théologie de la transgression: il faut transgresser la Loi d’Israël pour que les temps messianiques
    s’accomplissent. Parmi les transgression, il peut y avoir tous les degrés: il y a eu des sabbataïstes
    qui continuaient à pratiquer le Judaïsme normal, mais en mangeant une olive un jour de jeûne. Mais
    il y a aussi l’apostasie (le cas des Dunmeh, convertis à l’Islam, mais restés juifs en secret, et dont
    certains connurent un succès notoire, comme Mustapha Kémal, descendant des premiers Dunmeh).
    Et il y a les unions interdites (notamment l’inceste).

    Il faut rappeler la bénédiction de Sabbataï Tsevi: « Béni soit l’Eternel qui autorise ce qui est
    interdit ».

    Au 18e siècle, en Pologne, Jacob Frank se prétendit le successeur de Sabbataï Zvi, et lui-même
    Messie (il peut y avoir plusieurs Messies, selon une certaine théologie juive).

    On trouve là les clés pour comprendre le projet juif, la grande utopie à l’origine des grandes
    révolutions illuministes du monde moderne, lesquelles doivent mener à l’établissement du nouvel
    ordre mondial, qui s’érigera sur les ruines des nations, des traditions et des religions. Ces
    kabbalistes ont ensuite ramené la maçonnerie sous leur giron afin qu’elle contribuent à l’émergence
    des mouvements révolutionnaires qui devaient selon eux préparer la venue de leur messie,
    synonyme pour eux d’un Nouvel Age d’Or. Ces kabbalistes illuministes croyaient exécuter l’oeuvre
    divine (s’ils se prenaient pas pour Dieu lui-même!) en violant tous les tabous (la Loi) et en sapant
    les fondements mêmes de la civilisation occidentale, car c’est seulement ainsi selon eux que l’ère
    messianique arrivera (dans un sens, ). Ils ont fait en sorte que les juifs (avec les Rothschild tout en
    haut de la pyramide du capitalisme
    ) financent les grandes révolution, et avec le temps, des juifs ont
    pris de plus en plus un rôle de premier plan dans l’oeuvre de subversion. La preuve de cela est la
    sur-représentation des juifs dans les révolutions communistes du 20e siècle, et surtout dans la
    dernière révolution néo-conservatrice au début du 21e siècle (les Néocons sont justement d’anciens
    Trotskyistes devenus de vrais fanatiques sionistes!). Il n’y a pas de contradiction entre la croyance
    kabbaliste en la divinité intrinsèque du peuple juif et la croyance talmudique en un Dieu de
    vengeance ayant son peuple élu et ses intercesseurs rabbiniques.


    Turquie: le fameux Kemal Ataturk était d’une famille de Dunmeh, c’est-à-dire de juifs sabbataïstes
    convertis en apparence à l’Islam. C’était non seulement le cas d’Ataturk, mais de la plupart des
    « jeunes Turcs » qui renversèrent le Califat, et ce sont ces mêmes jeunes Turcs qui sont les
    responsables du massacre des Arméniens.

    Voici, au sujet du sabbataïsme et de ses conséquences révolutionnaires, quelques extraits du
    Messianisme juif de Gershom Scholem méritent d’être cités. Tous les extraits sont tirés de l’article
    intitulé la rédemption par le péché.

    Sur les familles sabbataïstes et leur influence, Gershom Scholem écrit notamment:

    Citation:

    Nous avons des documents prouvant que certaines familles connues vers 1740 pour leur allégeance
    sabbatéenne, et certaines d’entre elles très haut placées, étaient encore attachées à la « sainte foi »
    soixante ans plus tard. Dans de tels cercles, le judaïsme traditionnel n’était plus que le revêtement
    extérieur de leurs véritables croyances.

    p.208

    Et:

    Citation:

    Quant aux historiens profanes, ils ont été conduits également à sous-estimer le rôle du sabbatéisme,
    mais pour une raison différente. Non seulement la plupart des familles qui firent partie du
    mouvement sabbatéen dans l’Europe occidentale et dans l’Europe centrale continuèrent de
    demeurer par la suite à l’intérieur du bercail juif mais beaucoup de leurs descendants, surtout en
    Autriche, parvinrent, au cours du XIXème siècle, à des positions importantes : intellectuels de
    renom, grands financiers ou hommes politiques ayant de hautes relations. Il ne fallait guère attendre
    de ces personnalités qu’elles approuvent les tentatives de « démasquer » leur hérédité « chargée »,
    cela va sans dire. En raison de leur position dans la communauté juive, il n’est pas étonnant que
    leurs souhaits aient été entendus.

    p.142

    Mais quelles étaient les véritables croyances des sabbataïstes et des frankistes?

    Citation:

    Le nihilisme du mouvement sabbatéen et du mouvement frankiste, ce nihilisme qui résulte de cette
    doctrine, si profondément choquante pour la conception juive, que « c’est en violant la Tora qu’on
    l’accomplit
    » (bittulah shel Torah zehu kiyyumah) fut l’accomplissement dialectique de la croyance
    en la messianité de Sabbatai Zevi.

    p.146

    Citation:

    « Il est bien connu que les membres de la secte croient qu’(avec la venue du Messie) la Tora a été
    annulée (betelah) ; on la (lira) dans l’avenir sans (ne plus y voir aucun précepte), car pour eux abolir
    la Tora c’est l’accomplir, comme le montre l’exemple du grain de blé qui pourrit dans la terre. » (la
    citation est tirée d’une brochure anti-sabbatéenne Leshihat Saraf, publiée en 1726) En d’autres
    termes, puisque le grain de blé doit pourrir en terre avant de germer, il faut que les actions des «
    croyants » aient elles-mêmes véritablement « pourri » avant que puisse germer la rédemption. (…)

    Dans la période de transition, tandis que la rédemption se tient encore cachée, il faut renier
    explicitement la Tora, car c’est seulement en la reniant qu’elle « se cache » et qu’elle pourra
    finalement être renouvelée.

    p.185

    Mais un point important est que:

    Citation:

    La vraie foi dans le pouvoir rédempteur de la subversion ne saurait être révélée.


    On peut citer quelques paroles de Jacob Frank:

    Citation:

    « Je vous le déclare : tous ceux qui voudront s’engager dans le combat devront être sans religion
    aucune et pour cela ils devront se libérer d’eux-mêmes et tenir ferme à l’Arbre de Vie. »

    « Je ne suis pas venu dans ce monde pour votre élévation, mais pour vous précipiter au fond de
    l’abîme. On ne saurait descendre plus bas. »


    Ce que Gershom Scholem commente (p.202):

    Citation:

    La descente dans l’abîme ne demande pas seulement le rejet de toutes les religions et de toutes les
    conventions. Elle requiert encore l’accomplissement d’ « actes étranges ».
    Quant aux conséquences politiques, ce passage est très explicite:


    Citation:

    alors que l’idée de la violation de la Tora de beriah demeurait un principe cardinal de la « sainte foi
    », son application changea de registre. En particulier, elle vint alimenter le rêve d’une révolution
    universelle qui d’un coup de balai effacerait tout le passé pour permettre de rebâtir le monde.

    L’espoir d’un renversement de toutes les lois et coutumes que Frank avait suscité a pris soudain vers
    la fin de sa vie consistance sur le plan de l’histoire.

    La Révolution française a permis aux projets sabbatéens et frankistes de renversement de
    l’ancienne morale et de la religion de trouver un champ d’application : on sait en effet que les
    neveux de Frank, que ce soit en vertu de leur « croyance » ou pour tout autre motif, ont joué un rôle
    actif dans divers cercles révolutionnaires de Paris et de Strasbourg. La Révolution leur apportait
    sans doute la confirmation de leurs opinions nihilistes ; maintenant les piliers du monde semblaient
    ébranlés et les anciennes coutumes en voie d’être renversées.


    pp.210-211

    Pour plus de précisions sur cet épisode, il faut se référer surtout au Messie militant d’Arthur Mandel
    qui y est en grande partie consacré, et parle des rapports des neveux de Jacob Frank, Junius et
    Emmanuel Frey avec la Révolution française, leurs activités révolutionnaires, leurs rapports avec
    Danton et avec Robespierre, etc.

    Les frankistes avaient déjà inquiété le gouvernement en Allemagne, et Gershom Scholem commente
    cet épisode:

    Citation:


    Une enquête fut ordonnée sur les lieux. Les autorités qui la menèrent à Francfort et à Offenbach ne
    creusèrent pas bien loin l’affaire : elles furent vite satisfaites de ne trouver là qu’une intrigue forgée
    pour escroquer de l’argent à des Juifs crédules. L’historien qui a publié de nos jours leur compte
    rendu officiel termine assez naïvement son étude par ces mots : « L’idée ridicule d’un complot
    frankiste qui avait alarmé les fonctionnaires impériaux fut finalement écartée », sans voir que les
    soupçons des autorités étaient à un niveau plus profond parfaitement, sinon clairement, justifiées !


    Sabbatéisme et marxisme

    Presque tous les dirigeants bolcheviks étaient juifs, ce qui est un fait connu, et il y a pas mal de
    livres qui abordent la question.


    Les espérances planétariennes, entrevue avec Hervé Ryssen


    http://www.voxnr.com/cc/d_entretiens/EEkluuVuZpvImtnBIU.shtml
    « Les origines religieuses du mondialisme » (2006) : http://www.voxnr.com/cc/d_antisionisme/EEVAlpluuVGlbzkgqP.shtml

    https://www.youtube.com/watch?v=YtyMm6hMbNg
    https://www.youtube.com/watch?v=XXYPtrD8ju0

    Concernant le socialisme, Guénon a démontré sa proximité avec les milieux spirites dans son
    « Erreur spirite ». Leur relation avec le magnétisme de Mesmer (autre sabbataïste) auquel Guénon
    fait coïncider la phase de la dissolution (Le règne de la quantité et les signes des temps) se
    caractérise aussi par la libération de forces dites « occultes », mais du psychisme le plus inférieur,
    qui ont servi, de manière consciente ou inconsciente, de « moyens d’actions » visant à détruire le
    semblant d’ordre restant établi, raison pour laquelle je me refuse, à l’heure actuelle, à réduire cette
    question à des considérations d’ordre ethnique.

    C’est dans le triomphe de ces éléments les plus inférieurs que Marx voit la fin de l’histoire, et ceci,
    dans le sens de finalité, puisque c’est le paradis terrestre qui était sensé résulter de la Révolution.

    Il faut ajouter que l’oeuvre de Marx contient un véritable plan de subversion révolutionnaire et qui
    s’applique au monde entier. Il y a toute une partie des écrits de Marx et Engels qui est géopolitique,
    et qui s’applique à la destruction de toutes les sociétés traditionnelles. Une certaine partie de ce plan
    est évidemment dépassée, puisqu’elle a été appliquée, mais il y a encore bien d’autres parties qui ne
    le sont pas encore. Quand on sait que certains des principaux dirigeants de la politique américaine
    sont eux-mêmes nourris par les oeuvres de Marx (et c’est non seulement le cas de Kissinger et de
    Brzezinski, mais des néo-conservateurs), on comprend que cela reste tout à fait d’actualité.
    Seulement encore une fois, pour le comprendre, il faut comprendre que le marxisme est très loin de
    se réduire à une idéologie.

    Il est difficile de ne pas voir en Marx un sabbataïste, et même plus exactement un frankiste. Le
    Manifeste du Parti Communiste a un accent nettement frankiste, puisque l’accomplissement
    messianique du communisme est bien mis en rapport avec la transgression méthodique de la Loi, et
    spécialement des 10 Commandements: la destruction de toute religion, le triomphe de l’athéisme, et
    la transgression des unions interdites (Marx parle clairement de la communauté des femmes, de la
    destruction de la famille).

    Le Manifeste du Parti Communiste constitue une oeuvre strictement sabbataïste, dans le sens où il
    s’agit d’une transgression, ou si l’on veut d’une inversion méthodique des 10 Commandements,
    mais, en ce qui concerne la psychanalyse, ce qu’il faut voir, c’est qu’elle constitue un essai
    d’explication de la psychée humaine fondée strictement sur la transgression des « unions
    interdites ».

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=lTiSZsDzw_I

    Sabbatéisme et freudisme

    Si l’on veut sérieusement s’intéresser à la question des rapports entre le Judaïsme et la
    psychanalyse, il faut d’abord tenir compte de l’existence du sabbataïsme, c’est-à-dire d’un courant
    messianique juif déviant.

    http://tradition-modernite.leforum.cc/t33-Sabbatai-Zevi.htm

    Ce qu’il faut considérer, c’est qu’il s’agit bien d’un courant juif, mais qui constitue une inversion
    méthodique de l’enseignement traditionnel du Judaïsme. Je pense qu’il apparaîtra assez clairement
    que la plupart des courants juifs contemporains connus sont effectivement des conséquences du
    sabbataïsme, et sont même, en un sens, des formes de sabbataïsme, conscientes ou non. C’est le cas
    de la psychanalyse, et aussi du marxisme. Bernard Lazare a souligné que le marxisme était issu de
    la logique talmudique, or il est à noter que, dans Le Fumier de Job, le juif Bernard Lazare se
    réclame ouvertement du faux Messie.


    Le sabbataïsme n’est pas non plus totalement étranger aux origines de la Révolution française, et il
    y a à ce sujet des confirmations dans l’oeuvre de Bernard Lazare, comme dans celle de Gershom
    Scholem.

    Tout le monde peut constater l’importance de l’influence de certains intellectuels juifs dans la
    formation de la mentalité contemporaine, et les deux exemples les plus connus sont Freud et Marx,
    bien qu’il y en ait beaucoup d’autres. Or cette influence apparaît, sur le plan historique, au XIXème
    siècle, et en effet, une des conséquences de la Révolution fut l’émancipation des Juifs. Il peut donc
    être important de connaître le climat intellectuel du monde juif à l’aube de cette Révolution. Or, un
    peu plus d’un siècle avant la Révolution, le monde juif est bouleversé par un événement singulier, la
    venue d’un faux Messie, forcé de se convertir à l’Islam en 1666, faux Messie que la majeure partie
    du peuple juif prendra pour le Messie authentique (le Rav Ron Chaya dit que tout le monde y a cru,
    mais cette remarque n’engage que lui). Ce faux Messie fut contraint d’apostasier par le Sultan, et, à
    partir de là, se développe une théologie de la rédemption par le péché, théologie qui enseigne que
    la transgression des interdits d’Israël est une condition de la venue des temps messianiques.

    J’espère montrer prochainement que le Manifeste du Parti Communiste constitue une oeuvre
    strictement sabbataïste, dans le sens où il s’agit d’une transgression, ou si l’on veut d’une inversion
    méthodique des 10 Commandements, mais, en ce qui concerne la psychanalyse, ce qu’il faut voir,
    c’est qu’elle constitue un essai d’explication de la psyché humaine fondée strictement sur la
    transgression des « unions interdites ».(…)

    https://www.youtube.com/watch?v=kuAKVcgYyQQ

    Psychanalyse du judaisme, entrevue avec Hervé Ryssen

    http://www.voxnr.com/cc/d_antisionisme/EEVAlpluuVGlbzkgqP.shtml

    « La naissance de la psychanalyse », p. 342 :

    En réalité, c’est bien Freud lui-même qui semble avoir projeté sur le reste de l’humanité son propre
    complexe d’OEdipe, que le père de la psychanalyse a érigé en loi universelle, comme il l’a fait pour
    sa théorie de la « horde primitive » dans laquelle le meurtre du père primitif explique la naissance
    de toute civilisation et la proscription désormais universelle de l’inceste.


    « Hassidisme, Kabbale et psychanalyse », p. 343 :

    Toute la thèse de David Bakan est de montrer que la psychanalyse est en fait largement dérivée des
    méthodes de la Kabbale juive. (…) Les méthodes des kabbalistes, selon lui, ont pu inspirer la
    démarche psychanalytique. Il se trouve, note-t-il, que la méthode freudienne de l’interprétation des
    rêves, qui consiste à extraire chaque élément de son contexte, correspond aussi exactement à « la
    recherche des sens cachés ou plus profonds de la Thora ». (David Bakan, Freud et la tradition
    mystique, 1963, p275)


    Qu’est-ce que le tiqqounisme?

    (…)Sabbatéisme et Frankisme

    « Des possibilités s’ouvrent que l’on avait perdues depuis les soulèvements millénaristes et les
    mouvements messianiques juifs du 17eme siècle »
    Tiqqun, Thèses sur le Parti Imaginaire

    « L’oeil exercé, quant à lui, ne voit dans tout cela rien qui accrédite la victoire sans retour de la
    marchandise et de son empire de confusion, il y devine plutôt l’intensité de la catastrophe, du
    moment de vérité qui mettra enfin un terme à l’irréalité d’un monde de mensonges. Sur ce point
    comme sur bien d’autres, il n’est pas superflu d’être sabbatéen »
    Tiqqun, Qu’est-ce que la Métaphysique Critique


    « En étroite relation avec cela, nous voyons apparaître un type d’homme dont la radicalité dans
    l’aliénation précise l’intensité de l’attente eschatologique »
    Tiqqun, Théorie du Bloom

    L’exil vécu comme condition préalable à la réalisation du Tiqoun et l’histoire du genre humain
    comprise paradoxalement comme un progrès essentiel, malgré toutes les régressions, vers la fin
    messianique trouvèrent peu à peu, comme nous l’avons dit plus haut, un très fort engouement dans
    les couches populaires juives à partir du XVIe siècle. Outre qu’ils répondaient à une forme
    d’exaspération, ils donnaient le sens et la vérité du cours de l’histoire en offrant à la communauté
    juive le bénéfice d’une conclusion positive et libératrice. C’est dans le cadre de cette effusion
    qu’entre, à partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, l’aventure messianique de Shabtaï Tsvi et du
    mouvement sabbatéen.

    Shabtaï Tsvi est né en 1626. Instruit très tôt des préceptes de la Kabbale et notamment de la doctrine
    Lourianiste, il entre dans une vie d’errance à l’issue de laquelle il déclare se soustraire totalement à
    l’obéissance de la loi rabbinique pour se conformer à une loi supérieure. En 1665, il rencontre
    Nathan de Gaza, sorte de héraut et de porte étendard du Messie à venir (il tient un rôle similaire, par
    comparaison, à Jean-Baptiste pour le Christ). Nathan désigne en Shabtaï le nouveau Messie, celui
    capable d’ouvrir la voie de la restauration à toutes les souffrances humaines, à la réconciliation des
    âmes meurtries. Dès lors, la fièvre messianique connaît une propagation rapide. Partie d’Orient, la
    nouvelle de l’apparition du Messie atteint l’ensemble de la diaspora et la met en effervescence. Pour
    Nathan, la nouvelle de l’apparition de Shabtaï marque un nouveau terme dans le processus du
    Tiqoun. Le tri des étincelles divines emprisonnées par les écorces (Qélipot) est achevé. Nous
    sommes au seuil crépusculaire du passage de l’exil à celui de la rédemption, du Tiqoun. Ainsi, toute
    loi proclamée et observée lors du moment précédent devient caduque, sans intérêt, notamment
    toutes les lois fixées par l’autorité et la tradition rabbinique. La foi, une foi indéfectible dans les
    gestes et pensées de Shabtaï, doit prendre la place de toutes les pratiques et rites anciens… Nathan
    annonce par ailleurs que Shabtaï, lors d’un voyage prochain à Constantinople s’emparerait de
    l’empire Ottoman. La fièvre des masses juives est alors à son comble : partout ce ne sont que scènes
    d’exaltation mystique, annonces de prophéties collectives, pièces délirantes où dignité des paroles et
    actes blasphématoires mélés affluent dans un climat d’hystérie générale. Shabtaï arrive à
    constantinople en 1666 mais se fait immédiatement arrêté par les turcs. Il connaîtra une détention
    prolongée qui n’affectera en rien sa légende jusqu’au moment où, dénoncé au sultan comme
    élément dangereux par un kabbaliste polonais, on lui donne le choix entre une mise à mort
    immédiate ou la conversion à l’Islam. Shabtaï préfère le renoncement à la confession juive,
    l’apostasie… Cet acte aura des répercussions énormes pour la suite des mouvements sabbatéens. Il
    provoque en effet un traumatisme profond et un abattement général dans la communauté juive :
    comme le résume lucidement Scholem, accepter l’idée d’un messie crucifié passe encore, celle d’un
    messie apostat, d’un traître, est difficile, sinon impossible à admettre.

    A partir de cette conversion, le sabbatéisme va connaître une profonde déchirure. Les plus modérés
    appelleront à un retour de la communauté dans les lois de la tradition juive. Sans oublier ni renier
    totalement Shabtaï Tsvi, ils argueront d’une occasion de rédemption réelle mais manquée. L’attente
    est repoussée… Une tendance beaucoup plus radicale refusera quant à elle de voir dans la
    conversion de Shabtaï un acte de reniement. De cet évènement en apparence dramatique, elle tire
    une lecture nouvelle permettant la poursuite de l’espérance rédemptrice tout en l’entraînant
    cependant sur les pentes d’un nihilisme absolu dont Jacob Frank sera le représentant idéal. La
    conversion de Shabtaï Tsvi est-elle une apostasie ? Non, répond cette tendance. Tout au contraire,
    elle est la poursuite incomprise par le peuple juif de son oeuvre prophétique. Pour comprendre
    l’explication avancée, il faut revenir à la doctrine lourianique. Lorsque Shabtaï commença sa
    marche de délivrance, le mal et ses écorces sentirent avec panique leurs fins prochaînes. Sous l’effet
    de l’urgence, le mal, redoublant son emprise sur les étincelles du bien, dresse alors une force
    surpuissante empêchant toute libération par seule attaque frontale. Abrité maintenant derrière une
    citadelle imprenable, le mal ne peut plus être vaincu que par la ruse. Ainsi s’explique l’apostasie de
    Shabtaï, sorte de subterfuge par lequel il est descendu dans les abîmes de l’impureté afin d’y
    extirper les dernières étincelles de bien toujours captives. Non dénuée de paradoxes, cette
    explication va conduire une partie de la tendance radicale du sabbatéisme au frankisme, c’est à dire
    au nihilisme le plus noir et le plus absolu.

    Scène 3 : Jacob Frank

    « Partout où Adam a marché, une ville a été batie, mais partout où j’ai mis le pied tout sera détruit.
    Je ne suis venu en ce monde que pour détruire et anéantir, mais ce que je batis durera éternellement
    »
    J.Frank, Les sentences du seigneur,
    (citation reproduite dans l’article, Le silence et son au-delà)


    « CAR LE DESASTRE EST L’ISSUE DU DESASTRE »
    Tiqqun, Théorie du Bloom


    « Le P.Imaginaire revendique la totalité de ce qui en pensées, en paroles ou en actes conspire à la
    destruction de l’ordre présent. Le désastre est son fait. »
    Tiqqun, Thèses sur le P. Imaginaire


    Selon Scholem, « J. Frank restera dans la mémoire des hommes comme le cas le plus effrayant de
    l’histoire du judaïsme. Que çela ait été pour des raisons personnelles ou pour d’autres motifs, ce
    chef religieux se comporta dans tous ses actes comme un personnage absolument corrompu et
    dégénéré ». Quelle que soit toutefois la pente psychologique de Frank, on ne peut expliquer l’aura
    qu’il trouva parmi un grand nombre de membres de la communauté juive qu’en se référant à la voie
    nihiliste qu’avait prise une fraction du mouvement sabbatéen à la suite de l’apostasie de Shabtaï
    Tsvi. Cette voie, au moyen d’un mysticisme démentiel, Frank la conduisit à ses extrêmités les plus
    radicales : pousser dans l’abîme toute chose existante, appeler à un cataclysme absolu, vider jusqu’à
    la lie la coupe de la désolation, exercer une plénitude destructive et fouler aux pieds le mot « vie »
    pour en extraire son élixir, son essence… (On trouve encore un lien ici avec toute révolte basée sur
    des postulats uniquement religieux et métaphysiques, et l’on se reportera ici à l’expérience du néant
    que désigne Heidegger dans le premier chapitre.)


    Il ne fait maintenant plus aucun mystère que Julien Coupat, par l’idée d’une mission à accomplir,
    est marqué jusqu’au ridicule par les sentences de Frank. Ce sont avant tout sur ces dernières que
    nous nous attarderons ici pour montrer le lien existant avec Tiqqun.


    Au moyen d’envolées mystiques redoutables et fascinantes, la doctrine de Frank ne prêche que
    désolation et ruine du monde. Voie nihiliste, elle s’explique par tous les échecs des prophètes
    antérieurs, Moïse, Jésus et Shabtaï Tsvi… Ce dernier, envoyé par Dieu, fut lui aussi « dépourvu de
    puissance pour accomplir toute chose. Il n’a pu découvrir la vraie voie ». « Mon désir, dit Frank, est
    de vous conduire vers la vie. » Chemin difficile car, nécessitant le rejet absolu de toutes les lois,
    normes et conventions passées, il implique la plongée dans l’abîme avant d’approcher la « vraie vie
    ». C’est une véritable rédemption par le péché, par la ruine et la destruction, l’appel à une guerre
    absolue et définitive où le croyant devient un combattant. Voici quelques extraits des Sentences du
    seigneur où sont consignés les aphorismes de Frank : « Nous devons descendre jusqu’au niveau le
    plus bas si nous voulons faire l’ascension de l’infini ». « Je ne suis pas venu dans ce monde pour
    votre élévation, mais pour vous précipiter au fond de l’abîme » Cette plongée dans le chaos est
    défendue comme le dernier acte permettant de délivrer le bien des forces du mal (chez Frank, la
    théorie des Qélipot est remplacée par l’idée de forces divines bonnes et mauvaises. Cela n’a que peu
    d’importance pour ce qui nous intéresse…). Elle nécessite par ailleurs le respect total d’une règle
    intangible : l’observation stricte du silence sur la cause et la destination des actes de destruction
    totale. Extraits à nouveau : « L’homme qui veut prendre d’assaut une forteresse ne peut le faire par
    des paroles, mais il doit y consacrer toutes ses forces. Ainsi devons-nous accomplir notre tâche de
    silence. », (cette citation est reproduite par Tiqqun en introduction de l’article sur la manifestation
    Turinoise ) ; « Nos ancêtres ont tous parlé : quel bien en est-il résulté pour eux et qu’ont-ils
    accompli ? Gardons-nous, le silence : tenons-nous dans la quiétude et portons ce que nous devons
    porter. Voilà où est notre devoir. »

    A l’instar du mythe de l’exil et du désert, le thème du ravage et du silence traverse les articles
    principaux de la revue. On le trouve appliqué autant aux actes du Bloom qu’adapté à la stratégie du
    Parti Imaginaire. Rappelons rapidement ici que le Bloom est la figure de la négation du capitalisme
    moderne, négation qui s’ignore en tant que telle mais qui s’unit par l’ensemble de ses actes
    destructifs (tueries, suicides, etc…) sous la bannière du Parti Imaginaire. Dans ce Parti, quelques
    membres conscients (Tiqqun), dans la ligne des justifications avant-gardistes, donnent sens et valeur
    à des pratiques et actes qui semblent au départ en être totalement dépourvus : « rien ne peut
    expliquer l’absence systématique de remords chez ces criminels (K. Kinkel par exemple, ndlr),
    sinon le sentiment muet de participer à une grandiose oeuvre de saccage. De toutes évidence, ces
    hommes en eux-mêmes insignifiants sont les agents d’une raison sévère, historique et transcendante
    qui réclame l’anéantissement de ce monde, c’est à dire l’accomplissement de son néant. », Thèses
    sur le P. Imaginaire, (souligné par nous) ; « (…) chacun de ces meurtres sans mobile ni victime
    désignée, chacun de ces sabotages anonymes (exécutés par les Bloom, ndlr), constitue un acte du
    Tiqoun », Thèses sur le Parti Imaginaire

    Le délire ne s’embarrasse jamais de paradoxes : le Bloom, ce chevalier noir de la rédemption,
    insignifiant en lui-même et ignorant du Graal qu’il poursuit, connaît toutefois la loi absolue dusilence. Évoquant l’histoire sordide d’un quadragénaire qui pète casque et boulons et massacre en
    toute tranquillité apparente sa famille, nos chers membres conscients lancent cette explication
    somme toute évidente lorsqu’on connait l’égout mystique dans lequel ils baignent : « Devant ses
    juges, comme devant la torture, (?! – Ils imaginent sans doute les tribunaux contemporains comme
    des succursales cachées de l’Inquisition, ndlr), le Bloom restera muet sur les motifs de son crime.
    Pour partie parce que la souveraineté est sans raison, mais aussi parce qu’il pressent que c’est au
    fond la pire atrocité qu’il puisse faire subir à cette société que de le laisser inexpliqué. C’est ainsi
    qu’il est parvenu à insinuer dans tous les esprits la certitude empoisonnée qu’il y a en chaque
    homme un ennemi de la civilisation qui sommeille. De toute évidence, il n’a pas d’autre fin que de
    dévaster ce monde, c’est même là son destin, mais il ne le dira jamais. Car sa stratégie est de
    produire le désastre, et autour de lui le silence », (souligné par nous)

    Le Frankisme provoqua un véritable traumatisme dans les communautés juives, particulièrement en
    Europe de l’Est. Il désigna selon Scholem le point catastrophique, désespéré et décadent dans lequel
    baignait alors une grande partie du monde judaïque. Si, chez Frank, le but final de la destruction est
    bien comme pour la mouvance radicale du sabbatéisme de délivrer définitivement le bien des griffes
    du mal, la fin permet maintenant l’utilisation de tous les moyens : fourberies ; ruses ; reniements ;
    double, voire triple jeu, sont acceptés comme outils d’une conclusion indiscutable. On a là un autre
    un aspect du caractère nihiliste du mouvement, caractère propre au mouvement nihiliste politique
    lui-même puisqu’on le retrouvera chez les russes durant tout le XIXe siècle. Les partisans de la
    doctrine frankiste plongeront donc dans les manifestations les plus incroyables aux yeux d’un juif
    traditionnaliste : à coté de conversions nombreuses au christianisme, ils pratiqueront régulièrement
    scènes orgiaques et actes de démences collectives… Au XIXe siècle, les autorités rabbiniques feront
    tout pour en effacer traces et mémoires. Lors du déclanchement de la Révolution française
    cependant, certains frankistes, apercevant dans ce bouleversement politique une confirmation des
    prophéties de Frank, se rallieront au jacobinisme (Junius Frey notamment, dont le fantôme vient
    signer en dernière page aux cotés des rédacteurs de la revue). Tout le reste, si le sujet vous interesse
    est exposé dans l’oeuvre de G.Scholem (spécialiste de la Kabbale et du millénarisme juif).

    [...]

    http://pascasher.blogspot.fr/2009/12/kabbale-revolutionnaire.html

    (Sur le fait de la destruction systématique par les autorités rabbiniques des textes sabbataïstes et
    frankistes,voir cette conférence qui le confirme : http://www.akadem.org/sommaire/cours/gershom-scholem-penser-la-cabale/guershom-scholem-et-le-mouvement-sioniste-20-07-2010-12109_4232.php )


    Le but de ces doctrines démentielles est donc très explicite,sa synthèse étant,en résumé,de faire le
    plus de mal possible,d'aller jusqu'au bout du bout de la perversion imaginable,de tout détruire sans
    aucune limite,de tout corrompre "jusqu'au fond de l'abîme" (comme dirait Jakob Frank),de
    provoquer le chaos absolu pour hâter leur "messianisme" satanique.

    En clair,leur (contre)spiritualité c'est la Révolution,prise dans son sens véritable et étymologique,et
    le seul vrai,c'est-à-dire l'idéologie satanique-luciférienne,le renversement complet de toute chose
    traditionnelle et saine
    .

    Une remarque primordiale en passant,ce dogme infernal de destruction et de subversion absolue
    correspond mot pour mot, à la doctrine et aux enseignement des "Illuminés de Bavière" d'Adam
    Weishaupt,donc il faut lire à ce sujet les travaux monumentaux d'Augustin Barruel : Mémoires
    pour servir à l'histoire du Jacobinisme
    (en 5 tomes,et à partir du tome 3 concernant les Illuminés
    de Bavière : http://archive.org/search.php?query=M%C3%A9moires%20pour%20servir%20%C3%A0%20l%27histoire%20du%20Jacobinisme ) ,tout ceci étant très révélateur et essentiel
    à comprendre,surtout quand on sait que derrière Weishaupt se trouvait sans nul doute les
    Rothschilds et leurs coreligionaires sabbataïstes et talmudiques,assertion confirmée par les
    révélations du haut initié de la coulisse mondiale Christian Rakowsky, lors de son interrogatoire par
    le NKVD de Staline,reproduit dans la Symphonie en Rouge Majeur du Dr Landowky,autre
    document de la plus capitale importance.

    http://www.histoireebook.com/index.php?post/2012/07/25/Landowsky-Josef-Symphonie-en-rouge-majeur

    Et là encore,quel est la doctrine "fondamentale",universelle et absolue prônée par Rakowsky et ses
    affiliés marxistes internationalistes,eh bien c'est le Chaos,la destruction,c'est-à-dire la Révolution.

    Rakowsky : « Le Marxisme,avant d'être un système philosophique,économique et politique,est une
    conspiration pour la Révolution.Et comme pour nous la Révolution est le seul absolu,il s'en suit que
    la philosophie,l'économie et la politique n'ont de vrai qu'en ce qu'elles mènent à la Révolution.


    La vérité fondamentale (appelons-là subjective) n'existe pas en économie,en politique,ni même en
    morale; à la lumière de l'abstraction scientifique,c'est soit la vérité,soit l'erreur,mais pour
    nous,sujets de la dialectique révolutionnaire,c'est elle la seule vérité,et est donc la seule vérité tout
    ce qui est révolutionnaire
    ,et cela était bien tel pour Marx. »

    Et Rakowsky d'enchainer de plus belle sur les rouages de tout ça !

    Il faut absolument lire en intégralité la "Symphonie en Rouge Majeur",cet ouvrage est essentiel et
    primordial pour comprendre ce qui se passe aujourd'hui.

    Si vous en avez la possibilité,il est encore mieux d'acquérir le livre intitulé "Le complot
    mondial,mythe ou réalité
    ?" (éditions Delacroix),qui contient non seulement la Symphonie en
    Rouge Majeur,mais la complète avec une série d'annexes très documentées et très intéressantes.

    http://www.liesi-delacroix.com/vers-une-troisieme-guerre-mondiale/30-le-complot-mondial-mytheou-realite-.html

    A la lumière de tout cela,tout s'éclaire,les évènements mondiaux passés,présents et surtout ceux à
    venir
    ,et on peut se douter que ces "ILS" ou "EUX" (le Pouvoir Occulte) dont parle Rakowsky tout
    au long de son interrogatoire privé,et dont il affirme à un moment donné à propos du marrane
    illuminé Baruch Spinoza (un contemporain de Sabbataï Tsevi d'ailleurs) et de sa doctrine le
    Spinosisme, "EUX sont spinosistes,ou peut-être devrait-on plutôt dire le Spinosisme c'est EUX,en
    ce sens qu'il ne fut qu'une version,appropriée à l'époque,de LEUR propre philosophie,qui,elle,est
    beaucoup plus ancienne et d'un niveau beaucoup plus élevé
    ",ces "ILS" donc,sont les mêmes qui
    ont inspirés et les sabbataïstes et les frankistes,et les marxistes internationalistes,et les sionistes,ainsi
    que tout mouvement permettant de faire avancer la Révolution,c'est-à-dire le renversement
    définitif de l'ordre traditionnel,remplacée par LEUR ordre,qui constitue proprement le
    "Nouvel Ordre Mondial".


    Dernière édition par paralleye le 2/2/2013, 14:49, édité 2 fois
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    Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution Empty Re: Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution

    Message  paralleye 22/1/2013, 20:12

    Qui sont ces fameux ILS,c'est de la Synagogue de Satan qu'il s'agit,de la Contre-Eglise,le Pouvoir
    Occulte judéo ( « talmudique ») luciférien (ésotériquement « adepte de la Kabbale et de la Gnose
    paienne »).

    Très précisément,la Synagogue de Satan représente les héritiers juifs d'une tradition luciférienne
    bien plus ancienne,et qui remonte probablement à l'aube des temps en vérité,jamais interrompue et
    transmise de génération en génération chez ceux qui en furent les dépositaires au cours de l'histoire.

    Laissons à ce propos parler Craig Heimbichner,auteur du monumental ouvrage "Du sang sur
    l'autel,histoire secrète de la société occulte la plus dangereuse du monde
    ",qui décrit très bien
    cela,lorsqu'il fait allusion dans son livre aux origines de la Franc-maçonnerie :

    Craig Heimbichner - DU SANG SUR L'AUTEL

    L'essence de la franc-maçonnerie


    On sortirait du cadre du présent ouvrage en entreprenant
    de retracer l'historique complet de la franc-maçonnerie ; on se
    bornera donc à signaler que l'essence de cette dernière remonte à
    l'antique culte sumérien de « Shaïtan » (Satan). Le culte en
    question a pris forme dans l'Égypte ancienne et à Babylone, mais
    l'ironie a voulu qu'il soit très efficacement préservé de la
    disparition par les enseignement oraux de ses héritiers
    rabbiniques, sous la forme des « traditions des anciens » ou
    « sages ».
    Il est noté, dans l'Ancien Testament, que les Israélites
    furent séduits à plusieurs reprises par les « moeurs de l'Égypte »,
    l'exemple le plus frappant en étant l'adoration du Veau d'Or
    (Exode 32 :1-35). L'enseignement rabbinique oral inspiré par
    l'Égypte se heurta à l'opposition de Jésus-Christ, mais survécut à
    la destruction du second Temple en l'an 70 de notre ère. Des
    rabbins entreprirent ensuite de le consigner, et il se poursuivit dès
    lors sous deux noms : Talmud de Babylone et Kabbale. Dans le
    Talmud, la discipline tyrannique des prêtres païens de l'Égypte etde Babylone était voilée sous des renvois aux Écritures des
    Israélites ; de même, la Kabbale préservait un enseignement
    occulte sous les apparences occasionnelles de la piété, de
    l'orthodoxie et de commentaires des textes mosaïques du
    Pentateuque. Cette religion formalisée, faite d'oppression
    bureaucratique (le Talmud) et de gnose païenne (la Kabbale),
    devint connue après l'an 70 sous le nom de judaïsme, lequel n'a
    rien de commun avec la forme de religion exclusivement vétérotestamentaire
    qu'a pratiquée, durant plusieurs siècles après Jésus-
    Christ, une petite minorité de Karaïtes judaïsants soumis aux
    violentes persécutions des rabbins ; ceux-ci pouvaient aller en
    Castille, à partir du onzième siècle jusqu'à leur faire couper la
    langue ou les faire fouetter à mort pour refus de reconnaître
    l'autorité rabbinique, appliquant ainsi une version judaïque de l'Inquisition (version vouée à l'oubli
    historique, comme on voudra bien le remarquer).
    La gnose remodelée par les rabbins résista à l'hostilité des
    Apôtres et aux dénonciations des premiers Pères de l'Église en
    semant la perturbation au sein de la Chrétienté, où on la
    confondait souvent avec la foi en l'écriture seule (sola Scriptura)
    des anciens Israélites, au lieu de la voir pour ce qu'elle était en
    réalité : un champion poids lourd du paganisme, empli de
    superstition païenne comme de tradition non scripturale et
    purement humaine. Ainsi devait survivre, préservé dans le
    judaïsme comme dans une boîte de Petri, l'héritage égyptien
    d'Osiris, d'Isis et d'Horus, de Seth et de Shaïtan. En se
    transmettant de génération en génération, cette étrange infection
    n'a cessé d'explorer des filières nouvelles, essayant de se répandre
    sous toutes sortes de masques et de faux-semblants. Elle subit
    ainsi plusieurs mutations la faisant passer des manichéens et
    carpocratiens aux cathares et bogomiles. Une souche
    particulièrement virulente apparut lorsque les chevaliers du
    Temple se corrompirent et devinrent un ordre occulte. Cet ordre
    fut écrasé par le Trône et l'Autel et retourna sous terre.
    Une solide tête de pont occulte s'établit en Angleterre sous Élisabeth 1ère. Cette offensive devait culminer avec le
    mouvement rosicrucien, l'exaltation très « Renaissance » de la
    magie et de l'alchimie par Heinrich Cornelius Agrippa (14861535)
    et Paracelse (1493-1541), puis la formation d'un système de
    loges accepté par le corps social et libre de recruter des hommes
    respectables. Le système de loges anglais, qui se présentait de
    façon exotérique comme une fraternité, un ordre fraternel copié
    sur la guilde catholique de la maçonnerie de pierre, utilisait les
    symboles de cette dernière pour donner des leçons d'apparence
    morale, mais adoptait en fait des symboles kabbalistiques du
    judaïsme et réservait son enseignement occulte aux hauts initiés.
    De la sorte, la nouvelle Loge maçonnique devint un puissant
    canal occulte entre les pays et se répandit à travers l'Europe ainsi
    qu'en Amérique.

    http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201239

    Rakowsky mentionne d'ailleurs le Gnosticisme comme la "deuxième conspiration antichrétienne
    de notre ère
    ",certainement apparue peu après l'avènement du Christianisme,car ses gens-là n'ont
    jamais rien lâché,c'est à une guerre spirituelle que nous avons à faire ici,une guerre entre le Bien et
    le Mal.

    C'est une guerre entre la Révélation divine et la Révolution luciférienne.

    Révélation contre Révolution,la seconde refusant la première et cherchant par tout les moyens à la
    renverser.

    Il faut comprendre cela,car sans cette grille de lecture spirituelle vous passerez à côté du fond du
    problème,vous ne pourrez percevoir les causes rélles des évènements,vous ne pourrez pas en
    comprendre le but, l'essence et la finalité.

    Le Christ les a renvoyé dans les ténèbres de ce monde,aussi,loin de se décourager et de lâcher
    l'affaire,ils ont repris leur long travail de sape,de manière totalement préternaturelle et sans relâche.

    Citons Rakowsky encore,car c'est instructif :

    "La révolution permanente a demandé dix-sept siècles pour parvenir à sa première et seulement
    partielle victoire,en créant la grande division de la Chrétienté
    .

    En réalité,le Christianisme est notre seul ennemi réel,car toutes les superstructures politiques et
    économiques des états bourgeois n'en sont que les conséquences".

    Tout ceci vient corroborer un rapport,soigneusement passé sous silence encore aujourd'hui,qui fut
    découvert d'une conversation du B’nai B’rith (la haute-maçonnerie exclusivement juive) dans les
    années 1930,rapport reproduit dans le livre de l'auteur contre-révolutionnaire André de la
    Franquerie
    ,intitulé : "Lucifer et le Pouvoir Occulte".

    « Tant que subsistera parmi les gentils une quelconque conception morale de l’ordre social,
    et tant que toute Religion, tout Patriotisme, toute dignité n’auront pas été liquidés, notre règne sur le
    monde ne pourra venir ... Nous avons encore un long chemin à suivre avant de pouvoir détruire notre principal opposant : l’Église Catholique.
    « Nous devons graver en nos esprits que l’Église Catholique est l’unique institution qui s’est
    dressée et se dressera sur notre chemin aussi longtemps qu’elle existera. Par son travail méthodique et par ses enseignements éducatifs et moraux, l’Église catholique va maintenir chez ses fils une
    mentalité telle qu’elle les rendra beaucoup trop respectueux d’eux-mêmes pour qu’ils se soumettent
    à notre domination et au futur Roi d’Israël.
    « Pour cette raison, nous nous sommes attachés à trouver le meilleur chemin pour attaquer efficacement l’Église dans ses fondements mêmes. Nous avons répandu l’esprit de la Révolution et
    du faux libéralisme parmi les nations des gentils afin de parvenir à les convaincre de s’éloigner de
    leur Foi et de les amener à avoir honte de professer les préceptes de leur religion et d’obéir aux commandements de leur Église. Nous avons amené bon nombre de ceux-ci (les gentils) à se
    transformer en athées, et qui plus est, à se glorifier de descendre du singe (les Darwinistes). Nous
    leur avons inculqué de nouvelles théories, en réalité impossibles à réaliser, telles que le
    communisme, le socialisme et l’anarchisme, qui, maintenant, servent nos projets. Les gentils,
    stupides, les ont acceptées avec grand enthousiasme, sans même se rendre compte que ces théories
    sont nôtres et qu’elles constituent notre plus puissant instrument contre eux-mêmes ...
    « Nous avons couvert l’Église catholique des plus abominables calomnies. Nous avons falsifié son
    histoire et sali ses plus nobles activités. Nous lui avons imputé la méchanceté de ses ennemis et
    nous avons attiré ces derniers plus près, à nos côtés ... Nous avons transformé son clergé en objet de
    haine et de ridicule ... Nous avons réussi à faire considérer la pratique de la religion catholique
    comme un anachronisme et une perte de temps ...
    « Et les gentils, dans leur stupidité, ont prouvé être plus bêtes que ce que nous pensions et espérions
    ... ils ne valent pas mieux qu’un troupeau de brebis. Laissons-les paître dans notre champ jusqu’à ce
    qu’ils soient assez gros pour être sacrifiés à notre futur roi du monde ...
    « Nous avons fondé de nombreuses associations secrètes qui travaillent pour notre finalité, sous nos
    ordres et direction. Nous avons fait un honneur, un grand honneur aux gentils en leur permettant de
    se joindre à nous dans nos organisations qui, grâce à notre or, sont aujourd’hui plus florissantes que
    jamais. Maintenant, il reste dans notre secret que ces gentils qui, en s’unissant à nous, trahissent
    leurs propres et plus précieux intérêts, ne doivent jamais savoir que de telles associations sont de
    notre création et servent nos projets ...
    « L’un des triomphes de notre franc-maçonnerie est que ces gentils qui arrivent à être membres de
    nos loges, ne peuvent jamais soupçonner que nous les utilisons pour construire leurs propres prisons
    sur les terrasses desquelles nous allons ériger le trône de notre roi universel d’Israël ; et jamais ils ne
    doivent savoir que nous leur faisons forger les chaînes de leur propre servitude à notre futur roi du
    monde ».
    Et le rapport B’nai-B’rith continue :
    « Nous allons maintenant exposer la façon dont nous avons avancé dans notre oeuvre pour accélérer la ruine de l’Église catholique et comment nous avons pénétré dans ses plus intimes cercles,
    amenant même une partie de son clergé à se transformer en pionniers de notre cause ... »
    ... Nous avons pris des mesures pour provoquer une scission au sein de l’Église catholique.
    Permettez-moi de vous expliquer comment ceci fut réalisé.
    « Nous avons poussé quelques-uns de nos fils à s’intégrer au corps catholique avec la mission explicite de travailler beaucoup plus efficacement pour la désintégration de l’Église catholique, en
    créant en son sein des situations scandaleuses. En cela nous avons suivi le conseil de notre prince
    des Juifs qui dit si sagement : Faites de quelques- uns de nos fils des cardinaux et des évêques pour qu’ils détruisent l’Église ...
    « Nous sommes les pères de toutes les révolutions, y compris de celles qui parfois se tournèrent
    contre nous. Nous sommes les maîtres suprêmes de la guerre et de la paix. Nous pouvons nous
    enorgueillir d’être les créateurs de la Réforme ; Calvin fut l’un de nos fils ; il était d’origine juive et
    fut habilité par l’autorité juive et stimulé par la finance juive pour remplir son rôle dans la Réforme.
    »
    « Martin Luther fut influencé par ses amis juifs, et son complot contre l’Église se vit couronné de
    succès, grâce au financement juif ... »
    « Grâce à notre propagande, à nos théories du libéralisme et à nos fausses interprétations de la
    liberté, les esprits de nombreux gentils furent préparés pour embrasser la Réforme ; ils se séparèrent de l’Église pour tomber dans notre piège. Et de ce fait l’Église catholique fut sensiblement affaiblie
    et son autorité sur les rois des gentils a pratiquement été réduite à rien. »
    « Nous sommes reconnaissants aux Protestants ... , de l’admirable appui qu’ils apportèrent dans
    notre lutte contre la puissance de la civilisation chrétienne et dans nos préparatifs pour l’avènement
    de notre suprématie sur le monde entier et sur les royaumes des gentils. »
    « Nous avons réussi à détruire la majorité des trônes européens. Le reste suivra dans un très proche
    avenir. La Russie a déjà accepté notre règne. La France avec son gouvernement maçonnique se
    trouve en notre pouvoir. L’Angleterre dépendante de notre finance se trouve sous nos talons ; et notre espoir pour la destruction de l’Église catholique se trouve dans le protestantisme. L’Espagne
    (7) et le Mexique sont deux instruments en nos mains. De nombreux autres pays, y compris les États Unis d’Amérique, sont déjà soumis à nos plans.
    « Mais l’Église catholique est toujours vivante ... Nous devons la détruire sans merci et sans le
    moindre retard. La plus grande partie de la presse mondiale est sous notre contrôle ; faisons en sorte qu’elle excite violemment la haine du monde contre l’Église catholique. Intensifions nos activités
    pour empoisonner la moralité des gentils ; ceux-ci doivent êtres amenés à détester le patriotisme et l’amour de leurs familles, à considérer leur foi comme une honte, leur obéissance à l’Église comme une servitude dégradante, de façon à ce qu’ils deviennent sourds aux appels de l’Église et aveugles
    à ses avertissements contre nous ... »
    « Rappelons-nous que tant que nos ennemis de l’Église catholique seront actifs, nous ne pourrons
    jamais devenir les maîtres du monde ... et rappelons-nous également que le futur Roi d’Israël ne
    règnera jamais sur le monde tant que le pape de Rome ne sera pas détrôné, de même que tous les
    autres monarques des gentils régnants sur la terre » (8-).

    7- Rappelons que ce document a été publié en 1936, donc avant l’arrivée au pouvoir du Général
    Franco qui a puissamment contribué à sauver la Chrétienté et a donné, à ce moment, un coup
    d’arrêt brutal à l’expansion du communisme et de la révolution, ce pourquoi nous lui devons notre
    vive reconnaissance et nos prières. Depuis sa mort ; le libéralisme et la démocratie ayant repris les
    rênes du pouvoir, la monarchie ne durera pas, le Pouvoir occulte y redevenant tout puissant.
    8 - L’action Judéo-Maçonnique dans le Concile, p. 6 à 11 citant Catholic Gazette, de février 1936
    (voir note 6 ci-dessus)

    http://www.barruel.com/lucifer-et-le-pouvoir-occulte-franquerie.pdf

    Tout ceci est d'une limpidité clairvoyante,et permet de comprendre,l'ancienneté séculaire et la
    finalité du complot,le rôle d'idiot-utile du Protestantisme dans celui-ci,le pourquoi de la corruption
    de l'Église par les réseaux clandestins frankiste que ces gens-là ont inspiré,dans le but arrêté de la
    pervertir pour mieux la détruire de l'intérieur (on peut en dire de même concernant le sabbataïsme
    pour l'Islam).

    On comprend aussi que la promotion du libéralisme et une arnaque totale,voulue et prônée par EUX
    dans le but évident d'éloigner les gens de la vraie spiritualité,de les corrompre de l'intérieur pour
    mieux les soumettre, par le déchaînement de toutes les passions (et qu'est-ce que notre "société de
    consommation
    " aujourd'hui,si ce n'est la forme réalisée dans ses plus extrêmes limites de ce plan
    de domination universel
    ???)

    Et que dire encore du « Nous sommes les pères de toutes les révolutions, y compris de celles qui
    parfois se tournèrent contre nous.
    »

    Cela est assez explicite pour se passer de tout commentaire, à la vue de ce qui a été (et qui va encore
    être) développé dans cet exposé.

    Ces gens n'ont jamais cessé de conspirer depuis des siècles,depuis deux millénaires,ils n'ont aucune
    limite à leur ambition,aucune limite à leurs crimes et à leurs bas-instincts.

    La "Renaissance" fut vraiment une étape majeure dans l'histoire du monde pour ce "Pouvoir
    Occulte",donc je vous invite à prendre connaissance de ce sujet primordial et surtout à lire les livres
    qui y sont mentionnés,en développement complémentaire des preuves apportées ici.

    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t7806-le-nouvel-ordre-mondial-ou-la-renaissance-de-lancien


    A l'heure actuelle,par l'entremise du Sionisme et de la Franc-Maçonnerie (deux bras d'un même
    corps),le tout chapeauté par le Sabbataïsme et le Frankisme,il y a un but qu'ils doivent accomplir,et
    ce but est la raison réelle et ultime,derrière toutes les façades,de la création de l'état génocidaire
    d'Israël.

    C'est la reconstruction du Troisième Temple,le Temple de Salomon.

    L'article suivant qui va être cité,est une annexe,tirée du livre Illuminati : le culte qui a détourné le
    monde
    d'Henry Makow,annexe rédigée par une personne intitulé Cornelius B pour l'auteur de
    l'ouvrage,relative à la vie de Richard Wurmbrand,un pasteur converti qui fut bien placé pour
    comprendre le problème et la menace traitée dans ce sujet.

    C'est une sorte de témoignage.

    Au delà de quelques petites naïvetés (l'auteur parle notamment d'une "guerre absurde entre
    israéliens et palestiniens
    ",il s'agit plutôt d'un massacre complet de la part d'Israël sur ce point),cette
    annexe est véritablement remarquable et mérite d'être citée intégralement :

    Un juif converti,le pasteur Richard Wurmbrand défini « La guerre spirituelle ».

    par Cornelius B

    Il y a des moments où nous nous rendons compte que nous vivons dans un monde de batailles
    impitoyables,et surtout un monde de batailles spirituelles.Dans ces moments de lucidité,nous
    pouvons comprendre le sens profond de la conclusion de Rimbaud,qui stipule que les batailles
    spirituelles sont aussi terrible que n'importe quelle guerre,et les paroles du Christ : Je ne suis pas
    venu apporter la paix,mais le glaive.

    Oui,nous vivons dans un monde de batailles permanentes entre deux puissances spirituelles
    opposées – le pouvoir subtil du bien et le pouvoir pernicieux du mal.Le premier est générateur de
    vie et travaille avec la vérité,l'honnêteté,l'harmonie,l'amour,le pardon,la compassion,la bonne
    volonté et l'altruisme,l'abondance,la joie et le bonheur,et toutes les énergies positives qui se
    nourrissent de l'univers et de la vie que nous connaissons ici sur terre.Opposé à ce pouvoir spirituel
    est le mal,le père de la tromperie et du mensonge,le premier révolutionnaire et le père de la
    hiérarchie tyrannique de l'univers,la puissance spirituelle derrière la destruction de la vie,la
    cruauté,les tortures,la cupidité,l'égoïsme,le vol,la convoitise et la folie,toutes sortes de crimes,y
    compris le suicide,la souffrance et les maladies,la faim et la soif,la pauvreté...La liste pourrait être
    très longue...Il suffit de penser aux crimes commis pendant la révolution bolchevique,la révolution
    communiste en Chine,la Première et la Deuxième Guerre Mondiale,et toutes les guerres et les
    révolutions depuis,y compris la guerre en Afghanistan ou la guerre absurde entre Israéliens et
    Palestiniens,les tortures et les assassinats des millions et des millions d'enfants innocents,des gens
    de toutes origines ethniques et de tous les âges.Il suffit de penser au pouvoir trompeur derrière tous
    ces crimes contre l'humanité,et comment nous,humains,acceptons les mensonges dans nos vies,qui
    nous coupent de la vérité,de la puissance spirituelle positive,avec toutes les conséquences
    désastreuses...

    Je me considère comme une victime de la Conspiration,étant né en Roumanie,au moment ou le
    Communisme a volé le travail acharné de plusieurs générations de mes ancêtres.J'ai fait face à la
    brutalité et au régime tyrannique Communiste,mais ce que j'ai souffert n'est rien quand mes pensées
    vont à d'autres chrétiens,de vrai martyrs ayant subi des tortures,la prison et des persécutions inouïes.

    C'était en 1964,quelques mois seulement après l'assassinat de John Kennedy,que j'ai appris que le
    Communisme est une secte satanique,une religion très maléfique tournée vers le côté noir des
    pouvoirs spirituels,trompant l'humanité avec la lutte des classes sociales,affectant d'être « le soutien
    des pauvres,des ouvriers,pour un monde meilleur,avec plus de justice,sur le chemin de la société
    humaine parfaite. » Oui,tous ces mensonges étaient « le ver sur l'hameçon pour attraper facilement
    les gros poissons ».Marx était un prêtre de la Synagogue de Satan,et sa mission était de détruire la
    religion Chrétienne.Il n'a jamais attaqué le credo juif dans le Talmud et la Kabbale,pas plus que ne
    l'ont fait Lénine,Trotski ni même Staline.Pourquoi ? Parce que le Communisme est un rejeton,une
    création des talmudistes,un outil destiné à conduire l'humanité dans le filet de la notion la plus
    raciste,cupide,criminelle et spirituellement laide,des gens de Satan alias Sanat.


    Mes parents hébergèrent pour quelques jours dans notre maison un homme légendaire,le révérend
    Richard Wurmbrand.Je n'avais que 13 ans,mais j'ai encore l'image vivante de ce grand homme
    passant la porte de notre cour et marchant lentement et avec difficulté.Il était en compagnie d'un
    ami de mon père,qui,des années plus tard,a été assassiné par la police secrète,la sinistre
    « Securitate » pour sa foi chrétienne.Le corps entier de Wurmbrand était couvert de cicatrices
    profondes rappelant les cruelles tortures infligées par les communistes à cet homme pour son
    christianisme pendant quatorze ans de prison.Les os de ses pieds avaient tous été brisés lors de
    séances d'extrêmes tortures,ce qui était la raison pour laquelle cet homme avait tant de difficulté à
    marcher.

    Wurmbrand est né dans une famille juive en Roumanie.Il faisait partie d'une famille de quatre
    enfants et il était encore un petit garçon lorsque son père mourut.Il a eu une enfance plutôt
    rude,parce que sa mère était une femme de condition modeste,veuve avec la charge difficile d'élever
    quatre petits-enfants.Ils ont même essayé d'avoir une vie meilleure pour quelque années à
    Istanbul,en Turquie.Ils sont retournés en Roumanie,et à l'âge de 16 ans,il fut emmené à Paris par un
    de ses oncles,un citoyen des Etats-Unis parti à Paris,en France,pour activité
    Communiste.Wurmbrand avait été présenté par son oncle à l'ambassadeur Soviétique en France.

    Jeune homme,lui avait dit l'ambassadeur,nous avons besoin de vous pour la Roumanie.Je vais vous
    envoyé en Union Soviétique dans une université spéciale pour étudier la politique.Une fois
    prêt,vous recevrez des missions de grande importance pour la révolution internationale.

    Il s'en alla à Moscou,et pendant deux ans,il lui fut inculqué le marxisme-léninisme en présence de
    personnes venant de tout les pays,préparant la révolution Communiste pour le monde entier.

    Ainsi,entre 1930 et 1940,il fut engagé dans le mouvement Communiste révolutionnaire subversif en
    Roumanie.Il fut arrêté et condamné.Il fut emprisonné à Doftana avec d'autres camarades
    Communistes.Suite à une rébellion,Wurmbrand se retrouva isolé dans une cellule froide et
    humide.Alors que son coeur était rempli de désespoir,il fit un essai avec une prière : « Dieu,je sais
    que Tu n'existes pas,mais si tu existes,fais-moi sortir d'ici ».Il en sorti indemne,mais son attitude
    fanatique de Communiste révolutionnaire était encore inchangée.En 1939,il contracta une
    tuberculose pulmonaire,et fut libéré de prison.Il vécut pendant un certain temps dans la maison
    d'une famille protestante,où Wurmbrand eu l'occasion de lire la Bible et de rencontrer un pasteur
    luthérien d'origine juive.Cet homme donna à Wurmbrand le sens profond de ce qu'il avait lu dans la
    Bible.Ce fut sa conversion du Communisme au Christianisme,et il fut baptisé luthérien.Sa
    femme,Sabrina,militante Communiste d'origine juive également,après un court moment est devenu
    chrétienne aussi.Voici la mission d'Israël : le Christ est venu,et par le Christ le peuple juif sera
    sauvé,conclu le couple juif nouvellement christianisé.

    En 1940,Wurmbrand est devenu le pasteur de la communauté luthérienne juive de
    Bucarest,organisée par la Mission norvégienne pour la conversion des juifs roumains au
    Christianisme.Wurmbrand fut présenté au plus haut niveau des cultes,et eu accès au ministre des
    cultes religieux en Roumanie.A cette période est né son fils Mihai,et le couple adopta également un
    orphelin roumain qu'ils nommèrent Sandu.

    En Roumanie,le credo Sabbatéen/Frankiste avait été adopté par un grand nombre de
    juifs.Eux,comme les talmudistes et kabbalistes,proclament que le peuple juif est le Messie tant
    attendu.

    Un des frères de Richard Wurmbrand avait atteint un des plus hauts rangs dans les loges juives de la
    franc-maçonnerie et était devenu le Grand Maître.Un jour,les deux frères,l'un chrétien,l'autre franc-
    maçon eurent une discussion très vive.



    Comment pouvez-vous concevoir que les quelques millions de Juifs puisse prendre le
    pouvoir et contrôler et régir les cinq milliards de non juifs restants ?

    Nous avons assez d'adeptes,répondit son frère.Certains d'entres eux savent qu'ils sont nos
    hommes,d'autres ne le savent pas,mais ils sont tous à notre disposition,et nous serons leur
    dieu.Nous avons créé la franc-maçonnerie et le Communisme,et à travers le Communisme,le
    Capitalisme,le Matérialisme et l'Humanitarisme nous avons déjà donné une spiritualité juive
    au monde entier.Jour après jour,le monde est de plus en plus juif.Nous,les juifs,nous sommes
    le ferment du 20ème siècle.

    Le Messie est déjà venu pour nous,répondit Richard.

    Non,répondit le frère franc-maçon.Celui-là était un traitre au peuple élu.

    Pourquoi,alors,le Messie ne vient-il pas ?

    Parce que le peuple juif est lui-même le Messie !

    Le peuple juif est plein de péchés et désobéi aux commandements que nous avons reçus de
    la part d'Abraham,d'Isaac et de Jacob,donc ce peuple ne peut pas être le Messie,le saint et
    parfait.Ce parfait et ce saint a été et demeure Jésus-Christ.

    Nous vous haïssons,les chrétiens,et toi,Richard,tu es un traître à notre peuple.Quand nous
    allons construire à nouveau le Temple de Salomon,nous allons construire dans la ville de
    Jérusalem le plus haut monument du monde,et sur lui sera inscrit : « N'oubliez jamais ce que
    les chrétiens vous ont fait. »

    Votre destruction viendra de vous-même en Israël,répondit Richard à son frère sataniste.Il
    n'y a plus de ciel pour vous,car au delà de votre matérialisme vous n'avez pas d'autre but,pas
    d'idéal.

    En 1946,à Bucarest,eu lieu une conférence des Confessions en Roumanie.Celle-ci avait été arrangée
    par Ana Pauker,une Communiste de haut rang d'origine juive,promue par les Soviétiques de
    Staline.Au cours de cette conférence,le rabbin Safran accusa les chrétiens d'antisémitisme et de
    crimes contres les Juifs,et il promis la vengeance selon les lois du peuple juif.Dans le même temps
    il commença à nier la nature divine de Jésus-Christ.Le seul peuple élu est le peuple juif,conclu le
    rabbin.

    Les chrétiens était figés par la peur,et personne ne défendait Jésus-Christ.Richard et Sabrina
    Wurmbrand étaient présents à la conférence.Sabina dit à Richard :


    Tu dois dire la vérité au rabbin.Demande à parler !

    Parce qu'il était le représentant du mouvement oecuménique,il fut autorisé à parler.Richard
    commença par décrire son origine juive,et à expliquer ensuite comment il était devenu
    chrétien.Puis,il commença à adresser son discours au rabbin,avec puissance et sans avoir peur d'être
    accusé d'antisémitisme,comme seul peut le faire un juif de nos jours.

    -Vous êtes les coupables,a déclaré Wurmbrand.Vos péchés ont atteint le ciel.Vous détestez,vous
    conspirez et mentez contre Jésus-Christ et son église.Vous avez perdu votre droit de peuple élu en
    assassinant le Messie Jésus-Christ,et vous devriez demander pardon et devenir chrétiens,parce que
    celui auquel vous vous opposez est celui prédit par les patriarches et les prophètes.Sans lui,vous
    n'avez pas de miséricorde.

    Ana Pauker demanda à ce que l'enregistrement radio soit interrompu.Dans la vaste salle raisonnait
    un choeur d'applaudissements.Richard Wurmbrand fut pris par une porte latérale par ses gens,et
    protégé contre les juifs qui étaient en attente à l'entrée principale avec l'intention de le tuer.

    Peu de temps après ces évènements,Richard Wurmbrand fut arrêté sur le chemin de son église,et
    son martyr commença dans les prisons communistes,comme il l'a si bien décris dans ses livres
    publiés en plusieurs langues.

    Un de ses livres les plus intéressants s'intitule : « Marx et Satan ».Tout le savoir qu'il accumula dans
    sa vie à l'intérieur et hors de la prison conduisit cet homme brillant à la conclusion que Marx était
    un prêtre de la Synagogue de Satan,et que son but principal était la destruction de la religion
    Chrétienne et de la civilisation Chrétienne.Il poursuivit une enquête approfondie sur le sujet,et les
    documents qu'il a pu trouver sur Marx et Engels montrent la trajectoire de ces deux hommes
    d'origine juive à partir d'un credo chrétien vers un credo satanique.C'est la meilleure explication de
    la haine profonde et des génocides perpétrés par les Communards et les Communistes contre les
    Chrétiens partout où ils s'emparèrent du pouvoir.C'est la haine des puissances maléfiques contre les
    puissances positives décrites au début de ce texte.Cette haine était aussi derrière les massacres des
    Tutsis chrétiens au Rwanda par les animistes Hutus et les païens,programmés et assisté par des
    personnalités haut placés,tels que la sataniste Madeleine Albright,et les chefs soi-disant
    démocratiques des pays occidentaux,profondément contrôlé par ceux qui souhaitent la destruction
    d'une grande partie de l'humanité,et l'asservissement total des survivants.

    Il y a un grand nombre de juifs ayant abandonné les enseignements de la Torah et ayant embrassé
    les enseignements du Talmud de Babylone et de la Kabbale,qui pervertissent leurs esprits et leurs
    actes.Ils veulent dominer le monde entier.Ils prétendent être les seuls élus de Dieu,a expliqué
    Richard Wurmbrand.Ils croient que leur appartenance au peuple juif est sacrée.Parce que le Messie
    qu'ils attendaient ne s'est pas présenté,ils sont arrivés à la théorie selon laquelle les Juifs eux mêmes,
    dans leur totalité,représentent le Messie.Par conséquent,ils refusent de tenir compte de leurs
    péchés,et ils interdisent d'être critiqués ou accusés,même s'il s'agit de la critique ou de l'accusation
    la plus justifiée,en tournant l'accusation portée contre l'accusateur,comme de l'antisémitisme,avec
    beaucoup de propagande et d'agitation dans le monde entier.

    En outre,ils ont fait des horreurs perpétrées par les Nazis pendant la guerre contre les Juifs,un
    « holocauste »,en oubliant de mentionner les victimes beaucoup plus grandes chez les autres
    peuples.Ils passent sous silence l'holocauste beaucoup plus meurtrier perpétré contre les Chrétiens
    au cours de la révolution bolchevique,et au cours de la tyrannie Communiste.Il n'y a pas d'autre
    assassinat de masse connu,et de génocide dans l'histoire humaine qui peut être comparé à
    l'holocauste qu'ils ont perpétré sur les Chrétiens.Ils accusent les Chrétiens d'antisémitisme,mais ils
    ne sont pas accusés d'être anti-chrétiens.Ils considèrent que leur sang est sacré,et seul le leur,et
    devant être vengé avec cent pour un,comme ils le firent en 1930 avec le génocide de plus de dix
    millions de Chrétiens en Ukraine,et dont nous n'entendons pratiquement jamais parler.

    Après la guerre,ils ont cru qu'était venu le temps de la révolution Communiste internationale,et de
    saisir dans leurs griffes toute la planète.Ils sous-estimaient la réalité et durent faire marche
    arrière.Maintenant,ils sont massés en Amérique,tout en gardant sous leur contrôle les anciens pays
    Communistes,ainsi que les pays capitalistes,ils disposent d'une maniabilité encore plus grande.Les
    juifs capitalistes,les banquiers internationaux et la franc-maçonnerie ont financés le
    Communisme.Ils ont contrôlé le Communisme et ce qui s'est passé là-bas.Par exemple,la haine du
    Christianisme est purement juive,et cette haine a été pratiquée sous le Communisme.Seuls les Juifs
    sataniques haïssent avec une telle absurdité Jésus-Christ et son église.La franc-maçonnerie est leur
    création et ils ont une domination et un contrôle total sur elle.Ils sont arrogants,racistes et excessifs
    dans tout ce qu'ils font.Dans ces conditions,il est difficile d'espérer d'eux l'humilité nécessaire pour
    accepter le Christ.Les juifs talmudistes radicaux travaillent à la conversion de toute la planète à leur
    credo et pour être installé en tant que grands pontifes sur les peuples de la terre.Ils cultivent une
    solidarité entre eux dans le but d'atteindre leur but final.Mais ils sont dominés par l'esprit satanique
    du mensonge et de la tromperie,et ils sont les ennemis de l'humanité toute entière.Néanmoins,ils y a
    des juifs de plus en plus conscients de ce complot contre la planète entière,et ils se sentent
    concernés,ils organisent déjà la résistance contre cette folie.Un nombre important de Juifs sont
    devenus Chrétiens,et d'autres s'éloignent des talmudistes et reviennent aux enseignements de la
    Torah.Il est probable que les dernières personnes à adopter la religion chrétienne soient les
    talmudistes.

    Ils accusent tous ceux qui s'opposent à leurs abus "d'antisémitisme et de haine",mais en fait ils sont
    les réels ennemis des peuples de la terre.

    Ces explications de Richard Wurmbrand ont été enregistrées sur un magnétophone TESLA,afin que
    je puisse l'écouter régulièrement avant que je réussisse à m'échapper de la Roumanie Communiste
    en nageant dans le Danube de nuit vers la Yougoslavie,et de là en Italie.Je n'avais que dix-neuf ans
    en ce temps-là,mais je n'ai jamais oublié les enseignements de cet homme hors du commun,martyr
    des temps modernes.

    Décembre 2008

    http://henrymakow.wordpress.com/2012/11/28/hello-world/

    On comprend donc que ces types sont complètement fous de haine et ne reculeront devant rien pour
    arriver à leur fin,qui n'est autre que la domination mondiale incontestée (ceci correspondant à une
    promesse du Talmud d'ailleurs,les juifs fanatiques et sataniques,y mettent donc d'autant plus de
    conviction,ce qui pousse leurs perversions à ses plus extrêmes limites.)

    Et c'est ce genre de satanistes psychopates haineux et ivres de sang qui créent toute une imagerie
    populaire grâce à leur contrôle des médias,du cinéma,etc,les faisant passer pour les "victimes
    éternelles" de l'humanité,le "peuple élu", etc !

    Les mêmes menteurs (car le mensonge est une religion chez ces gens-là),qui accusent les hommes
    justes qui les dénoncent, qui osent mettre en "lumière" leur complot diabolique,de
    "haineux,d'antisémites,de fous,de menteurs,d'obscurantistes"...

    Percevez-vous l'inversion satanique à l'oeuvre ici ?

    Arme capitale de la Synagogue de Satan,le mensonge, prônée par le Talmud comme un précepte de
    base,est poussé à une perfection raffinée dans le Marranisme,et encore plus dans le Sabbataïsme et
    le Frankisme.

    Concernant Karl Marx,il fut un prêtre de la Synagogue de Satan effectivement,et il va être bon de
    mentionner ici certains de ses écrits pour confirmer cela,ce qui va nous permettre de nous rendre
    compte,une fois de plus,de l'inspiration purement sabbataïste,frankiste du personnage,la démence
    ressortant de ses écrits étant en droite ligne de la mystique infernale de Jacob Frank que nous avons
    rencontrée au dessus.

    Dans l'annexe II du livre "Le complot mondial mythe ou réalité" intitulée "Qui se cache derrière
    l'idéologie révolutionnaire
    " nous trouvons ceci,à partir de la page 155 :

    Puisqu'il existe une révolution mondiale animée par une idéologie révolutionnaire,le
    marxisme,n'y aurait-il pas,au delà de ce qui est enseigné communément,quelque chose de plus
    inquiétant ? Voici un premier élément de réponse à partir d'un choix d'écrits de Karl Marx,le
    "prétendu" fondateur du marxisme (13) :

    "Regarde cette épée : le Prince des Ténèbres me l'a vendue." (Karl Marx,"Le Ménestrel".)

    "Tandis que pour nous deux l'abîme s'ouvre béant dans les ténèbres. Vous allez y sombrer jusqu'au
    fond, je vous suivrai en riant, vous susurant à l'oreille : Descendez, venez avec moi, mon ami ! (…)
    Perdu. Perdu. Mon heure est venu (…) Bientôt,j'embrasserai sur mon sein l'éternité,bientôt je
    proférerai sur l'humanité d'horribles malédictions. (…) Ah ! L'éternité, notre tourment éternel, une
    mort indicible et incommensurable. (…) S'il y a quelque chose capable de détruire, je m'y jetterai à
    coprs perdu, quitte à mener le monde à la ruine.
    Oui, ce monde qui fait écran entre moi et l'abîme, je le fracasserai en mille morceaux à force de
    malédiction.
    "
    (Karl Marx, "Oulanem". Cité in Karl Marx inconnu",Robert Payne,New York University
    Press,1971,et in id. p.17-21)

    "Ainsi,j'ai perdu le Ciel, je le sais très bien.Mon âme naguère fidèle à Dieu a été marquée pour
    l'enfer.
    " (Karl Marx, "La Vierge pâle". Cité in id.p.23)

    "Les peuples slaves sont des rebuts ethniques." (Karl Marx, cité in "Karl Marw et Satan",
    R.Wurmbrand,Apostolat des éditions 1976,p.47)

    "J'enseigne des mots enchevêtrés dans un embrouillamini diabolique,ainsi chacun peut croire vrai
    ce qu'il choisit de penser.
    " (Karl Marx, poème "Sur Hegel". Cité in "Karl Marx et Satan", R.
    Wurmbrand,Apostolat des éditions 1976,p.23)

    (13) En fait, Marx,avec son "marxisme",n'a rien inventé.Il a tout simplement "remis" au goût du
    jour l'idéologie de la société secrète des Illuminés de Bavière. Le "Manifeste" a en effet été
    commandé à Karl Marx par la Ligue des Hommes Justes, émanation de ces mêmes Illuminés de
    Bavière, devenue le 1er juin 1847,la Ligue des communistes...D'ailleurs,chaque 1er Mai,on
    commémore, en réalité, la date anniversaire de la fondation de la secte... Cette date figure également
    sur le billet de 1 Dollar US...ce qui prouve bien le lien ténu entre le marxisme et la Haute
    Finance...disons entre New York et Moscou

    Edifiantes ces citations de Marx n'est-ce pas ?

    Rappelez-vous ces paroles de Jacob Frank :

    "Je ne suis pas venu dans ce monde pour votre élévation, mais pour vous précipitez au fond de
    l'abîme. On ne saurait descendre plus bas.
    "

    Karl Marx :

    "Tandis que pour nous deux l'abîme s'ouvre béant dans les ténèbres. Vous allez y sombrer jusqu'au
    fond, je vous suivrai en riant, vous susurant à l'oreille : Descendez, venez avec moi, mon ami !"


    On ne peut être plus clair,Marx est un frankiste !


    Dernière édition par paralleye le 23/1/2013, 22:30, édité 4 fois (Raison : Mise en page comme les autres messages du sujet)
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    Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution Empty Re: Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution

    Message  paralleye 22/1/2013, 23:15

    Dans cette histoire des "apôtres de la Révolution",prônant une destruction absolue de toutes
    civilisations,de toutes religions,de toutes propriétés privées,il faut faire une mention spéciale au
    livre "La Révolution mondiale" de Nesta Webster,qui,s'il ne traite pas du sabbataïsme et du
    frankisme,montre,avec force de détails,de preuves par centaines,sur plus de 700 pages,que tous ces
    mouvements révolutionnaires sans exception,qui ont émergés au cours des derniers siècles,qu'ils
    soient socialistes,communistes,marxistes,nihilistes,anarchistes,etc,etc...se rattachent tous à une
    filiation commune,qui est celle des Illuminés de Bavière d'Adam Weishaupt,l'Ordre qui les inspirent
    tous.

    Il faut donc absolument se procurer ce livre et le lire si l'on veut avoir une bonne compréhension
    d'ensemble du problème.

    http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%20638

    Une mention spéciale sera faite dans ce sujet au nihilisme russe et à l'une de ses figures de
    proue,Netchaieff,dont l'inspiration satanique démente,une rage de destruction sans limite,couplé à
    une maitrise impitoyable de soi en vue de sa "mission",ne peut que rappeler le credo des
    frankistes,et bien qu'il n'est pas prouvé que celui-ci en fut-un,il fut à coup sûr un apôtre de la
    Révolution mondiale
    dont le cas mérite d'être étudié.

    Nous citerons donc Nesta Webster et son étude maîtresse sur la question,citation contenant aussi des
    développements sur le Judaïsme qui n'est jamais loin dès qu'il y a de la subversion révolutionnaire
    en jeu,ce qui n'étonnera plus personne au point de cette étude.

    Après avoir fait la démonstration,en mettant face-à face leurs écrits (p.344),que l'Alliance
    révolutionnaire de Bakounine et l'Ordre des Illuminés des Weishaupt ont fondamentalement le
    même but,Nesta Webster écrit :

    Comment supposer que les similitudes extraordinaires entre les deux programmes ne soient
    dues qu'à une simple coïncidence ? Dans l'Alliance de Bakounine comme dans le Manifeste de
    Marx,on retrouve tous les points de la doctrine de Weishaupt : l'abolition de la propriété,de
    l'héritage,du mariage,de toute moralité,du patriotisme et de toute religion.N'est-il pas alors évident
    que le plan s'en est transmis de mains en mains aux groupes successifs de Socialistes et
    d'Anarchistes par les sociétés secrètes qui avaient maintenu les traditions des Illuminés,et que
    Bakounine et plus encore son adjoint Netchaieff étaient simplement des Illuminés ?

    Netchaieff en outre nous offre l'exemple d'un type dont l'importance n'est pas mince dans l'histoire
    de la révolution sociale.Ne prenant aucun intérêt à l'anarchie philosophique proclamée par
    Weishaupt et Bakounine,Netchaieff se montra être un pur destructeur dont la férocité n'était pas
    tempérée par le caractère génial d'un Bakounine.

    « C'était un menteur,un voleur et un assassin,la Haine (*NDT),la Méchanceté et la Vengeance
    personnifiées,que n'arrêtait aucun crime contre qui que ce fût,s'il pouvait faire progresser ce qu'il
    appelait la Révolution (1). » (ps-paralleye : N'est-ce-pas là très exactement la doctrine de la
    Révolution Mondiale prônée par Rakowsky ???
    )


    Dans le Catéchisme révolutionnaire qu'il composa en collaboration avec Bakounine on peut lire le
    passage suivant :

    « Le Révolutionnaire ne doit rien laisser s'interposer entre lui et l'oeuvre de destruction...Pour lui
    ,n'existe qu'un seul plaisir,qu'une seule consolation,qu'une récompense,qu'une satisfaction,le succès
    de la révolution.Nuit et jour il ne doit avoir qu'une seule pensée,qu'un seul but,l'implacable
    destruction...S'il continue à vivre dans ce monde,ce n'est qu'afin de le détruire entièrement d'autant
    plus surement. » (ps-paralleye : là,le côté frankiste de destruction absolue ressort clairement,autant
    que dans les passages de Marx déjà cités,comme celui-ci : « S'il y a quelque chose capable de
    détruire, je m'y jetterai à corps perdu, quitte à mener le monde à la ruine.Oui, ce monde qui fait
    écran entre moi et l'abîme, je le fracasserai en mille morceaux à force de malédiction.
    »)


    Pour cette raison,ils ne préconisaient aucune réforme,bien au contraire :

    « on devait faire tout les efforts possibles pour augmenter l'intensité et accroître le nombre des maux
    et les soucis -,ce qui lassera à la longue la patience du peuple et encouragera une Insurrection de
    masse (2). »

    La seconde catégorie de l'Association devait en conséquence être constituée

    « de gens à qui nous concédons la vie sous condition,afin que par une série d'actes monstrueux ils
    puissent amener le peuple à l'inévitable révolte (3). »

    En d'autres termes,les oppresseurs du peuple étaient encouragés.

    Pour tout esprit sain,il est impossible de concevoir qu'on puisse avancer de telles théories,mais c'est
    précisément l'avantage obtenu par les apôtres de la Révolution Mondiale : leurs doctrines sont si
    monstrueuses qu'elles en apparaissent incroyables à la plupart des gens.Cependant il n'y a pas
    d'erreur d'interprétation possible : le Catéchisme Révolutionnaire peut être vu,imprimer noir sur
    blanc par qui désire le regarder.

    Mais,comme bien d'autres conspirateurs depuis Weishaupt,jusqu'aujourd'hui,Bakounine découvrit
    que son adjoint le trompait.Parfaitement dénué de scrupules quant aux moyens qu'il employait,il
    avait tout d'abord fait bon accueil à Netchaieff comme à un appoint de valeur,puis graduellement il
    en vint à réaliser le danger qu'il y avait pour lui-même de s'être associé avec quelqu'un qui ne
    reconnaissait même pas le « principe d'honneur entre bandits ».Vers 1870,Bakounine découvrit
    donc que Netchaieff,tout en prétendant être son disciple le plus dévoué,avait été depuis tout ce
    temps membre d'une autre société encore plus secrète que l'Alliance Sociale-démocratique,et dont il
    n'avait jamais divulgué les mystères intérieurs à son maître.

    « Netchaieff – écrivit Bakounine à Talandier – est un fanatique dévoué,mais en même temps c'est un
    fanatique très dangereux,et quelqu'un avec lequel une alliance peut s'avérer désastreuse pour tout le
    monde.Voici pourquoi : il était antérieurement membre d'un groupe occulte qui avait existé
    effectivement en Russie.Ce Comité n'existe plus,tous ses membres furent arrêtés.Netchaieff lui seul
    reste,et à lui seul il constitue ce qu'il appelle le Comité.L'organisation russe ayant été détruite,il
    essaie d'en refaire une à l'étranger.Tout cela serait parfaitement naturel,légitime et très utile,mais la
    manière dont il s'y prend est détestable.Profondément impressionné par la catastrophe qui a frappée
    l'organisation dont il faisait partie en Russie,il est arrivé petit à petit à la conclusion que,afin de
    fonder une société sérieuse et indestructible,on doit se baser sur la politique de Machiavel et adopter
    le complet « système des Jésuites »,la violence corporelle et un esprit menteur.

    « La vérité,la confiance mutuelle,une solidarité sérieuse et grave,n'existe qu'entre environ dix
    individus qui forment le sanctum sanctorum de la société ; tout le reste doit servir d'instrument
    aveugle et comme fait de matière,bonne à être exploitée aux mains de ces dix hommes réellement
    solidaires.Il est permis et même ordonné de tromper les autres,de les compromettre,de les voler,et si
    nécessaire même de les ruiner,ils sont de la chair à conspiration... »


    Et Bakounine poursuit en exposant les méthodes de Netchaieff :

    « Au nom de la Cause,il s'efforce de mettre la main sur toute votre personne à votre insu.Pour cela,il
    vous épiera et essaiera de s'approprier vos secrets,et dans ce but,en votre absence,lorsqu'il est laissé
    seul dans votre bureau,il ouvrira tous vos tiroirs,lira toute votre correspondance,et lorsqu'une lettre
    lui semble intéressante,c'est-à-dire compromettante pour vous ou pour l'un de vos amis,il la
    dérobera et la conservera soigneusement comme un document pouvant servir contre vous ou contre
    votre ami...Convaincu de ce forfait en Assemblée générale,il osa nous dire : "Eh bien oui,c'est notre
    système...Nous considérons comme des ennemis qu'il est de notre devoir de compromettre et de
    tromper tous ceux qui ne sont pas complètement avec nous..."

    « Si vous l'avez présenté à un ami,sa première pensée sera de susciter la discorde,de rapporter et
    d'intriguer entre vous deux,en un mot de vous amener à vous quereller.Votre ami a une épouse,une
    fille,il s'efforçera de la séduire,de lui faire avoir un enfant afin de la faire s'écarter de la morale
    officielle et de l'obliger à se jeter dans une attitude de contestation révolutionnaire contre la
    société.Tous les liens personnels,toute amitié,sont considérés par ces gens-là comme un mal qu'il est
    de leur devoir de détruire,parce que tout cela constitue une force qui,étant en dehors de leur
    organisation secrète,diminue l'unique force de cette dernière.Ne vous écriez pas que j'exagère,tout
    cela a été amplement développé et éprouvé par moi (4). »

    On voit là précisément les principes et les méthodes édictées par Weishaupt aux Illuminés.

    Or il est curieux de voir que cette description de la cellule intérieure d'un complot secret décrite par
    Bakounine dans la lettre ci-dessus était exactement corroborée par une autorité toute différente,en
    l'espèce un ouvrage de Gougenot Des Mousseaux intitulé « Le Juif,le judaïsme et la judaïsation des
    peuples chrétiens »
    publié juste une année plus tôt en 1869.Et c'était en décembre 1865,c'est-à-dire
    un an avant que Bakounine ait créé son Alliance avec Netchaieff,que Des Mousseaux avait reçu une
    lettre d'un homme d'État protestant au service de la grande puissance germanique,qui lui disait :

    « Depuis la recrudescence révolutionnaire de 1848,je me suis trouvé en relations avec un juif qui
    par vanité trahissait le secret des sociétés secrètes auxquelles il était associé et qui m'avertissait huit
    à dix jours à l'avance de toutes les révolutions qui allaient éclater en un point quelconque de
    l'Europe.Je lui dois l'inébranlable conviction que tous ces grands mouvements « des peuples
    opprimés »,etc., etc.,sont combinés par une demi-douzaine d'individus,qui donnent leurs ordres aux
    sociétés secrètes de l'Europe entière.Le sol est tout à fait miné sous nos pieds,et les Juifs fournissent
    un large contingent de ces mineurs...Les banquiers juifs seront bientôt,grâce à leurs prodigieuses
    fortunes,nos seigneurs et nos maîtres...Tous les grands journaux radicaux d'Allemagne sont entre les
    mains de juifs (5). »

    Il est impossible de supposer une quelconque collusion entre des hommes d'opinions aussi
    divergentes que le royaliste et catholique Des Mousseaux et son ami l'homme d'État protestant,d'une
    part,et les anarchistes russes Bakounine et Netchaieff de l'autre.Il faut donc admettre que chacun
    d'eux était arrivé à ces conclusions indépendamment l'un de l'autre,et l'extraordinaire similarité
    entre les deux récits tend à coup sûr à confirmer l'assertion que la mystérieuse association existait
    vraiment.

    De qui était-elle composée ? D'après Des Mousseaux,elle était largement sous le contrôle des
    Juifs,qui s'étaient insinués dans les Loges maçonniques et les Sociétés secrètes,et bien
    curieusement,c'est en octobre de la même année 1869 que Bakounine,qui avait été attaqué par
    certains juifs dans l'Internationale,écrivit son Étude sur les Juifs allemands,où il répète précisément
    la même histoire du complot juif.Voici le passage en question :


    « Je commence par vous prier de croire que je ne suis en aucun cas l'ennemi ni le détracteur des
    Juifs.Bien qu'on puisse me considérer comme un cannibale,je ne porte pas la sauvagerie à ce
    point,et je vous assure qu'à mes yeux toutes les nations ont leurs mérites.Chacune d'elle est en outre
    un produit de l'histoire et de l'ethnographie,et en conséquence n'est responsable ni de ses fautes,ni
    de ses mérites.

    « C'est ainsi que l'on peut observer en ce qui concerne les Juifs modernes que leur nature les porte
    au franc Socialisme.Leur histoire,longtemps avant l'ère chrétienne,implanta en eux une tendance
    essentiellement mercantile et bourgeoise,avec ce résultat que,considérés en tant que nation,ils sont
    par excellence les exploiteurs du travail des autres,et ils ont une horreur native et la crainte des
    masses populaires,que de plus ils méprisent,soit ouvertement,soit en secret.L'habitude de
    l'exploitation,tout en développant l'intelligence des exploiteurs,donne un penchant exclusif et
    désastreux et tout à fait contraire aux intérêts comme aux instincts du prolétariat.Je sais qu'en
    exprimant là avec franchise mon opinion profonde sur les Juifs,je m'expose à d'énormes
    dangers.Beaucoup de gens la partagent,mais bien peu osent l'exprimer publiquement,car la Secte
    Juive,bien plus formidable que celle des Jésuites,des Catholiques ou des Protestants,constitue
    aujourd'hui une véritable Puissance en Europe.Elle règne despotiquement dans le commerce,dans
    les banques,et elle a envahi les trois-quarts du journalisme allemand et une considérable portion du
    journalisme des autres pays.Malheur donc à celui qui a l'audace de lui déplaire (6) ! »

    Mais Bakounine avait encore sous-estimé la puissance des Juifs sur la presse.Le grand anarchiste
    pouvait rompre des lances en toute impunité contre les principautés et les puissances,inciter au
    meurtre,au pillage et à la rébellion,mais à partir du moment où il entreprit d'attaquer les Juifs,il fut
    désormais incapable de se faire entendre,et sa polémique ne vit jamais le jour avant la publication
    de ses travaux,trente ou quarante ans plus tard.Le même échec avait suivi les efforts de l'hébertiste
    Tridon,qui,à peu près à la même époque,écrivit une dénonciation des Juifs qui ne put être publié
    durant sa vie (7).

    On voit donc que,malgré toute leur énergie,les anarchistes russes et français ne pesaient pas lourd
    face aux Juifs allemands de l'Internationale,à laquelle Bakounine et son Alliance avaient été admis
    en aout 1869.

    (1) Article de Malon : « Sur l'Internationale » dans la Nouvelle Revue ,XXVI,p.752
    (2) Alliance de la Démocratie Socialiste,etc. Publiée sur ordre du Congrès International de La
    Haye (1873) p.90
    (3) Ibid
    (4) « Correspondance de Bakounine »,p.326-327
    (5) Gougenots des Mousseaux,op.cité p.367-368
    (6) « Oeuvres de Bakounine »,V, p.241
    (7) E.Drumont,« La France juive »,p.13


    Ps-paralleye : Concernant le livre de Gougenot Des Mousseaux mentionné par Nesta Webster,et
    intitulé "Le Juif,le judaïsme et la judaïsation des peuples chrétiens",le voici :


    http://archive.org/details/LeJuif--LeJudasmeEtLaJudasationDesPeuplesChrtiens

    Voici aussi un lien pour trouver les livres d'Edouard Drumont,"La France juive" mentionné en
    note :

    http://archive.org/search.php?query=drumont%20la%20france%20juive
    (Nesta Webster – la Révolution mondiale)

    Comment ne pas comprendre après cela que tous ces mouvements
    anarchiques/socialistes/communistes/nihilistes/etc.,quels qu'ils soient,n'ont jamais servi qu'à une
    seule chose,ainsi qu'à une seule cause : détruire de fond en comble l'édifice social,pour le plus
    grand profit du plan de conquête du monde de la Synagogue de Satan,seule bénéficiaire
    effective du chaos engendré
    .

    Une lecture attentive de ce livre le prouve d'autant plus surement que celui-ci,dans sa version
    française éditée par les Éditions Saint Rémy (ESR),à l'avantage non-négligeable de contenir de très
    nombreuses notes de bas de pages complémentaires,ainsi que des annexes très complètes à chaque
    fin de chapitre faites par le traducteur du livre,qui manifestement en connait un rayon sur le complot
    satanique et juif.

    L'une de ces notes de bas de bas de pages du traducteur,mentionnée par moi-même avec une petite
    astérisque rouge (*NDT) dans la citation au-dessus,que vous n'avez certainement pas du
    louper,mérite d'être reproduite ici intégralement,à part,car elle traite précisément du "dogme"
    premier et indivisible de la Révolution Mondiale,lorsque que celle-ci,quand elle peut s'étendre à son
    paroxysme comme ce fut le cas pour la Révolution bolchevique après le renversement de la
    Monarchie russe,n'a plus besoin d'oripeaux et peut enfin se montrer pour ce qu'elle est vraiment.

    Et ce dogme premier et indivisible,nous allons le voir,c'est la HAINE,purement et simplement en
    tant que telle,ce qui n'aura rien d'étonnant sachant que la Révélation chrétienne prône l'AMOUR du
    prochain,et que nous avons à faire ici à une guerre spirituelle entre la REVELATION et la
    REVOLUTION.

    Voici cette note de bas de page du traducteur,qui faisait allusion à ce passage cité plus haut
    concernant Netchaieff,véritable antéchrist en puissance dans tout son mode de vie (« C'était un
    menteur,un voleur et un assassin,la Haine (*NDT),la Méchanceté et la Vengeance personnifiées,que
    n'arrêtait aucun crime contre qui que ce fût,s'il pouvait faire progresser ce qu'il appelait la
    Révolution. »
    ) :

    (*) (NDT) On trouvera en Ière partie du livre de Maurice Pinay « Plot against the
    Church
    »,en français « 2 000 ans de complots contre l'Église »,comme aussi dans « Moscou sans
    voiles
    »,de Joseph Douillet,ancien Consul de Belgique (Spes,1928),dans « La terreur rouge en
    Russie
    »,de Melgounov (Payot 1927),dans « La Russie sous les Juifs »,de D.Petrovsky,ainsi que
    dans « Red Symphony » de Landowsky,et plusieurs autres ouvrages,des témoignages de ce que la
    bande de Juifs fous de haine et sadiques,que Netchaieff préfigurait firent en Russie.Citons trois
    éminents représentants de la haine talmudique contre les non-juifs (la « religion du Sinaï »,que les
    juifs prétendent avoir été enseignée au Sinaï !).

    Lunatcharksi,ministre de l'instruction publique de Lénine.


    « A bas l'amour du prochain.Nous avons besoin de haine.Nous devons apprendre à
    haïr.C'est notre religion.C'est par ce moyen que nous arriverons à conquérir le
    monde ! »

    « Désormais nous serons impitoyables avec tous.Nous détruirons toute chose,et sur les
    ruines nous élèverons notre Temple. »


    Et le professeur juif Herbert Marcuse (cité par Jean Ousset dans « Marxisme et Révolution ») écrit
    dans « La fin de l'Utopie » :


    « Rien n'est plus révoltant que le commandement d'amour : ne hais pas ton
    ennemi
    ! Au cours du mouvement révolutionnaire,cette haine peut naturellement se
    muer en cruauté... »
    (sic !)

    A noter que ce fut le chef suprême de la Haute-Vente Romaine,Nubius,qui,le premier,exposa l'idée
    dont la Guepeou et le NKVD feront grand usage : de briser psychologiquement par des drogues les
    condamnés politiques afin que,lors de leur exécution,ils paraissent des loques et non des martyrs
    Lettre à Vindex de 1825 » citée par MGR Delassus,Op.cit)

    La « Haine » comme religion,c'est l'essence même du Mouvement Révolutionnaire Mondial,et c'est
    très précisément pour cette raison que la Révolution « mange ses enfants » dès qu'elle peut s'en
    passer,dès qu'ils ne sont plus utile à sa cause.

    Voir à ce sujet l'étude de William Guy Carr : Des Pions Sur l'Échiquier,qui expose clairement tout
    ça :

    http://www.saint-remi.fr/recherche.php?Liste1=1&Liste2=&Liste3=&mot=&aut=CARR&rechercher.x=0&rechercher.y=0

    Il est bon de faire maintenant,une remarque d'importance : si certains,dans ces groupes juifs
    fanatiques mentionnés depuis le début de cette étude, voient leur "messianisme " d'une façon
    précise,tandis que d'autres,tout aussi viciés que les premiers,en ont une vision qui s'y oppose sur la
    "forme",loin de s'opposer sur la finalité-même,ces factions en vérité concourent au même but,qui
    est,encore et toujours la domination mondiale par le chaos,ce qui permettra à la Synagogue de Satan
    de faire émerger son Gouvernement Mondial,sur la ruine et l'asservissement de tout ce qui ne fera
    pas partie de leur idéologie satanique.

    Une bonne partie d'entres eux, voient par exemple "le peuple juif en tant que tel qui sera son propre
    messie" (sophisme délirant,et divinisation de l'homme),tandis que d'autres attendent très clairement
    l'arrivée du "Maschiah", l'Antéchrist- Dajjal,à la gloire du Prince de ce monde.

    Ces gens-là ne sont pas à une contradiction apparente près,et ne s'en embarrassent guère,le tout
    étant de toute façon sous la coupe du Père du Mensonge,Satan.

    Car comme le disait la doctrine des Illuminés de Weishaupt,dont ces gens-là sont de fervents
    partisans et adeptes pour la plupart, "la fin justifie les moyens" (maxime qui est,et ça sautera aux
    yeux là encore avec tout ce qu'on en sait, d'inspiration typiquement sabbatéene-frankiste),on peut
    donc dire d'eux,"la fin justifie les sophismes",TOUS les sophismes,même les plus opposés en
    apparence,pourvu qu'ils tendent au "Grand Oeuvre".

    Aussi,certains parlent d'opposition qui a pu résulter à un moment donné entre adepte du
    Sabbataïsme démoniaque et Autorité talmudique antéchristique,celle-ci est purement factice quand
    à la finalité,car les deux factions concourent au même but,l'ensemble étant chapeauté par la
    Synagogue de Satan,qui a inspiré le tout et qui dirige le tout.

    Comme dans tout groupe criminel à prétention de domination,des querelles internes existent,comme
    il y a pu en avoir en Russie Soviétique,comme ce fut le cas également entre certaines factions
    pendant la Révolution française,et comme ce fut et c'est toujours le cas sans aucun doute entre
    certaines branches de la Maçonnerie invisible (arrières-loges occultes et internationales, bien au-
    delà de la Maçonnerie visible,et flirtant avec le sommet de la pyramide).

    Pour mieux comprendre ce point essentiel,je renvoie à ce lien et aux deux livres monumentaux de
    Copin-Albancelli,qui en a fait une démonstration de main de maître,rentrant scrupuleusement dans
    le détail de ce fonctionnement pyramidal occulte.

    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t6070p75-qu-est-ce-que-la-franc-maconnerie#80730

    Quoi qu'il en soit,le consensus existant dont nous avons déjà fait allusion,sur lequel ils sont tous
    d'accord et à laquelle ils tendent tous,raison pour laquelle le monde ne va que dans un sens,c'est la
    domination mondiale et le messianisme mondialiste,qui débouchera,précision d'importance qu'il est
    bon de faire ici, après le Gouvernement mondial,dans l'esprit de la Synagogue de Satan,sur le
    Nouvel Ordre Mondial proprement dit,qui a pour but d'imposer sa nouvelle "religion"
    (luciférienne) à l'humanité.

    Cela ressort très clairement d'un livre comme "Maçonnerie et Sectes Secrètes" d'Epiphanius par
    exemple,où l'on voit,preuves par milliers,que les hautes instances mondialistes sont imprégnés de
    l'idéologie luciférienne jusqu'à la moelle,et vouent un véritable culte à Lucifer,leur "Porteur de
    lumière" d'Ange déchu.

    http://librairiefrancaise.fr/516-maconnerie-et-sectes-secretes-le-cote-cache-de-l-histoireepiphanius-.html

    C'est avec ce genre de choses que l'on peut comprendre,que l'on doit comprendre même,que le fond
    réel de cette conspiration globale,sa finalité ultime,est d'ordre satanique et luciférien,avant même
    d'être juif,d'où la raison très importante à ne jamais perdre de vue que tout ceci est avant tout une
    guerre spirituelle entre les forces divines et les forces lucifériennes.

    Il faut se détacher du matérialisme pour voir au delà des apparences,ceci est primordial.

    Il est même fort à parier que le Judaïsme lui-même,après avoir fait le travail et amener la
    domination ultime du monde à la Synagogue de Satan,sera rayé de la carte pour laissé la place au
    Satanisme pur et simple comme nouveau credo spirituel,ou comme Nouvel Ordre Mondial si vous
    préférez.

    C'est une règle de base dans tout ce complot démoniaque que la Révolution mange ses enfants
    quand il ne sont plus utiles,et nul doute que de nombreux Juifs un peu trop illusionné sur la finalité
    réelle de la combine seront les derniers à être mangé.

    Maintenant,il faut comprendre une chose,c'est que dans une conspiration internationale d'une
    envergure aussi large,l'ensemble étant calqué de surcroit sur un "principe pyramidal",il y a donc une
    hiérarchie occulte qui s'instaure,donc la question est, qui dirige,du moins qui sont ceux étant
    présents aux échelons supérieurs ?

    On aura compris que ces "ILS" dont parle Rakowxky,sont à la tête de la pyramide et représentent la
    Synagogue de Satan,et qu'ils sont aussi ancien que le Christianisme,en vérité plus ancien que lui, et
    qu'ils l'ont suivi comme son ombre depuis deux mille ans maintenant.

    Ils faut comprendre que dans les hautes sphères de cette cabale secrète,sont favorisés les personnes :

    1) les plus démoniaques et les plus démentes,s'adonant à la Sorcellerie,au Satanisme et à la
    pédophilie.

    2) les plus aptes à faire progresser LEUR plan,des gens sachant jouer des doubles,triples
    jeux,sachant se faire passer hypocritement pour ce qu'ils ne sont pas,quelque soit le milieu
    où il s'immiscent.

    Ce qui est très clairement le cas des sabbataïstes et des frankistes,qui réunissent ces deux
    points essentiels.


    On a déjà vu pour ce premier point,à quel point leur démence atteint des sommets illimités.

    La suite de ce sujet va donc s'attacher à décrpyter encore un peu plus le rôle de ces gens dans
    l'ombre de la coulisse mondiale,jusque dans les hautes sphères de la Maçonnerie invisible,en lien
    avec le réseau de Sociétés Secrètes supérieures.

    Déjà en guise de développement à ce deuxième point,ces deux entretiens de LLP vont permettre de
    mieux comprendre à qui l'on a affaire.














    Petite parenthèse,mais d'importance,concernant le réseau pédo-criminel international
    luciférien,mentionné à ce lien :

    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t5902-s-unir-pour-combattre-et-denoncer-l-elitepedophile-luciferienne-au-pouvoir?highlight=lucif%E9rienne

    On peut comprendre après ça,qui peuvent être parmi les inspirateurs voir les directeurs de ce
    réseau,du moins des membres très haut placés : c'est les sabbataïstes et les frankistes.

    Ici,une vidéo traitant du rôle de ses gens dans la chute de l'empire Ottoman,de leurs pouvoirs en
    Israël,de leur présence,déjà à l'époque,derrière la Révolution française.Il est de nouveau question du
    Troisième Temple dans cette vidéo,et l'on voit que tout est mis en oeuvre pour sa reconstruction,qui
    ne pourra se faire que sur les ruines de la mosquée Al-Aqsa,un des lieux saints de l'Islam,inutile de
    dire qu'un tel acte provoquera une guerre généralisée entre juifs et musulmans,et que cela est
    probablement voulu par la tête du Pouvoir Occulte.

    Secte messianique d'israel illuminati



    (à noter une coquille vers 6:16. Sabbataï Tsevi est mort en 1676 et non pas en 1657,la secte des
    Dunmeh fut fondé en 1665 de son vivant)

    On ne peut s'empêcher de penser,ici,également,à la troisième partie du "Plan Crise-Guerre-
    Révolution" devant débouché sur une troisième guerre mondiale, et amener un Gouvernement
    Mondial sur la ruine de l'humanité,plan attribué à Albert Pike et en train de se réaliser sous nos yeux
    (certains nient l'authenticité de cette lettre, en attribuant notamment le fait que Pike n'en serait peut-
    être pas l'auteur,comme si cela changeait quoi que ce soit au contenu de la lettre en elle même,qu'il
    en soit l'auteur ou pas).

    “ La Troisième Guerre mondiale doit être fomentée en utilisant les divergences que les agents des
    Illuminati attiseront entre les Sionistes Politiques et les dirigeants du monde musulman. La guerre
    doit être menée de telle manière que l’Islam (le monde Arabe y compris la religion de Mahomet) et
    le Sionisme Politique (y compris l’Etat d’Israël) se détruisent mutuellement. Dans le même temps,
    les autres nations une fois de plus divisées entre elles à ce propos, seront forcées de se combattre
    jusqu’à un état d’épuisement complet, physique, moral, spirituel et économique. ”


    Dernière édition par paralleye le 23/2/2015, 20:47, édité 1 fois
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    Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution Empty Re: Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution

    Message  paralleye 23/1/2013, 01:06

    Il faut donc maintenant revenir sur le rôle mentionné plus haut, des sabbataïstes et des
    frankistes,notamment dans la coulisse de la Révolution Française où ils ont fait sentir leurs
    actions,mais surtout,à plus large échelle,dans la coulisse de la déviation programmée du Monde
    moderne,par leur présence,leur influence dissolvante dans (et surtout derrière) les hautes sphères de
    la Maçonnerie universelle,dès l'apparition "officielle" de celle-ci,peut-être même bien avant,et à
    plus forte raison lors de son développement et de son extension au XVIIIème siècle.

    Le long article qui va traiter de cela et que nous citerons prochainement sera tiré d'un livre intitulé
    « L'énigme René Guénon et les Supérieurs Inconnus,contribution à l'étude de l'histoire mondiale
    souterraine
    » d'un auteur nommé "Louis de Maistre" (très certainement un pseudonyme).

    Il est bon de préciser tout de suite que cet écrivain,loin de nourrir des sentiments hostiles au
    Judaïsme en tant que tel,cultive plutôt des sentiments compatibles à son égard,d'où certaines prises
    de positions philojudaïques douteuses qu'on relèvera ici et là dans son étude.

    Le "Judaïsme" est une doctrine maléfique,c'est le credo des Lévites,puis des Pharisiens et des
    Saducéens,continué par le Talmud,c'est un dogme satanique et une hydre à plusieurs faces,servant la
    conspiration de Satan dans toutes ses branches,qu'elle soit "hétérodoxe" ou "orthodoxe". (le Bien ne
    peut sortir du Mal,et le Mal est la source de cette doctrine,raisonnement imparable.)

    Les commandements moraux de Moïse là-dedans n'ont été conservés que pour mieux être
    violés,présentés en trompe-l'oeil pour faire diversion,servants de "prétexte" à une caste sacerdotale
    criminelle et satanique,raciste et haineuse cherchant la domination mondiale.

    Le Christ,envoyé par Dieu, a été très clair là-dessus,à plusieurs reprises,concernant la doctrine de
    cette caste dégénérée.

    En s'adressant à ses disciples : « Attention ! Gardez-vous du levain des Pharisiens et des
    Saducéens »
    (Matthieu 16.5),c'est-à-dire,gardez-vous de leur enseignement maléfique.

    Plus tard,s'adressant à des Juifs, qui,on le devine, suivaient précisément ce type d'enseignement,il
    leur dit : « Si vous étiez vraiment les enfants d'Abraham,vous feriez les actions qu'il a faites.Mais
    maintenant,bien que je vous aie dit la vérité que j'ai apprise de Dieu,vous cherchez à me faire
    mourir.Abraham n'a rien fait de semblable ! Vous,vous faites les mêmes actions que votre père. »


    Et quelques lignes plus loin :

    « Vous avez pour père le diable et vous voulez faire ce que votre père désire.Il a été meurtrier
    dès le commencement.Il ne s'est jamais tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en
    lui.Quand il dit des mensonges,il parle de la manière qui lui est naturelle,parce qu'il est menteur et
    père du mensonge.
    » (Jean 8.39...45)


    Toute la doctrine du Judaïsme qui allait émerger est contenue là-dedans : Le Mal,le Mensonge,au
    service du Prince de ce Monde,qui en tire les ficelles en dernier recours.

    Ainsi,ils (les Pharisiens et leurs affiliés) ont fait assassiner le Christ envoyé par Dieu, pour
    accomplir "les désirs de leur père",et ont fait croire au monde entier par la suite que leur religion
    venait de "Dieu".

    Tout est là : le Mal,le Mensonge = le Judaïsme.

    Naturellement,tous les juifs ne sont pas conscient de cela,et il faut se garder de faire des raccourcis
    douteux,qui tendraient à déduire,par une sorte de sophisme intellectuel,que tous les juifs seraient
    sataniques par la même occasion.

    Les choses ne sont pas aussi simple que cela,et exactement comme pour les francs-maçons,
    beaucoup d'entre eux,ceux de la base,sont des illusionnés ne se rendant nullement compte
    de la nature des forces en jeu à un niveau plus profond (qui malheureusement déteignent sur eux par
    suggestion),forces servants les vrais satanistes ennemis de Dieu, qui eux par contre en saisissent
    toute la perversité doctrinale,et s'en servent en toute connaissance de cause.

    Satan trompe les hommes,et beaucoup d'entre eux sont donc trompés sur le fond réel de leur
    doctrine,ne voyant pas tout le mal qui se cache derrière.

    C'est pour cela que cet exposé s'adresse aux juifs aussi,ceux dont la Conscience n'a pas été
    complètement anéantie,en espérant qu'ils puissent se réveiller à temps du gouffre qui les emportent
    notamment eux,mais le reste de l'humanité avec eux (car c'est la Synagogue de Satan qui mènent le
    bal derrière tout ça).

    C'est ce que cet auteur que nous allons bientôt citer (Louis de Maistre), n'a pas compris,ne voyant
    que le côté "hétérodoxe" de la question judaïque.

    Ceci ne sera d'ailleurs nullement un problème pour notre exposé,bien au contraire,car cela va nous
    permettre de nous pencher plus précisément encore sur la question Sabbataïste/Frankiste,et en faire
    ressortir de nombreux points ignorés,d'une importance cruciale.

    Il est bon d'ailleurs de mentionner ici,avant de passer au côté clairement "hétérodoxe" de la question
    juive, une nouvelle étude,en complément de ce que nous venons d'avancer,étude monumentale
    encore une fois,c'est la "Controverse de Sion" de Douglas Reed :

    http://archive.org/details/LaControverseDeSion

    On se rend compte grâce à cet ouvrage que la Torah contient en son sein une oeuvre de subversion
    redoutable,imprégné de Lévitisme et de doctrine Pharisienne satanique,et que le Talmud n'en est
    que son empiration directe,sa suite logique en quelque sorte,par les mêmes.

    Ce seul passage dit tout sur le Judaïsme,en prenant en exemple le Deutéronome :

    Nul aujourd’hui ne peut dire jusqu’à quel point le Deutéronome tel
    que nous le connaissons ressemble au Deutéronome tel qu’il fut lu en
    621 av. J.-C., car les livres de l’Ancien Testament furent sans cesse
    modifiés jusqu’à l’époque de la première traduction, où d’autres
    modifications diverses furent faites, sans doute pour éviter une
    agitation excessive parmi les gentils. Nul doute que quelque chose fut
    supprimé alors, si bien que le Deutéronome dans sa forme originelle
    devait être vraiment violent, car ce qui demeure est déjà bien assez
    brutal.

    L’intolérance religieuse est la base de cette « seconde Loi »
    (l’intolérance raciale allait suivre plus tard, dans une autre « nouvelle
    Loi »), et le meurtre au nom de la religion est son principe
    caractéristique. Cela nécessite la destruction des Commandements
    moraux, qui sont en fait mis en place pour mieux être démolis.
    Seulement ceux se rapportant à la vénération exclusive du Jéhovah
    « jaloux » sont laissés intacts. Les autres sont enterrés sous un grand
    monticule de « lois et jugements » (règlements institués pour ainsi dire
    sous une Loi dirigeante) qui les annulent de fait.
    Ainsi, les commandements moraux contre le meurtre, le vol,
    l’adultère, la convoitise, la haine du prochain et autres du même
    genre, sont-ils viciés par une multitude de « lois » enjoignant
    expressément à massacrer les autres peuples, assassiner les apostats
    individuellement ou communautairement, prendre des concubines
    parmi les femmes captives, « détruire totalement » en ne laissant « rien
    en vie », « exclure l’étranger » de la remise de dettes, et autres exemples
    du même acabit.

    Quand on arrive à la fin du Deutéronome, les commandements
    moraux ont été invalidés de cette manière, dans le but d’installer, sous
    l’apparence d’une religion, l’idée politique grandiloquente d’un peuple
    envoyé spécialement dans le monde pour détruire et « posséder » les
    autres peuples et pour dominer la Terre. L’idée de destruction est
    essentielle au Deutéronome. Si elle est enlevée, nul Deutéronome, ou loi
    mosaïque, ne subsiste.

    C'est cela le Judaïsme,lisez l'Ancien Testament pour vous rendre compte jusqu'à quel point ce
    credo travesti en religion est malsain.


    Ce qui est assez remarquable d'ailleurs,c'est que ce soit-disant "dieu" d'Israël,ce Jéhovah de l'Ancien
    Testament,qu'on veut nous faire passer pour le Créateur,alors que cet imposteur enseigne
    précisément le viol de toutes les lois morales que Moïse est censé avoir reçu de Celui-ci,eh bien,par
    des tours de passe-passe de ce genre,il rend donc tout simplement "licite ce qui est illicite".

    Et on se rappellera la fameuse maxime de Sabbataï Tsevi :

    « Béni soit l'éternel qui autorise ce qui est interdit ».

    Ce satanisme pur,cette "rédemption par le péché",ne trouve-t-elle donc pas sa source le plus
    simplement du monde dans l'Ancien Testament,déjà,à la base ?

    On peut d'ailleurs légitimement se demander si Jéhovah n'est pas lui-même Satan (le "Singe de
    Dieu
    "),en tout cas,s'il ne l'est pas,il s'agit de toute façon d'une entité maléfique à son service.

    Le fait est que,selon les possibilités,des doctrines de plus en plus aberrantes apparaissent,servant la
    puissance du Mal,la puissance Satanique,et le cas du Sabbataïsme et du Frankisme en représentent
    la quintessence.

    Celles-ci ne pouvaient que sortir du Judaïsme,où le terreau et les doctrines de subversion satanique
    (Kabbale,Talmud,Zohar,Deutéronome,etc...) étaient déjà toutes prêtes à être poussées à leur
    paroxysme par des gens aptent à le faire,ce que les sabbataïstes et les frankistes ont fait très
    précisément.

    Il est assez révélateur d'ailleurs,à ce propos,que Nathan de Gaza,le fameux imposteur juif et
    "prophète" de Sabbataï Tsevi,ait déclaré que ce dernier commencerait son règne messianique
    en...1666.

    C'est la griffe du diable qui laisse sa signature,ceci ne peut être un hasard.

    Le livre de Louis de Maistre qui va être cité maintenant,s'attache précisément,dans le chapitre III
    dont nous allons reproduire de longs passages (la seconde moitié du chapitre,environ 100
    pages,moins quelques raisonnements spécieux quand il a été possible de les supprimer sans nuire
    au récit,ceux restants faisant l'objet d'une mise au point de ma part
    ), à développer en détail sur ces
    deux déviations extrêmes du Judaïsme,le tout en relation avec les fameux "Supérieurs Inconnus"
    cachés derrière la Haute-Maçonnerie occultiste du XVIIIème siècle et manipulant les évènements
    mondiaux en coulisses.

    De profonds coups de sonde dans le monde occulte et secret vont donc nous permettre de faire
    ressortir beaucoup de choses.

    Les Supérieurs Inconnus et les Juifs : aux origines d'une polémique

    Les difficultés qui surgissent habituellement au sujet de la façon de concevoir l'existence concrète
    des « Supérieurs Inconnus »,sans parler des complications conceptuelles que cela entraine,viennent
    en réalité de l'équivoque que nous avons déjà rencontrée à propos de l' « Agartha » : si on le conçoit
    sous la forme ou ce « mythe » a été présenté et répandu,on a vite l'impression d'un récit purement
    fantaisiste ; mais si l'on en examine les coulisses,il devient alors passible d'autres
    interprétations,bien plus réaliste.Celui qui ne prendrait en considération que les récits des francs-
    maçons occultistes du XVIIIème siècle,de leurs partisans et de leurs adversaires,serait aussitôt porté
    à croire à une tromperie pure et simple,dans la mesure ou eux-mêmes,victimes d'une recherche
    déréglée,tombaient dans les ambiguïtés les plus néfastes,illustrées par la contradiction existant entre
    les espérances cultivées sur le rôle de ces « Supérieurs Inconnus » et le bas niveau des doctrines et des phénomènes répandus par leurs agents supposés. À en juger par les résultats que l'on peut tirer
    de la recherche,il faut dire qu'au lieu de « Supérieurs Inconnus » il serait préférable de parler
    d'« 'inférieurs anonymes » ; soit en songeant aux manifestations de leur « spiritualité »,soit parce
    que l'anonymat,qui peut présenter des aspects positifs dans un contexte différent,définit dans ce cas
    précis le caractère ambigu de leur personnalité insaisissable. Cachés dans le monde sous l'apparence
    d'hommes ordinaires,les « Supérieurs Inconnus » deviennent pour cette raison même inaccessibles ;
    quand par hasard ils ont joué quelque rôle dans l'histoire profane,chose qui en fait d'une certaine
    façon des hommes d'exception,leur dimension obscure n'en devient pas pour autant moins
    impénétrable,la position qu'ils ont occupée dans l'histoire étant complètement subordonnée à leur
    vraie mission.
    Contrairement à l'une des affirmations de Nicoullaud,celle qui se conformait le plus à l'opinion de
    Bord,il faut exclure de chercher les « Supérieurs Inconnus » dans des « manifestations
    théurgiques »,et ce parce que « dans l'esprit des maçons qui s'en [d'eux] servaient » ,ils étaient des
    personnages réels, « en chair et en os ». Un baron von Hund,un Schrepfer ou un Wächter
    entendaient en effet se référer à des autorités humaines bien précises et non à des phénomènes
    indistincts.Il est d'ailleurs curieux,à ce propos,d'observer qu'à l'époque leurs regards étaient souvent
    tournés vers des personnalités du monde catholique (123).Ceci avait naturellement éveillé les
    soupçons de leurs coreligionnaires protestants,eux aussi affiliés,bien souvent,à la franc-maçonnerie,
    aux yeux dequels c'étaient les Jésuites,alors tombés en disgrâce mais toujours
    omniprésents,qui jouaient les rôles les plus sinistres,dont celui de « Supérieurs Inconnus ».

    Les recherches assidues de nombreux « frères »,qui avaient pour objet la découverte de ces
    insaisissables « maîtres » - recherches dans lesquelles ils étaient souvent aidés par d'habiles
    manipulateurs du mythe des « Supérieurs Inconnus » qui prétendaient servir de médiateurs –
    furent,il est presque superflu de le préciser,déçues et frustrées.Les « maîtres secrets » restaient
    tels,et seule l'aveugle soumission de nombreux maçons à leur volonté semblait l'unique chose nette
    et cohérente dans la pressante campagne de suggestions à laquelle ils étaient soumis. Mais vers où
    tourner alors son attention pour se convaincre que,derrière les impalpables « Supérieurs
    Inconnus »,il n'y avait pas qu'un vide simulacre ? Si les Hauts Grades eux-mêmes n'étaient que des
    constructions conceptuelles compliquées,comme des poupées russes bien agencées pour garder
    d'éphémères secrets,dont les « frères poursuivaient avec ardeur la solution,et non pour être le refuge
    de leurs « inspirateurs »,où trouver alors les responsables de cette vaste entreprise maçonnique,qui
    devait répandre et développer le goût pour les « sciences maudites » remises à neuf et rendues plus
    fascinantes par les plus nobles intentions spirituelles ? Pour sa part « Le Sphinx »,sans que l'on
    puisse savoir si c'était par intime conviction ou par désir de se conformer au milieu où il
    agissait,avait ébauché une solution de ce problème,solution qui,à vrai dire,avait fait son chemin
    depuis la Révolution française non seulement parmi les catholiques,mais ailleurs également : les
    « Supérieurs Inconnus » s'identifiaient purement et simplement à un groupe de « Juifs » ,sans autre
    précision supplémentaire. Selon cette thèse,les Juifs,exclus en fait sinon en droit,de la franc-
    maçonnerie allemande,auraient eu toute intérêt à s'emparer d'elle par des voies obliques,en
    exploitant l'instrument des Hauts Grades,soit pour intéresser « intellectuellement » leurs
    victimes,soit pour sélectionner des hommes à eux grâce aux systèmes hiérarchiques complexes qui
    les constituaient.Guénon,pour être précis,ne présentait pas cette hypothèse comme complètement
    pertinente pour l'ensemble des représentants du « pouvoir occulte ». Ça et là,comme par exemple
    dans son excellent article « Réflexions à propos du Pouvoir Occulte »,il opposait à la prépondérance
    que l'élément juif était censé posséder au sein du pouvoir occulte occidental en raison de son
    héritage cabalistique,un cadre général qui dépassait les intérêts d'un groupe humain bien précis.
    On ne peut pas dire que les arguments de Guénon et de ses confrères sur la question juive dans son
    rapport à la franc-maçonnerie étaient le fruit d'une recherche et d'un travail de documentation
    historiques.Ils ne faisaient en réalité que refléter les sentiments antisémites qui les animaient,même
    si,pour discutable qu'ait été leur méthode,on pouvait tirer de leurs articles certaines conclusions
    partiellement justes. Il importe donc de distinguer dans ceux-ci cet aspect historiquement et
    objectivement vérifiable,susceptible d'éviter de dangereuses assimilations de caractère
    essentiellement politico-religieux,voire carrément racial,assimilations destinées à donner des fruits
    vénéneux dans les rapports entre les communautés humaines. A l'époque malheureusement,les
    connaissances historiques nécessaires faisaient complètement défaut : c'est ainsi que l'on ne
    disposait pas encore des recherches d'un Gershom Scholem,d'un Jacob Katz ou d'un Arthur Mandel
    sur les déviations du judaïsme messianique,afin d'aborder sérieusement la question apparemment
    insoluble.Une telle lacune,jointe aux reconstitutions occultistes fantaisistes et au penchant pour la
    polémique pure et simple,finissait inévitablement par favoriser les plus périlleuses confusions.
    Quand on considère la carrière maçonnique d'un des nombreux « très imparfaits initiés »,évoqués par
    « Le Sphinx »,même d'un point de vue purement biographique,on perçoit toujours la présence,au
    centre de sa prétendue mission,d'un « noyau dur » qui ne peut pas être expliqué comme le produit
    de son imagination ou de son imposture.Même les protagonistes peu soucieux de cacher l'aspect le
    moins exaltant de leur mystification,comme un Samuel Rosa ou un Georg Friedrich
    Johnson,laissent apparaître dans leurs aventures quelque trait qui les distingue des simples
    escrocs.Si Johnson lui-même,profiteur notoire,fut accuser de gaspiller de grosses sommes d'argent
    pour ériger son « infâme système » (124),c'est évidemment parce que son intérêt ne se bornait pas à
    un bénéfice pécuniaire immédiat. L'historien de la franc-maçonnerie René Le
    Forestier,habituellement circonspect dans ce genre de questions,a écrit :

    « Malheureusement,il se trouve que Pasqually a été,comme le furent Saint-Germain et Cagliostro
    en France,Rosa,Johnson à Fuelen,Gougoumos en Allemagne,et tant d'autres aventuriers du
    XVIIIème siècle,un de ces personnages énigmatiques qui surgissaient alors à l'improviste sur la
    scène du monde,l'occupaient quelque temps,puis disparaissaient brusquement,sans que l'on ait
    jamais su exactement d'où ils venaient et quelle avait été ou quelle fut leur carrière avant et après
    la courte période pendant laquelle ils avaient attiré sur eux l'attention publique (125). »

    Leurs exploits,qui semblaient se dérouler à l'enseigne d'une imposture manifeste,pouvaient sans nul
    doute compter sur l'appui d'une « main » puissante qui les soutenait,discrètement mais
    fermement.La plupart du temps,leurs connaissances paraissaient négligeables.Mais,à en juger par
    l'inventivité déployée dans la fabrication de ces systèmes et rituels,il faut reconnaître que,dans leur
    genre,elles étaient,sinon profondes,du moins très étendues.Leurs « techniques » étaient favorisées
    « par des collaborateurs demeurés modestement dans l'ombre »,lesquels en connaissaient « dès
    l'origine toute la fausseté (126)»,du moins pour ce qui concernait les extraordinaires prétentions
    relatives aux origines légendaires de leurs organisations et à la valeur des titres
    étalés.Assurément,tous ces aventuriers ne furent pas en contact direct avec les représentants les plus
    qualifiés de cette hidden hand.La seule chose qui paraisse établie,c'est que tous ceux qui,à
    l'époque,firent abondamment parler d'eux,agissaient à l'intérieur du rayon d'action de ces missi
    dominici
    inconnus.Il ne faut pas considérer comme allant de soi le fait que le centre d'où partaient
    les rayons de cette action n'était occupé que par des individus provenant,à la suite d'un processus de
    déviation,de la tradition juive,quand bien même ils auraient formé,à un moment historique précis,le
    ressort le plus vigoureux de cette coterie.Quant aux noms éventuels,sur lesquels il est naturel de
    concentrer l'intérêt,ils importent peu,pris à la lettre.Ils ne comptent que comme traces à prendre en
    considération dans le but d'entrevoir derrière eux des « collectivités »,dont les individus porteurs de
    ces noms n'étaient que des émanations temporaires dans le monde extérieur.Ainsi du mystérieux
    marchand Asariah (127),par exemple,dont le maître était un nain originaire du Maroc et nommé
    Naphthali (128) ; ainsi de son probable successeur,un certain Obadia, « de Spalato en Dalmatie,qui
    voyageait d'un pays à l'autre comme Asariah (129) » et qui fut en contact avec Ephraïm Joseph
    Hirschfeld (130),l'un des plus importants représentants des « Frères initiés d'Asie »,un ordre
    maçonnique d'inspiration juive hérétique.On pourrait multiplier à volonté ces exemples.Dans le
    cours de cette étude,nous aurons l'occasion d'illustrer de manière adéquate la nature de quelques
    points essentiels concernant ce vaste réseau d'émissaires et de voyageurs,officiellement chargés
    d'exhumer et de répandre au sein des obédiences maçonniques les disciplines magiques et
    cabalistiques,alors qu'il s'agissait,officieusement,d'y infiltrer des influences dissolvantes.

    C'est à partir de ces observations que l'on peut penser que si un Rosa ou un Johnson furent peut-être
    de simple escrocs – chose qui reste à démontrer - ,ce trait n'exclut en rien la présence,chez eux,de
    quelque chose de plus important,car l'escroquerie peut faire partie,dans certains contextes,d'une
    stratégie « doctrinale » précise (131).Le fait même que ces mystificateurs se soient manifestement
    servis,pour ériger leurs systèmes,d'un modèle qui était alors « à la mode » dans le monde
    maçonnique,qu'ils aient tirés leurs idées et leurs « instruments » d'enseignements dont l'origine était
    souvent énigmatique – tout cela prouve l'existence d'un substrat plus complexe servant d'arrière
    plan à leurs cas individuels.On en arrive même à croire à la formation,à cette époque,d'une véritable
    hiérarchie constituée par ces personnages.Elle n'était peut-être pas rigidement
    structurée,l'existence de positions flottantes dans les degrés intermédiaires étant toujours
    possibles.On peut penser que les rangs les plus occultes étaient occupés par les missionnaires
    frankistes et sabbataïstes,les degrés intermédiaires par leurs agents directs,les degrés inférieurs par
    les aventuriers et les escrocs en quêtes de succès.S'il ne faut pas voir dans ces « missionnaires » les
    « Supérieurs Inconnus » en général,on peut du moins les considérer comme une sous-espèce
    importante,chargée d'infiltrer les loges maçonniques dans toute l'Europe,produisant ainsi les
    extériorisations de la hiérarchie en question que furent les Hauts Grades,dont la structure était ce
    qu'il y avait de plus idoine pour répandre progressivement certaines influences.

    Eclairer les détails historiques qui menèrent à la naissance des Hauts Grades,l'intrusion de la
    légende templière dans la mythologie maçonnique au moment même où ils furent créés,les
    modalités précises selon lesquelles des franges de l'hétérodoxie juive pénétrèrent l'institution
    maçonnique,et leurs éventuels rapports avec les milieux jacobites – expliquer tout cela réclamerait
    sans doute une enquête approfondie d'une grande complexité.Ceci est encore plus vrai quand on
    songe à l'apparente hétérogénéité des évènements mentionnés,qu'il est difficile de rapporter à un
    commun dénominateur,sous peine de tomber dans des constructions artificielles et spécieuses.Il n'en
    faut pas moins rappeler que l'intérêt affiché par certains sabbataïstes pour la cause des Stuart en exil
    et de leurs partisans,est un fait établi (132).Les raisons de cet intérêt pour la fraction de la franc-
    maçonnerie plus sensible aux revendications légitimistes catholiques qu'à celles,protestantes,des
    Hanovre,sont assez incompréhensibles,les milieux protestants constituant en apparence un domaine
    plus aisé à infiltrer,ne fût-ce qu'à cause de certains de ses aspects,plus libéraux.Les difficultés
    deviennent encore plus grandes quand on sait que la France fut le pays d'origine de l'association du
    mythe templier avec la légende jacobite,et l'Allemagne la terre d'élection pour l'exploitation
    systématique de ce thème pseudo-maçonnique (133).Rappelons également – point qui ne rend pas
    les choses plus claires – qu'André Michel Ramsay,Français d'adoption mais Ecossais de
    naissance,auteur du célèbre discours apologétique sur l'institution,prononcé à Lunéville en 1737,est
    considéré,à tort ou à raison,comme le premier inspirateur de ces systèmes maçonniques
    compliqués.Son origine insulaire pourrait amener à penser que l'Angleterre,outre l'Europe
    continentale,joua elle aussi un rôle dans la naissance de la « Haute Maçonnerie ».

    La théorie d'une pénétration d'éléments d'origine juive au sein de la Grande Loge d'Angleterre
    naissante a été défendue par un auteur maçonnique qui répond au nom de Robert Ambelain.Grand
    admirateur de la franc-maçonnerie luciférienne,il a soutenu bon nombre de ses thèses singulières en
    se servant d'une érudition historique des plus discutables,ce qui ne l'a pas empêché d'avoir quelques
    intuitions valables.Dans l'un de ses ouvrages sur l'histoire de l'Ordre (134),Ambelain s'est
    efforcé,dans le sillage de feu Charles Détré,de démontrer l'irrégularité du Grand Orient de France.Il
    a en outre soutenu,en mettant en évidence le caractère légèrement nécrophile de l'« appareil » rituel
    qui le caractérise,l'origine contre-initiatique du grade de « maître ».Il est difficile de suivre ces
    auteurs quand ils invoquent en leur faveur,ou bien contre leurs rivaux,le principe de la « régularité »
    maçonnique,notion qui,dans leurs écrits,concerne plus souvent l'aspect administratif que la
    substance de la transmission initiatique.Mais le point sur lequel Ambelain pourrait malgré tout avoir
    raison,c'est celui de l'influence du judaïsme dévié sur la naissance de la franc-maçonnerie
    spéculative,influence qui doit s'être exercée avant même son apparition officielle dans de
    nombreuses loges du vieil Ordre opératif.En Angleterre,avant et après ces évènements,la franc-
    maçonnerie doit avoir connu aussi d'autres genres de manipulations de la part de groupes
    « culturels »,qui,au nom d'une vague « sociabilité »,s'apprêtaient à devenir des « maçons acceptés ».

    Quand on parle d'une influence juive sur la franc-maçonnerie,il est d'usage,surtout chez les
    antisémites,prêts à saisir toute occasion susceptible de conforter leurs thèses,de se transporter
    jusq'en 1655,année où Oliver Cromwell reçut Manasseh Ben Israel,son fils et trois rabbins « députés
    par les Juifs d'Amsterdam ».Cette rencontre eut pour résultat la réadmission des Juifs en
    Angleterre,à une condition : ils devaient s'engager à soutenir la cause du pays qui allait devenir leur
    nouvelle patrie.En fait,c'était depuis 1643 que le dictateur anglais se servait de toute une troupe de
    crypto-juifs comme Jorge Mandes,Abraham Coen Gonzales,Domenico Francia,Antonio de
    Port,etc.,établis à Londres pour se mettre au service du « nouveau cours » des choses.En contact
    avec le vaste réseau des communautés juives continentales,ils tenaient informé leur protecteur sur
    l'évolution générale de la situation (135).On n'a aucune raison de penser que les choses changèrent à
    la mort de Cromwell,puisque,tout au contraire,quelques années plus tard ils formaient l'entourage de
    Charles II,bien que cela ne soit pas,en soi,un fait particulièrement important.Etant donné que leur
    influence politique et financière ne diminua pas,on en déduit logiquement que la force du réseau
    secret organisé par Cromwell ne déclina pas non plus.Vers la fin du XVIIème siècle,les
    missionnaires sabbataïstes – qui n'avaient sans doute pas,pour parvenir à leurs fins,les éventuels
    scrupules de leurs anciens coreligionnaires – se servirent de se réseau : il s'agit là d'un fait
    acquis,non d'une hypothèse.Ce sont là autant de points qui pourraient confirmer les suppositions de
    Robert Ambelain.Mais pour les soutenir,celui-ci n'a fourni que des indices particulièrement
    fragiles,auxquels on ne peut pas conférer la dignité de preuves.Au sujets de certaines
    « transformations » sociales,on peut nourrir des soupçons justifiés,mais qui n'en deviennent pas
    pour autant des certitudes.Au tout début du XVIIIème siècle,l'influence juive en question sur la
    franc-maçonnerie reste encore indémontrable,ne serait-ce qu'en raison de l'absence de
    documentation appropriée.Il reste à prouver,à plus forte raison,que les Hauts Grades sont
    d'inspirations sabbataïste ou frankiste.Certains,à n'en pas douter,trouveront cette thèse
    extravagante,puisqu'il manque avant tout un lien direct avec le substrat anglais dont on parle.En
    effet,la franc-maçonnerie britannique influencée par le protestantisme a toujours fait preuve,à
    l'égard des systèmes maçonniques barriolés en vigueur ailleurs,d'une froideur confinant au mépris
    pur et simple (136).Néanmoins,le problème posé par ces obédiences dites « de marge » ne peut pas
    être élucidé si on les sépare de leur contexte géographique et social primitif.
    « La Franc-Maçonnerie des Hauts Grades appelée Écossaise » a été « sans doute possible d'origine
    française (137) »,affirma de tout le poids de son autorité René Le Forestier.A la lumière d'une telle
    déclaration,il faudrait donc abandonner l'hypothèse anglaise,et avec elle l'idée des héritiers supposés
    des Juifs de Cromwell comme « parrains » de cette maçonnerie.Mais les raisons de l'historien
    français ne sont valables que jusqu'à un certain point,le berceau qui vit la naissance des Hauts
    Grades étant difficile à déterminer du point de vue géographique.Il semble en effet avoir suivi les
    chemins tortueux tracés par les représentants du judaïsme hérétique en Europe et peut-être même
    aussi en dehors d'elle.Mais cela ne veut pas dire du tout qu'il faille délaisser l'hypothèse
    primitive,Londres étant destiné à rester un endroit crucial pour la diffusion des « sociétés secrètes »
    de ce type et des organisations associées à elles. Il faut seulement souligner que l'histoire des idées,à
    l'instar de l'histoire en général,se présente comme une série indéfinie d'évènements d'une énorme
    complexité,en sorte que certaines contradictions,y compris dans les faits,sont dues à l'absence d'une
    information sûre plutôt qu'à une opposition insurmontable.Dans le cas de l'histoire de la francmaçonnerie,
    cet aspect doit être considéré comme la règle,non l'exception,et c'est sans doute à cause
    de cette particularité que ceux qui l'étudient risque de perdre aisément tout fil logique dans l'exposé
    de ses vicissitudes.L'association des Stuart et de leur cause à une partie de la Maçonnerie en est un
    exemple éclatant,de surcroît compliqué par l'intérêt que le sabbataïsme manifesta à l'égard de la
    composante jacobite de l'Ordre maçonnique.Mais,à condition d'adopter une attitude pragmatique,les
    explications pourrait s'avérer plus simple qu'il n'y paraît,sans que cela oblige pour autant à éclairer
    d'un jour sombre les Stuart et leurs partisans,qui disposèrent à Rome d'une loge autorisée du 6 aout
    1735 au 20 aout 1737,lorsque fut abolie l'Inquisition (138),et qui peuvent en outre revendiquer un
    martyr de la cause catholique en la personne du grand maître Lord Derwentwatter.

    Il est permis de penser que les émules directs de Sabbataï Tsevi parvinrent à influer profondément
    sur la Maçonnerie jacobite à cause précisément de leur condition de « diaspora »,au moment où
    l'autre branche de l'Ordre,la branche protestante orangiste,faisait preuve d'une surprenante vitalité et
    d'une grande force de diffusion en dehors de la terre où elle avait pris naissance.On ne veut pas par
    là suggérer que les missi dominici en question créèrent ab ovo les conditions favorables à
    l'internationalisation des deux branches maçonniques – la branche déiste et rationaliste d'une part,la
    branche plus « mysticisante » d'autre part - ,mais seulement qu'ils surent utiliser à leur profit un état
    de choses qui ne datait surement pas,au sein de la « Secte »,des débuts du XVIIIème siècle.En
    relation avec l'histoire des schismes chrétiens,avec la diffusion du rosicrucianisme et de ses idées de
    réforme radicale en quête d'un « monde nouveau »(139),avec la naissante hégémonie britannique
    sur laquelle s'exercèrent les inspirations d'un John Dee ou d'un Giordano Bruno,les vieilles loges
    opératives,qui existaient encore,connurent évidemment une évolution intérieure en accord avec le
    cours de ces évènements.Il est certain qu'avant et après la fondation de la Grande Loge de
    Londres,des protestants et des catholiques pieux cohabitèrent au sein de l'Ordre (la première
    excommunication ne date que de 1738),animés des plus nobles intentions.Quand aux critiques que
    l'on peut faire à la franc-maçonnerie de l'époque,il n'est pas d'une grande utilité de souligner
    l'immoralité de certains de ses membres,comme le Duc de Wharton,car ladite immoralité n'était
    assurément pas,à l'époque,une exclusivité maçonnique.Ce qui,en revanche,est nettement plus
    préoccupant et révélateur,ce fut l'apparition dans les loges de personnalités du type de Jean Rousset
    de Missy,libertin et panthéiste,diffuseur en 1719 d'un manuscrit relatif à la légende des « Trois
    Imposteurs »,et plus tard Grand Maître de la loge d'Amsterdam « Bien Aimée »,fondée par lui
    (140).Ce nouveau visage rationaliste-déiste de l'Ordre maçonnique,en attendant l'apparition d'un
    athéisme radical,est révélateur : tout en ne faisant que refléter les nouvelles tendances religieuses du
    temps,il se rattachait en effet fort bien à certaines prémisses théoriques des techniques de
    démolition du judaïsme hérétique.En ce qui concerne l'autre face de la franc-maçonnerie,qui semble
    encore plus problématique que celle dont nous venons de parler,elle est illustrée par l'intervention
    de l'Écossais André Michel Ramsay,fondateur supposé de la « Haute Maçonnerie » de tendance
    templière,chevaleresque et mysticisante,dont l'action marque sans aucun doute une étape
    fondamentale dans l'histoire de l'Ordre.

    Avec Ramsay,né à Ayr en Écosse en 1668 et mort à Saint-Germain-en-Laye en 1743,on tombe une
    fois de plus sur l'un de ces singuliers personnages du XVIIIème siècle qui avaient pour habitude
    d'emporter dans la tombe le secret de leurs plus intimes convictions et celui de leur
    « mission ».Converti au catholicisme par Fénélon,il fut précepteur à Rome,où il séjourna de 1724 à
    1730,des fils de James Edward Stuart,Charles Edward le prétendant,et Henry,devenu plus tard
    cardinal de York.Sa carrière maçonnique semble avoir été particulièrement brève,« car il ne fut
    initié qu'en 1736,à peine sept ans avant sa mort,et il est vraisemblable […] qu'il cessa de fréquenter
    les loges à partir de 1737 (141) ».Mais cela ne l'empêcha pas d'influer grandement sur son évolution
    future au travers de son fameux Discours apologétique sur l'Ordre.Ramsay fut aussi l'auteur d'une
    pétition adressée au puissant cardinal de Fleury,dans laquelle il appuya les intérêts de l'institution
    maçonnique.Cet écrit,daté du 20 mars 1737,a quelque chose de suspect : en effet, « pour comble
    d'imprudence,il [Ramsay] lui annonçait que ces Francs-Maçons,que la police pourchassait dans les
    auberges où ils se réunissaient clandestinement,allaient s'assembler en corps : gasconnade qui,sous
    une autorité moins débonnaire,aurait pu avoir,pour le signataire et pour ses amis,des suites assez
    désagréables (142) ».

    Il nous est difficile de croire à une imprudence ou à une « gasconnade » de la part de Ramsay.Celui-ci
    était peut-être un mad man,mais assurément pas naïf au point de se laisser aller à pareille
    indélicatesse,de bonne foi,en s'adressant à un homme aussi puissant.Somme toute,il est plus
    raisonnable de voir dans sa "gasconnade" une subtile dénonciation de caractère policier,action qui
    serait en accord avec la nature complexe du personnage.Des initiatives comme celle-ci n'étaient pas
    rares dans les milieux où il agissait,et le fait que Ramsay ait été accusé d'être le chef des
    "Gormongos"(143),une institution rituelle qui parodiait la franc-maçonnerie et dont le siège aurait
    été à Rome,constitue un autre élément qui souligne une fois encore le caractère problématique de sa
    personne.Les objectifs de la contrefaçon maçonnique dont il fut responsable et à laquelle avait
    adhéré une autre personnalité très controversée,le duc de Wharton (144),avec lequel Ramsay semble
    avoir eu plus d'un point commun,apparaissent encore fortement énigmatiques.Ils s'inscrivent de
    toute façon dans tout ces doubles jeux subtils dont nous avons parlé et dont le philo-stuartisme
    était,à l'extérieur,l'aspect politiquement le plus significatif.Tous ces détails ont fait écrire à un
    biographe,André Cherel,« qu'il semblerait ressortir que l'attitude de Ramsay manquait de
    netteté (145)».Le même auteur le soupçonne d'ailleurs d'avoir été l'une de ces « plumes
    mercenaires » se dissimulant sous la couverture discrète de la confrérie et d'avoir écrit en cette
    qualité (146) une Relation apologétique et historique de la société des Francs-Maçons par J.G.D.M.
    PM,parue en 1738 et brulée par l'Inquisition l'année suivante en raison de son rationalisme strict.De
    ces notes sur la figure du chevalier Ramsay,où les contradictions qui parsèment sa carrière
    ressortent nettement,on peut tirer une considération générale : loin d'être une anomalie,sa vie
    mouvementée l'apparente à de nombreux fils de son siècle,capables de se mouvoir avec aisance
    dans les milieux les plus disparates (147).L'oeuvre grâce à laquelle son nom passa dans les annales
    maçonniques reste cependant son célèbre Discours,par lequel il attira l'attention des « frères » en
    leur suggérant « les idées les plus extravagantes » et « en jetant une nouvelle légende à leur
    imagination déréglée (148)».Le Forestier ne dit rien sur le caractère extravagant de ces idées :
    assurément,il ne savait pas combien il s'était approché de la vérité en mettant l'accent sur l'aspect en
    quelque sorte « déséquilibrant » de la « légende ».En fait,de nombreuses énigmes entourant la vie
    de Ramsay disparaissent d'un coup si l'on garde présent à l'esprit son intérêt pour la « mystique »
    juive de l'époque,chose qui le mit en contact en Italie avec un Juif hétérodoxe et cosmopolite,le Dr
    Joseph Attias,presque certainement un disciple de Sabbataï Tsevi (149).Dans une version
    manuscrite de son Discours,Ramsay avait incorporé plusieurs éléments judaïques,mais,comme par
    hasard,dans la version présentée au cardinal de Fleury,la section judaïque du discours fut omise
    (150),ce qui montre bien que Ramsay savait parfaitement qu'il valait mieux éviter la divulgation de certaines choses.À la lumière de ces constatations,la piste remontant à l'origine des Hauts Grades
    et,avec eux,aux « Supérieurs Inconnus »,apparait clairement : c'est celle de l'influence du
    sabbataïsme et de ses agents.

    […]

    Dans le cas de la franc-maçonnerie,il faut se garder d'emblée de ne voir que l'aspect à première vue
    le plus évident,et qui appartient à la tradition juive,et ce parce qu'il est le moins significatif en raison
    même de son caractère assez vague.Pour infiltrer l'Ordre,les représentants de la Cabale la plus
    déviée et du messianisme hétérodoxe ont en fait choisi un instrument beaucoup moins soupçonnable
    et plus attirant en raison de sa vénérable autorité : l'égyptianisme.Il est certain qu'ils n'ont pas fait
    entendre leur « voix » uniquement par ce moyen.Mais l'égyptianisme a joué un rôle important dans
    la diffusion de certaines influences,son efficacité opérative dans le monde extérieur,exercée au travers de certains supports maçonniques,étant facilitée par la réputation que les anciens Égyptiens
    avaient non seulement comme mages,mais aussi comme bâtisseurs.

    C'est précisément à l'époque où l'on fabriquait en France les premiers grades supérieurs à celui de
    maître,en 1742 précisément,que se fixait à Londres Samuel Jakob Hayyim Falk (1710 ? - 1782),plus
    connu sous le nom de Dr Falk-Schek,Ba'al Chem (« Maître du Nom ») de la capitale anglaise et
    considérés par certains,de manière totalement injustifiée,comme le mythique « chef de tout les
    Juifs ».Né à Podhajce en Podolie (ouest de l'Ukraine),il adhéra à la branche extrémiste du
    mouvement sabbataïste fondée par Barouchia Russo (152),faussement converti à l'Islam sous le
    nom d'Osman Baba.La secte,l'une des plus radicales,cultivait en matière sexuelle l'antinomisme
    rituel le plus exaspéré,s'attirant ainsi la colère et les malédictions des milieux orthodoxes.Devenu
    l'un des plus illustres émissaires du mouvement,Falk se tailla bientôt une réputation de mage et de
    sorcier qui lui valut quelques ennuis en Westphalie : il échappa de peu au bûcher et fut banni de la
    province par l'archevêque de Cologne (153).À Londres,il s'installa à Wellclose Square,dans le
    quartier de l'East End,où il était en possession d'une synagogue personnelle et d'un laboratoire
    d'alchimie.Cette façon de vivre à l'écart témoigne de ses rapports difficiles avec sa
    communauté,bien que l'on dise qu'il se réconcilia avec elle vers la fin de sa vie.En relation avec de
    célèbres aventuriers internationaux,comme Theodor von Neuhof,maçon et cabaliste auquel les
    Corses avaient fait appel en 1736,dans l'espoir de trouver un soutien pour se libérer du pénible joug
    de Gênes (154),le Dr Falk-Schek comptait parmi ses admirateurs le banquier juif Tobias Boas,dont
    Giacomo Casanova parle aussi dans ses Mémoires.

    L'influence de Falk au sein de la franc-maçonnerie occulte et des Hauts Grades ne fait aucun
    doute,même s'il se trouve encore quelques historiens pour mettre en doute jusqu'à son existence
    (155),en oubliant au passage que l'on compte parmi les descendants de son homme de
    confiance,Zevi Hirsch de Kalisch,un auteur célèbre comme Cecil Roth (156).Quand à savoir s'il fut
    lui aussi,comme le voulait la rumeur,un « Supérieur Inconnu »,il est impossible de l'affirmer.Ce qui
    est sûr,c'est qu'il fut l'un des agents les plus actifs du sabbataïsme dans le camp maçonnique.Les
    fiches de Savalette de Langes,publiées par Benjamin Fabre,dont l'une le concerne
    directement,prouvent l'étendue de ses relations avec des francs-maçons notoires comme Salverte de
    Thoux,le baron de Gleichen,le baron Waldenfels et,par l'intermédiaire de l'un de ses élèves,avec le
    prince Louis de Darmstadt.Bien connus sont en outre ses rapports avec le duc d'Orléans,grand
    maître du Grand Orient de France,objet de racontars invérifiables répandus par Mme de la
    Croix,femme qui réussit entre autres à scandaliser un anti-sabbataïste,rabbi Azoulay de Paris,par ses
    récits relatifs au commerce avec les esprits pratiqué par Falk Ba'al Chem.Mais il y a plus important
    que tout cela : les contacts étroits que le personnage eut avec Swedenborg et Cagliostro,relations
    scrupuleusement démontrées dans l'étude déjà citée de K.M.Schuchard (157),au point qu'il faut voir
    en lui l'inspirateur de la « Doctrine Secrète » et le vrai fondateur du « Rite Égyptien »,habituellement attribué à Cagliostro.

    La forte personnalité du Dr Falk,jointe à ses connaissances alchimiques et magiques,à ses relations
    influentes avec la « Haute Maçonnerie »,d'une part,et avec des hommes de sa propre
    « école »,comme Moïse David de Podhajce,d'autre part,suffit à étayer de manière raisonnable la
    thèse d'une influence juive sur les complexes systèmes maçonniques du XVIIIème siècle.Mais il ne
    fut assurément pas la seule personnalité à jouer un rôle important dans ce domaine particulier,ou
    l'influence de la « Cabale pratique » (synonyme de magie) n'est plus un mystère aujourd'hui.Gérard
    Galtier,spécialiste de la « Maçonnerie égyptienne » a écrit :

    « Il est vraisemblable que de nombreux promoteurs de la Maçonnerie occultiste au XVIIIème siècle
    eurent aussi des liens avec les millieux sabbataïstes.Ce fut peut-être le cas,par exemple,de Martinez
    de Pasqually,de Cagliostro et du frère Waechter de la Stricte Observance Templière.Les adeptes du
    sabbataïsme étaient nombreux dans les communautés juives italiennes et l'on peut donc se
    demander si le mystérieux initiateur que le baron von Waechter aurait rencontré près de Florence
    n'était point un sabbataïste
    (158). »

    Les cellules sabbataïstes,et plus tard frankistes,étaient nombreuses et bien organisées non seulement
    en Italie,où Florence et Venise constituaient des points stratégiques,mais aussi en
    Allemagne,Hollande,Europe orientale et septentrionale ; leur situation géographique correspondait
    aux régions qui virent se former ce que l'on appelle le « courant chaud »,occultiste,de la franc-maçonnerie.
    Cette zone géographique correspond aussi,pour une grande part du moins,au réseau
    hostile aux Hanovre et projacobite qui unissait,en cette période historique particulière,la
    France,l'Italie,la Pologne (où le prétendant au trône s'appelait Stanislas Leczynski) et la
    Suède.C'était dans ces pays qu'agissaient des courriers secrets,chargés de recueillir des
    fonds,comme le « Juif jacobite » Francis Francia (159).

    Entourés de la discrétion la plus absolue,bien structurés,capables de développer les points de vue
    doctrinaux les plus variés,prêts à participer aux causes politiques les moins sûres ou les plus
    discutables,les noyaux des disciples de Sabbataï Tsevi et de Jakob Frank s'étaient répandus des
    Balkans à l'Italie,du Maroc à l'Allemagne,de l'Angleterre à la Suède.Il était inévitable qu'ils finissent
    par « croiser » les loges maçonniques,obéissant ainsi à une loi d'osmose toute naturelle.Mais un tel
    mouvement de compénétration n'était pas,et ne pouvait pas être,vraiment réciproque.Il privilégiait
    la direction qui allait de l'organisation la plus secrète à l'organisation la plus perméable,ce qu'était,en
    dépit du halo de mystère dont elle aimait s'envelopper,la franc-maçonnerie.Ce processus s'effectuait
    donc,sauf cas très exceptionnels,dans un sens quasi univoque : on imagine mal en effet comment
    des « frères »,souvent chrétiens convaincus à leur façon,auraient pu accéder à la structure
    clandestine des cellules juives dépendant du mouvement messianique hérétique.Pour les membres
    de ces dernières,la dissimulation et le déguisement n'étaient pas seulement une nécessité
    tactique,mais répondaient aux principes rigoureux de leur formation intellectuelle,grâce à laquelle
    ils ne rencontraient pas de difficultés particulières pour faire sentir leur présence dans les « degrés
    supérieurs » des autres sociétés secrètes ou supposées telles.

    Il n'est d'ailleurs pas absolument exclu qu'il ait existé,pour diriger les activités de ces
    personnages,des loges expressément conçues,véritables maillons de la chaîne avec les Hauts Grades
    des différents systèmes,loges qui,par définition pour ainsi dire,auraient échappé à tout contrôle
    extérieur et où auraient été formés les « grands initiés » du type de Cagliostro et de Martinez de
    Pasqually.La période historique de formation et de diffusion de ces systèmes est elle aussi très
    significative : ils s'affirment généralement après le milieu du XVIIIème siècle,donc à un moment où
    l'institution maçonnique est désormais un phénomène établi et efficace dans tout les pays.Ils
    connaîtront leur moment culminant à la veille de la Révolution française (160),quand tous les maux
    dont souffrait l'ancien régime seront exploités par les nouveaux maîtres de l'heure pour imprimer un
    tournant décisif au « cours des choses ».

    Pour tenter de réduire le rôle de la franc-maçonnerie occultiste dans ces épisodes
    particuliers,certains ont fait observer qu'elle était nettement minoritaire au sein de l'institution dans
    son ensemble,comme si la question posée était seulement une question de quantités.Ce même désir
    de rationalisation tend à présenter les sciences occultes comme un élément secondaire et méprisable
    par rapport à la connaissance scientifique officielle,qui au XVIIIème siècle précisément avait
    commencé à changer,au sens le plus littéral du terme,la face de la planète.Mais le statut de science
    « rejetée »,et donc résiduelle,conféré aux doctrines occultes ne doit pas faire oublier le fait qu'elle
    constituait un ersatz destiné à remplir le vide laissé par la disparition d'une approche spirituelle de la
    connaissance,possibilité conservée au sein d'une orthodoxie jugée peu intéressante par ceux qui
    cherchaient des raccourcis vers la spiritualité.Malheureusement,ce n'était pas au « Royaume des
    Cieux » que ces maçons férus d'occultisme faisaient violence,mais à celui,moins recommandable,du
    monde intermédiaire ou psychique.Pour eux,l'acquisition d'une vrai sagesse et d'une formation
    intérieure authentique et droite était considérée comme une chose d'une valeur quasi secondaire ; ce
    qui leur importait,c'était l'expérience extraordinaire d'un contact avec l'invisible,indépendamment
    des moyens employés pour y parvenir.Quand à l'Aufklärung et au rationalisme (certains esprits forts
    s'imaginent toujours qu'ils vivent dans un temps où prévaut l'usage de la « Raison »),ils servaient
    avant tout à produire une épistémologie en mesure de donner un sens à la marche de la « science »
    et à ses interprétations.C'était un moyen pour « dater » aussi et surtout la religion et les doctrines qui
    gravitaient autour d'elle,afin de les tenir de plus en plus à l'écart du champ de la conscience.Sous cet
    angle,les Lumières étaient étroitement liées – la chose est aujourd'hui admise – à un certain
    « mysticisme »(161),dont les exploits discutables visaient à discréditer aussi le reste.Le phénomène
    général s'inscrivait évidemment dans ce que l'on a coutume d'appeler l'« esprit du temps » et dans le
    déroulement inéluctable du cours de l'hsitoire.Mais cela ne veut absolument pas dire qu'il n'y a pas
    de responsabilités quant à son utilisation par quelque faction difficile à cerner.

    L'invasion silencieuse

    Ces dernières remarques sembleront plus pertinentes et moins téméraires si on les considère comme
    l'introduction à une problématique plus complexe et plus vaste.Celle-ci concerne précisément les
    objectifs que s'étaient fixés les « hérétiques » dont on a parlé à plusieurs reprises,avec l'introduction
    d'éléments provenant de la Cabale et de la magie dans le « corps » maçonnique des systèmes
    compliqués des Hauts Grades.En dépit de la persistance d'opinions contraires,nous estimons que ces
    objectifs obéissaient à un dessein de longue haleine.Les « esprits positifs » sont toujours tentés de
    sous-estimer certains faits,comme pour exorciser la possibilité que les aventuriers occultes du
    XVIIIème siècle et leurs instigateurs aient agi en fonction de motivations bien plus profondes que le
    désir de notoriété et la soif d'argent.Un auteur allemand,qui écrivait juste au lendemain de l'affaire
    Taxil,a mis en parallèle les entreprises de ce mystificateur avec celles d'agitateurs maçonniques
    comme un Rosa,un Johnson ou un Schrepfer,pour en conclure simplement que les « frères »,au
    fond,n'étaient pas moins crédules que les catholiques,chose qui est naturellement une maigre
    consolation pour les uns et les autres (162).Cette comparaison est en fait bien plus significative et
    importante que ne le soupçonnait l'auteur en question,parce que les ensembles que constituent les
    deux séries d'évènements,nonobstant l'intervalle historique qui les sépare,ne sont pas aussi
    hétérogènes qu'il y paraît.Dans les deux mystifications,la présence de vulgaires intérêts pécuniaires
    n'est pas l'explication,mais la composante d'un phénomène auquel sont volontiers attribués des
    aspects « ultra-mondains » souvent particulièrement grotesques.Or l'interpénétration d'un tel
    phénomène avec les affaires humaines est,faut-il le préciser,ce qu'il y a de plus éloigné d'une
    véritable spiritualité.

    Au milieu de nombreuses perplexités et ambiguïtés,Guénon n'en voyait pas moins dans la « Haute
    Maçonnerie » une tentative légitime de restauration spirituelle et authentique.Mais il disait que là
    « s'infiltrèrent bien des idées et des pratiques qui en réalité n'avaient pas grand-chose de commun
    avec le véritable ésotérisme (163) ».Il est seulement dommage qu'il ne se soit pas montré plus précis
    pour opérer des distinctions entre ces « idées »,accordant par exemple son crédit aux pratiques théurgiques – il eût mieux valut parler de pratiques de sorcellerie – des Élus Coën,qui portaient en
    fait les traces bien reconnaissables de la Cabale déviée ou,mieux encore,« noire ».Quant au
    caractère des vrais protagonistes,les « Supérieurs Inconnus » et leurs agents plus ou moins
    directs,Guénon,en cette lointaine période,naviguait habilement entre les positions antimaçonniques
    rivales,sans dévoiler le moins du monde la substance de ses authentiques convictions (164).Plus
    tard,les « initiés dans leur généralité – qui primitivement ne semblaient pas s'opposer entre
    eux,Guénon désignant par ce terme ceux qui étaient en possession de connaissances effectives – se
    dédoubleront en deux « factions » : la faction « initiatique » et la faction « contre-initiatique »,seule
    la seconde conservant ce côté inquiétant qui lui avait été attribué par ceux qui,tels Gustave
    Bord,Charles Nicoullaud ou encore Benjamin Fabre,se réclamaient de l'antimaçonnisme catholique.

    On a dit plus haut que l'identification des inspirateurs occultes de la franc-maçonnerie à des
    « Juifs »,sans autre précision,était une thèse déjà contemporaine de la Révolution française.Elle
    avait trouvé une confirmation essentielle aux yeux de l'abbé Augustin Barruel,après que celui-ci eut
    reçu la fameuse missive de J.B.Simonini,soi-disant militaire d'origine italienne.Cette
    théorie,destinée à devenir l'un des chevaux de bataille de l'antimaçonnisme « mystique »,eut aussi
    les faveurs de Roger Gougenot des Mousseaux.Mais celui-ci affirmait dans son célèbre ouvrage Le
    Juif,le judaïsme et la judaïsation des peuples chrétiens
    (1869) que le comité occulte placé à la tête
    de la « Secte » comprenait aussi des non-Juifs.La lettre de Simonini semble avoir eu,entre autres
    buts,de faire échouer la tentative entreprise par Napoléon en 1806-1807 de convoquer le Grand
    Sanhédrin,dans le secret espoir de pouvoir contrôler le monde juif,comme il avait déjà tenté de faire
    avec la franc-maçonnerie,le christianisme et l'islam.Beaucoup,à l'intérieur et en dehors du monde
    chrétien,avaient à coeur l'échec de cette tentative.C'est pourquoi l'hypothèse,soutenue par
    certains,de l'attribution de cette lettre à la police de Fouché est d'une particulière importance,surtout
    quand on sait que ce ministre de l'Intérieur de Napoléon s'intéressa au problème frankiste.Or les
    frankistes figuraient parmi ceux qui avaient tout intérêt à conjurer pareil événement.Même si les
    éléments qui militent,en apparence du moins,contre cette hypothèse,ne manquent pas,il est sûr que
    les projets de Napoléon heurtaient les attentes messianiques des frankistes,peu conciliables avec une restauration sociale et politique du peuple juif menée selon des modalités non brutales.À ce sujet,il
    est extrêmement regrettable que l'un des principaux livres des frankistes sur ce thème,Les
    prophéties du prophète Isaïe membre du Saint Sanhédrin révélées par le Shaddaï,seigneur de la
    Magie Blanche
    ,ait été presque entièrement perdu (165).En fonction de ce qui s'est conservé de ce
    libelle,on devine qu'il devait avoir des relations étroites avec le désir de provoquer,à travers une
    guerre généralisée,un changement radical dans la structure des puissances européennes.Cette
    politique occulte devait conduire à la réunion d'« Israël » et à son retour en Terre sainte : alors,disait
    le texte,« toutes les nations se tourneront […] vers la maison de Jacob »,qui régnera pour toujours
    sur ses oppresseurs (166) ».

    [...]

    L'allusion faite par le libelle frankiste à la « Magie Blanche » témoigne du prestige dont cette
    « science » devait jouir dans ces milieux.Le renvoi à la magie,indépendamment de sa couleur,est un
    des éléments fondamentaux permettant de déchiffrer et de lire pour ce qu'elles sont les parties
    essentielles de l'enseignement délivré dans de nombreux « Hauts Grades »,auxquels la Maçonnerie
    Rectifiée du baron von Hund,élaborée entre 1751 et 1755,fournit la structure logistique.On trouve
    dans ces systèmes les traces,omniprésentes,d'un certain occultisme,résidu d'anciennes doctrines sur
    la valeur scientifique desquelles il est aujourd'hui bien difficile de se prononcer,mêlé à des éléments
    provenant d'un Orient plus ou moins vraisemblable,le tout étant lu à travers les verres déformants de
    la « Cabale pratique ».C'est ce puissant substrat opératif qui a nourri d'une sève nouvelle toutes les
    techniques à prétentions spiritualistes,mais en réalité coupées de toute connaissance
    transcendante,théologique ou métaphysique,digne de ce nom.Un bel exemple de ces
    « synthèses »,mais remontant à une période très antérieure à celle étudiée ici,nous est offert par le
    traité alchimique Esh mêsref,riche d'un symbolisme cosmologique d'inspiration cabalistique,mais
    dont un auteur a démontré qu'il est passible d'interprétations relevant d'un libertinisme gnostique
    (168).Naturellement,cela ne démontre nullement que ces « exégèses » si singulières étaient déjà
    présentes dans les intentions de ceux qui composèrent ce genre de textes,mais la facilité avec
    laquelle ceux-ci peuvent être employés dans un sens spirituellement dévié,témoigne pour le moins
    de l'absence de références à l'ordre supérieur des choses qui,seul,peut s'opposer à pareil
    emploi.Cependant,le secteur ou cette Cabale équivoque a le plus fait sentir son
    influence,c'est,redisons-le,la « Maçonnerie égyptienne »,dont la dénomination paraît à première vue
    s'opposer totalement à la composante d'origine nettement juive présente en elle.En dépit de côté
    « folkloriques » dans ses rituels,confinant même au mauvais goût et à la parodie,le système dit
    égyptien ne doit pas être sous-estimé,le symbolisme dont il se réclame étant le résultat d'une
    synthèse des aspects les plus obscurs de la tradition égyptienne et des aspects déviés de la tradition
    juive.Pour résumer,on peut même dire que ce type de franc-maçonnerie a servi d'« arche » pour
    apporter en Occident une influence « typhonienne » (169).

    C'est lorsqu'on les envisage dans leur ensemble et que l'on est conscient de leurs relations
    réciproques que ces systèmes,au développement desquels certains représentants du messianisme
    hérétique semblent s'être consacrés aux XVIIème et XVIIIème siècles,prennent l'allure d'un dessein
    cohérent,conçu par des esprits lucides aux intentions inquiétantes.Quand on enquête sur l'origine et
    la fabrication de ces constructions maçonniques à l'aspect stupéfiant incorporées au Hauts
    Grades,on découvre derrière elles,invariablement,des disciples plus ou moins directs de Sabbataï
    Tsevi ou de Jakob Frank,bien qu'il soit difficile de dire si les noms que l'on rencontre sont
    préciséments ceux des plus importants responsables.Souvent,mais non pas toujours,ces
    personnalités furent entourées d'une réputation sinistre au sein même des communautés juives d'où
    elles sortaient,car elles étaient soupçonnées de se livrer à des pratiques sexuelles obscènes où à la
    sorcellerie.Mais pour leurs propres coreligionnaires,le secret de leur appartenance restait
    généralement hermétique.

    La discrétion extrême avec laquelle ces hommes se manifestèrent a toujours été l'une de leurs
    principales caractéristiques.À partir de là,on comprend aisément pourquoi l'on ne parvient pas à
    établir les origines précises de nombreux personnages,devenus quasiment des symboles pour
    l'histoire de la franc-maçonnerie occulte et des sociétés secrètes.Leurs noms ne valent en outre que comme des désignations conventionnelles,bien que leur historicité ne fassent aucun doute.À
    l'occasion,ils sont apparus dans le rôle de figures quasi fantomatiques : cela a certainement été le
    cas des Asariah,Obadia et Naphthali,les vrais « maîtres secrets » d'un Dobruška-Schönfeld ou d'un
    « Pater Justus »,alias Bischoff (170),cofondateur,avec Hans Heinrich von Eckers,considéré comme
    un « mage frayant avec des pouvoirs occultes (magician consorting with occult powers) » (Jacob
    Katz),des Frères d'Asie.Les mêmes remarques peuvent s'appliquer aux Juifs hétérodoxes qui
    inspirèrent les travaux du chevalier Ramsay,ou encore au maître de Wächter,« un homme qui n'est
    pas européen (171) »,rencontré par celui-ci à Florence et auquel il devait ses « opérations
    évocatoires […] que leur allure plus accentuée de "magie cérémonielle" contribue à rendre plus
    particulièrement suspecte (172) ».

    Ces hommes ont donc fait parler d'eux et ont fait couler beaucoup d'encre.Mais cela n'a pas
    suffit,naturellement,à dévoiler de façon satisfaisante les secrets qui les entourent et l'origine de leur
    mission.L'approfondissement de la recherche conduit cependant à enregistrer l'existence de
    ressemblances parlantes dans leur action occulte : ce que fit d'ailleurs le prince Charles de Hesse
    lui-même,q


    Dernière édition par paralleye le 27/1/2013, 22:14, édité 4 fois
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    Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution Empty Re: Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution

    Message  paralleye 23/1/2013, 01:40

    Parmi tous ces personnages en odeur de « sorcellerie »,une place d'honneur doit forcément revenir
    au célébrissime comte de Saint-Germain.Il faut pourtant préciser d'emblée que la « légende dorée »
    qui l'entoure (178) n'est pas seulement le fruit de son initiative personnelle,mais bien le résultat des
    rumeurs sur son compte qui ne cessèrent de s'amplifier dès qu'il commença à fouler la scène des
    cours européennes.Possédant de vastes connaissances théoriques et pratiques,ce comte « pour
    rire »,comme l'appela Frédéric II de Prusse,fut impliquée dans de nombreuses affaires politiques et
    financières.Mais,comme l'écrivit Guénon cette fois à juste titre,ces affaires ne constituèrent que « le
    côté le plus extérieur de cette existence énigmatique (179) ».Jamais adjectif ne fut mieux
    employé,puisqu'en dépit de toutes les recherches entreprises et des montagnes de pages noircies sur
    lui (180),sa véritable identité nous est encore inconnue.Ce n'est pas le cas,en revanche,des affaires
    terrestres concernant de nombreux aspects de sa vie publique : au contraire,c'est à partir des écrits
    qu'on lui attribue et des témoignages laissés par ceux qui le connurent,que de nombreux auteurs se
    sont lancés dans une « biographie » de ce « Supérieur Inconnu ».S'appuyant notamment sur la
    connaissance de l'hébreu et de l'araméen que possédait le comte ainsi que sur le mystère qu'il garda
    quant à ses origines,un auteur (181) en a récemment déduit qu'il s'agissait d'un Juif sépharade ; de
    même,sa connaissance du yiddish témoignerait d'un séjour dans quelque communauté juive
    d'Europe centrale (182).On sait en outre qu'il fit sa première apparition officielle à Londres en
    1745,où il résidait déjà depuis quelques années,après avoir été d'emblée soupçonné d'être un
    espion.Cette apparition aussitôt après le séjour londonien du Dr Falk peut-elle être considérée,étant
    donné le type de personnage,comme une pure coïncidence ?

    Parmi les « charismes » que les contemporains attribuaient au « comte »,non sans quelques
    exagérations,le « don des langues »,évidemment,ne pouvait pas faire défaut.Saint-Germain parlait le
    français avec un accent piémontais (183),mais semble avoir eu,de fait,des connaissances linguistiques assez étendues.Étrangement,lui qui se proclamait fils du prince Rákóczi de
    Transylvanie,ne connaissait pas le hongrois (184) ; étrangement toujours,on disait qu'il connaissait
    l'hindoustani.Il peut sembler paradoxal que l'« initié hongrois » ait ignoré sa langue natale,tout en
    étant familiarisé avec une langue orientale.Mais un « bruit » de ce genre ne naît pas à partir de rien
    et paraît même suggérer que les mystérieux rapports entre le « comte » et l'Inde dont parla Mme
    Blavatsky (185) ne sont pas seulement le fruit de sa fantaisie.Les coïncidences ne s'arrêtent pas là :
    on verra en effet que dans l'une de ses « hypostases posthumes »,Saint-Germain,comme pour rendre
    crédibles certaines sources à considérer de toute façon avec une extrême prudence,aura l'occasion
    de se familiariser avec l'Hindoustan.Simples racontars ? Mais les racontars,eux aussi,ont souvent
    quelque fondement,et dans le cas qui nous occupe il faut les envisager de la même façon que les
    rumeurs qui font de Saint-Germain un « prince de Transylvanie ».Ce lien persistant de l'aventurier
    avec la Hongrie,dont fit partie autrefois la Transylvanie,n'est pas due à un délire de
    l'imagination,comme l'association de Saint-Germain avec le « Maître R. » des théosophistes
    pourrait le faire croire de prime abord.Les choses deviennent plus compréhensibles si l'on se
    souvient que cette région de l'Europe orientale fut un centre important du mouvement sabbataïste et
    frankiste,dont le comte,de concert avec ses « incarnations »,fut certainement un « missionné ». « Il
    se peut fort bien,d'après ce que nous venons de dire,que ce nom de comte de Saint-Germain n'ait pas
    servi qu'à un seul personnage,bien qu'on lui ait toujours connu la même figure ; cela aiderait peut-
    être à expliquer quelques particularités de son histoire (186) »,écrivit "Le Sphinx" dans La FAM.Ce
    sont là des mots dont il faut tenir compte et qui viennent conforter ce que nous tenons pour plus
    qu'une simple hypothèse : à savoir que les « Supérieurs Inconnus » ont été des « collectivités » (les
    « personnages ») ou des « groupes de pouvoir » qui,tour à tour,en fonction des fins qu'ils
    poursuivaient,manifestaient à l'extérieur des personnalités sans aucun doute difficiles à cerner d'un
    point de vue biographique,mais on ne peut plus concrète en ce qui concernait leur action.

    Raphael Patai estime que le comte de Saint-Germain était obligé de dissimuler ses origines
    juives,dans la mesure où « ses véritables origines (actual parentage) » auraient pu lui causer un
    « tort irréparable (irreparable harm) ».Il ajoute : « Rien n'eut été plus dommageable pour un
    homme dont toute l'existence dépendait de l'admiration personnelle qu'il était capable de susciter
    dans les cercles de la haute noblesse que d'être démasqué comme ayant des origines juives (Nothing
    would have been more damaging to a man whose entire existence depends of the personal
    admiration he was able to elicit in the circles of the high nobility than to be unmasked as having
    jewish parents
    ) (187). » Mais le Dr Falk-Schek avait fait de ces origines sont point fort,sans que
    pour autant sa réputation et son succès dans la haute noblesse en souffrissent,bien au contraire.La
    contradiction est cependant plus apparente que réelle,et n'entache pas la validité de ce qu'affirme
    R.Patai.Il faut en effet considérer les différentes positions occupées par ces hommes comme
    simplement complémentaires,conséquence des missions différentes que ces « Supérieurs Inconnus »
    devaient avoir reçues.Le Ba'al Chem de Londres était chargé de faire circuler son savoir magique et
    « cabalistique » dans les différents systèmes maçonniques,si bien que ses origines juives,loin d'être
    un obstacle,était la meilleure garantie de sa crédibilité aux yeux des « frères ».Les tâches du comte
    de Saint-Germain,elles,étaient plus liées aux nécessités de la politique et de l'espionnage menés,y
    compris d'un point de vue extérieur,dans l'intérêt de telle ou telle cour européenne,mais au
    profit,pour l'essentiel,de la cause secrète du messianisme sabbataïste.En fonction de cela,il était
    naturel de cacher des origines qui,si elles avaient été découvertes,eussent été,dans ce cas,gravement
    préjudiciables à la réussite de ces entreprises (188).

    [...]

    La grande diffusion,à partir de la Renaissance,de la magie et de la sorcellerie,sur lesquelles s'était
    greffée,sous des formes très contestables et avec une nuance de charlatanisme,la pratique de la
    Cabale (telle que les mages d'alors l'entendaient),constituait cependant un précédent très significatif dans la définition de ces domaines.À un niveau plus profond,des changements importants,analogues
    à ceux qui se produiront au XVIIIème siècle,époque où certains mariages étranges entre magie et
    science ne seront plus pensables,s'étaient vérifiés au XVIIème siècle.Une vision mécaniciste du
    monde s'affirmait progressivement et sanctionnait l'impossible coexistence des velléités pseudoscientifiques
    d'un Paracelse ou de la recherche alchimique d'un Newton avec le nouveau paradigme
    montant de la « science ».Science et magie s'apprêtaient à trouver chacune sa propre route,tout en se
    proposant,chacune dans son domaine,de modifier en profondeur la conscience humaine et la face du
    monde.Au Siècle des Lumières,un déséquilibre en faveur de la rationalité de la science ouvrira la
    voie à l'idée d'une connaissance « rejetée » et « irrationnelle » pour les sciences occultes,dont la
    diffusion sera plus particulièrement relayée par la franc-maçonnerie des Hauts Grades.Cette
    connaissance « rejetée » se révéla alors un instrument irremplaçable,capable,d'une part de faire
    pénétrer certaines idées parmi le public savant,d'autre part d'enrôler les aventuriers les plus
    douteux,dont la prédisposition pour les entreprises risquées s'accordait bien avec le déroulement des
    programmes liés à la destruction du « monde des écorces ».

    L'idée de se servir de la « Maçonnerie bleue » comme terrain indispensable où greffer de nouveaux
    « rameaux initiatiques » destinés à dépasser les limites,perçues comme trop étroites,de la simple
    initiation maçonnique,prouve,de la part de leurs artisans inconnus,une profonde connaissance
    technique des forces en jeu.Ils ne songèrent pas le moins du monde à forger,pour arriver à leurs
    fins,des systèmes rivaux alternatifs aux loges maçonniques,systèmes qui en fin de compte auraient
    pu arracher à ces dernières une excellente clientèle en faisant miroiter la possibilité d'acquérir une
    connaissance et des pouvoirs plus consistants et plus séduisants que les vagues déisme et moralisme
    pratiqués dans les trois premiers grades (189).Les hommes dont nous parlons jugèrent au contraire
    indispensable la conservation de la vieille souche initiatique : à cette constatation,même Giovani
    Barbieri,le magistrat auteur du célèbre Compendium sur les faits et gestes de Cagliostro – subtile
    dénonciation voulue par l'Inquisition romaine,peu portées sur les habituelles fantaisies
    antimaçonniques – ne sut pas fournir une interprétation rationnelle (190).La seule explication
    possible pour ce curieux phénomène,c'est que l'intention guidant pareil choix prévoyait d'utiliser à
    ses fins un organisme vivant,non une simple et conventionnelle organisation crée de manière
    artificielle.Pour comprendre ce point,il est utile de se rappeler la distinction théorisée par
    Guénon,sur la base de laquelle initiation et pseudo-initiation se différencient,entre la transmission
    d'un pouvoir « efficace »,quel qu'il soit,et le simple résultat d'une initiative humaine.

    L'un des avantages de cette appropriation plus ou moins indue du vieux « corps
    maçonnique »,c'était la possibilité de former à partir de lui des « loges sauvages »,qu'il faudrait
    donc identifier aux plus célèbres « arrières-loges »,sous réserves que celles-ci aient vraiment
    existé,l'épisode taxilien n'ayant pas peu contribué à embrouiller les choses dans ce
    domaine.Assurément,tous ces groupements n'auront pas eu les mêmes objectifs,bien qu'ils aient très
    rarement servi à des fins parfaitement licites.Dans le meilleur des cas,ils peuvent avoir servi à
    alimenter de perverses logiques affairistes ou même criminelles,offrant à leurs acolytes la faveur
    d'une structure soustraite à tout contrôle « administratif » extérieur.Dans le pire des cas,ils auront
    servi à des choix bien plus sinistres et à la formation occulte des personnalités dont nous avons eu
    l'occasion de rappeler la puissance de mystification et la force psychologique.Ceci permet de
    comprendre beaucoup mieux les modalités de l'initiation d'un Schrepfer dans une « loge bâtarde »
    (191),ou l'affirmation d'un Scholem concernant Hirschfeld : « Quand il fut question de l'employer
    pour les besoins de l'Ordre […] Schönfeld reçut Hirschfeld comme maçon,au cours d'un cérémonial
    de fantaisie,en dehors de la présence d'une confrérie maçonnique,et l'initia à la doctrine secrète des
    Asiatiques (192). » Seule l'expression « cérémonial de fantaisie » semble ici hors de propos,car un
    personnage comme Schönfeld n'y eût jamais recouru s'il ne l'avait pas jugé,en cette
    occasion,strictement indispensable.

    Au fur et à mesure de leur expansion,les cellules frankistes et sabbataïstes étaient bientôt entré en
    relations avec d'autres organisations secrètes utilisant exactement les mêmes techniques
    d'infiltration et récoltant les mêmes succès au sein de la franc-maçonnerie.Les rapports de cellules
    sabbataïstes avec la tarîqah nettement hétérodoxe des Bektashis,très répandus dans l'Empire
    ottoman,dataient déjà du vivant de Sabbataï Tsevi.Il est permis de supposer que,par l'intermédiaire
    des Bektashis,les sabbataïstes établirent des contacts avec quelque secte chiite extrémiste,comme
    les `Alawiyas ou les druzes.En Europe orientale,ils prirent contact avec des sectes aberrantes du
    type des Khlisty,avec d'autres factions de ce genre dérivant du schisme des « Vieux Croyants »,ou
    encore avec les restes des sectes dualistes autrefois si répandues dans les Balkans,le
    « messianisme » se prêtant admirablement à cimenter toutes ces composantes hétérogènes.Quant
    aux frankistes,il suffira de rappeler leurs relations secrètes avec les Frères moraves,accusés au
    XVIIIème siècle d'avoir une hiérarchie occulte obéissant à des « supérieurs cachés » et de pratiquer
    dans leur cercle intérieur (Section des Pèlerins allemands) dirigée par le comte Zinzendorf,des
    rituels obscènes semblables à ceux des cabalistes extrémistes (193).Cet aristocrate,issu d'un milieu
    qui abritait des tendances fortement piétistes,était convaincu d'avoir une Judenmission à accomplir
    et,pour ce faire,multipliait les contacts avec les milieux frankistes,aidé en cela par l'argent qui lui
    venait de certains cercles hollandais (194).

    Mais par comparaison avec tout ces phénomènes que l'on peut dire locaux,la franc-maçonnerie
    présentait l'incontestable avantage d'être « universelle »,de mieux s'adapter aux conditions
    géographiques les plus différentes,d'offrir une couverture,sous les « voûtes étoilées » des
    loges,sinon plus discrète,du moins susceptible de garantir un meilleur poste d'observation sur le
    monde extérieur.En outre,elle sut fournir un refuge sûr aux personnalités les plus
    hétérogènes,animées par les sentiments et les principes les plus variés.Entre ses colonnes ont pu se
    côtoyer le réactionnaire et le révolutionnaire,le modéré et l'extrémiste,le prêtre et le
    « philosophe ».Unitaire en ce qui concernait ses dogmes essentiels,comme la tolérance – sentiment
    très noble mais qui,appliqué sans discernement et sans règles,peut avoir des conséquences fatales
    - ,la franc-maçonnerie s'est développée en présentant des aspects très différents,destinés à semer
    dans le monde profane des suggestions et des mots d'ordres étrangers à toute exigence
    authentiquement spirituelle.Elle favorisa en particulier l'avancée du libéralisme et de
    l'anticléricalisme,grands axes de l'esprit bourgeois.Celui-ci,fauteur d'une révolution industrielle qui
    détruisit dans les ateliers et les usines des générations entières,gardien féroce de ses propres intérêts
    économiques,ne cessera jamais de prêcher contre la « tyrannie » et la « superstition ».Ce n'est pas à
    dire que tous les idéaux cultivés dans les loges étaient,en eux-mêmes,nécessairement inacceptables
    ou pervers (195).On veut seulement souligner ici que,la plupart du temps,ces idéaux plus élevés
    n'étaient que le prétexte pour la diffusion de principes pseudo-religieux ou carrément contrereligieux.
    En particulier,extrêmement dangereuses étaient les modalités sournoises selon lesquelles
    ces principes aussi bien que les « états d'âme » de ceux qui les défendaient,étaient utilisés par des
    groupes de pouvoir auxquels l'initiation maçonnique ordinaire servait de simple support extérieur.

    Cette fonction caractéristique assumée par la franc-maçonnerie permet aussi de comprendre
    pourquoi l'on a jamais découvert rien d'important autour de cette institution,qui a pourtant été
    accusée de tout,sinon le fruit des habituelles et mirobolantes « révélations » produites par des
    individus sans scrupules ou des esprits exaltés,révélations qui ont tant fait pour rendre
    l'antimaçonnisme « non présentable ».Dans le meilleur des cas,les antimaçons ont simplement
    confondu l'effet avec la cause,l'appareil extérieur de l'institution avec un réseau de complicités et
    d'obscures initiatives se situant à un niveau beaucoup plus profond.Mais toutes ces choses ne sont
    plus aujourd'hui de simples suppositions,puisqu'elles sont,en partie du moins,confirmées par la
    documentation historique.C'est à ce niveau plus profond,dont les « arrière-loges » étaient les
    moyens d'action,que furent « consacrés » les agents de ce que Guénon appelait la « contre-
    initiation »,agents auxquels l'initiation maçonnique ne pouvait au mieux fournir qu'un support
    psychique pour étendre leur rayon d'action,comme le prouvent les infiltrations,dénoncées par
    Guénon lui-même,dont ladite initiation fut l'objet.Les mêmes remarques s'appliquent à toutes les
    sectes et sociétés secrètes précédemment mentionnées : avant même de susciter l'intérêt des
    missionnaires « millénaristes »,elles furent le refuge de représentants d'organisations à caractère
    luciférien.De vieux outils de la sorcellerie,des restes de confréries dualistes et manichéennes,vivants
    supports de doctrines aberrantes,trouvèrent un abri particulièrement sûr et un terrain favorable à leur
    développement dans la région du Croissant fertile et en Asie centrale.Ces individus mystérieux
    n'appartiennent pas seulement à un passé reculé : plus loin,nous rencontrerons en effet des exemples
    qui confirment également leur présence dans un passé récent.

    Il est parfaitement invraisemblable – la remarque s'impose pour éviter des conclusions déplaisantes
    et erronées – que des groupes humains entiers,fussent-ils nettement hétérodoxes,aient cultivé
    consciemment les qualités peu enviables dont les milieux orthodoxes les accusent
    généralement,qualités qui seraient la marque d'une sorte de réalisation « à rebours »,fruit d'une
    funeste volonté de puissance et du rejet du transcendant.La plupart du temps,ces groupes ont été
    fondés par des personnalités dont les inclinations mentales,souvent caractérisées par le
    désordre,l'instabilité et une faible compréhension intellectuelle,favorisaient la formulation
    d'exégèses excentriques des écritures sacrées.En élaborant leurs doctrines,ces personnages étaient
    victimes d'une exagération (196),qui accentuait de manière anormale l'importance de tel élément
    particulier ou secondaire au détriment d'une vision harmonieuse de l'ensemble.Dans ces
    conditions,ce sont les comportements humains eux-mêmes qui paraissent « bizarres »,spécialement
    ou aussi d'un point de vue rituel,en raison de l'introduction de règles et pratiques cultuelles destinées
    à exalter cette « spécificité » et cette diversité par rapport aux autres communautés humaines.Ceci
    débouche naturellement sur un état de déséquilibre intérieur permanent,en mesure de favoriser d'une
    manière ou d'une autre la perméabilité à des influences psychiques extérieures.Il s'agit d'une
    caractéristique dont sont toujours prêts à profiter ceux qui nourrissent dans leur âme des desseins
    expressément « destructeurs »,du moins dans une phase initiale (197),et dont la tactique a été bien
    décrite comme suit par Scholem :

    « Sous le "faix du silence" le vrai croyant,qui a Dieu dans son coeur secret,doit passer à travers
    toutes les religions,les rites et les ordres établis sans en accepter aucun,et même en les anéantissant
    tous de l'intérieur,instaurant ainsi la vraie liberté.La religion organisée n'est qu'un manteau à
    endosser et à jeter sur la voie de la "connaissance sacrée",la gnose du lieu où les valeurs sont
    détruites dans le fleuve de la "vie"
    (198). »

    Si l'on passe de considérations générales sur les techniques d'infiltration de ces « missionnés » à
    l'examen des moyens spécifiques employés et à la doctrine qui leur sert d'arrière-plan,on
    assiste,dans le cas de la franc-maçonnerie du XVIIIème siècle,à l'introduction d'une autre nouveauté
    importante.L'évocation des « esprits »,autrefois condamnée,en dépit de quelques ambiguïtés,par
    les mages de la Renaissance eux-mêmes,devient une pratique louable et même recommandable sur
    la voie qui mène à la connaissance secrète.Selon le baron Wächter,dont « l'exégèse secrète des
    écritures sentait fort la Kabbale (199) »,l'évocation des esprits constituait « l'essence même de la
    Maçonnerie,sa seule raison d'être et son but suprême (200) ».Mais il ne s'agissait pas encore de la
    seule magie cérémonielle ; la nécromancie abhorrée devenait elle aussi,dans ces conditions,une
    pratique licite et conseillable,ce qui a conduit Guénon lui-même à voir dans la franc-maçonnerie du
    XVIIIème siècle l'annonciatrice du spiritisme de masse,bien qu'il insiste,non sans un certain
    flottement,pour dire qu'il ne s'agissait à cette époque que de magie (201).

    C'est au même moment,comme pour servir de pendant aux Lumières,qu'apparaissent – mais il ne
    s'agissait sans doute pas d'une nouveauté absolue – les expériences d'écriture automatique,dont on a
    un bel exemple chez le prince Charles de Hesse lui-même,« qui,contrairement à celui de Mme de
    Vallière,se produisit indépendamment de toute pratique magnétique (202) ».Pour sa part,Schrepfer
    avait fondé tout son système sur l'évocation des morts,comme plus tard les médiums,faisant grand
    usage de stratagèmes ingénieux pour faire apparaître les fantômes évoqués,ce qui ne veut pas dire
    que toutes ses initiatives dans ce domaine se réduisent à une simple canaillerie.Bien vite en effet,il
    se changea lui-même en une espèce de possédé,« si bien qu'il semblait être sujet à l'action d'un
    esprit étranger,tenait sans cesse un crucifix dans ses mains,se servait de cierges consacrés,faisait le
    signe de la croix,et ainsi de suite (203) ».Le signe de ce qui ressemble bel et bien à une véritable
    « infection psychique » ne se serait assurément pas manifesté de manière aussi nette si toute son
    oeuvre s'était limitée à l'utilisation de figures de mousseline ou à la production d'images grâce à une
    sorte d'ingénieuse lampe magique.

    Pour être tout à fait précis,il faut cependant dire que toutes ces techniques annonciatrices des
    phénomènes médiumniques du XIXème siècle étaient déjà connues antérieurement à cette
    période,dans des milieux sans doute plus restreints,comme faisant partie de l'ensemble des
    techniques très en vogue dans la « Cabale pratique ».Au XVIème siècle s'étaient répandus en
    Allemagne non seulement les cas d'écriture automatique,mais aussi le phénomène caractéristique de
    la levitating table et la baguette de sourcier (204).Que pour faciliter la prise de contact avec ces
    influences psychiques on ait ensuite adopté des « Noms divins » ne rend pas leur emploi plus
    licite,mais plus trouble,puisque l'invocation du nom de « Dieu » à des fins si discutables constitue
    un véritable renversement des rapports hiérarchiques,pour ne pas dire un blasphème.Au XVIIIème
    siècle,dans le cadre de la « Haute Maçonnerie » précisément,toutes ces techniques seront
    perfectionnées : on leur fera subir un léger et à peine perceptible travail de « retouche » pour les
    adapter aux besoins du nouvel esprit scientifique dont s'honorait l'époque.Ceci explique aussi
    pourquoi fit son chemin,comme pour sceller ce siècle d'or de la franc-maçonnerie occulte,une autre
    forme de « sorcellerie » annonciatrice du spiritisme,au point d'être incluse par Frank Podmore dans
    son pedigree (205).Cette « science » vit elle aussi le jour dans la Mitteleuropa,adoptant la
    dénomination universellement connue de « magnétisme animal » ou « mesmérisme »,du nom de
    son créateur apparent.Elle recueillit bientôt et partout un succès inespéré et irrésistible.

    Nous avons dit « créateur apparent »,car en fait la dénomination de magnétisme animal n'est pas
    due à Anton Mesmer,mais au célèbre et érudit jésuite Athanasius Kircher,auteur des premières
    expériences d'hypnose induite pratiquée en utilisant des poulets comme cobayes (206).Comme si
    cela ne suffisait pas,la thèse même de Mesmer,De planetarum influxu,a fait l'objet de sévères
    critiques,certains ayant affirmé qu'elle n'était autre qu'un plagiat.Les prétentions scientifiques de
    Mesmer,qui,suivant la mode de son temps,confondait psychique et physique,consistaient
    simplement,d'ailleurs,à verser le vin nouveau de la théorie de l'attraction universelle de Newton
    dans la vieille outre des vertus attribuées à l'aimant,le tout étant organisé selon les principes des plus
    anciennes croyances astrologiques (207).Il n'en faut pas moins accorder à Mesmer l'honneur d'avoir
    été,à sa façon très empirique,un devancier de la nécessité d'unifier tous les phénomènes physiques
    dans un système unique,grossier signe avant-coureur de ce que l'on appelle aujourd'hui la théorie
    unifiée des champs.D'un point de vue purement objectif,le cas de Mesmer n'était au fond qu'un cas
    de « matérialisme transposé »,phénomène pseudo-scientifique très connu sur lequel Guénon attira à
    juste titre l'attention (208).Loin de représenter une possible alternative aux tendances rationalistes et
    matérialistes triomphantes,comme le prétendaient les « initiés » du genre de ceux regroupés dans la
    Hermetic Brotherhood of Luxor,il en était l'autre aspect,propre au domaine sub-matérialiste.

    Guénon écrivit que le magnétisme « paraît bien avoir été "suscité" tout exprès pour faire dévier les
    organisations maçonniques qui,en dépit de tout ce qui leur faisait défaut comme connaissance
    effective,travaillaient encore sérieusement et s'efforçaient de renouer le fil de la véritable tradition
    (209) ».De manière bien plus réaliste,il faut estimer en fait que la diffusion du magnétisme
    animal,loin de « faire dévier » lesdites organisations,s'accordait à merveille avec leur « esprit » et
    avec le genre de réalisation initiatique qu'elles avaient en vue.En dehors du fait que Guénon n'a
    fourni aucun indice à l'appui de sa thèse – ce qui est bien dommage car ç'eut été pour lui l'occasion
    de préciser sa position sur la « Haute Maçonnerie » -,le caractère et la formation intellectuelle de
    Mesmer font étroitement penser aux caractéristiques des personnages équivoques qui s'agitaient
    entre les colonnes des loges de l'époque.On peut ajouter à propos de Mesmer que,abstraction faite
    de ses éventuels défauts personnels qui nous regardent peu et de son extraordinaire « charge
    psychique »,il fut aussi un individu,si l'on prête foi à certains élements de sa biographie,victime
    d'influences extérieures qui correspondaient à son temprémament psychologique et moral (210).Ses
    relations avec la franc-maçonnerie,en l'occurence avec celle des Frères d'Asie,dont les inspirateurs
    sont désormais connus de nos lecteurs,non seulement s'accorde parfaitement avec l'exercice de ses
    pratiques,mais le rangent officiellement,sous leur aspect objectif,dans le courant occultiste,auquel il
    prétendait pourtant échapper par ses prétentions thérapeutiques.

    L'approche thérapeutique a sans doute été le meilleur « cheval de Troie » pour la vulgarisation du
    magnétisme.L'ambivalence de son action sur le patient,souvent sur la patiente,ses petites violences
    psychologiques et physiques,les crises provoquées,pas toujours salutaires,tout cela eût pu,en
    principe,se justifier à condition d'être rigoureusement circonscrit au domaine médical.On sait que la
    médecine,bien qu'inévitable,n'est pas une science « innocente »,sa pratique impliquant par
    définition une sorte de violence sur le malade,dont la réduction au rang de sujet passif – d'où le
    temre de « patient » - est un élément quasi irremplaçable de son succès.Par ses intentions,le
    mesmérisme ne sortait certes pas de ce cadre général.Mais il devint rapidement bien autre chose
    qu'un simple traitement curatif (211),franchissant ainsi les limites posées au savoir
    d'Esculape.Entraîné par son discutable succès,il se transforma en une doctrine universelle aux fortes
    connotations politiques et sociales,dont les ambitions gnoséologiques et herméneutiques annoncent
    déjà la voie que foulera plus tard la psychanalyse (212).Avec la découverte,ou redécouverte,du
    « sommeil magnétique »,potentiellement inscrit dans l'état de passivité des sujets ; avec
    l'instauration d'un rapport privilégié,fût-ce à distance plus ou moins grande,entre l'opérateur ou le
    patient (213),avec les conséquences traumatiques produites dans le psychisme de celui qui se
    soumet à sa pratique,la route qui conduit à l'hypnose,à la médiumnité,au traitement psychique du
    « subconscient » est déjà aplanie.Découvert par un disciple de Mesmer,Marc Jacques de
    Chastenet,marquis de Puységur (1751-1825),le « sommeil magnétique » abandonna bientôt ses
    prétentions thérapeutiques pour se changer en une mirobolante méthode qui exploitait des
    instruments vivants au bénéfice d'une « consultation » aux aspirations prophétiques,illustrée par
    l'orgie de visions propre à une nuée de pythonisses exaltées.Cette méthode,qui influencera plus tard
    la franc-maçonnerie « mystique » (214),a sans nul doute été l'aspect le plus séduisant du
    magnétisme,du moins pour un certain public toujours en quête de révélations personnelles,désireux
    de s'emparer de connaissances réputées d'autant plus ésotériques qu'elles s'avèrent plus
    incompréhensibles.C'est dans l'état de passivité qui mine de l'intérieur la cohérence de l'être
    conscient,plus que dans tout autre aspect,que le mesmérisme révèle toutes ses pernicieuses
    potentialités d'ordre « spirite »,qui ouvrent un champ d'applications vraiment indéfini à l'utilisation
    de véritables réserves d'« énergie psychique ».

    Dépouillé de ses fioritures pseudo-scientifiques,ramené à une juste mesure dans l'ordre de ses
    velléités thérapeutiques,le mesmérisme,surtout quand il était adopté pour induire chez les sujets un
    obscurcissement de la conscience,apparaît pour ce qu'il est vraiment : une dangereuse et suspecte
    forme de sorcellerie (215).Ce « vol de l'âme »,depuis toujours connu de tous les peuples,a été
    universellement considéré comme l'une des formes les plus sinistres de magie noire et réputé
    étroitement apparenté à la nécromancie (216).Il se présente en effet sous la forme d'un acte assez
    violent de nature psychologique,par lequel la conscience même est refoulée dans les zones non-
    conscientes de l'être,rendant ainsi possible,fût-ce de manière non irrémédiable,une distorsion de la
    volonté du sujet,chez lequel on fait souvent pénétrer par cette pratique des suggestions étrangères à
    ses inclinations personnelles.Le succès remporté par les défenseurs du magnétisme animal,à savoir
    Mesmer et ses continuateurs,s'il met d'un côté en relief leur pauvreté intellectuelle,de l'autre traduit
    aussi l'efficacité du moyen.C'est en effet grâce à celui-ci que de nombreuses organisations dites
    « initiatiques » ont favorisé et approfondi le contact de l'homme avec les régions « démoniques » de
    notre monde.

    Avant même que Guénon en fit une mention fugace dans son livre L'Erreur spirite,Frank
    Podmore,dans son Modern Spiritualism,avait montré combien le magnétisme a contribué à la
    création et à l'acceptation du spiritisme.Mais il est un point auquel le chercheur américain ne semble
    pas avoir accordé d'importance particulière : la possibilité de susciter des phénomènes psychiques à
    distance,comme la théorie du « rapport » le laissait supposer.Or cet aspect du problème pourrait
    expliquer précisément les débuts mystérieux du spiritisme,bien étudiés dans le chapitre de son livre
    qui a pour titre « In Arcadia » (217).En dépit des tentatives ingénieuses pour éclairer les premiers
    phénomènes,y compris celui des genoux que les soeurs Fox faisaient craquer à volonté,on n'est
    jamais parvenu à une solution définitive du problème.Il faut rappeler à ce sujet que la tradition
    islamique envisage l'éventualité que le « murmure démoniaque » (waswâs) d'un homme puisse
    communiquer avec celui d'un autre homme au moyen d'un canal souterrain inconscient.Cette chose
    n'est en soi pas stupéfiante,puisque tout cela se ramène à une forme particulière de
    télépathie,certains « oracles » (tel celui des Polaires) ou des artifices numériques servant alors de
    supports à la concentration d'influences psychiques.Ces vieilles pratiques rappellent par exemple les
    « cadrans sympathiques,destinés à transmettre la pensée et qu'expérimenta "l'un des premiers
    princes après Louis XV et Louis XVI "(218) ».

    Les phénomènes sur lesquels nous nous sommes penché,répandus au moyen des loges de la « Haute
    Maçonnerie »,ou bien à travers des organisations qu'elle inspirait,apparaissent pour l'essentiel
    comme des tentatives d'ouvrir cette « Grande Muraille » dont a parlé René Guénon,en s'inspirant
    d'enseignements qui ne sont pas seulement d'origine islamique.On ne doit pas perdre de vue
    que,sous l'angle historique,ces phénomènes naissent et se développent de manière systématique en
    même temps que de grands bouleversements dans le domaine de la pensée,mais aussi dans les
    domaines politique et social.

    Il ne s'agit pas ici,naturellement,de réhabiliter un passé jugé de manière positive et acritique
    uniquement par ceux qui ont une forte nostalgie des privilèges et bénéfices auxquels leurs
    prédécesseurs durent renoncer,mais simplement d'enregistrer la situation imposée,de fait,par la
    nouvelle rationalité dite prétentieusement « éclairée ».Sous le prétexte de combattre les
    « superstitions »,les abus,les injustices,supposés ou réels,elle avait en réalité comme premier objectif
    d'éliminer le sacré de l'existence humaine,comme s'il avait été la cause de tous les maux
    antérieurs.L'alibi fourni par l'indéniable existence d'iniquités et de comportement irrationnels dans
    les époques précédentes,offrait l'occasion de faire miroiter aux yeux des masses l'idole de la liberté
    (toujours théorique) sous la forme d'une libération de toute les « chaînes » et de toute forme de
    « tyrannie »,mais dans l'intention de lier ces mêmes masses à des pouvoirs encore plus cyniques et
    despotiques.
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    Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution Empty Re: Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution

    Message  paralleye 23/1/2013, 15:00

    L'ôlam ha qlippoth

    La prise de contact avec des forces démoniques,imprudemment confondues avec des manifestations
    authentiquement spirituelles,est interprétée dans la « Cabale pratique » comme une descente et une
    pénétration dans l'ôlam ha qlippoth,le monde des résidus,psychiques et autres.Cet aspect,qui s'est
    développé en particulier au sein de certains courants de la tradition juive,avait pris en Pologne,au
    XVIème siècle précisément (donc antérieurement à l'apparition de Sabbataï Tsevi),une importance
    tout à fait exceptionnelle.De concert avec la manipulation numérique du texte sacré,manipulation
    qui avait acquis quelque chose de fébrile dans certains milieux,la doctrine des « écorces » avait pris
    dans de nombreux cercles cabalistiques un caractère de nouveauté préoccupante par rapport à
    l'ésotérisme judaïque lui-même.Comme l'écrit Gershom Scholem :

    « Des grands thèmes lourianiques du retrait,du bris des vases,de la restauration du monde,seules
    gardent leur vitalité dans leur pensée les doctrines qui mettent en relief l'incessante lutte
    individuelle de l'homme avec les "écorces" dont chacune à sa figure et son nom propres.Le côté
    satanique du monde jette ici son ombre sur toutes les manifestations de la vie humaine avec une
    vigueur dont on ne trouve pas d'exemple chez les autres ésotéristes juifs.On assiste partout dans ce
    milieu à l'épanouissement d'une démonologie étrange.Le besoin d'anéantir telle "écorce"
    déterminée au moyen d'oeuvres humaines exige avant tout des connaissances sur l'essence et le
    nom de celle-ci.Le lecteur se trouve à son grand étonnement devant un déchaînement de véritables
    armées d' "écorces" qui apparaissent ici pour la première fois,et l'on dirait qu'une mythologie
    complète se tisse autour d'elles,spéculations parfois dépourvues de tout appui et référence chez les
    auteurs anciens
    (219)

    Le désir d'entrer en relations avec les forces maléfiques,officiellement dans l'intention de les
    combattre,a toujours été fort chez les sorciers et les chamans,au point que très souvent,à cause de
    cette attirance,ils ont été regardés avec crainte et soupçon par leurs propres coreligionnaires.Dans le
    chapitre « Chamanisme et sorcellerie » de son livre Le Règne de la quantité et les signes des
    temps
    ,René Guénon,qui était au fait de toutes ces choses,a attiré l'attention du lecteur sur la relation
    existant entre les individus de ce genre et le domaine des influences maléfiques.Pour ces gens-là,« il
    s'agit seulement,en principe,de les empêcher de nuire,de neutraliser ou de détourner leur action
    (220) ».Des préoccupations de ce type,notamment quand elles sont présentes dans un contexte
    existentiel qui ne les réclame pas,constituent les aspects les plus obscurs de la sorcellerie,trahissant
    entres autres les intentions cachées de l'être qui s'y consacre.Mais en outre,« il peut arriver que
    certains,opérant de façon plus consciente et avec des connaissances plus étendues,ce qui ne veut pas
    dire d'ordre plus élevé,utilisent ces mêmes forces pour de tout autres fins,à l'insu des "chamanes" ou
    de ceux qui agissent comme eux,et qui ne jouent plus en cela que le rôle de simples instruments
    (221) ».En Pologne,les représentants les plus conscients des mouvements extrémistes
    « millénaristes » trouvèrent donc un terrain particulièrement propice pour entreprendre leur guerre
    contre les royaumes d' « Edom » et d' « Ismaël »,non moins que,chose trop souvent oubliée,contre
    le judaïsme orthodoxe,coupable à leurs yeux de retarder avec ses lois,ses obligations rituelles,sa
    Torah,l'avènement des nouveaux temps messianiques.La fonction remplie par cet humus polonais
    n'a certes pas été négligeable,au point que Scholem a tenu à la mettre en évidence de manière
    explicite dans son grand livre sur Sabbataï Tsevi.Il n'est donc absolument pas fortuit que la
    conversion du « messie » de Smyrne à l'islam ait été provoquée précisément par un Juif
    polonais,comme pour accélérer sa mission dans l'ôlam ha qlippoth,conformément aux
    enseignements de son prophète Nathan de Gaza,qui s'était lui-même présenté comme son modèle et
    précurseur (222).

    L'application de cette « théorie des écorces » à la franc-maçonnerie transparaît assez clairement dans le système des Élus Coëns,fondé par Martinez de Pasqually en 1754 dans le Midi de la
    France,ce qui,naturellement,ne veut pas dire que d'autres branches maçonniques sont restées à
    l'écart de l'influence de cette théorie pernicieuse.Dans le Rite de Martinez,le recours aux opérations
    théurgiques pour exorciser les puissances maléfiques,notamment dans les grades les plus bas,avait
    pris une grande importance,sans doute disproportionnée aux objectifs,qui avaient en vue la
    « réintégration » des êtres (une variante du tiqqoun) dans leur pureté originelle : dans ce cas précis,il
    s'agissait d'un véritable miroir aux alouettes.Nous avons dit « théurgiques »,mais nous devrions les
    appeler plus proprement « magiques »,puisque l'évocation des 2400 « entités angéliques » pratiquée
    dans ce Rite ne laisse planer aucun doute sur ses caractéristiques fondamentales,dans
    lesquelles,comme d'ailleurs dans l'ensemble de ses rituels,il est difficile de trouver « un
    christianisme profond et sincère (223) ».En effet,quand on observe les particularités des « tableaux
    figuratifs pour les opérations martinistes »,on a la très nette impression d'être en présence d'un
    sinistre appareil « cérémoniel » au service d'une magie de bas étage,mis en oeuvre à des fins encore
    plus basses.L'ordination de l'initié Coën impliquait d'ailleurs un « holocauste d'expiation » qui
    « prétendait trouver sa justification dans les sacrifices usités jadis chez les Hébreux,mais qui n'en
    rappelait pas moins les procédés répugnants de la sorcellerie (224) ».En l'occurence,il s'agissait de
    l'usage de têtes de chèvres noires (certains sorciers juifs employaient des têtes d'ânes),détail plus
    que suffisant pour révéler la nature profondément perverse de ces opérations et leur extranéité à
    l'authentique tradition juive,à laquelle elles n'entendaient pas moins se référer.

    En présence de ces aberrations,il est très étonnant que « ni la magie cérémonielle,ni l'astrologie
    chaldéenne,ni l'écho net des doctrines manichéennes et gnostiques n'éveillèrent,à une exception près,les scrupules des Émules (224bis). »Mais ce qui est encore plus étonnant,c'est l'importance que
    Guénon attribua au Rite des Élus Coëns dès l'époque de ses polémiques avec Bord et
    Nicoullaud,leur opposant des arguments spécieux pour ce qui concernait la signification qu'il fallait
    donner aux « passes » et à la « Chose » de Martinez.Jusqu'à la fin de sa vie,Guénon ne changera pas
    d'attitude à l'égard de ces produits si équivoques de l'« esprit maçonnique ».En dépit de quelques
    distinguos et hésitations,il considéra toujours ces manifestations de la magie la plus basse et la plus
    médiocre comme provenant d'une authentique tentative de restauration de l'esprit initiatique
    (225).Évidemment,les termes « ésotérique » et « initiation » avaient pour Guénon,dans des cas de
    ce genre,une acception impliquant des règles moins rigides et rigoureuses que celles
    continuellement réaffirmées dans ses écrits théoriques sur la méthode initiatique elle-même.Il en
    arrivera à considérer l'initiation reçue par Martinez de Pasqually – tout en la jugeant « d'un certain
    degré assez limité »,donc privée d'un caractère transcendant – comme quelque chose appartenant au
    domaine des « Petits Mystères ».En d'autres termes,Guénon identifiait la « réintégration » de
    Martinez au recouvrement de l'« état édénique » (226).Est-ce pour cette raison qu'il fut conduit à
    affirmer dans son article « Initiation et contre-initiation » que la différence entre ces deux choses ne
    concernait,précisément et seulement,que leur perspective par rapport aux « Grands Mystères » ?

    Bien que l'origine juive de Martinez de Pasqually ne fasse aucun doute – comme le savaient
    d'ailleurs,à ce qu'il paraît,ses contemporains,et comme cela ressort d'un passage d'une lettre d'Ernst
    Falck,bourgmestre de Hanovre (227) -,Guénon opposa à cette thèse une résistance injustifiée
    (228).Son opinion eût put devenir digne d'attention et revêtir quelque valeur s'il n'avait pas
    soutenu,dans le même temps,en s'appuyant sur un document reproduit dans Van Rijnberk et
    rapportant des propos du prince Christian de Hesse-Darmstadt (229),la thèse d'un rattachement de
    Martinez à une organisation juive d'Afrique du Nord (230).Comment pareil rattachement eût-il pu exister si le fondateur des Élus Coëns,nonobstant son certificat de « catholicité »,n'avait pas été
    aussi autre chose ? Et Guénon n'aurait-il pas dû se demander quel intérêt pouvait trouver une
    organisation de ce type à s'occuper du sort spirituel de la franc-maçonnerie ou,mieux encore,à
    travers celle-ci,du destin spirituel de l'Occident ? En dépit de tout ce que pensait le métaphysicien
    français,la marque sinistre et grotesque de l'enseignement de Martinez n'a pas échappé,en
    revanche,à Alice Joly,auteur sans aucune prétention ésotérique mais très consciencieuse et qui
    n'apparaît pas mue par des préjugés antimaçonniques particuliers.Elle écrit à ce sujet :

    « La doctrine de Pasqually,avec toutes ces prétentions à la spiritualité,était surtout un système
    magique assez grossier,ou du moins assez matériel.Aucun des Coëns,même le mieux doué pour la
    vie mystique,n'arrivera jamais à se débarrasser des tares initiales de ce mauvais
    départ.Willermoz,qui n'était pas parmi les mieux doués,loin de là,restera toute sa vie assoiffé de
    merveilleux,tout en croyant de bonne foi vivre dans les pures régions du monde de l'esprit
    (231). »

    Ce qu'il faut maintenant se demander,c'est si la transmission de ces « tares »,loin d'être un résultat
    accidentel,n'était pas au contraire un résultat consciemment recherché à travers la diffusion de ces
    techniques magiques.En fait,il est légitime de soupçonner qu'au-delà de la manipulation imprudente
    de symboles et rituels charriant des influences pernicieuses,au-delà des misérables tentatives
    d'interpréter des « signes » d'un quelconque phénomène extra-sensoriel comme un message
    authentiquement spirituel,ces opérations théurgiques abritaient,dans leur structure la plus
    profonde,des intentions et aspects encore plus inquiétants et dangereux.Sans nul doute à l'insu de
    l'écrasante majorité des adeptes inconscients,une autre « force » était le principal objet des créateurs
    du Rite des Coëns,une force avec laquelle de nombreux pratiquants de l'occulte aiment à se mesurer
    : l'énergie sexuelle,évidemment employée sous ses formes les plus problématiques (232).

    Alice Joly a noté,dans les « tableaux figuratifs » pour les opérations magiques des Élus
    Coëns,l'empreinte « d'une inspiration naïve qui frise l'obscénité (233) ».En fait,on pourrait dire que
    l'obscénité n'est pas seulement « frisée »,mais qu'elle appartient à la vraie source de l'inspiration de
    ces « tableaux » symboliques,qui,enfin édités,nous permettent aujourd'hui d'admirer leur
    « profonde » signification ésotérique.Dommage,vraiment,que Guénon ne soit plus parmi nous pour
    en commenter le caractère « hermétique » (234) ! Bien que ces dessins soient en effet
    incompréhensibles,du moins pour l'intelligence bornée des pauvres profanes,un certain malaise se
    dégage de ces figures qui reproduisent de curieux animaux en forme de serpents ou de
    crocodiles.Sur l'une de ces planches,une grotesque et monstrueuse créature est dotée d'un organe
    génital en forme de serpent gigantesque.Elle rappelle singulièrement les spéculations de la Cabale
    sabbataïste sur les attributs du « messie pharaonique »,spéculations dérivant du Talmud,mais
    auxquelles une signification contraire est conférée (235).Ce n'est assurément pas très loin de ce
    contexte qu'il faut chercher les « maîtres secrets » de Pasqually,chefs d'une organisation « qui
    s'étendait ailleurs qu'en Europe ».

    Un connaisseur profond de ces traditions magiques et de leur rapports avec le symbolisme de la
    « Cabale pratique »,serait peut-être capable de résoudre les énigmes cachées dans ses figures,dont le
    contenu contraste si curieusement avec les prétentions de haute spiritualité qu'affichaient les
    « Émules ».Certains trouveront peut-être notre interprétation plutôt hardie,voire très superficielle : il
    nous semble entrevoir dans ces représentations une certaine « parenté » avec les dessins reproduits
    par Samuel Paul Rosen dans son « tableau » intitulé « Ensemble des systèmes combinés des
    anciennes et des nouvelles Initiations » (236).Bien entendu,il ne s'agit absolument pas d'une
    ressemblance « formelle »,même de loin.Mais on respire dans les illustrations de Rosen – où le
    serpent occupe une place de choix et où ne manquent pas des reproductions encore plus énigmatiques que celles des Élus Coëns – un air si « familier » aux pratiquants de certains « arts »
    que l'on a peine à croire à une simple coïncidence.

    Ces dernières impressions ne sont pas soutenues seulement par une vague sensation poussant à
    souligner la présence de certaines affinités supposées,à vrai dire plutôt difficile à justifier si l'on s'en
    tient à un point de vue purement morphologique.Il y a dans les dessins de Martinez de Pasqually
    quelques autres éléments qui consolident la thèse de l'existence d'imperceptibles liens secrets entre
    ces choses apparemment si éloignées les unes des autres,comme par exemple le signe des mystères
    typhoniens sous la forme de deux têtes de serpents sortant d'un tronc commun.Or,on a de bonnes
    raisons de penser que Rosen était rattaché à un culte très proche de ces mystères,le personnage et
    ces vicissitudes témoignant en outre en faveur de l'hypothèse d'une formation frankiste ou,en tout
    cas,de l'appartenance à une école très proche du frankisme.Vu sous cet angle,le problème posé par
    certaines « parentés » apparemment énigmatiques,trouverait alors une solution immédiate.En lien
    avec tout cela,il faut rappeler que Sabbataï Tsevi était communément identifié par ses disciples à la
    contrepartie mystique de la « génisse rouge » (Nm 19) ; selon certains enseignements,la « vache
    rouge » aurait remplacée les sacrifices humains pratiqués par les Hyksos et abolis par celui qui les
    expulsa,le pharaon Amosis,et ce en raison de sa couleur,identique à celle de Typhon (237).Est-ce
    solliciter les textes que de supposer que cette « contrepartie mystique » était alors l'âne rouge,lui
    aussi symbole de Seth-Typhon et monture de l'Antéchrist ?

    La possible existence d'un contenu magico-sexuel dans la doctrine de Martinez de Pasqually,déjà
    notée par Van Rijnberk commentant quelques extraits du Traité de la Réintégration,est également
    corroborée par un témoignage remontant à l'époque de la formation du Rite des Élus Coëns.L'abbé
    Bullé,ancien secrétaire de Martinez de 1762 à 1766,« avait été […] violemment attaqué dans le réquisitoire que les Émules bordelais révoltés contre le Grand Souverain envoyèrent en 1766 à la
    Grande Loge de France : il avait été traité d'"homme dangereux",donnant sur les colonnes Jakin et
    Boaz et sur le mot de Maître Mac Benac "des explications impies et blasphématoires que la pudeur
    et la bienséance ne permettent pas d'écrire"(238) ».Pour circonspect que soit l'auteur en rapportant
    cette information,il n'est pas difficile de deviner la nature des détails passés sous silence.Ils
    rappellent les allusions faites par un autre franc-maçon sur Georg Friedrich von Johnson,d'origine
    juive,et son « système infâme »,dans lequel le contenu du grade de « Novice » « était à tout point de
    vue effrayant et dangereux (239) ».

    On sait quelle importance avaient,parmi les sabbataïstes et frankistes les plus radicaux,les
    techniques magico-sexuelles ayant pour but la subversion générale de toutes les valeurs,sous le
    prétexte de réaliser l'accomplissement de la Torah spirituelle.Par rapport aux vieux rites orgiaques et
    aux pratiques de nombreuses écoles à prétention ésotériques,ces pratiques du nouveau millénarisme
    présentaient un aspect tout particulier,même s'il serait excessif de le qualifier d'absolument
    inédit,puisqu'elles avaient été en vogue dans quelques écoles gnostiques.Cette nouveauté relative
    était en mesure de conférer une charge opérative inédite aux techniques elles-mêmes.En effet,il ne
    s'agissait plus de favoriser,fût-ce par des méthodes discutables,une supposée « réintégration
    primordiale » à travers la promiscuité,ni d'utiliser l'énergie sexuelle pour accéder à des pouvoirs ou
    bien à quelque éphémère « éveil spirituel ».En la manipulant,les personnages dont nous parlons
    avaient désormais un objectif explicitement destructeur,du moins pour ce qui concernait le monde
    qui les entourait.On peut en outre être certain,étant donné l'atmosphère fortement nihiliste dans
    laquelle baignaient ces courants,que la restauration de la « Torah d'atsilout »,de la « Loi
    spirituelle »,était elle-même reléguée au second plan.Pour rendre encore plus complexe
    l'enseignement que l'on pouvait tirer de leurs théories,il y avait aussi le fait que ces « arts
    magiques » étaient étroitement liés à la doctrine des qlippoth,des « écorces »,interprétées comme les
    réceptacles des étincelles de lumière dispersées dans les royaumes d'« Edom » et d'« Ismaël »
    gouvernés par les démons Samaël et Ammon de No.Le passage de ces techniques
    magiques,sexuelles et autres,dans les « Hauts Grades » de certains systèmes maçonniques nouveaux
    apparaît alors comme un moment obligé du grand dessein caché au coeur de ces doctrines.Elles
    étaient indispensables,tant à la transmission d'influences négatives capables de provoquer
    l'éclatement des « écorces » depuis l'intérieur,qu'à l'exploration de la « terre étrangère » pour y
    trouver des ressources vitales particulières devant servir à la réalisation des objectifs fixés.Le cas
    des Arcana Arcanorum du Rite de Misraïm,dont les secrets n'ont été percés qu'à une époque
    relativement récente par rapport à sa constitution,est un des exemples les plus éclairants du
    phénomène considéré ici.

    On ne peut pas parler du Rite de Misraïm sans,naturellement,tenir compte du système égyptien de
    Cagliostro,tout en rappelant que celui-ci,à l'époque du procès que lui intenta l'inexorable Saint-Office,
    ne semble pas avoir fait l'objet d'accusations en rapport avec les pratiques précédemment
    mentionnées.Les autorités religieuses se contentèrent alors d'une procédure judiciaire
    rigoureuse,comme le cas l'exigeait,sans se laisser aller à aucune sorte de fantaisie ni à des
    spéculations indues.En dépit de l'interminable bibliographie qui le concerne,le comte de
    Cagliostro,grand initié de l'égyptianisme maçonnique,reste l'une des figures les plus mystérieuses et
    les plus controversées de l'histoire de l'occultisme.Que certains aspects cachés de ses activités aient
    finalement été dévoilés,n'y a semble-t-il rien changé.Sur lui,les jugements de la postérité oscillent
    entre ces deux extrêmes : certains le considèrent comme un pur et simple charlatan,assurément très
    doué,d'autres voient en lui un maître sublime,détenteur de très anciens mystères.En sus de ces deux
    positions,on a évidemment toute la gamme des opinions intermédiaires.L'intérêt jamais démenti
    pour la personne de Cagliostro démontre en tout cas qu'il serait injuste de le liquider comme une
    vulgaire canaille,d'autant que bon nombre des objectifs de la « mission » confiée à ce « noble
    voyageur » doivent encore être éclaircis (240).Pour deviner que le « comte » était aussi un escroc,il
    n'est pas nécessaire de se lancer dans de grandes enquêtes,ni d'observer comme Louis Massignon
    que « cet imposteur »,tout en prétendant avoir été élevé en Arabie,« ignore les Chérifs de l'époque
    (241) ».Que dire en effet de ce fils de la cité de Médine professant « en apparence le
    Mahométisme »,mais qui débite à ses victimes potentielles la nouvelle que,une fois débarqué en Égypte,il fit « connaissance avec les Ministres de différents Temples qui voulurent [l']introduire
    dans des lieux où le commun des Voyageurs ne pénétra jamais (242) »,comme si rien n'avait changé
    depuis le temps des pharaons ? De nombreux « frères » n'en sont pas moins prêts à jurer sur le
    caractère transcendant de son savoir initiatique,ce qui permet d'apprécier la valeur de l'intellectualité
    cultivée entre les « colonnes » par bon nombre de ceux qui se sont fixé comme modeste tâche
    d'éclairer le genre humain tout en étant fort peu éclairés eux-mêmes.

    Mais la constatation de l'existence d'un côté grotesque chez le personnage n'entache pas le moins du
    monde son importance en tant que phénomène de mystification ou pis encore.De même,savoir qu'il
    s'appelait en réalité Guiseppe Balsamo,puisque cette identité est historiquement établie,ne nous aide
    guère à expliquer le fait « brut » constitué par sa transformation en « comte de Cagliostro »,ni ne
    rend compte de la nature et des finalités de ses contacts avec les Chevaliers de
    Malte.Inexplicable,ou du moins impossible à dépister,reste l'origine de ses ressources
    financières,imposantes et imposées par le mode de vie qu'il menait avec désinvolture
    (243).Si,comme certains l'ont insinué,elles n'étaient dues qu'à ses escroqueries et aux bonnes grâces
    de son épouse,il faudrait vraiment voir là un phénomène extra-naturel et penser alors que Lorenza
    Feliciani devait posséder des dons vraiment miraculeux pour rendre si généreux les représentants du
    « grand monde » européen de l'époque.

    Que Cagliostro ait été un homme derrière lequel s'agitaient des « patrons » invisibles,sans que lui
    même arrivât jamais à comprendre la vraie nature des enjeux,est une chose qui ressort de la
    trajectoire de sa propre carrière,qui culmina,parmi toutes sortes d'incidents,dans la célèbre affaire du
    Collier.Il n'est pas très important d'établir s'il était en l'occurrence coupable ou innocent.L'issue du
    procès,qui lui fut favorable,doit être acceptée comme telle et non pas discutée a posteriori en raison
    de la réputation très controversée du personnage.La seule chose importante dans cette affaire,c'est
    de constater sa présence « objective »,ensuite utilisée pour nourrir l'allégresse collective et fêter son
    acquittement,d'une manière proportionnelle au discrédit retombant sur l'infortunée famille
    royale,discrédit considéré comme l'un des prodromes de la Révolution (244).Ce n'est pas pour rien
    que sa « prophétique » lettre au peuple français fut,à ce qu'il semble,écrite avec la collaboration de
    son avocat,le « frère » Thirolier (245),auteur probable,également,de son célèbre Mémoire en
    défense.Après l'aventure qui le conduisit à la Bastille,le « noble voyageur » ne connaîtra plus que
    malheurs et échecs.Rien n'interviendra plus pour le défendre contre les attaques de ses
    ennemis,parmi lesquels,désormais et naturellement,se rangeaient les souverains de France.La main
    ferme qui avait autrefois soutenu Cagliostro tout au long de ses pérégrinations,l'abandonne alors,et
    il finit à la prison pontificale de San Leo.

    Marginal en apparence,le rôle politique de Cagliostro semble en fait avoir été tout aussi important et
    significatif que son travail occulte,toujours remis en cause par l'ombre que projetait sur lui sa
    réputation d'escroc et de profiteur,d'homme qui faisait de son système un moyen de changer en or la
    crédulité humaine.Au public qui le suit,séduit par ses supposés pouvoirs miraculeux,il exhibe les
    habituels appareils d'évocation,accompagnés des inévitables jeûnes préparatoires et des tout aussi
    inévitables techniques de sorcellerie qui employaient des adolescents pour la clairvoyance et du
    « papier vierge » provenant du placenta d'un enfant de femme juive pour ses rites magiques.Mais il
    serait superficiel de s'arrêter à l'examen de cet arsenal magique pour sous-estimer également tout le
    reste,y compris les mystérieuses substances utilisées pour favoriser la génération physique et
    spirituelle,substances qui étaient semble-t-il,pour ce qui concernait leur composition,de nature
    inconnue (246).Si l'on songe aux « exploits » de ses épigones,il est cependant légitime de déduire
    que le rituel égyptien de Cagliostro abrite des pratiques très différentes des habituelles banalités
    magiques.Selon les déclarations de bon nombre de ses douteux successeurs,la « tradition de
    Cagliostro » aurait servi à transmettre plusieurs pratiques de magie sexuelle conservées dans les
    Arcana Arcanorum du Rite de Misraïm.Ces techniques à l'aspect « bien peu ragoûtant (247) »,du
    moins pour des penchants normaux,constitueraient la vraie raison d'être de tous ces rites.Ce n'est
    pas pour rien que ceux qui,tels les fondateurs de l'Ordo Templi Orientis,consacraient à ce genre de
    « raffinements » une grande place dans leurs constructions théorico-pratiques,considéraient le Rite
    de Memphis-Misraïm comme le plus approprié à cacher leurs enseignements plus
    confidentiels,soutenant que les degrés supérieurs de ce Rite devaient être pratiqués parallèlement
    aux degrés de connaissance du cercle intérieur des Templiers d'Orient (248).

    L'Inquisition,on l'a dit,chargea Cagliostro de nombreuses fautes,mais,que l'on sache,aucun des juges
    ecclésiastiques ne l'accusa de satanisme ou de favoriser la pratique de rites obscènes.Ses juges
    voulurent rester sur le plan juridique uniquement en suivant les lois de l'époque et en accordant peu
    d'importance aux rumeurs,au point que Giovanni Barbieri (un laïque),l'auteur du fameux
    Compendium,est allé jusqu'à mettre en doute le récit de Cagliostro lui-même à propos de sa
    supposée initiation,qui aurait eu lieu à Francfort,aux Frères Templiers (249).Il faut d'autre part
    souligner que ce furent ses disciples les plus fidèles,et non ses ennemis,qui lui attribuèrent la
    paternité des rituels les plus discutables,gardés secrets,certes,mais non complètement
    inaccessibles.Bon nombre des énigmes qui concernent Cagliostro trouvent en fait leur solution la
    plus naturelle quand on se souvient qu'il fut le disciple du Ba'al Chem de Londres,le Dr Falk,un
    « missionnaire » secret affilié aux cercles les plus extrémistes des disciples de Sabbataï Tsevi,ceux où
    même l'inceste constituait une pratique cultuelle,détail en comparaison duquel le reste prend
    presque l'aspect d'un « péché véniel ».Dès 1771,Guiseppe Balsamo vécut à Londres tout près de
    chez Swedenborg et Falk ; on ne sait pas s'il eut alors l'occasion de rencontrer personnellement le
    Ba'al Chem,mais il en devint assurément l'un des protégés en 1776,lorsqu'il travailla avec lui et avec
    un certain William Bousie à la fondation du Rite égyptien (250).Falk et Cagliostro firent à l'époque
    le tour des loges de Londres,recueillant des fonds et exerçant leur habileté dans les prédictions
    appliquées aux loteries.Parti pour La Haye,Cagliostro y utilisera la loge « L'Indissoluble »,dont Falk
    était l'un des affiliés,comme tremplin du nouveau système,qui devait amalgamer la théosophie de
    Swedenborg à la Cabale (251).Ces relations secrètes du « grand initié »,sur lesquelles toute la
    lumière n'a pas encore été faite,sont de toute façon suffisantes pour expliquer bien des choses,y
    compris sans doute le sens occulte de son sceau,qui,stylisé,apparaît aussi dans sa signature (252)
    en croire certains auteurs,Cagliostro,pour se défendre devant l'Inquisition,aurait donné à ce sceau –
    représentant le serpent transpercé par une flèche – un aspect qu'il estimait évidemment acceptable
    pour des catholiques : avec la pomme dans la gueule,le serpent aurait représenté la cause du péché
    originel,la flèche symbolisant l'« oeuvre de rédemption de notre Seigneur Jésus-Christ (253) ».

    Si l'on considère l'ensemble de son curriculum vitae,rien moins qu'édifiant et limpide,on n'a
    vraiment pas de bonnes raisons de croire à la sincérité de l'affirmation de Cagliostro ; on est au
    contraire tenté d'estimer que cette explication n'était qu'une diversion à but exclusivement
    défensif.On a vu en outre que ce symbole,stylisé dans ses éléments essentiels,était employé par le
    maître de Saint-Yves d'Alveydre,Hardjji Scharipf,pour signer ses cours.La répétition de cette
    signature témoigne qu'elle devait avoir pour son auteur une importance particulière,assurément
    irréductible à des raisons d'ordre purement graphique ou philologique,étant donné que ces cours
    n'avaient pas pour objet le sanskrit uniquement,ou les signes védiques ou encore le fantaisiste
    alphabet « vattan ».Il est naturellement impossible d'affirmer avec une absolue certitude que ce
    signe a été employé dans pareil contexte en référence au modèle de Cagliostro,bien que certains
    détails des cours du « gourou » Scharipf puissent conduire à le supposer.Mais il faut de toute façon
    savoir que le dessin en question reproduit sous une forme très simple deux éléments qui ont une
    importance fondamentale dans le théologie sabbataïste : le rayon droit,symbole de la loi
    mosaïque,et le rayon courbe,symbole de la loi du nouveau « messie »,lequel,d'ailleurs,utilisait
    comme sceau et signature un « serpent recourbé » (254).

    Pour asseoir l'idée de la nature « sabbataïste » du Rite égyptien de Cagliostro – et,à travers celui-
    ci,des activités de ceux qui,de façon plus ou moins explicite,se réclamaient de lui ou du même
    substrat pseudo-égyptien -,il existe une autre preuve,qui constitue d'ailleurs une marque
    particulièrement inquiétante du vrai caractère des forces qui se cachaient derrière des manifestations
    apparemment innocentes,voire rassurantes et admissibles.L'une des nouveautés « conçues » par
    Cagliostro pour son système concerne l'introduction de deux chants religieux très connus,le Veni
    Creator Spiritus
    ,comme hymne propitiatoire des opérations magiques,et le Te Deum,comme hymne
    de remerciements (255).Cette pratique,propre aux « soeurs » initiées dans les loges du « Grand
    Cophte »,semble ne contenir que des intentions bienveillantes,éventuellement exprimées à l'origine
    dans un simple but de propagande.Il est raisonnable de penser qu'elles durent apparaître telles aux
    « initiées » au neuvième degré du rite des « Chevaleresses de la Bienfaisance »,qui,en chantant le
    Veni Creator,étaient sûrement convaincues de s'adresser « à Dieu,au Sauveur et à la Bienheureuse
    Vierge Marie » pour « secourir les malheureux,observer les Commandements,demeurer
    irréprochables (256) ».Plus d'un siècle après,en pleine affaire Taxil,la littérature répandue sous le
    contrôle du mystificateur et de ses complices donnera à ses chants deux noms et deux
    interprétations totalement différents.Le Veni Creator deviendra le Gennaïth-Menngog et le Te Deum
    s'appellera Vanerian Ohblerrak.Chantées par les soeurs « lucifériennes » dans les loges
    « palladistes »,ces hymnes aux noms si extravagants servaient,selon certains « taxiliens »,à ouvrir et à fermer les travaux maçonniques ou certaines opérations magiques.À ceci près que,cette fois,les
    rites pratiqués et les intentions exprimées n'avaient rien d'innocent,mais s'accordaient pleinement
    avec les enseignements très particuliers contenus dans ces deux chants propitiatoires.Nous aurons
    l'occasion d'observer de plus près le contenu de l'un d'eux,de même que nous parlerons de ce qui
    tournait autour de ces manifestations rituelles.Pour le moment,il nous suffit d'attirer l'attention sur la
    ressemblance entre les deux cas mentionnés plus haut : en effet,si l'on trouve dans le premier cas un
    missionnaire sabbataïste derrière Cagliostro,on s'aperçoit que Paul Rosen joue un rôle important
    dans le second.Actif pendant l'affaire Taxil,Rosen ne fut peut-être pas un agent des fatidiques
    « Supérieurs Inconnus »,mais demeure pour le moins une personnalité assez impénétrable.Quant au
    contenu,s'il faut en croire certaines exégèses,le Veni Creator palladiste,à savoir le Gennaïth-
    Menngog
    « traduit » par le ténébreux Louis le Chartier,exprime des thèmes pornographiques ayant
    des relations avec le culte satanisant d'une « entité obscure ».Son vocabulaire,dont le caractère
    abstrus semblerait refléter quelque chose de bien peu humain,n'est pas,comme on pourrait le
    penser,le fruit d'une construction purement arbitraire,mais est formé de racines sémantiques ayant
    un sens bien précis.Est-ce aller trop loin que de dire que le « vattan » de Saint-Yves d'Alveydre ou
    le « senzar » de Mme Blavatsky,phénomènes pseudo-linguistiques susceptibles d'être ramené à un
    même substrat occulte,ne sont au fond que les déguisements tactiques d'un « jargon »
    effectivement employé dans certains cercles lucifériens ?

    Il est naturellement impossible de savoir jusqu'à quel point le nommé « Guiseppe Balsamo » était
    vraiment conscient du contenu caché dans les « bonbons empoisonnés » qu'il administrait à ses
    victimes.Le fait qu'il soit finalement tombé,presque volontairement pour ainsi dire,entre les mains
    de l'Inquisition,atténue au fond sa responsabilité directe.C'est peut-être pour cette raison que,dans
    son cas,on ne préféra pas insister lourdement et qu'il fut présenté officiellement comme un
    débauché et un escroc.Cet aspect n'enlève pourtant rien au caractère pernicieux de son action,sous-estimée
    par beaucoup à cause de ses dehors fantastiques et de sa magie de foire,alors qu'il y avait en
    coulisse des personnages nettement plus dangereux.C'est dans le sillage de cette « tradition » bien
    spéciale que seront transmises à la postérité des pratiques allant de l'évocation des esprits aux
    techniques sexuelles ayant pour but la construction d'un « corps d'immortalité » au travers de la
    manipulation de la semence masculine,sans oublier l'emploi de l'urine à des fins thérapeutiques
    (257).Mais à propos justement de ce dernier trait de la « magie de Cagliostro »,il n'est pas
    absolument certain que ce liquide organique ne servait qu'à améliorer la santé de quelques
    « patients ».Ce n'est certes pas une pure coïncidence si l'on trouve dans le cadre de l'initiation au
    Rite dénommé « Gardiens du sanctuaire mystique » (Guardians of the Mystic Shrine) – fondé par
    deux proches collaborateurs de Blavatsky,A.L.Rawson et Charles Sotheran – l'« épreuve
    initiatique » qui consiste à boire un peu de l'eau du « puits de La Mecque de Zem Zem » (258).Il
    n'est pas nécessaire de faire un gros effort d'imagination pour deviner la vraie nature de cette
    « boisson »,d'autant plus que,pour nous en tenir à ce rituel,l'impétrant est introduit dans un lieu où
    « nos frères s'arrêtèrent pour asperger d'urine la voie du diable.Vous aussi devez en verser un peu
    pour commémorer le lieu où tous renoncèrent au mal pour adorer le sanctuaire de l'islam
    (259) ».Quand on sait que dans la tradition islamique l'urine a une connotation rituelle fortement
    impure,l'intention profanatrice et blasphématoire des auteurs de ces règles initiatiques ressort
    nettement.Il est presque inutile d'ajouter que ceux dont nous parlons nourrissaient une admiration
    sans bornes pour le « divin » Cagliostro.

    La récente apparition dans ces pages du nom de Paul Rosen – qui,bien que n'étant pas né,semble-til,
    à Constantinople,y séjourna longtemps au point de s'y faire connaître (assurément pas pour les
    meilleures raisons) dans certains milieux – ne constitue pas du tout une digression dans le cours de
    notre étude.Les relations de Rosen avec la « patrie » du faux messie Sabbataï Tsevi,d'une part,et
    avec la franc-maçonnerie (ainsi que,par réaction,avec un certain anti-maçonnisme) dans laquelle il
    tenta de s'affirmer de façon impérieuse,d'autre part,renvoient constamment aux comportements des
    personnages rencontrés jusqu'ici.En soulignant leur origine juive,il ne s'agit pas du tout pour nous
    de présenter leur action comme compatible avec les attitudes et les principes du judaïsme
    traditionnel ; on peut dire au contraire que le rabbinisme orthodoxe,avec toutes ces contraintes et
    toutes ces règles,a été l'une de leurs premières victimes.Mais cela ne signifie pas qu'il n'ont pas pu
    trouver soutiens et appuis dans les communautés juives dispersées,soit chez ceux qui pouvaient
    tirer de cette situation un vulgaire bénéfice personnel,comme cela se vérifie partout,soit en raison
    des sentiments naturels qui naissent de la conscience d'une même appartenance supposée.Dans ce
    dernier cas,les personnages dont nous parlons auront été aidés par les déguisements habiles sous
    lesquels ils apparaissaient aux yeux de leurs propres coreligionnaires.Il ne fait aucun doute
    que,placés au sommet de leurs organisations,ces « Supérieurs Inconnus » du sabbataïsme et du
    frankisme avaient conscience d'appartenir à une plus vaste « communauté internationale ».Pour
    s'infiltrer et s'allier avec les représentants d'autres « pouvoirs occultes » et sectes plus ou moins du
    même type,ils devaient en effet trouver des points de rencontre sur lesquels s'entendre avec eux.

    En outre,par l'intermédiaire de la franc-maçonnerie bien vite devenue entre leurs mains un précieux
    « instrument magique » pour déverser partout des influences maléfiques et dissolvantes,ces
    hérétiques millénaristes d'origine juive ont opéré une gigantesque « taille des racines » au niveau
    cosmique,bouleversant profondément les fondements mêmes de la civilisation
    traditionnelle.L'humanisme maçonnique et la liberté,invoquée presque toujours hors de propos,n'ont
    été que l'aspect le plus extérieur et le plus banal,l'exotérisme pour ainsi dire,de ce travail de
    désacralisation qui présentait,du moins dans une première phase,des contenus purement destructeurs
    d'un tout autre ordre.Il ne s'agit pas ici de développer une énième « théorie du complot »,ourdi par
    l'habituel syndicat de « potentats » ; il vaut mieux laisser cela à l'imagination déréglée de bien des
    gens malheureux et à court d'explications plus convaincantes.Il n'est absolument pas nécessaire de
    recourir à pareille théorie comme hypothèse de travail : le complot,en effet,est avoué en toutes
    lettres dans les déclarations de Jakob Frank et se trouvait déjà,avant lui,inscrit dans les programmes
    des disciples les plus extrémistes de Sabbataï Tsevi.On peut assurément relativiser le poids de
    l'opération magique menée à Rome par le « prophète » de ce dernier,Nathan de Gaza,dans le but de
    frapper au coeur la grande « qelippah d'Edom ».Mais on est bien obligé de constater que les
    intentions nourries par des personnages de ce genre révèlent l'existence d'un dessein
    inquiétant.Même si l'on se met à la place de ceux qui se sentaient persécutés,une telle initiative de
    « guerre magique »,de toute façon interdite par la Loi mosaïque et par le Livre saint,est
    difficilement justifiable,la défense d'une communauté religieuse ne pouvant pas passer par un acte
    de pure sorcellerie.

    Cette dernière tentative du « prophète palestinien » n'était pas une tentative isolée,mais faisait partie
    du projet plus général de destruction des « écorces »,afin de réintégrer dans la nouvelle
    « communauté » les étincelles de lumière qui y étaient contenues.Cette théorie fut réélaborée par
    Nathan de Gaza lui-même,qui lui donna un aspect fortement personnel,avant et après la
    « conversion » de Sabbataï Tsevi à l'islam.Elle impliquait en effet une volonté clairement
    antinomiste,inconciliable avec la Loi mosaïque.Les successeurs de Nathan,à commencer par Jakob
    Frank,ne feront que tirer les conséquences extrêmes de ces enseignements,du reste depuis toujours
    contenus en germe dans la « Cabale pratique »,dans le cadre d'une doctrine gnostique et
    manichéenne singulièrement problématique et même éloignée du dualisme classique,déjà fort
    discutable.

    La réussite d'un « complot » dépend naturellement de l'idée que s'en font ses artisans et non pas,en
    premier lieu,ses adversaires,spécialement pour ce qui concerne les détails élaborés au cours de sa
    maturation.Mais il ne s'agissait pas en l'espèce de conduire à bon terme une quelconque conjuration
    politique ou l'une de ces nombreuses conspirations qui forment le côté le plus désagréable de la
    « sociabilité » dégénérée.Pour les « missionnaires » dont nous parlons,il s'agissait d'arriver à une
    subversion radicale de toutes les valeurs,en vue de promouvoir une vision du monde et de la vie
    totalement différente de celle qui avait été jusque-là communément acceptée.Leur instrument le
    plus efficace pour la réalisation d'un tel programme consistait précisément à favoriser les contacts
    avec des forces « chtoniennes »,s'il est permis de s'exprimer ainsi,forces qui relèvent toutes de la part la plus ténébreuse de la « matière ».À considérer les choses dans cette optique,il est plus
    intéressant de mettre au jour les bases théoriques du phénomène que de se pencher sur les moyens
    employés ou ses possibilités de succès,l'apparition de doctrines aberrantes étant un phénomène trop
    courant et universel pour constituer,en soi,un élément décisif.La pratique de certaines techniques
    propres à favoriser le contact avec des puissances obscures,imprudemment confondues avec des
    « entités spirituelles » ou bien explicitement acceptées pour ce qu'elles sont,se retrouve un peu
    partout.C'est pourquoi,par exemple,les prétentions spirituelles de l'occultisme divulguée par le biais
    de la franc-maçonnerie n'ont pas,en tant que telles,le caractère d'un événement exceptionnel.Mais
    dans le contexte historique étudié ici,ce qu'il y a d'extraordinaire c'est que cet occultisme n'a été que
    l'enveloppe d'un contenu beaucoup plus dangereux qu'une simple déviation,l'arme dissolvante d'une
    volonté sous-jacente vraiment diabolique.Ce dernier adjectif pourra sembler un peu trop « fort » :
    mais comment appeler autrement le résultat d'une opération dont les agents déclaraient ouvertement
    vouloir utiliser le mal,en tant que le mal lui-même est,selon leurs enseignements,identique au
    bien,comme s'il possédait une substance ontologique propre (260) ?


    Dernière édition par paralleye le 25/1/2013, 23:21, édité 2 fois
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    Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution Empty Re: Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution

    Message  paralleye 23/1/2013, 15:49

    Le missionnaire sabbataïste a pour tâche de descendre dans le royaume d'Edom (le christianisme) et
    dans le royaume d'Ismaël (l'islam),tous deux comparés au côté ténébreux de l'existence (sitra
    ahra
    ),pour rejoindre les étincelles de lumière renfermées dans les écorces de ces mondes.Leur
    réintégration dans l'univers primordial de la lumière à travers un acte de « vampirisme
    cosmique »,provoquera la chute des écorces,désormais privées d'essence vitale,la Création n'étant
    pas en dernière instance un acte transcendant de la toute-puissance divine,mais l'effet d'une
    catastrophe primordiale incontrôlable (261).Sous l'effet de cette catastrophe,une partie de la
    Création est destinée à se perdre définitivement.Pour provoquer cette démolition du sitra ahra,la
    théologie sabbataïste avait aussi élaboré une autre alternative à la réintégration (de type manichéen)
    de la lumière : celle consistant à remplir les écorces d'une sainteté étrangère à leur nature,afin de les
    détruire de l'intérieur.Ce choix,bien que complémentaire du premier,ne semble pas s'accorder
    pleinement avec lui.L'apostasie,qui trouve son modèle dans la conversion feinte de Sabbataï
    Tsevi,s'avère l'arme privilégiée,dans la mesure où,grâce à elle,on peut arriver,en passant
    inaperçu,jusqu'au coeur même de l'ennemi.À vrai dire,on pourrait ajouter à ces deux
    options,impossibles à harmoniser complètement,une troisième alternative,celle qui,peut-être,fut
    vraiment appliquée par les personnages rencontrés jusqu'ici.Il s'agit du travail du « sorcier » qui
    « extrait l'esprit de l'impureté des écorces (qelippoth) et mêle ensemble le pur à
    l'immonde »,puisque « dans le Tikkunei Zohar la manifestation de telles forces ne se justifie que
    dans certaines circonstances,vu que le sitra ahra doit être combattu avec ses propres armes
    (262) ».En d'autres termes,il s'agit d'ouvrir des brèches dans les écorces afin que leur contenu
    mortel se déverse dans le monde extérieur.

    Nous disions que c'est cette troisième voie qui semble avoir été particulièrement employée au
    travers de la production des phénomènes mentionnés plus haut,vraies tentatives de mêler le « pur » - constitué
    dans ce cas par une vague mais peut-être authentique aspiration à la connaissance
    transcendante -,à l'« impur »,provenant du contenu des écorces rendu accessible par les « marranes
    volontaires »,l'ensemble étant bien amalgamé par une subversion totale des valeurs.Dans des cas de
    ce genre,toute possible tentative de discrimination est anéantie par l'orgueil,la soif de pouvoir ou le
    dilettantisme intellectuel.La promotion et la vulgarisation de la magie cérémonielle et sexuelle,de la
    nécromancie,de la médiumnité,qui deviennent des instruments de mort de plus en plus efficace dans
    le monde physique et qui ouvrent aux forces de dissolution l'accès à la vie ordinaire de l'homme –
    n'est-ce pas là une oeuvre de pur satanisme ? Comment pouvait-on concilier tout cela avec la
    théorie du remplissage des écorces par une certaine « sainteté » ou avec la réintégration des
    « étincelles » (car ces opérations doivent avoir eu un aspect positif,du moins dans un cadre très
    restreint) ? Mais la dichotomie n'est peut-être qu'apparente : la restauration de la lumière et
    l'évocation des forces démoniques ne seraient que les deux faces d'une même médaille,distinguées
    seulement à cause du caractère superficiel et lacunaire des moyens pour aborder ces
    problèmes.L'exhumation et la réactivation de ces anciens enseignements gnostiques et
    manichéens,mais dégénérés et déviés par rapport à leurs formulations originelles,elles-mêmes déjà
    fortement critiquables à tous point de vue,s'accordent en fait très bien avec une forme de
    « sainteté » à laquelle le commun des mortels n'est assurément pas habitué.

    L'action entreprise par l'agent conscient du messianisme hétérodoxe avec sa conversion feinte,est en
    réalité une véritable insulte au marranisme proprement dit,celui-ci ayant été le résultat d'une
    coercition extérieure,non d'un libre choix. [ps paralleye : ici le raisonnement est très spécieux.En
    vérité le mot "marranisme",terme apparu vers le XVème siècle dans la péninsule ibérique, suite au
    choix donné aux juifs,qui ne cessait jamais de conspirer dans le but de miner et de corrompre la
    civilisation chrétienne dès qu'ils le pouvaient et partout ou ils passaient, ce que l'auteur se garde
    bien de dire
    ,entre la conversion ou l'exil,par rapport à ce qu'il fait allusion,c'est-à-dire la "fausse
    conversion", est relatif à quelque chose de beaucoup plus ancien et qui ne nait pas à cette époque
    sous la contrainte, loin de là.En vérité l'infiltration de crypto-juifs,faussement convertis dans l'Église,répond à une stratégie déjà entreprise et tentée de tout temps pour peu que les "fils
    d'Israël" en eurent la possibilité.Elle trouve probablement sa justification dans le Talmud,relatif à
    la promesse de domination mondiale d'Israël,qui passe par la ruine impérative de la civilisation
    chrétienne.On trouve déjà des traces de suspicion nette d'infiltration juive dans les églises dès le
    IVème siècle,c'est dire si la sournoiserie israélite ne date pas d'hier et n'a pas besoin d'être "forcée"
    pour se faire passer pour ce qu'elle n'est pas. Le moins que l'on puisse dire,c'est que le "choix"
    absurde et naïf,"donné" aux juifs au XVème siècle entre la "conversion ou l'exil", fut une erreur
    tragique de la part de ceux censé "défendre" la Chrétienté...]
    Le premier type d'apostasie,avec la
    duplicité qui le caractérise,présente,à la lumière des enseignements de Nathan de Gaza,bien résumé
    dans les écrits de Gershom Scholem,des aspects subtils vraiment démoniaques.La doctrine du
    prophète palestinien a même des côtés plus inquiétants que celle de Jakob Frank.On peut imaginer
    dans quels abîmes tombèrent les disciples de Sabbataï Tsevi en acceptant d'imiter leur « messie »
    dans la fausse conversion,ce « marrane volontaire » par excellence parodiant la descente du vrai
    Messie,du Ciel à la Terre,au profit d'une descente de la Terre aux Enfers.Selon cette
    doctrine,l'immersion dans le royaume des écorces de ces êtres,dont la « part spirituelle » provient
    des étincelles de lumière qui se trouvent dans les talons de l'Adam Kadmon – êtres qui forment la
    pire faction de l'humanité – est la descente dans un monde crée par l'aspect de Dieu qui s'oppose au
    fiat lux primordial.Cet aspect de Dieu est constitué par les univers nés de la « lumière-sans-pensée »
    au travers d'une « subversion cosmique » produite par les racines du mal situées dans les
    profondeurs de Jahvé lui-même.Il nous semble difficile de trouver,même chez les auteurs des
    doctrines les plus aberrantes que l'histoire de la pensée humaine nous a léguées,quelqu'un qui soit
    allé plus loin dans l'inversion théologique,puisque la transcendance divine absolue est implicitement
    identifiée à la profondeur absolue du mal.

    Ce marranisme volontaire n'a cependant pas que des aspects mystiques et ésotériques.Il possède
    aussi des applications d'ordre beaucoup plus pratique,dans les domaines politique et social.À travers
    la pénétration dans le camp ennemi,les « croyants » faisant office d'espions d'un pouvoir
    « surnaturel »,il vise à révolutionner les royaumes des adversaires en les bouleversant de l'intérieur
    (263).En fonction de cela,il est facile de comprendre pourquoi la franc-maçonnerie spéculative
    répandue en Grande-Bretagne et dont les loges étaient bien vite devenues,entre autres choses,un
    instrument de perfectionnement de la science du renseignement (en faveur de l'impérialisme anglais
    avant tout) (264),répondait parfaitement à la nécessité du type d'espionnage dont on vient de
    parler.C'est donc ici qu'il faut chercher,plus que dans de fantaisistes reconstitutions « talmudiques »
    ou « cabalistiques »,l'une des plus importantes influences,sous l'angle pragmatique,du judaïsme sur
    la « Secte ».Les deux voies se sont d'ailleurs si inextricablement mêlées qu'il est très difficile
    d'établir si cet « ésotérisme » a été mis au service de l'activité d'espionnage,ou bien si celle-ci s'est
    subordonnée à celui-là.On se souviendra quand même,en ce qui concerne la réponse à cette
    question,que c'est généralement la cause la plus « élevée » qui joue le rôle prédominant.

    Globalement,on pourrait conclure que l'implication des agents du cabalisme dévié et millénariste
    dans la franc-maçonnerie,trop longtemps envisagé avec beaucoup de scepticisme,est un fait
    historiquement indéniable et finalement très explicable,en principe du moins.Pour réaliser leurs
    desseins,les sabbataïstes et les frankistes avaient besoin d'un organisme capable d'influencer de
    manière extrêmement discrète toutes les couches d'une société complexe : il ne fait pas de doute que
    l'institution maçonnique était parfaitement apte à jouer,volens nolens,un rôle de ce genre.L'usage
    d'un modèle mythique comme celui des « Supérieurs Inconnus » pour la diffusion des influences et
    des idées dont ils étaient porteurs a excellemment fonctionné : d'une part comme suggestion pour
    séduire les amoureux du mystère et de l'occulte par la flatterie de la participation à une vie
    surhumaine ; d'autre part comme écran protecteur derrière lequel mettre leurs agents à l'abri
    d'enquêtes indiscrètes,tout en suscitant chez les « frères » des sentiments contrastés envers lesdits
    « Supérieurs Inconnus »,tantôt considérés comme des produits de l'imagination et de la fraude,tantôt
    platement acceptés sous la forme où ils se présentaient dans le monde extérieur.

    [...]

    Nous avons vu que les sabbataïstes et leurs épigones avaient noué des contacts fructueux et établi de
    profondes complicités un peu partout avec de nombreuses autres sectes et sociétés secrètes : en
    Europe,en Asie et même en Afrique du Nord,sans s'arrêter à la seule franc-maçonnerie.Il n'y a
    absolument pas lieu de penser que ces relations,à partir de certains niveaux du moins,ont relevé
    d'une infiltration secrète et silencieuse.Il faut au contraire penser qu'elles furent reconnues des deux
    côtés pour ce qu'elles étaient : des alliances tactiques ou stratégiques sous-tendues par la conscience
    d'avoir un destin et des objectifs communs.Dans ce cadre vaste et complexe,le « judaïsme » semble
    n'être entré que comme l'une des composantes,éventuellement importante (comme importante a été
    la tradition abrahamique dans la spiritualité universelle),mais assurément non exclusive.Pour donner
    des exemples concrets,le rôle joué dans l'histoire des Frères d'Asie par le capucin Justus Bischoff,
    qui n'était certainement pas juif,n'est en rien secondaire.On peut en dire autant du comte
    Zinzendorf et de la secrète « Section Pèlerins » des Frères Moraves,ou encore d'Emmanuel
    Swedenborg,qui,à partir d'un certain moment,prit soin de cacher dans ses écrits l'ascendance
    « cabalistique » de plusieurs enseignements qui y étaient contenus.Sabbataï Tsevi lui-même,après sa
    conversion,s'empressa d'entrer en contacts étroits avec la tarîqah des Bektashis,fortement
    hétérodoxe,dont la doctrine est proche,sous bien des aspects,de celle de la franc-maçonnerie
    (267).À partir de cette époque,ces relations n'auront jamais un caractère fortuit,dicté par les
    contingences qui imposent souvent des passer des alliances de circonstance,mais formeront le cadre
    d'un dessein politique rigoureux,fruit évident d'un accord entre les chefs.Les affiliés des deux
    ordres,bektashi et dünmeh (les disciples de Tsevi devenus « musulmans »),seront toujours bien
    représentés dans les loges turques,particulièrement dans celles dépendant du Grand Orient
    d'Italie.Ensemble,ils contribueront à la fondation de mouvements comme Union et Progrès,les
    Jeunes Ottomans ou les Jeunes-Turcs,qui joueront un rôle si important dans la destruction du
    « rétrograde » et « tyrannique » Empire Ottoman (268).

    Il n'est certes pas très important de savoir dans quelle mesure l'Empire Ottoman,à l'instar de tous les
    « royaumes » de ce monde,était digne de survivre.Il n'est pas non plus question d'en arriver à
    penser,comme certains font envers l'ancien régime,que sa fin a été un péché contre l'Esprit saint.On
    peut seulement observer que l'introduction du libéralisme,du laïcisme,de la lutte contre « le
    fanatisme et la superstition »,que le développement de l'économie moderne et l'usage idéologique
    de la science sont des méthodes très discutables pour le type de cure qu'il s'agissait de faire subir
    aux déviations et maux affectant ces grandes entités socio-géographiques.Non seulement la
    médecine que l'on entendait administrer au « malade » avait un goût amer,mais elle possédait des
    propriétés conduisant à l'euthanasie,non à la guérison,accueillant ainsi,sans doute
    inconsciemment,le principe fondamental du nihilisme frankiste.L'attention des apôtres de cet
    illuminisme déguisé en philanthropie n'était pas concentrée sur le bien-être des « corps »,mais au
    contraire sur une tentative de « conscription des âmes » visant à les enrôler dans les rangs des
    partisans enthousiastes du nouvel ordre futur.

    [...]

    Les origines historiques des « Supérieurs Inconnus »

    Si l'on examine de plus près le cadre historique où naquit et grandit le mouvement de Sabbataï
    Tsevi,on y découvre l'existence d'un dessein élaboré,clairvoyant,de grande ampleur,sans lequel il
    n'eût été que l'une des nombreuses vagues causées par le millénarisme,qui,au sein et en dehors du
    monde juif,semblent secouer périodiquement les fondements de l'histoire avant d'être bientôt
    oubliées.Les dates elles-mêmes paraissent choisies expressément pour confirmer un destin :
    1648,année de restauration spirituelle selon le Sepher ha Zohar,en réalité année tragique pour le
    judaïsme du fait des massacres perpétrés en Pologne par les cosaques,est aussi l'année de la
    première manifestation « pathologique » et pseudo-messianique de Sabbataï.Sa longue lutte contre
    les « tares » spirituelles dont il se sentait affecté trouvera,contre sa propre volonté,une solution
    inattendue en 1665,lorsqu'il rencontrera celui auquel il s'était adressé pour échapper à l'« abîme »,et
    qui se révélera être en fait une sorte de magguid (« prêcheur ») maléfique : Nathan de
    Gaza,l'homme qui allait être élevé au rang de « prophète » de Sabbataï.Loin de dévoiler les
    « racines » de son âme,notre « proto-psychanalyste » fera de l'abîme ou se sentait plongé Sabbataï
    Tsevi la clef de voûte de sa doctrine.1666,l'année prophétisée par Nathan comme la date de la
    manifestation glorieuse du « messie »,sera au contraire l'année de sa scandaleuse apostasie,ressentie
    comme une honte cuisante par une grande partie de la communauté juive.Mais ce qui apparaissait
    comme un échec irrémédiable et un démenti tragique des prétentions messianiques de Sabbataï
    Tsevi,représentait au contraire,dans l'esprit du théologien palestinien,la phase initiale de
    l'accomplissement de ces mêmes prétentions.

    Certains éléments autorisent à penser que la conversion soudaine du « messie » ne fut pas pour
    quelques-uns de ses coreligionnaires,notamment pour ses opposants,un événement totalement
    inattendu.En effet,dans le for intérieur de bon nombre d'entre eux,l'idée de se débarrasser d'une
    présence si encombrante,le cas échéant en la refoulant dans les « ténèbres extérieures »,devait être
    apparue,en fin de compte,comme une solution souhaitable.Les modalités sous lesquelles se
    produisit cet événement amènent à penser qu'il ne s'explique pas du tout par un concours fortuit de
    circonstances,mais qu'il est le résultat complexe d'une intention précise,désireuse de donner au
    cours des choses une orientation et un but,opposés néanmoins aux attentes éventuelles nourries par
    les juifs orthodoxes.Le rôle joué dans cette affaire par le cabaliste polonais Néhémie Cohen reste
    « un chapitre obscur »,tel que « l'historien […] qui passe au crible les détails de cet étrange
    incident,se heurte à des énigmes insolubles (269) ».Venu pour discuter avec Sabbataï du sens à
    donner à la fonction messianique de ce dernier,Néhémie,qui était déjà très certainement l'un de ses
    disciples,finit par le dénoncer au Sultan comme un dangereux agitateur.Pour mieux souligner le
    caractère provocateur de sa délation,Néhémie,après s'être présenté aux autorités ottomanes,se
    convertit séance tenante à l'islam,geste à coup sûr ni nécessaire ni réclamé puisque les accusations
    de ce genre,quand la paix de l'Empire était en jeu,étaient jugées et appréciées en elles-mêmes par la
    Sublime Porte (270),en particulier quand elles offraient l'occasion de régler définitivement des
    comptes avec une figure devenue gênante pour tout le monde,spécialement d'un point de vue
    politique,sans donner l'impression de franchir les frontières des convenances civiles.Tel un Jean
    Baptiste redivivus,le rabbin polonais,par son geste,semblait vouloir influer sur l'avenir de l'importun
    « messie »,lui indiquant une route devenue d'ailleurs presque inévitable,non pas seulement à cause
    du manque d'alternative pour Sabbataï Tsevi,mais aussi parce que cette route avait déjà été
    rigoureusement tracée dans les écrits de son « prophète » Nathan de Gaza.

    Cette personnalité dotée d'un charisme tout particulier et de qualités intellectuelles rien moins que
    négligeables,avait emprunté,en tant que cabaliste,une voie très personnelle avant même de
    rencontrer le « messie » de Smyrne.Autodidacte,comme Sabbataï Tsevi,Nathan avait entrepris
    l'étude de l'ésotérisme juif sans maître,s'enfonçant dans les méandres les plus complexes et profonds
    de la Cabale lourianique.Les fruits de son extraordinaire travail se firent bientôt sentir selon les
    modalités,quand aux suggestions subies et répandues,avec lesquelles il développera plus tard son
    engagement théologique en abordant les thèmes fondamentaux destinés à servir de supports à
    l'« hérésie ».Ses écrits,à ce qu'il paraît,contiennent une nette inversion de plusieurs enseignements
    cabalistiques (271),déjà problématiques en eux-mêmes,et une récusation des techniques
    lourianiques de méditation,habituellement pratiquées en vue de la réintégration (tiqqoun) des
    étincelles.Nathan jugeait en effet ces techniques peccamineuses (272),étant donné que « depuis la
    venue du Messie,la structure du cosmos avait changé (273) ».Mais ce ne devait pas être le seul
    motif de ce rejet.On peut en deviner un autre : le tiqqoun d'Isaac Louria avait en effet une portée
    toute spirituelle (ps-paralleye : il n'y a rien de "spirituel" là-dedans,c'est du satanisme pur et
    simple,il y a simplement des "routes" différentes...)
    .Nathan,lui,défendait une attitude nettement plus
    matérialiste et réaliste,la réintégration de la lumière devant être entreprise désormais au travers
    d'une descente effective dans le royaume des écorces,et la destruction du monde de l'abîme opérée
    au moyen d'une identification au mal.Pour lui,un « messie apostat » n'était pas une figure
    aléatoire,mais un élément indispensable à son système,tout comme était nécessaire la présence
    d'une communauté de « missionnaires »,ses héritiers spirituels,à envoyer dans le monde.

    La personnalité de Sabbataï Tsevi semblait faite exprès pour incarner à la perfection les principes de
    cette véritable « métaphysique du mal »,son abjuration n'étant que la manifestation des immersions
    secrètes dans l'ôlam ha qlippoth qu'il accomplissait déjà antérieurement,durant les phases
    dépressives de sa psychose.Quand Sabbataï se présentera devant Nathan de Gaza dans l'espoir d'être
    libéré des obsessions qui l'affligeaient,le prophète palestinien,contrairement à ses attentes,le
    « fixera » en fait dans son état pathologique,reconnaissant dans son âme la présence d'un élément
    étranger au sitra ahra,qui de toute façon demeurait mystérieusement en lui depuis les origines du
    monde.Le marranisme volontaire de Sabbataï Tsevi,si lourd de conséquences,ne sera au fond que la
    réalisation de ce qui se présentait,dans l'inspiration de Nathan,comme le « combat pour la lumière »
    (274).

    Avant de le rencontrer physiquement,Nathan avait déjà connu son « messie » : il en découvrit en
    effet le visage gravé sur le char céleste,la Merkabah (275),au cours d'une série de visions
    apocalyptiques.Cherchant une explication rationnelle de ce phénomène,Gershom Scholem estime
    que les deux hommes s'étaient déjà rencontrés par hasard à Jérusalem en 1662,quand Sabbataï Tsevi
    se rendit dans cette ville,où il demeura environ une année.Le jeune rabbin aurait alors été
    impressionné par les récits qui circulaient à propos de cette figure singulière et fascinante.Mais il
    n'existe aucune preuve de cette rencontre,même s'il est probable qu'elle se soit produite
    accidentellement,en raison du laps de temps qui courut entre l'arrivée de Sabbataï dans la ville
    sainte et son départ pour l'Égypte,où il fut envoyé en mission par la communauté de Jérusalem.Le
    coeur du problème n'est d'ailleurs pas là : une chose sont en effet les rapports personnels et la
    collaboration à laquelle ils peuvent éventuellement donner lieu,une autre l'apparition de l'imposante
    doctrine théologique fondée sur les visions de l'audacieux cabaliste,avec toutes ses conséquences
    théoriques et pratiques.Bien que la possibilité d'une intervention d'un magguid extra-humain soit
    implicitement présente dans les expériences « spirituelles » de Nathan de Gaza,il est légitime de se
    demander,à la lumière des événements qui se produisirent à partir d'elles,si Nathan n'a pas subi
    aussi des suggestions provenant de quelque source humaine.Dans son ensemble,l'affaire semble trop
    bien construite pour que l'on ne soupçonne pas en elle une intervention rationnelle d'ordre
    naturel,avec toutes les implications que ces termes renferment.Ceci est d'autant plus vrai si l'on se
    souvient des circonstances qui conduisirent Sabbataï à conclure son mariage avec la polonaise
    Sarah.Cette jeune femme à la réputation douteuse avait déjà affirmé,à l'occasion de sa venue à
    Amsterdam en 1665,vouloir épouser le « messie » (276).Fait non moins singulier,on lit dans un
    rapport adressé au cardinal Grimaldi,archevêque d'Aix-en-Provence,qu'une jeune fille juive âgé de
    dix-sept ou dix-huit ans avait annoncé dans le quartier de Galata,à Istanbul,l'arrivée du « messie »
    (277).

    Il s'agissait évidemment de suggestions que l'esprit du temps,sous la pression des événements,aidait
    à répandre.Tout en constatant l'irrationalité foncière de certaines croyances,il est logique de
    supposer que là ou il y avait des suggestions,il y avait aussi des « suggestionneurs ».Dans le cas qui
    nous occupe,il n'est d'ailleurs pas dit que ces supposés agitateurs cachés étaient obligatoirement
    d'origine juive.Au contraire,les éléments ne manquent pas,dans cette colossale mystification,qui
    font penser à l'existence d'une faction pour ainsi dire « internationale ».Si nous considérons la date
    même de 1666,dont le symbolisme anti-christique est évident avant tout pour un chrétien,date
    choisie par Nathan de Gaza pour la manifestation du « messie »,on devine aisément que l'on
    entendait donner à la série d'événements une importance franchissant les frontières du monde juif :
    en effet,ni les juifs ni les musulmans ne calculaient le temps selon le calendrier grégorien (278).

    Que des personnalités étrangères au monde juif aient fait sentir leur présence dans ces événements
    n'est pas du tout impossible,ne serait-ce que parce que l'on retrouve en eux des thèmes depuis
    longtemps communs à de nombreux mouvements hétérodoxes très répandus au Proche-Orient,
    mouvements dans lesquels furent toujours actifs des agitateurs prêts à saisir toute occasion
    pour élargir leur cercle de « connaissances » et accroître leur pouvoir.Dans ce cadre,l'influence de la
    croyance en l'occultation de l'imâm,propre aux sectes chiites radicales,sur la doctrine sabbataïste
    apparaît plus que probable,même s'il faut rappeler que Scholem n'était guère enclin à accepter cette
    éventualité (279),rendue possible en fait par la commune zone géographique où ces doctrines
    prospéraient.Cet illustre chercheur admettait cependant l'influence d'une christologie de
    l'« incarnation de Dieu » dans l'aile extrémiste du sabbataïsme dirigée par Barouchia Russo (Osman
    Baba) (280),sans exclure d'autre part que la divinisation de l'âme du « messie » pouvait être
    contenue en germe dans la Cabale hérétique des sabbataïstes (281),manière de renvoyer la solution
    du problème à son point de départ.Les croyances bien vivaces dans ces milieux étaient largement
    répandues dans le monde islamique également : précisément dans la fraction de ce monde avec
    laquelle Sabbataï Tsevi se mit à collaborer étroitement et avec laquelle il avait peut-être eu quelques
    relations avant même son apostasie.

    Le phénomène dans son ensemble est sans doute très difficile à expliquer,ce contexte cabalistique
    hétérodoxe apparaissant donc perméable à des influences d'origines extra-judaïque.Dans ce cas
    précis,on peut seulement dire que cette « Cabale hérétique » dont parle Scholem,avait incorporé,fût-ce
    par des voies mystérieuses,des techniques et enseignements étrangers au judaïsme,et ce bien
    avant l'apparition de Sabbataï Tsevi.La doctrine même de la dispersion et de la récupération des
    étincelles de lumière (thème qui ne peut prendre que trop facilement,pour certains esprits,des
    aspects déconcertants),si importante dans le système d'Isaac Louria,n'est autre qu'une énième
    version des enseignements du manichéisme classique.On peut en dire autant de la théorie du
    guilgoul,de la « révolution des âmes »,connue dans les groupes extrémistes islamiques sous le nom
    de tanasukh (282),qui est elle aussi d'origine nettement gnostico-manichéenne.Dans la Cabale en
    particulier,cette transmigration,sous les formes où elle fut conçue,présenta une extraordinaire
    ressemblance avec la même croyance professée par les druzes,et plus encore avec celle en vogue
    chez les Nusayrîs.Ces derniers se considèrent comme des étoiles tombées à cause de certains
    péchés,mais qui seront réintégrées au ciel en tant qu'étoiles au terme de leurs vicissitudes cycliques
    (283).On constate sans peine la présence dans cette dernière affirmation de curieux échos du mythe
    de la « chute des anges »,thème qui,développé à fond,pourrait conduire à de bien curieuses
    conclusions (284).La croyance à l'incarnation de la divinité,telle qu'elle est apparue dans les
    enseignements du messianisme juif hétérodoxe,est sans doute beaucoup plus proche des convictions
    des ghulat (sectes extrémistes) chiites que du dogme chrétien.L'incarnation de Dieu,censée s'être
    produite successivement en Sabbataï,Barouchia et Jakob Frank,ressemble beaucoup aux thèses
    soutenues par de nombreux partisans du calife 'Alî,comme les 'Alevi turcs par exemple,sur leur
    a'immat (pluriel d'imâm ou guide spirituel).La justification par Nathan de Gaza des actions
    « étranges » de Sabbataï Tsevi rappelle en fait l'exégèse en vigueur parmi les druzes pour expliquer
    le comportement déconcertant du troisième calife fâtimide al Hâkim bi-amri'l-lâhi (996-1021),
    devenu pour eux l'incarnation absolue de Dieu et,comme tel,identifié entre autres au
    « Messie » (285).La pratique systématique de la dissimulation – technique d'infiltration liée au
    marranisme volontaire que Jakob Frank,sous la dénomination de « faix du silence » (massa
    duma
    ),portera à une perfection raffinée -,n'est autre que la taqîyya commune à tous les « bâtinites »
    (sectaires qui se tiennent au prétendu sens « ésotérique » de l'enseignement religieux) et à leurs
    héritiers.Cet art habile de l'invisibilité,du « voir sans être vu (seeing without being seen) (286) » qui
    avait chez les druzes principalement le sens de « protection » (hifz) et qui était donc conçu avant
    tout comme une défense – prendra dans le frankisme le caractère d'une stratégie offensive,par
    laquelle ses « soldats » s'apprêteront à accomplir leur dangereuse mission en territoire ennemi
    (287).

    La technique de la dissimulation calculée et employée de manière scientifique avait elle aussi des
    précédents illustres : elle avait été l'une des particularités les plus typiques (et les plus redoutées) du
    manichéisme.Ce fut certainement dans cette doctrine qu'elle apparut pour la première fois comme
    un moyen essentiel de propagande et d'assimilation.Les manichéens se montrèrent en effet les plus
    avisés pour adapter les enseignements du maître aux religions les plus différentes,du christianisme
    en Occident au taoïsme dans la chine lointaine,mais en conservant une fidélité absolue aux dogmes
    de leur doctrine originelle.Après la fin du manichéisme comme phénomène historique lié à une
    communauté organisée,cette pratique si efficace sera constamment renouvelée au cours du
    temps,spécialement parmi les cercles intérieurs ayant survécu à l'échec de la mission terrestre de
    Mani,cercles sujets à toutes les dégénérescences et à toutes les infiltrations imposées par les
    circonstances historiques et géographiques.Le réaffleurement de ces éléments dans la situation
    historique prise en examen plus haut ne représente cependant que la trame extérieure propre à des
    doctrines tenues,pour le reste,jalousement secrètes,doctrines dont le nihilisme même étudié par
    Scholem n'est qu'une interprétation relativement superficielle.En effet,Jakob Frank n'est jamais
    apparu à ses disciples,en homme pratique qu'il était,comme un simple « démolisseur » (288),mais
    envisageait,après son retour de l'abîme,la construction d'un « monde nouveau ».L'irruption du
    gnosticisme,exhumé selon des modalités inconnues,dans sa doctrine n'est pas une nouveauté
    absolue.Mais dans ses possibles applications pratiques,il apparaît nourri d'une « sève »
    nouvelle,d'une inexplicable vitalité qui se concrétise à l'extérieur dans l'idée éminemment militariste
    que Frank se faisait de son organisation.Les conceptions du Grand Frère (Wielki Brat) et du
    « messie féminin »,conceptions dont il est difficile de saisir les possibles adaptations
    pragmatiques,ne sont certainement pas des inventions individuelles de leur vulgarisateur.Elles font
    partie du « dépôt » transmis au fil des siècles par des groupes ésotérisants aussi discrets que
    disciplinés.

    Il n'est pas nécessaire de posséder des connaissances étendues pour se rendre compte que ces
    thèmes,tels qu'ils furent formulés,sont généralement étrangers au monde juif et biblique.Les
    personnages qui se chargèrent de leur élaboration et de leur diffusion,tout en étant d'origine
    juive,doivent évidemment avoir eu accès à des sources étrangères au milieu religieux dont ils
    faisaient partie.Une hypothèse,de toute façon,semble peu crédible : celle qui veut que,pour arriver à
    ces sources,ils auraient eu recours à des moyens purement « livresques ».Plus solide apparaît
    l'hypothèse de contacts directs avec les représentants de ce « pouvoir occulte » auquel on se réfère
    régulièrement ici,tout en sachant que,aux yeux de beaucoup,il ne peut s'agir que d'une thèse
    romantique.Au-delà des légendes et des récits d'allure fantastique auxquels ces personnages ont
    donné naissance,il faut leur reconnaître une extrême habileté dans le travail d'apostolat auquel ils se
    consacrèrent.Celui-ci témoigne d'une grande maîtrise dans la gestion des ressources psychiques et
    des conjonctures historiques des régions où ils agirent.En outre,leur capacité à tenir soigneusement
    cachées leurs origines et leur véritable identité se révéla si efficace qu'ils surent même la transmettre
    aux individualités dont ils se servirent comme intermédiaires.Il faut enfin rappeler que la pratique
    de la dissimulation est étroitement liée au dépassement des barrières linguistiques,chose du reste
    bien connue de tout spécialiste du « renseignement ».Or les adeptes du manichéisme furent toujours
    parmi les premiers à saisir l'importance d'une application méthodique de la connaissance des
    langues.Pour toutes ces raisons,il est parfaitement compréhensible que leurs émules et héritiers aient
    eu eux aussi,dans ce domaine,de vastes connaissances.De concert avec l'extraordinaire sensibilité
    qu'ils possédaient pour reconnaître « leurs hommes »,ces capacités en tant que « polyglottes »
    figurent parmi les rares mais vrais charismes dont ils furent gratifiés.

    Dans le droit fil de ces considérations et en tenant compte du cadre auquel elles renvoient,il est bon
    de rappeler l'opinion que de nombreux juifs orthodoxes s'étaient faite de Nathan de Gaza : ses
    paroles auraient été inspirées par les puissances des ténèbres.Cette assertion,naturellement très
    vague et conventionnelle,doit être acceptée pour ce qu'elle est : il faut identifier les « puissances »
    en question à des hommes en chair et en os plutôt qu'à des entités extra-naturelles mal définies.Au
    début de ce chapitre,nous avons fait allusion aux « missionnaires » appartenant aux complexes
    hiérarchies des organisations qarmates et ismaéliennes,dont les vrais objectifs ont encore quelque
    chose d'énigmatique,bien que de nombreux orientalistes croient les avoir suffisamment
    compris.Presque disparues de la scène de l'histoire après plusieurs défaites militaires – tantôt devant
    les musulmans orthodoxes,tantôt devant les Mongols (pensons à la chute de la forteresse
    ismaélienne d'Alamût) -,ces personnalités qarmates et ismaéliennes,qui du reste ne représentaient
    que les degrés intermédiaires d'organisations plus anciennes,n'ont en réalité jamais cessé leur travail
    souterrain.La carrière de Sabbataï Tsevi,depuis sa première et timide manifestation
    pseudo-messianique en 1648 jusqu'à sa rencontre avec Nathan de Gaza en 1665,se déroula sur une
    période suffisamment longue pour permettre à des observateurs avisés de se rendre compte des
    potentialités qu'il offrait,donc pour mettre en mouvement tout l'appareil de suggestions et de projets
    nécessaires pour agir sur les individus et les milieux intéressés dans la direction désirée.On pourra
    trouver nos affirmations aussi péremptoires que non démontrées,mais c'est à la lumière du projet
    global inscrit dans ces faits connus qu'il faut les considérer,sans oublier les conséquences de
    l'infiltration des agents sabbataïstes dans la franc-maçonnerie occultiste du XVIIIème siècle et,à
    travers elle,dans le milieu culturel extérieur.

    Qui se souvient aujourd'hui de pseudo-messies comme Isaac ben Ya'koub al Isfahâni,David
    Alroy,ou d'un Yudghân al Hamadani,David Reubeni ? Et,plus près de nous,quelles traces dans
    l'histoire ont donc laissées les aspirants messies Shukr Kuhay Ier,actif entre 1861 et 1865,et Yosef
    'Abdallah,actif de 1888 à 1893,apparus tous deux au Yémen (289) ? Ils n'intéressent plus
    aujourd'hui que des érudits amoureux de choses rares.Si le phénomène constitué par l'apparition et
    l'action de Sabbataï Tsevi et de ses emules non seulement a échappé à l'oubli,mais a pris tant
    d'importance dans le cadre de l'histoire européenne,c'est parce qu'il y avait derrière lui,pour
    l'inspirer,bien plus qu'une vague entité maligne ou les initiatives de quelque aventurier méconnu.

    Comme valeur probante de ces conclusions,dont on ne prétend pas qu'elles soient reçues à la façon
    de vérité indiscutables mais comme des hypothèses fondées,on peut observer que les envoyés des
    qarmates et des bâtinites se servirent de méthodes proches de celles mises en oeuvre au travers des
    « Supérieurs Inconnus ».En effet,ils se présentaient généralement comme étant au service d'une
    autorité inconnue et invisible,incarnée dans une série de guides (imâm) à leur tour le plus souvent
    dans un état d'occultation.Ils se disaient en possession d'un enseignement mystérieux auquel on ne
    pouvait accéder qu'à travers un dévoilement progressif de vérités incompréhensibles pour le
    commun des mortels.De même que les agents des « Supérieurs Inconnus » soutenaient,au
    XVIIIème siècle,la cause jacobite des Stuart,sortie vaincue des affrontements politiques
    anglais,ainsi ces « missionnaires » se faisaient les champions de la cause des descendants du
    Prophète (par le biais du calife 'Ali et de Fâtima) qui avaient été exclus de fait de la succession
    califale mais qui restaient entourés de partisans très dévoués.On en arriverait presque à penser que
    ces individus avaient un faible pour les causes perdues : rappelons-nous qu'au XIXème siècle des
    personnages du même type s'activeront beaucoup,en France,en faveur des faux Louis XVII,en
    particulier pour le plus célèbre d'entre eux,Karl Wilhelm Naundorff.En réalité,les raisons d'une telle
    préférence ne sont pas difficiles à comprendre : dans ces milieux fréquentés par des
    « perdants »,dont les espérances ont été déçues par des circonstances adverses,il est facile de
    trouver de profonds ressentiments capables de prendre parfois,chez les éléments les plus faibles et
    les moins qualifiés,l'aspect de véritables délires.Ces milieux forment par là même de très utiles
    réserves d'individus faciles à suggestionner.L'atmosphère de fanatisme et d'hyperactivisme où ils
    baignent s'avère propice aux infiltrations dont on a parlé,non moins qu'à la dissémination de
    doctrines « aberrantes » plus ou moins hostiles à celles de la cause majoritaire ou
    triomphante.Habiles à manoeuvrer leurs acolytes de bonne foi,prêts à recourir aux arguments les
    plus convaincants,comme la justice ou l'amour de la connaissance,capables aussi de flatter la simple
    ambition personnelle,les agitateurs dont il est ici question ne sont rien moins que des
    « fantômes ».Bon nombre d'entre eux ont déjà été cités dans ce livre ; mais nous aurons l'occasion
    d'en rencontrer d'autres,au sein et en dehors du monde islamique,sur lesquels nous nous pencherons
    en raison,principalement,de leur caractère énigmatique et insoluble.

    À considérer l'action de ces hommes dans ses grandes lignes,on est bien obligé de dire,au sujet des
    ressources qu'ils mirent au service de leurs objectifs,qu'ils ne manquèrent pas d'imagination,et de
    constater qu'ils ne restèrent pas liés à des programmes trop vagues et stéréotypés.Ils fondèrent
    parfois de nouvelles sectes,se servant d'un substrat occulte prééxistant,comme cela semble avoir été
    le cas d'Al-Darazî (XIème siècle) (290),un turc peut-être originaire de Boukhara,ou du licencieuxHassan ibn Haidara dit Akhram,pour ce qui concerne les druzes.À d'autres moments,ils se
    montrèrent capables de revivifier d'anciens courants du paganisme chaldéen ou du dualisme
    iranien,comme cela arriva avec les Nusayrîs,répandus surtout en Syrie,ou avec les Ahlu-l-Haqq
    (« Gens de la Vérité ») kurdes.On a aussi connaissance de cas d'infiltration dans les milieux
    orthodoxes,lesquels finissent alors par dégénérer rapidement ou dans le contexte desquels on voit
    apparaître des enseignements magiques et gnosticisants dont on n'aurait jamais soupçonné
    l'existence.L'exemple le plus éclatant nous est offert par ce qui fut autrefois une organisation sunnite
    irakienne,la confrérie soufie des 'Adawiyya,fondée par le cheikh 'Adi ben Musâfir (mort en l'an 587
    de l'Hégire) (291).Elle se transforma ensuite,de façon ni spontanée ni endogène,dans la secte des
    Yézidis,adorateurs de l'Ange-Paon (Malak Ta'us),vulgairement considéré comme le diable.Sous cet
    aspect,plus importante encore apparaît la personnalité de Muhammad Abûl-Khattâb,l'un des
    inspirateurs du premier ismaélisme (VIIIème siècle),qui compta parmi les intimes des imâms
    Muhammad al-Bâqir et Ja'far as-Sâdiq,avant d'être publiquement désavoué,en raison de ses
    méthodes hétérodoxes,par ce dernier.« Malgré cela […] il demeura fidèle à l'imâm »,affirme Henry
    Corbin (292).En fait,il vaudrait mieux dire qu'il continua à faire sentir son influence souterraine
    dans ces milieux,puisqu'il garda des contacts secrets avec le fils de l'imâm as-Sadîq,Ismâ'îl,célèbre
    « ancêtre » des ismaéliens (293),exclu par son père de la succession spirituelle à cause de son
    comportement peu orthodoxe.

    Si la religion musulmane a montré une telle perméabilité à ce travail subtil d'infiltration,c'est parce
    que les principaux foyers des sociétés secrètes dont nous parlons se trouvaient dans les régions
    mêmes qui,plus que d'autres,furent le théâtre du prodigieux essor de la culture et de la civilisation
    islamiques : la Syrie,l'Irak et le lointain Turkestan.Lorsque cette civilisation déclina,les sociétés
    secrètes en question déplacèrent leur rayon d'action (vers le théâtre européen essentiellement) et
    suivirent les directions géographiques et culturelles qu'un auteur allemand a étudiées dans un
    ouvrage qui,tout en abordant le sujet d'un point de vue éminemment philosophique et littéraire,n'en
    a pas moins su cerner assez bien l'identité intellectuelle de nombreux protagonistes de cette
    prodigieuse aventure (294).On ne doit pas s'étonner de trouver parmi les fauteurs de cette imposante
    « émigrations d'idées »,souvent dans le rôle d'intermédiaires,des Juifs,« infidèles » à leur tradition
    (295) mais qui jouissaient,en raison précisément de leur appartenance « ethnique »,d'une plus
    grande liberté d'action,déliés qu'ils étaient des liens contraignants que les autorités religieuses
    islamiques et chrétiennes imposaient à leurs fidèles.Non que ces Juifs ignoraient les dangers venant
    de l'ostracisme et de l'hostilité que leurs coreligionnaires demeurés dans l'orthodoxie pouvaient
    manifester envers eux.Mais il est évident que la condition de diaspora et la faiblesse politique où
    était plongé le peuple juif rendaient très aléatoires les conséquences pratiques d'éventuelles
    « représailles ».

    On trouve un exemple des méthodes employées par ces cercles de la « contre-religion » pour mener
    leur apostolat dans un document étudié par Louis Massignon (296).Ce document contient les
    instructions adressées à des représentants supposés de la haute hiérarchie qarmate.Selon
    Massignon,la source de ces instructions est authentiquement « ismaélienne » ; d'autres orientalistes
    sont d'un avis différent,tout en ne pouvant en nier l'historicité littéraire.Ces instructions font déjà
    penser par avance,en quelque façon,au sentiment qui,méthodiquement exploité en
    Occident,conduira à ne considérer les religions que comme le fruit d'une tromperie diabolique.Il y a
    là des allusions techniques à certains faits mystérieux,propres aux religions dans lesquelles ces
    « missionnaires » s'étaient engagés,des détails qui attestent la possession d'une connaissance en
    quelque sorte « intérieure » des enseignements,comme le prétendu rejet de la shari'ah par Jésus ou
    le problème du rûh et du amr (« esprit » et « ordre »),termes d'origine coranique,dans la tradition
    muhamadienne.Mais il existe aussi,outre ce texte,un exposé encore plus détaillé et précis de ces
    méthodes d'infiltration ; il est reproduit dans l'introduction du célèbre ouvrage de Sylvestre de Sacy
    sur la religion des druzes (297).Cet exposé est lui aussi sous-estimé ou jugé apocryphe par de
    nombreux orientalistes,portés à n'y voir qu'un témoignage privé,ou presque,de toute valeur.Mais
    puisque leurs intentions sont principalement dictées,quand ils procèdent à une réhabilitation du rôle
    spirituel de l'ismaélisme,par une hostilité,ouvertement déclarée parfois,à l'islam,leurs
    argumentations ne peuvent pas être acceptées,c'est le moins que l'on puisse dire,comme des
    témoignages objectifs.En l'occurrence,le document auquel eut recours le grand orientaliste français
    est formé d'une série de dispositions données aux da'is (les missionnaires ismaéliens) des plus hauts
    grades et recopiées par l'historien musulman Nowaïri dans l'ouvrage d'un certain chérif Abdul
    Hassan,qui assure avoir lu les instructions adressées aux missionnaires qarmates dans un traité
    intitulé Kitâb-al-Syaset (Livre de la politique) et que de Sacy qualifie de « morceau qui est
    intéressant sous plus d'un rapport et qui peut donner lieu à des rapprochements curieux (298) ».

    Le texte de ces règles contient toute une série d'avertissements qui permettent aux affiliés de se
    présenter comme des « instructeurs inconnus » (pour ce qui concernait leur vraie foi) non seulement
    à des juifs,à des chrétiens et à des musulmans,mais encore dans les milieux religieux
    manichéens,dualistes persans,mazdéens et membres de cercles philosophiques.Ceci permet déjà de
    constater que les rédacteurs anonymes de ce « catéchisme » ne voulaient s'identifier explicitement à
    aucune des croyances alors répandues dans le monde musulman.Il se peut que ce texte ait subi des
    interpolations dues au zèle de quelque copiste sunnite.Mais il s'agit dans l'ensemble d'un document
    authentique,étranger qu'il est dans son « esprit » aussi bien au monde musulman qu'aux autres
    religions mentionnées.Il contient d'ailleurs des affirmations qu'un fidèle relevant des « Gens du
    Livre » ne se serait certainement pas permis d'exprimer.Puisque cette « authenticité »,que de
    nombreux spécialistes très érudits mais à la compréhension superficielle sont prêts à nier,est un
    point de première importance,il suffit,pour la démontrer,de réfléchir au fait qu'il ne peut
    certainement pas s'agir d'un « faux pieux ».S'il s'agissait par exemple d'une compilation rédigée à
    des fins polémiques par quelque musulman orthodoxe,pourquoi se serait-il soucié de séparer la
    cause des rédacteurs supposés non seulement de celle des autres religions rivales,mais aussi des
    « philosophes » eux-mêmes,parmi lesquels étaient rangés,en islam,de nombreux sceptiques ?

    On peut raisonnablement affirmer que l'on a inclus en avance dans cette espèce de « catéchisme »
    un pur programme frankiste,non seulement pour le sens que l'on peut attribuer à ses
    objectifs,couverts par le secret du « faix du silence »,mais parce qu'il présente des inversions tout
    aussi caractéristiques.Celles-ci sont liées à cet « athéisme mystique » prêché par Jakob
    Frank,athéisme qui ne doit pas être assimilé à la simple mécréance ou au nihilisme
    philosophique.Sylvestre de Sacy a parfaitement raison d'apprécier ce texte comme il le mérite en
    évoquant la possibilité de « rapprochements curieux »,même si,sur ce point particulier,il a laissé ses
    lecteurs sur leur faim.Néanmoins,l'importance de l'une de ces instructions,qui aborde un thème très
    singulier,semble lui avoir complètement échappé,comme elle avait échappé aux auteurs musulmans
    qui nous ont transmis ce texte.L'erreur s'explique fort bien,mais n'est pas le fruit de la simple
    distraction ou d'une regrettable négligence,puisque de Sacy écrit : « Je ne sais si c'est ignorance de
    sa part [du copiste] ou si le texte a été altéré par les copistes (299). »

    À propos d'un « sectateur du Magisme » candidat à l'initiation,le texte dit :

    « ...enseignez-lui ce qui concerne le prééxistant,car c'est lui que ces gens-là connaissent sous le
    nom d'Ahriman.Son suivant,caché,est selon leur opinion le Bon (principe) et les Ténèbres cachées
    sont dans leur système le Mauvais (principe)
    (300) ».

    De Sacy fait justement observer qu'« il est singulier que cet auteur subordonne le bon principe à
    Ahriman,et qu'il distingue les ténèbres,c'est-à-dire le mauvais principe,du même Ahriman ».Mais
    peut-être ne s'agit-il pas ici d'une mauvaise interprétation ou d'une erreur de transcription.Cette
    conception rappelle à sa façon les conceptions de Nathan de Gaza,si riches en possibles applications
    pratiques,sans qu'il existe,bien entendu,une identité de vue à ce propos : seule l'inspiration générale
    d'où provient un enseignement aussi singulier semble être la même.La « lumière-sans-pensée » dont
    parlait le « prophète » palestinien peut être rapprochée,hiérarchiquement,du « prééxistant »,car elle
    représente l'aspect insondable de la divinité,antérieur à la Création,alors que la « lumière-avec-pensée
    » se rapporte au « suivant »,au Dieu créateur (301).Dans la théologie sabbataïste,c'est
    précisément la « lumière-sans-pensée » qui produit les mondes du mal,à cause de la résistance innée
    qu'elle oppose à toute tentative de manifestation.C'est pour cette raison qu'elle présente quelque
    ressemblance avec Ahriman,considéré dans le dualisme persan comme le principe négatif par
    excellence.On pourrait trouver une autre analogie avec la profession de foi de Sabbataï Tsevi :
    celui-ci distinguait le dieu des philosophes du Dieu d'Israël,mais en renversant lui aussi la doctrine
    dualiste classique,puisqu'il privilégiait ainsi le Dieu absolu au détriment de la transcendance
    divine.Sa thèse fut fermement condamnée par les autorités du judaïsme orthodoxe,qui la jugèrent
    extrêmement dangereuse et hérétique (302).Notre propos,ici,n'est pas du tout d'établir entre ces
    théories une espèce de correspondance,comme s'il s'agissait,au fond,de la même chose.Nous
    désirons seulement mettre en relief plusieurs analogies,dont l'étude devrait être approfondie dans
    son contexte spécifique afin de tirer ensuite d'éventuelles conclusions plus générales.Mais il semble
    établi que ces doctrines renvoient à un fonds commun,qui attribue à Dieu même les conséquences
    de ce qui n'est qu'une scission artificielle et une inversion inquiétante.L'existence d'adorateurs
    d'Ahriman (ou de Seth-Typhon),du reste attestée dès l'Antiquité,suffit à dissiper tous les doutes à ce
    sujet.Sous bien des aspects,ce culte est une conséquence du dualisme lui-même : en effet,quand on
    consacre au mal un domaine propre,ontologiquement légitime dans son ordre,il est inévitable que
    quelques « esprits forts » choisissent de se ranger de son côté,s'imaginant en outre occuper ainsi une
    position privilégiée.


    Dernière édition par paralleye le 26/1/2013, 02:40, édité 4 fois
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    Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution Empty Re: Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution

    Message  paralleye 23/1/2013, 16:00

    S'il est difficile de préciser l'affiliation des personnages qui se meuvent dans ce cadre général,il est
    cependant impossible de parler de simples coïncidences à propos de ces « agents humains »
    qui,inexplicablement,font leur apparition dans les méandres de l'histoire afin de répandre des
    doctrines et des enseignements complètement étrangers à ceux communément acceptés par
    l'écrasante majorité des hommes,quelle que soit leur foi.Ceci est d'autant plus vrai qu'en dépit de
    leur éloignement les uns des autres (parfois très important,aussi bien dans le temps que dans
    l'espace),ils paraissent obéir à des directives et à des comportements dictés par une seule stratégie
    clairvoyante.À l'appui de nos affirmations,nous citerons encore deux autres témoignages,dérivant de
    sources très différentes.Le premier est tiré d'une relation du célèbre théologien hanbalite Ibn
    Taymiyya : bien qu'il soit inséré dans un contexte polémique précis,ce témoignage ne peut
    absolument pas être mis en doute,ne serait-ce que parce que son auteur se montra toujours un
    homme honnête,consciencieux et bien informé.Dans un écrit batailleur (303),Ibn Taymiyya parle
    d'une rencontre,qui lui fut rapportée par le protagoniste en personne,d'un qadi des juifs avec des
    représentants non mieux précisés d'une école « pharaonique »,à savoir « mystiquement »
    antireligieuse,école à laquelle ils avaient vainement cherché à le faire adhérer.Le sage juif refusa
    leur proposition,leur opposant la fin misérable que connut « Pharaon »,mais ce n'est certes pas là le
    point le plus important à souligner.Ce sur quoi il faut insister,c'est la continuité dans l'histoire et le
    caractère systématique de ces efforts de propagande,efforts auxquels,à coup sûr,certains ne se seront
    pas opposés avec les scrupules de ce notable juif.

    Nous devons le second témoignage à l'orientaliste Clément Huart,qui,dans une étude intitulée « La
    poésie religieuse des Nosaïris » (304),écrivait en note :

    « Les musulmans disent que ce seul mot [il s'agit ici du mot arabe kun,"sois !"] a suffit à Dieu pour
    créer l'univers (cf. Qur'an II, 111 ; XVI, 43 ; XXXVI, 83).À ce propos je mentionnerai une
    explication originale,bien qu'obscène,que certains philosophes panthéistes arabes de nos jours
    donnent de cette formule.Ils trouvent quelque ressemblance entre les formes graphiques des lettres
    qui composent ce mot, ى ,et , ن et les organes génitaux mâles et femelles ; de là,ils prétendent que
    le monde a été produit par la rencontre de ces deux lettres,de même que le produit de la génération
    a été créé par la rencontre de ces organes.Ces panthéistes matérialistes sont probablement les
    derniers descendants des adeptes de la Kabbale. »

    Malheureusement,cet orientaliste n'a fourni aucun aperçu susceptible d'identifier ces « panthéistes et
    matérialistes arabes » qui vivaient à la même époque que lui,nous interdisant ainsi de pouvoir faire
    de très utiles rapprochements.Mais il ressort nettement du contexte qu'il devait avoir eu quelques
    contacts avec eux,et le fait que sa note soit insérée dans une étude sur la religion nusayrîe pourrait
    faire penser à des représentants de cette ghulat.En revanche,il est permis de douter que ces inconnus
    aient été les derniers descendants des « cabalistes » : souvenons-nous que quelques années
    seulement après la parution,en 1879,de cet article de Huart,les cercles formés autour de Léo Taxil
    feront un grand usage du même symbolisme,dont ils attribueront la paternité à de trop vagues
    « francs-maçons ».

    Il importe maintenant de faire une remarque essentielle,dont l'absence pourrait donner naissance à
    des équivoques regrettables,éventuellement alimentés par les bruits incontrôlables que répandent
    habituellement ceux qui abordent avec un simplisme désarmant les sujets dont nous parlons.Il est
    assurément impossible de réduire les doctrines ismaéliennes à une pure propédeutique conduisant à
    l'athéisme et au libertinisme,comme semblait tenté de le faire Sylvestre de Sacy dans l'introduction
    à son grand travail sur la religion druze (305).Le même argument avait nourri la polémique de
    nombreux auteurs sunnites,plus soucieux des conséquences doctrinales que des conséquences
    politiques qui pouvaient dériver de l'ismaélisme – de toute façon hostile à l'islam.Ses enseignements
    comme ses méthodes sont certainement critiquables,mais il est très improbable que tous ses fidèles
    aient eu une pleine conscience de la nature et de la véritable origine de leurs croyances.La
    transmission de ce que Guénon imputait à la « contre-initiation » ne peut avoir que des liens
    indirects avec les grands systèmes théoriques formulés par les « bâtinites » en tant que tels.On doit
    plutôt affirmer que la tendance fortement hétérodoxe et « excentrique » d'une partie de leurs
    enseignements a très bien rempli une fonction de « cheval de Troie » pour des doctrines d'un
    caractère spirituellement très problématique,à la conservation desquelles étaient préposés les
    personnages les moins en vue,mais non les moins importants,de leurs hiérarchies.Sur ce
    point,Guénon avait raison d'écrire que « dans bien des sociétés plus ou moins ésotériques il y a,en
    effet,initiés et initiés ».Mais cette diversité est souvent difficile à interpréter,étant donné que,par la
    force des choses,on dispose de très peu d'informations sur les grades supérieurs des confréries
    qarmates.

    Ces remarques s'appliquent aussi aux autres confréries extrémistes précédemment
    mentionnées.Celles-ci ont donné refuge,de façon plus ou moins efficace,à des personnages obscurs
    comme par exemple ces « magiciens errants » ou kolchaks des Yézidis dont parlait William
    Seabrook et qui forment effectivement une bien étrange catégories d'individus (306).Si l'on se
    déplace beaucoup plus vers l'orient,on trouve avec le Turkestan chinois une région qui,pour des
    raisons historiques et géographiques,a été le berceau de courants tout aussi mystérieux que ceux que
    l'on observe dans la zone qui couvre tout le Croissant fertile.Parmi ses populations,il faut en
    rappeler une particulièrement curieuse,beaucoup moins connu que les Yézidis,mais qui semble
    avoir plus d'un point commun avec les chamanes de ces derniers : il s'agit des « Abdâl de Païnap »
    (307).Dans ce cas également,on a affaire à des « moines errants » de lointaine origine
    islamique,mais qui jouissaient,parmi les populations musulmanes de ces régions,d'une piètre
    réputation.Ils étaient notamment accusés d'hérésie,raison pour laquelle « on se refusait à s'allier à
    eux par mariage (308) ».Même si certains n'allaient pas aussi loin et acceptaient d'entrer en relation
    avec eux,ils étaient de toute façon regardés comme « des gens un peu étrange et volontiers
    sorciers ».L'auteur d'une étude sur eux ajoute que l'« on a plutôt une sorte de respect
    supersticieux,tant en vertu de la puissance occulte qu'on leur suppose,qu'à cause du grand nombre
    d'idiomes qu'ils sont censés connaître (309) ».

    Estimer que ces groupes sont constitués de satanistes,comme font volontiers leurs adversaires
    religieux ou certains auteurs peu scrupuleux en quête de sensationnel,semble une exagération
    injustifiée,même s'il est probable qu'ils donnèrent involontairement abri à des individus d'une autre
    trempe.C'est d'ailleurs sans doute là qu'il faut voir l'origine des rumeurs qui entourent ces
    confréries.Comme l'écrivait Guénon,il est vraisemblable que ces groupes « peuvent être utilisés
    pour faciliter l'action de forces qu'ils ignorent (310) »,et ce en raison précisément des croyances
    aberrantes qu'ils cultivent,détail qui se traduit sur le plan politique et social dans une sorte de
    « marginalité ».En fonction de cela,il n'est pas difficile de saisir que si cette marginalité les isole des
    autres groupes humains,elle favorise en même temps leurs contacts avec des individus qui sont eux
    aussi en quelque façon étrangers au contexte social dans lequel ils agissent.Certes,il n'est pas
    évident de concevoir comment peuvent se dérouler des formes si particulières d'activité
    « psychique »,où les réserves psychologiques de groupes entiers peuvent être mises à la disposition
    d'autres êtres humains pour faciliter l'accès à notre monde de « forces » qui lui sont étrangères.La
    sorcellerie par exemple s'est toujours abondamment servie,bien que sur une échelle réduite,de
    procédés de ce type.En réalité,les difficultés tiennent à notre conditionnement par une mentalité qui
    est devenue essentiellement pragmatique,pour ne pas dire matérialiste.Les mêmes motifs expliquent
    notre réticence à admettre qu'un monastère ou une confrérie restée dans l'orthodoxie,donc éloignée
    de toute attitude désintégratrice du point de vue intellectuel et rituel,puisse servir,y compris dans
    des situations délicates sur le plan social,à préserver la médiation avec transcendance.

    Les activités auxquelles Guénon pensaient présentent de frappants points de contact avec ce qui a
    pu mûrir dans les groupes de cabalistes polonais étudiés par Scholem,groupes qui furent
    particulièrement actifs durant la période antérieure à l'apparition du faux messie de
    Smyrne,Sabbataï Tsevi.Le grand chercheur israélien – dont les remarques à ce sujet ne font que
    confirmer implicitement la possibilité de certains types d'action – se demandait à juste titre
    pourquoi,étant donné les conditions,le « messie » n'était pas venu de Pologne.On pourrait avancer la
    réponse suivante : à l'époque,ce pays n'assurait pas la liberté d'action que guarantissaient au
    contraire les conditions d'existence dans l'Empire ottoman,à l'intérieur des frontières duquel se
    trouvaient en outre les principales bases stratégiques de certains groupes qui pouvaient contrôler les
    événements à leur gré.Dans cette perspective,un point ne doit pas du tout être négligé : ce fut
    précisément à Istanbul et à Salonique que de nombreuses confréries,que Guénon n'eut pas hésiter à
    appeler contre-initiatiques,établirent leurs loges mères.Mais cela ne veut pas dire que la Pologne et
    les régions limitrophes ne jouèrent pas elles aussi,sur le moment et dans un avenir plus éloigné de
    ces événements,un certain rôle.L'immersion dans le monde des « écorces » et la manipulation
    fébrile des nombres au moyen de la « guématrie » devaient en fait jouer en Europe de l'Est un rôle
    assurément non marginal,mais qui semble n'avoir aucun rapport avec la magie en tant que
    telle.Nous voulons faire ici allusion à l'importance d'une certaine composante juive dans le
    développement de la physique et des mathématiques au XXème siècle.Pour expliquer ce
    phénomène,certains n'ont pas hésité à mettre en cause,non sans imagination,l'usage d'un
    alphabet,l'alphabet hébreu,susceptible de faciliter l'apparition d'une mentalité « abstraite »,dont
    l'éclosion aurait été aidée par la pratique régulière des arguties propres à la casuistique
    talmudique.En fait,les Juifs n'ont pas eu d'influence décisive dans la naissance des mathématiques et
    de la physique classique de l'Europe moderne,comme le prouve l'histoire de ces disciplines.Il est
    vrai,en revanche,qu'ils ont fourni une contribution fondamentale à l'édification de la physique
    atomique,notamment dans ses applications destructrices.Loin de nous l'intention de procéder à des
    généralisations indues : il suffit de rappeler que le fondateur même de la théorie des quanta sur
    laquelle repose la physique nucléaire,à savoir Max Planck,n'était pas juif,de même que n'étaient pas
    juifs quelques-uns des plus illustres pères de la mécanique ondulatoire et quantique.Mais,sauf
    mauvaise foi patente,nul n'osera sous-estimer la contribution fournie par plusieurs savants juifs à
    cette discipline,spécialement pour ce qui concerne ses aspects pour ainsi dire
    militaires.L'exploration du sitra ahra en quête des forces destructrices capables de provoquer
    l'écroulement des qlippoth,puis leur anéantissement de l'intérieur,ne correspond-elle pas à la
    descente dans les dimensions profondes de la matière,dont on a tiré une énergie qui représente,dans
    notre monde,une effroyable puissance de destruction ?

    Ces considérations valent aussi,en partie du moins,pour le chamanisme sibérien et centre-
    asiatique,élevé à juste titre par Guénon alors qu'il est trop souvent considéré comme un simple
    phénomène ethnologique.Il est difficile de se rendre compte de quelle façon les personnages liés au
    chamanisme,véritables voyageurs du monde intermédiaire,passés maîtres dans la manipulation
    d'influences psychiques (notamment les influences négatives) par « devoir professionnel »,peuvent
    avoir eu l'importance dont on les gratifie.En réalité,c'est toujours à une certaine catégorie de ces
    personnages qu'il faut faire référence,catégorie qui a su accumuler des connaissances
    particulières,dues à l'« heureuse » rencontre avec le grand courant souterrain du manichéisme
    dégénéré.Quand à leur importance historique,il faut rappeler le rôle joué par le chamanisme dans le
    déchaînement des forces,presque trop humaines cette fois,jusque-là tenues en respect derrière la
    « Grande Muraille ».Nous voulons parler,naturellement,des Mongols,considérés par certaines
    sources comme l'incarnation des peuples de Gog et Magog.En dépit de toutes les études qui ont été
    consacrées au grand conquérant Genghis Khan et aux conséquences tragiques de sa trajectoire
    destructrice,il nous semble que fait encore défaut une explication satisfaisante qui nous dise quels
    facteurs sont intervenus pour transformer le chef d'une tribu dispersée au coeur désolé de l'Asie en
    champion d'un projet d'envergure universelle (311) qui dépassait de beaucoup les entreprises
    pourtant considérables de ses prédécesseurs.Tout ce que l'on peut avancer,c'est que le rôle de
    certains chamans – avec lesquels Gengis Khan n'eut pas toujours des relations pacifiques – a été
    significatif pour traduire ce rêve en réalité,au moyen de leur protégé,et a conduit,dans ce cas
    également,au déchaînement de certaines forces dissolvantes,dont témoignèrent les immenses
    destructions provoquées par les hordes mongoles. (ps-paralleye : plus proche de nous,on se
    rappelera ici que les "Khazars",à la tête de la Synagogue de Satan que cet auteur esquive habilement
    dans son exposé,ont dans leurs mains la plus grande force de destruction du Monde Moderne à
    l'oeuvre aujourd'hui,le Cartel bancaire dirigé par l'Internationale de la Finance (ces "ILS" ou
    "EUX",ce "Pouvoir Occulte" dont parle Rakowski),ces Khazars qui SONT justement d'origine
    turco-mongol,donc en lien eschatologique avec Gog et Magog...hasard ou quelque chose de
    beaucoup plus inquiétant ? Il y a de nombreux moyens de "détruire",et si aujourd'hui les "hordes de
    cavaliers mongols
    " inspirés par les chamans,étaient justement remplacés par des "hordes de
    banksters mongols créant de l'argent à partir de rien
    ",manipulant volontairement les cours mondiaux
    truqués de l'argent dans l'intention de provoquer une apocalypse financière,première étape d'un plan
    apocalyptique global qui va mener le monde à sa ruine,et qui n'a déjà que trop réussi ? Sans parler
    justement des liens de tout ces gens-là avec l'occultisme le plus noir et plus précisément l'inspiration
    par la Kabbale
    (mais aussi entre autre : par le chamanisme,le lamaïsme tibétain,le vaudou,bref par
    les sorciers de tout bords,ce qui n'est plus à prouver pour qui s'intéresse un peu aux arrières-
    coulisses de ce monde-là...) Tout ceci fait beaucoup de "coïncidences" ! De plus il y a un rapport
    évident entre la « manipulation fébrile des nombres,la guématrie […] d'une certaine composante
    juive »
    dont parle l'auteur un paragraphe plus haut, et la "magie",malgré ce que peut en dire celui-
    ci : c'est bien évidemment leur "ésotérisme" corrompu, dont cette composante juive tire des
    conceptions très "spéciales" : la Kabbale encore une fois. )


    On a fait plus haut référence aux manichéens,qui occupent ici une place rien moins que
    négligeable,puisque ce fut précisément dans l'Asie centrale qu'ils connurent leurs succès les plus
    éclatants et les plus durables.Il vaut la peine de rappeler que les manichéens distinguaient dans le
    monde une double chaîne : une chaîne de Lumière et une chaîne de Ténèbres,qui se seraient réparti
    les âmes humaines.Il est permis de penser que les manichéens,évidemment,se considéraient comme
    appartenant à la première « chaîne »,mais ce fut précisément leur forme de tradition dualiste qui
    rendit possible de conférer aussi à la seconde une légitimité,permettant ainsi aux représentants de
    cette dernière d'apparaître comme les interprètes autorisés d'une alternative doctrinale dont l'essence
    était caché dans les profondeurs de l'histoire.Les modalités sous lesquelles cette ingérence se vérifia
    furent généralement très différentes de celles que les adversaires historiques du manichéisme lui
    attribuent communément,ainsi que nous aurons l'occasion de le voir.Pour l'instant,il suffit d'insister
    sur le rôle joué par le manichéisme comme catalyseur de certains enseignements,dont il fut pour
    beaucoup dans la conservation et la diffusion,parfois alarmante.Il importe aussi de garder à l'esprit
    les zones géographiques,autrefois berceaux de grandes civilisations disparues,dans lesquelles il se
    fixa pour longtemps : le Turkestan et le Proche-Orient en particulier.

    Nous reviendrons de manière plus détaillée sur cette dernière région,en raison de la fonction
    spéciale qu'elle a remplie au cours des derniers siècles.Il faut aussi faire mention de la zone
    « turque »,plus proche de nous (au sens temporel surtout),avec Istanbul et Salonique,sans
    oublier,dans une moindre mesure,Smyrne.Ces trois villes ont en effet accordé un refuge matériel et
    « spirituel » à un nombre élevé de personnages qui y trouvèrent les conditions nécessaires à la
    réussite de leurs futures entreprises,et ce en fréquentant des cercles dont la nature précise est encore
    difficile à cerner.Parmi ces personnages,il faut signaler Helena Petrovna Hahn,épouse Blavatsky,qui
    entama précisément à Constantinople sa carrière à la fois fulgurante et mouvementée d'« Isis du
    XIXème siècle ».On verra que Helena Blavatsky - loin d'avoir été une simple mystificatrice,comme
    le voudraient bon nombre de ses adversaires,presque toujours superficiels dans leur prétention de
    chercher les explications apparemment les plus évidentes et les plus rationnelles – fut l'expression
    des centres qui avaient donné naissance aux « Supérieurs Inconnus » de la franc-maçonnerie du
    XVIIIème siècle.Ces derniers reviennent donc sur le devant de la scène,mais déguisés maintenant
    en « adeptes » et en « mahatmas » indiens.

    Notes de bas de pages.

    (123) À propos des singulières tendances propres à certains maçons allemands de confession
    protestante,Le Forestier écrivait : « Il y avait dans les loges allemandes nombre de frères au coeur
    protestant mais d'imagination catholique,qui se sentaient étrangement attirés par les rites de l'Église
    romaine.La pompe des offices,la beauté du décor,l'ampleur et la richesse de la mise en scène
    intéressaient leur sensibilité et cet attrait était d'autant plus vif qu'il leur paraissait avoir quelque
    chose de diabolique. » (Les Illuminés de Bavière et la Franc-Maçonnerie
    allemande,Hachette,Paris,1915,p.171,rééd.Archè,Milan,2001).Mais on peut se demander s'il n'y
    avait pas aussi chez ces « frères » une réaction psychologique due à la sécularisation excessive du
    protestantisme.
    (124) Franz Ewald,"Ein Blick hinter Freimaurercoulissen oder Taxil übertroffen",Südeutsche
    Verlagbuchhandlung,Stuttgart,s.d.,p.20.
    (125) R.Le Forestier,La Franc-Maçonnerie occultiste au XVIIIème siècle et l'Ordre des Elus
    Cohen,Dorbon&Aîné,Paris,1928,pp 420-421
    (126)Id,La Franc-Maçonnerie templière etc,op.cité,p.107
    (127) Jacob Katz juge légendaire la personnalité d'Asariah car "les informations sur lui sont trop
    minces et pleines de contradiction" ("Juifs et francs-maçons en Europe 17231739",
    Cerf,Paris,1995 ; éd.originale : Jews and Freemasons in Europe 1723-1739,Harvard
    University Press,Cambridge [Mass] 1970,p.27-28). Selon cet auteur,ce nom cacherait l'un des plus
    célèbres Frères d'Asie : von Schönfeld né Dobruska et mort sous le nom de Junius Frey.Scholem est
    du même avis : il estime qu'Asariah "avait très probablement été inventé par Schönfeld ou
    Bischoff,pour cacher la véritable origine des idées sabbatiennes et syncrétistes des Frères
    asiatiques.L'Orient comme origine des écrits des Asiatiques - cela faisait plus d'impression que
    l'Autriche ou la Bohême" (G.Scholem,"Du frankisme au
    jacobinisme",Gallimard,Paris,1981,p.38).Mais le peu de consistance "historique" du personnage
    d'Asariah n'est pas une preuve en faveur de son inexistence,c'est plutôt une partie du "problème".S'il
    s'agissait seulement de conférer du prestige à un enseignement en évoquant les lumières de
    l'Orient,alors pourquoi faire de cet Asariah un simple marchand ? Que penser ensuite du non moins
    connu Obadia,qui apparait avec Hirschfeld en 1815,alors que Schonfeld-Dobruska était mort depuis
    longtemps ? Dans son "Histoire de l'ordre des frères de Saint Jean l'Evangéliste en
    Europe",principale source de toutes ces informations (et reproduite en annexe dans A.Mandel,Le
    Messie militant,op.cité p307-330),Franz Molitor écrit : "A Bamberg,Asariah avait auprès de lui son
    maître senior Naphthali,du Maroc,un petit homme âgé,qu'il lui arrivait même parfois de porter dans
    ses bras" (ibid p.328).Dans ce cas,il ne s'agirait plus de l'Orient mais de l'Afrique du Nord,qui ne
    semble pas être précisément la même chose quand à la renommée.Mais c'est justement dans cette
    région que les contemporains de Martinez de Pasqually situaient l'origine de ses doctrines.
    (128) A.Mandel,op.cit.p.328
    (129) Ibid p.329.Il s'agissait probablement des voyageurs chargés de maintenir les liens entre les
    différentes communautés sabbataïstes,au sein et en dehors du monde juif.
    (130) Sur E.J.Hirschfeld,voir G.Scholem,"Ein verschollener jüdischer Mystiker der
    Aufklärungzeit",in Leo Baeck Year Book,VII,1962,p.247-278
    (131) Ibn Khaldûn rappelait que dans l'Islam "la Loi religieuse [...] ne fait acune différence entre la
    magie,les talismans et l'illusionnisme : elle les range tous dans la catégorie ds choses défendues"
    (cité dans : Toufic Fahd,"La connaissance de l'Inconnaissable et l'obtention de l'impossible dans la
    pensée magique et mantique de l'islam" in Bulletion d'études orientales,Damas,1993,p.39
    (132) Sur tout cela,voir l'étude très dense et très documentée de Marsha K.Schuchard,"Yeats and the
    Unknow Supériors : Swedenborg,Falk and Cagliostro",in Secret Texts.The literature of secrets
    societies,AMS Press Inc,New York,1995 pp.114-168
    (133) R.Le Forestier,La Franc-maçonnerie templière etc,op.cit.p.107
    (134) Cf Robert Ambelain,La Franc-maçonnerie oubliée.1352-1688-1720,Robert
    Laffont,Paris,1985
    (135) Léon Hennebicq,Genèse de l'impérialisme anglais,Félix Alcan-F.Larcier,ParisBruxelles,
    1913,p.119
    (136) Albert Lantoine a reproduit une lettre de T.Moumingham,D.G.M.,attaché à la personne du
    Grand Maître d'Angleterre et marquis de Carnavon,dans laquelle la question de la franc-maçonnerie
    écossaise et des grades chevalersques est traitée comme une nouveauté absolue.Cf Histoire de la
    F.M en France.La Franc-maçonnerie chez elle,Nourry,Paris,1927,pp.81-84
    (137) R.Le Forestier,L'Occultisme et la franc-maçonnerie écossaise,Archè,Milan,1987,p.178
    (138)José Antonio Ferrer Benimeli,Les archives secrètes du vatican et de la francmaçonnerie.
    Histoire d'une condamnation pontificale,Dervy,Paris,1989,pp.128-129
    (139) A ce propos,Massignon précise : "les textes relatifs au roman syncrétiste des Sabéens,mythe
    qui paraît avoir joué en Orient au IXème siècle de notre ère,pour la diffusion de la conspiration
    sociale qarmate,le même rôle que le mythe des 'Rose-Croix' de Valentin Andreas (1616) a joué en
    Occident aux XVIIe et XVIIe siècles pour la propagation de la franc-maçonnerie".
    (L.Massignon,Opera Minora,op.cit.tome I p.632)
    (140) Margaret C.Jacob,Living the Enlightenment.Freemasonry and politics in eighteenth century
    europe,Oxford university press,Oxford,1991 (citation tirée de l'éd.italienne : Massoneria
    Illuminata,Einaudi,Turin,1995,pp.371-372)
    (141) R.Le Forestier,L'occultisme et la franc-maçonnerie écossaise,op cit.p.200
    (142) Ibid p.201
    (143)Albert Cherel,Un aventurier religieux au XVIIIème siècle.André Michel
    Ramsay,Perrin,1926,p.42
    (144) R.Guénon,compte rendu des Archives de Trans,in études traditionnelles,218,février
    1938,repris dans EFMC,op cit.t.I p.286
    (145) A cherel op cit. p.43
    (146) Ibid.pp.56-58.Mais cette attribution est contestée par R.Le Forestier (L'occultisme et la franc-
    maçonnerie écossaise,op cit.,pp.216-219)
    (147) On a un exemple encore plus éloquent de ce genre de personnages avec le baron prussien
    Philipp von Stosch.Habitué des loges de Florence,il n'en fut pas moins l'ami de Clement XI et du
    cardinal Albani.Trainant une très mauvaise réputation,c'était un spécialiste de l'espionnage et du
    double jeu. "Hommes sans scrupules qui savait beaucoup de choses",il fut envoyé à Rome à la
    demande de l'Angleterre pour espionner les jacobites (C.Francovich,op cit.pp.56 sqq.).On ne
    s'étonne donc pas d'apprendre qu'il soutint le poète Guiseppe Corretesi,racontant des mensonges
    antimaçonniques à un certain Andrea d'Orazio Minerbetti,lequel les répéta à l'inquisiteur durant le
    célèbre procès intenté au maçon Tommaso Crudeli.On n'était déjà pas très loin de Léo Taxil !
    (148) R.Le Forestier,L'occultisme etc.,op cit. p.211
    (149) M.K.Schuchard,op cit. p.125
    (150) Ibid p.130
    (152) G.Scholem.Kabbalah,op.cit. p.282.Cf également Raphael Patai,The Jewish
    Alchemists,Princeton university press,Princeton,1994,pp 445-462,où sont analysées,en
    particulier,les relations de Falk avec le comte J.L.Albert Rantzow.
    (153) Voir la rubrique rédigée par Cecil Roth,in Encyclopedia Judaica,Jérusalem,1972,entrée
    "Falk".
    (154) "Aussi,entre 1730 et 1740,comme ils avaient tout particulièrement à souffrir de la dureté du
    joug génois,ils se jetèrent dans les bras d'un aventurier allemand,le baron Théodore de
    Neuhof.L'étranger leur fit accroire qu'il entretenait d'excellentes relations avec quelques puissances
    européennes,et que celles-ci leur prêteraient volontiers assistance.Pour prix de sa méditation,il
    demandait la couronne de roi.Mais l'aide promise et souvent annoncée ne vint pas,et le baron
    allemand dut quitter son royaume si facilement conquis.En Angleterre,il fut même mis en prison
    pour dettes,car pour plaire à ses nouveaux sujets il s'était fortement endetté." (Friedrich
    M.Kircheisen,Napoléon,Plon,Paris,1934,T.I,pp.1-2)
    (155) Voir : Charles Porset,les Philalètes et les Convents de Paris.Une politique de la folie,Honoré
    Champion,Paris,1996,p.502,n.50.
    (156) M.K.Schuchard op cit. p.164,n.217
    (157)
    Ibid.Pour Cagliostro,voir en particulier pp.145-149
    (158) G.Galtier op cit. pp.170-171
    (159)
    M.K.Schuchard,po cit.
    (160) Paul Vulliaud observait : "La Révolution française n'a pas été un évènement préparé d'une
    manière romanesque par un Congrès maçonnique tenu dans une ville allemande.Il n'y eut pas de
    'conjuration' en ce sens que ce mouvement politique ne fut pas monté comme une pièce de théatre
    qui aurait eu quelque Paul Féval pour auteur,ou conduit comme un roman de Pierre Zaccone"
    (Joseph de Maistre franc-maçon,Archè,Milan,1990,p.186).La complexité de certains
    bouleversements historiques et sociaux,où il est difficile de trouver qui n'a pas sa part de
    responsabilité,exclut les explications naïves et souvent ridicules de nombreux pseudo
    historiens,plus trompeurs qu'efficaces dans la défense des bonnes causes.Si dans ce cas précis le
    complot de roman-feuilleton doit être écarté,il n'en va pas de même pour la possibilité que les
    évènements aient été orientés dans un sens bien précis.Il est difficile de penser,par exemple,que la
    "Grande Peur" (20 juillet-aout 1789,désignant les troubles et phénomènes de panique nés,au
    lendemain de la révolution parisienne,dans les campagnes françaises par crainte d'une réaction
    nobiliaire) fut le résultat d'un processus spontané,et non la conséquence d'un habile travail de
    suggestion collective.
    (161) C'est ainsi que G.Scholem a pu écrire à ce sujet : « Pas plus tard qu'au milieu de ce siècle [le
    XIXème],Léopold Loew,le chef du mouvement réformiste juif de Hongrie qui avait été en
    contact,dans sa jeunesse,avec les sabbatiens de Moravie,écrivait que dans leur cercles on faisait
    beaucoup pour propager et encourager le nouveau mouvement rationaliste.Cependant,dans toute la
    littérature historique juive,nous ne trouvons aucune allusion à cette relation très importante entre les
    mystiques hérétiques et les représentants du nouveau rationalisme. » (Les Grands courants de la
    mystique juive,Payot,Paris,1950,p.319).
    (162) Cf F.Ewald, op cit.
    (163) R?Guénon,compte rendu de G.Van Rijnberk,Episodes de la vie ésotérique (17801824),
    Derain,Lyon,in études traditionnelles,283,avril-mai 1950 ; repris dans EFMC, op cit.,t.II
    ,p.116
    (164) En 1932 encore,Olivier de Fremond lui écrivait : « J'ai toujours cru aux Supérieurs Inconnus –
    et avec Copin-Albancelli vous n'avez sans doute pas été,M.De la Rive et vous,sans corroborer chez
    moi cette croyance – et il est bien possible aussi que l'Intelligence Service soit entre leurs mains... »
    (165) A.Mandel,Le Messie militant,op cit.,p.78. Le livre en question contenait notamment « des
    prophéties abstruses sur la venue d'une guerre mondiale dans laquelle périront les grandes
    puissances d'Europe ».C'était également l'annonce d'une guerre mondiale,faite par Falk-Schek,qui
    avait effayé le comte Rantzow.Car il s'agissait,à ce qu'il paraît,d'un plan élaboré dans ces milieux et
    non de simples rumeurs.
    (166) Quand au rôle hégémonique qu'Israël devrait avoir sur les fils d'« Ismaël »,il a été exprimé
    comme suit par un auteur juif orthodoxe : « Les douzes princes d'aujourd'hui,les voici : le prince de
    l'extrême occident,le prince des tribus algériennes,le prince de Tunis,le prince de la sauvage
    Lybie,le prince de la vallée du Nil,le prince des déserts d'Arabie,le prince de la [sic] lointaine
    Koweït,le prince des tribus du Jourdain,le prince des Deux Fleuves,le prince de la Syrie et le prince
    du Liban.Et au milieu des enfants d'Ismaïl,fils d'Agar,qui l'enserrent de toutes parts,éclatant comme
    une perle enchâssée dans un collier d'or,voici Israël,qui est Isaac,fils de Sara (Emmanuel,Pour
    commenter la Genèse,Payot,Paris,1971,p.180).
    (168) Cf Franco Michelini Tocci,« Simboli di trasformazione cabalistici nell'Esh-Mésarâf,con un
    excursus sul 'libertinismo gnostico' »,in Annali dell'Istituto Orientale di Napoli,vol.41,1981,pp.4181
    (169) Ce fond « juif » particulier se fait sentir dans le Rite de Misraïm,puisque,s'il faut en croire une
    information rapportée par Thory,« plusieurs Harams ou Rabbins très instruits prétendent que le rite
    de Misraïm est le véritable arbre maçonnique » (cité dans G.Galtier,op cit.,p.66).Il serait
    naturellement nécessaire de préciser quel genre de « rabbins » peuvent avoir soutenu une opinion de
    ce genre,car le nom même de ce système traduit,du point de vue judaïque lui-même,une source
    d'inspiration qui n'a rien d'orthodoxe.Misraïm n'est pas seulement le nom de l'Égypte ; dans la
    géographie cabalistique,il joue aussi le rôle du Sitra Ahra,de l'« Autre Côté »,du domaine du
    mal,dont les agents incarnés dans les mages qui combattaient Moïse étaient des représentants dans
    notre monde.Selon le Zohar,ce furent eux qui jouèrent le rôle le plus important dans l'épisode du
    « Veau d'or » : « Les personnes actives en la circonstance furent les deux magiciens,qui attirent vers
    le bas,à partir de l'autre côté,un esprit ou plutôt deux esprits,l'un mâle,l'autre femelle (le premier
    revêtit l'aspect du boeuf,l'autre de l'âne).Les deux se complètent l'un l'autre,car le boeuf est la
    première incarnation de l'autre côté et l'âne la seconde,en raison de l'origine égyptienne des
    magiciens » (Roland Goetschel,« La faute du Veau d'or dans l'interprétation kabbalistique de la
    Bible »,in Revue d'histoire des religions,1988,n°3,p.298).Selon une autre traditioncabalistique,« tous les sorciers et les magiciens d'Égypte qui créent des créatures connaissaient,soit
    par le moyen des démons,soit par le moyen d'une autre science,l'ordre de la Merkabah et ils
    prenaient de la poussière d'en dessous de cet ordre et créaient ce qu'ils voulaient » (ibid,p.272).Ce
    passage devrait être commenté de concert avec le célèbre récit coranique (sourate Ta Ha),où ces
    pratiques pour vivifier le Veau d'or sont attribués à un « Samaritain ».
    (170) La figure de ce capucin fortement intéréssé par les pratiques et doctrines sabbataïstes est sans
    nul doute plus énigmatique que celle de ses « confrères » d'origine juive.C'est pour cette raison que
    les recherches sur l'histoire de ces groupes ne sauraient être orientées dans un seul et unique sens.
    (171)
    B.Fabre,op cit. p.112
    (172) R.Guénon,compte rendu de G.Van Rijnberk,art.cité ; repris dans EFMC,op cit.,t.II,p.119
    (173) R.Le Forestier,La Franc-maçonnerie templière etc.,op cit. pp.1000-1001
    (174) G.Scholem, « Ein verschollener jüdischer Mystiker der Aufklärungzeit »,art.cité,pp.254-255
    (175) Karl R.H.Frick,Licht und Finsternis,Akademische Druck- und
    Verlagsanstalt,Graz,1975,t.II,p.162
    (176) M.K.Schuchard,op cit.Les ralations de Cagliostro avec Falk,le « prince des juifs »,ressortent
    également des fiches réunies par le marquis de Chefdebien (cf. « B.Fabre,Autour de l'Eques a
    Capite Galeato.Documents inédits réunis par Jean Guiraud et mis au jour par Robert Amadou »,in
    Renaissance traditionnelle,n°62-63,avril-juillet 1985,p.85)
    (177) R.Guénon, « L'énigme de Martinez de Pasqually »,in études traditionnelles,n°197-1999,mai à
    juillet 1936 ; repris dans EFMC,op cit.,t.I,pp.61-68 [p.83]
    (178) Paul Chacornac l'a racontée par le menu dans le chapitre « Saint Germain l'immortel » de son
    livre Le comte de Saint-Germain,op cit.pp.185-243
    (179) R.Guénon,compte rendu de P.Lhermite, Le mystérieux comte de Saint-Germain,Rose-Croix et
    diplomate,Colbert,Paris,1943,in études traditionnelles,n°251,mai 1946 ; repris dans EFMC,op
    cit.t.II p.79
    (180) Extrêmement naïve nous semble l'affirmation d'un auteur italien qui écrit sur le "comte" :
    « De cette dernière [existence],on sait désormais bien plus qu'on ne croit.On a même retrouvé
    l'inventaire des biens de Saint-Germain au moment de sa mort : les seuls articles susceptibles de
    nourrir l'imagination sont deux pistolets,car pour le reste il n'est question que de chaussures,de
    chemises,de "deux brosses à dents" et "six lames de rasoirs avec étui" » (Massimo Introvigne,Il
    cappelo del mago,SugarCo,Milan,1990,p.146).En quoi le fait d'apprendre qu'un personnage donné
    se taillait la barbe ou se lavait les dents marque-il un progrès dans la solution des éventuelles
    énigmes entourant sa vie ?
    (181) R.Patai op cit.p.478
    (182) Ibid,p. 465 et 478
    (183)
    Ibid
    (184) Ibid p.464
    (185)
    P.Chacornac,op cit. p.245
    (186) « Le Sphinx », « L'Énigme »,in la FAM,art.cité,p.57.Ici,la contradiction n'est qu'apparente,car
    chez Guénon le mot « personnage » n'est pas du tout synonyme d'« individu ».
    (187) R.Patai op cit.p.465
    (188) S'appuyant sur des recherches dans les archives et sur le cours des événements,P.Chacornac
    juge infondé le soupçon voulant que le comte de Saint-Germain ait participé au coup d'état qui
    conduisit à la chute de Pierre III et à la montée sur le trône de Catherine II.Mais que son nom
    n'apparaisse pas dans le « Journal officiel de la cour du temps » n'est pas,étant donné le
    personnage,un argument décisif en faveur de cette négation.En réalité,ce que Chacornac écrit par
    ailleurs - « En 1770,il reparut à Livourne,portant un nom russe et l'uniforme de général,traité par le
    comte Alexis Orloff avec une considération que cet homme fier et insolent n'avait pour personne »
    (p.145) – montre bien que le « comte » entendait souligner que son « exploit » russe ne s'était pas
    limité à des leçons de musique.
    (189) « L'ordre des Asiatiques avait été théoriquement fondé non pas pour se substituer à la francmaçonnerie,
    mais pour élever son enseignement traditionnel à un niveau supérieur » (J.Katz,op cit.
    pp.63-64)
    (190) « Si l'objet de celui-ci [Cagliostro] avait été en réalité celui qu'il a affirmé,pourquoi,lorsque
    des catholiques lui furent présentés,qui n'étaient inscrits à aucune maçonnerie,exigea-t-il d'eux,avant
    de les admettre dans la sienne,qu'ils adhèrent à la maçonnerie ordinaire ? Dans ce cas,ou bien il
    n'avait pas de motif de les admettre,ou bien le but de l'adhésion devait être différent.En outre : s'il
    était vraiment habité par le désir d'enraciner dans les âmes des mécréants les maximes indiquées
    (existence de Dieu et immortalité de l'âme),pourquoi ne pas recevoir dans son rite également ceux
    qui,sans être maçons,les combattaient et les niaient ? » (Giovani Barbieri,Compendio della vita e
    delle gesta di Guiseppe Balsamo denominato il Conte di Cagliostro,Murisa,Milan,1995,pp.128-129)
    (191) R.Le Forestier,La franc-maçonnerie templière etc.,op cit. p.205
    (192)G.Scholem,du frankisme au jacobinisme,op cit.p.34
    (193) M.K.Schuchard,op cit. pp.138-139. « Accusé d'inconduite dans sa jeunesse,on a reproché à sa
    doctrine de favoriser le dérèglement et la corruption des moeurs.Ce sont là des secrets des sectaires
    qu'il est assez difficile de pénétrer,et l'on peut dire que plus d'un passage des écrits de Zinzendorf a
    eu le tort de donner prise à ses détracteurs » (Nouvelle biographie générale,Firmin Didot
    Frères,Paris,1856,t.45,col.1001)
    (194) Erich von Bey reuther, « Zinzendorf und das Judentum »,in Judaica (Zurich),septembre
    1963,p.223
    (195) Un exemple en ce qui concerne certains idéaux des carbonari : « Même le pape Pie VII – c'est
    Cantù qui le rapporte – rendit justice au patrotisme des carbonari : "Les carbonari ont des
    sentiments italiens,et moi aussi je suis italien" » (G.Leti,Carboneria e Massoneria nel Risorgimento
    italiano,Libreria editrice moderna,Gênes,1925,p.76)
    (196) En arabe,les sectes extrémistes sont appelées ghulat,de la racine ghalâ,qui signifie « être
    excessif,passer la mesure,exagérer »
    (197) Le comportement du célèbre calife fâtimide Al-Hâkim changea (en pire) après l'arrivée de
    trois prédicateurs ismaéliens,Hamza,Darazî et Akhram,hommes qui doivent être considérés comme
    les vrais fondateurs de la secte des druzes.Cf. J.N.Hollister,The Shia of
    India,Luzac,Londres,1953,pp.233-234
    (198) G.Scholem.Kabbalah,op cit. p.284.Mais même parmi les sabbataïstes et (beaucoup moins
    nettement) parmi les frankistes,il faut distinguer entre ceux qui étaient désireux de rester à l'intérieur
    des frontières du judaïsme et ceux qui,tels les disciples de Barouchia Russo,les dünmeh,les
    frankistes de Pologne et de Bohême,se vouèrent à des tâches plus sinistres.
    (199) R.Le Forestier,La franc-maçonnerie templière etc., op cit. p.565
    (200)
    Ibid p.567
    (201) R.Guénon,L'erreur spirite,Didier&Richard,Paris-Grenoble,1930,p.27
    (202) Id.,compte rendu de G.Van Rijnberk,Episodes etc,op cit. ; repris dans EFMC,op
    cit.,t.II,pp.117-118
    (203) F.Ewald,op cit. p.54
    (204) G.Scholem.Kabbalah,op cit. p.188
    (205) F.Podmore,Modern Spiritualism,Methuen&Co,Londres,1902,t.I,pp.51-56
    (206) Dans son Mesmer e la rivoluzione terapeutica (trad. it.,Feltrinelli,Milan,1980,p.54),Franklin
    Rausky reproduit un tableau comparatif entre les principes théoriques de Kircher et ceux de
    Mesmer.
    (207) « Mais ces idées sur la nature et l'étendue de cette influence […] ne semblent pas avoir
    contenu grand-chose d'original,puisqu'elles reposaient sur les écrits de différents mystiques plus
    anciens » (F.Podmore, op cit.t.I p.51)
    (208) « Le trait principal de la "mythologie" scientifique de cette époque,c'est la conception des
    "fluides" divers sous la forme desquels on se représentait alors toutes les forces physiques ; et c'est
    précisément cette conception qui fut transportée de l'ordre corporel dans l'ordre subtil avec la
    théorie du "magnétisme animal" » (R.Guénon,Le règne de la quantité et les signes des temps,op
    cit.p.123)
    (209) R.Guénon,compte rendu de A.Joly,Un mystique lyonnais et les secrets de la franc-maçonnerie
    (1730-1824),Protat Frères,Mâcon,1938,in études traditionnelles,n°234,juin 1939 ; repris dans
    EFMC op cit.t.I p.139
    (210) Voici quelques-unes de ses réflexions au début de sa carrière : « Qui pourrait dire ce que je
    suis dans ce monde,ce que je fais,ce que je vais faire ? Suis-je même assuré d'avoir rêvé ? Peut-être
    est-ce moi qui suis rêvé ? Je n'existe peut-être que parce que d'autres puissances me rêvent,par
    l'intermédiaire d'un autre qui dort et qui m'invente et me voit agir dans son imagination. » 'cité dans
    J.Thuillier,Franz Anton Mesmer ou l'extase magnétique,Robert Laffont,Paris,1988,p.49)
    (211) Parmi les promoteurs des méthodes curatives de ce genre,nous rappellerons aussi,pour mieux
    illustrer notre propos,la Confrérie de Myriam fondée par Giuliano Kremmerz.Emanation d'un ordre
    « égyptien »,elle est un excellent exemple de thérapeutique déguisée,car on sait bien aujourd'hui ce
    qui se cachait derrière son apparence philanthropique.
    (212) L'un des disciples de Mesmer,Bergasse, « n'avait pas caché qu'en élevant un autel au
    magnétisme "il n'avait en vue que d'en élever un à la liberté".Il pensait que la France avait besoin
    d'une révolution,mais que pour "réussir" on devait s'entourer de mystères.Ainsi on réunissait les
    hommes sou prétexte d'expériences physiques ou médicales,mais en réalité pour renverser le
    despotisme » (J.Thuillier op cit. p.260)).En 1783,Adrien Duport de Prélaville fonda une "Société
    Mesmérique de l'Harmonie Universelle",qui abandonna bientôt ses objectifs thérapeutiques au
    bénéfice de buts politiques.La création de Duport était aussi appelée "Société des Trente" et semble
    avoir constitué une organisation informelle implantée dans tout le territoire national.Des recherches
    menées en province ont prouvé que plusieurs sociétés mesméristes furent à l'origine des clubs
    révolutionnaires.L'affaire du Collier marqua la première confrontation entre la société de Duport et
    la cour.Le défenseur du cardinal de Rohan,Target,était membre de la société,qui agissait au travers
    de libelles destinés à orienter l'opinion publique (cf Luigi Di Stadio, « Il comploto massonico e la
    Rivoluzione francese »,dans l'ouvrage collectif Paura,Terrore,Complotto,Saggi sulla Rivoluzione
    francese,Centro Editoriale Toscano,Florence,1990, p.40)
    (213) Sur la « rapport »,voir F.Podmore , op cit. pp.60-61
    (214) L'exemple le plus connu est naturellement l'« Agent inconnu » de Willermoz,étudié par Alice
    Joly dans son livre Un mystique lyonnais et les secrets de la Franc-Maçonnerie,1730-1824, op cit.
    (215) « J'en sais autant qu'aucun sorcier en sut jamais. » Avec cette affirmation,le général La
    Fayette semblait se rendre compte de la nature des forces en jeu (cité dans Auguste Viatte,Les
    sources occultes du Romantisme.Illuminisme – Théosophie 1770-1820,Honoré
    Champion,Paris,1928,t.I p.226)
    (216) Sur ce genre de pratiques,voir le chapitre « La magie des Avatars »,in A.de Danann,op cit.
    (217)
    F.Podmore, op cit. t.I pp.179-291
    (218) A.Viatte,op cit. t.I p.184. F.Podmore rappelle (p.98) le cas d'une somnanbule allemande,fille
    du Dr C.Römer,qui ne se contentait pas de parler avec les morts et de voyager,comme disent les
    occultistes, « en astral »,mais remplissait des pages de symboles arithmétiques et de calcules
    numériques.Une pratique,affirme Podmore, « que nous verrons prendre une plus grande importance
    dans une forme plus tardive de somnanbulisme ».
    (219) G.Scholem. « Le mouvement sabbataïste en Pologne »,in Revue d'histoire des religions,vol.
    CXLIII,1953,p.36
    (220) R.Guénon,Le règne de la quantité etc. op cit. p.180
    (221) Ibid
    (222) Cf G.Scholem ,Sabbataï Tsevi,op cit. , 6ème partie,chapitre V : « Néhémie Cohen et sa visite
    à Sabbataï Tsevi »,pp.637-647
    (223) Comme le voulait R.Ambelain (« Les exorcismes des Elus Coën,in La Tour Saint-
    Jacques,n°II-III-IV,1960 (dépôt légal 1er trimestre 1961),pp.175-186 (la définition citée se trouve
    p.176).Beaucoup plus tard,le même auteur exprimera,dans son livre la Franc-maçonnerie oubliée,op
    cit. pp.164-169,un jugement moins flatteur sur Martinez de Pasqually.
    (224) R.Le Forestier , La franc-maçonnerie templière etc. op cit. p.297. Dans son livre La franc-
    maçonnerie en France,op cit. pp.227-230,G.Bord a reproduit la lettre de Martinez à Bacon de la
    Chevalerie contenant la desciption de ce rite.
    (224bis) R.Le Forestier,ibid
    (225) Comme en témoignent les articles reproduits dans le tome I d'EFMC,notamment le long
    article intitulé « L'énigme de Martines de Pasqually »,pp.61-68.Guénon écrivait notamment :
    « Le fait même que l'ordre des Elus Coën était une forme nouvelle ne lui permettait pas de
    constituer,par lui seul et d'une façon indépendante,une initiation valable et régulière ; il ne
    pouvait,pour cette raison,recruter ses membres que parmi ceux qui appartenaient déjà à une
    organisation initiatique,à laquelleil venait ainsi se superposer comme un ensemble de grades
    supérieurs,et,comme nous l'avons dit plus haut,cette organisation,lui fournissant la base
    indispensable qui autrement lui aurait manqué,devait être inévitablement la Maçonnerie » (p.79)
    (226) Ibid p.78
    (227) Cette lettre figure parmi la documentation présentée par Gérard Van Rijnberk,Un thaumaturgeau XVIIIème siècle : Martinez de Pasqually,Félix Alcan,Paris,1935,p.141.À cause d'une regrettable
    erreur de traduction de Van Rijnberk,on avait l'impression que la famille de Martinez avait acquis
    ses « connaissances secrètes » "auprès" (bei) de l'Inquisition (au lieu de "malgré"),chose qui fit
    écrire à Guénon : « Ne dirait-on pas qu'il y a là encore quelque chose qui a été brouillé à dessein ? »
    (EFMC t.I p.71).G.Scholem dissipera le « mystère » dans son article déjà cité « Ein verschollener
    jüdischer Mystiker » (loc.cit. p.255) : il s'agissait simplement d'une équivoque due à la façon dont la
    prédisposition allemande bei avait été traduite en français.
    (228)
    Cf R.Guénon,EFMC,t.I, pp.41 et 69
    (229) Ibid,p.138. Chose qui démontre que les contemporains de Martinez ne se laissaient pas
    tromper si facilement sur la supposée origine orientale (chinoise ou autre) de son enseignement :
    « Pasqualis aurait laissé entendre qu'il avait reçu ces secrets de l'Orient ».Ce sont des propos du
    prince Christian de Hesse qui sont rapportées à la page citée.
    (230) R.Guénon, « L'énigme de Martines de Pasqually »,art. cité,in EFMC,t.I p.83
    (231) A.Joly,op cit. pp.132-133
    (232) Van Rijnberk a relevé,dans le Traité de la Réintégration de Martinez,un possible renvoi à ce
    type de magie (op cit. p.47)
    (233) A.Joly,op cit. p.141
    (234) La Magie des Elus Coëns angéliques.Recueil d'hiéroglyphes.Table alphabétiques des 2400
    noms.Tableau figuratif pour les opérations,édités par Robert Amadou,Cariscript,Paris,1984.
    (235) Cf G.Scholem,Sabbataï Tsevi,op cit. p.232.Les disciples de Sabbataï Tsevi disaient de lui
    que,après avoir posé sur sa tête le turban,il « se ceignit le bas corps avec le serpent » (cf G.Scholem,
    « le mouvement sabbataïste en Pologne »,art. Cité ,p.74)
    (236) Tableau figurant dans son livre Satan&Cie,Casterman,Paris,1888
    (237) W.Pleyte,La Religion des pré-israélites,Recherches sur le dieu Seth,Librairie T.De
    Bruyn,Utrecht,1862,p.141
    (238) R.Le Forestier,La franc-maçonnerie templière etc., op cit.p.630.Ces informations sont tirées
    d'un article de H.de Lancelles,paru dans la revue maçonnique La Chaîne d'Union en 1880.Le
    passage en question est également reproduit,avec une partie de la pétition adressée par les « frères »
    de Bordeaux à la Grande Loge,dans cet ouvrage extraordinaire qu'est Le Diable au XIXème siècle
    du Dr Bataille (t.II p.461).Il dit précisément : « Il est important de vous instruire qu'il vient
    récemment de changer tout en substituant aux mots,aux signes,aux attouchements ordinaires,des
    choses toutes contraires ; il [M.de P.] est aidé dans toutes ses indignes opérations par un moine
    nommé le père Bullé,aumônier du régiment de Foix,homme dangereux qui a mis partout le
    désordre,homme qui,compromettant son caractère,donne des explications sur J.B. et M.B. d'autant
    plus regrettables qu'elles sont impies et blasphématoires : la pudeur et la bienséance ne permettent
    pas de les écrire ».
    (239)
    F.Ewald,op cit. p.24
    (240) En juin 1991 eut lieu à San Léo (Italie,près de Saint-Marin),localité où se trouvait autrefois la
    célèbre tour où Cagliostro fut emprisonné,un colloque international sur ce personnage.Les Actes du
    colloque,édités en 1994 par le Centro Editoriale Toscano sous le titre Presenza di
    Cagliostro,étudient tous les aspects de son action et l'influence qu'elle exerça dans la société de son
    temps et sur la postérité.Mais c'est Marsha K.Schuchard qui fut la première à mettre
    systématiquement en relation le « Grand Cophte » avec le Ba'al Chem Falk de Londres.
    (241) L.Massignon, « Un voeu et un destin : Marie-Antoinette »,in Opera Minora,op cit. t.III p.670
    (242) Cagliostro, Mémoire pour le comte de Cagliostro,accusé,contre M.le Procureur
    général,accusateur,Sebastiani,Milan,s.d.,p.22
    (243) Cf P.Vulliaud,Joseph de Maistre franc-maçon,op cit. p.223
    (244) L.Massignon a attribué à Cagliostro une participation à ces événements bien plus importante
    que celle qu'on lui accorde habituellement.Selon cet auteur,en février 1785 Cagliostro aurait été
    l'auteur d'une sorte d'« envoûtement »,au moyen du collier reçu du cardinal de Rohan,sur la
    personne de la reine et du futur dauphin dont elle était alors enceinte.Il faut laisser la responsabilité
    de cette affirmation,totalement invérifiable,à l'illustre orientaliste.Elle implique notamment que
    Cagliostro possédait des pouvoirs vraiment peu communs.Il n'en reste pas moins que si l'on songe à
    toutes les adversités et au destin tragique que connut Louis XVII,à toutes les manoeuvres dont il fut
    victime,on peut bel et bien affirmé qu'il naquit « envoûté ».
    (245)
    C.Francovich op cit. p.447
    (246) K.R.H. Frick ,op cit.p.165
    (247) A ce propos,cf.M.Introvigne,op cit. p.148
    (248) H.Möller-E Howe,op cit. p.136
    (249) G.Barbieri,op cit.p.108
    (250)
    M.K.Schuchard, op cit. p.146
    (251) Ibid, pp.145-146
    (252) Celle-ci est reproduite par exemple dans le livre du Dr Marc Haven (E.Lalande),Le Maître
    inconnu.Cagliostro,Derain,Lyon,1966,pp.247-249
    (253) Carlon Montini,Cagliostro il Gran Cofto,Alkaest,Gênes,1981,p.186
    (254) Cf G.Scholem,Sabbataï Tsevi,op cit. pp.301-302, 789
    (255) C.Francovich ,op cit. p.437. Sur ce rituel voir aussi : Carlo Gentile, « Il Sistema Massonico
    Egiziano »,in Il mistero di Cagliostro e il Sistema Egiziano,Bastogi,Foggia,1980, pp.200-223
    (spécialement p.212)
    (256) Aldo A.Mola,Storia della Massoneria italiana dalle origini ai giorni
    nostri,Bompiani,Milan,1992,pp.41-42
    (257)
    M.Introvigne , op cit. p.148
    (258) Paul Johnson,In search of the masters.Behind the occult myth,chez l'auteur,South
    Boston,1990,p.17
    (259) H.T.F. Rhodes,La Messa nera,trad.it.de The Satanic Mass,Sugar,Milan,1972,p.244. Il est
    possible que l'Ordre mentionné par Rhodes ne soit pas le même que celui de Rawson ; mais ils sont
    de toute façon étroitement apparentés.Quand à la Confrérie B'nai Ibrahim, « dispersée de par le
    monde musulman » (P.Johnson op cit. pp.17-18),un détail orthographique de sa dénomination trahit
    sa véritable origine.
    (260) « Cette liquidation dialectique du mal demande non seulement le travestissement du bien sous
    la forme du mal,mais sa totale identification avec ce dernier.Ce fut suivant ces lignes que se
    développa la théologie ultérieure du sabbataïsme dans son aspect le plus radical » (G.Scholem,
    Sabbataï Tsevi,op cit. p.778). « À propos de toute mauvaise oeuvre que nous leur voyons
    perpétrer,ils affirment qu'il doit en être ainsi,qu'il y a un mystère dans la chose et qu'enfin tout cela
    est restauration et extraction de la sainteté du milieu des écorces ; bref,ils tombent d'accord entre
    eux que quiconque commet le mal et l'iniquité,est bon et juste aux yeux du Seigneur,précipitant
    ainsi tout le monde dans la perdition » (témoignage de Moïse Hajir sur les groupements
    sabbataïstes,cité in G.Scholem, « Le mouvement sabbataïste en Pologne », art.cité p.229
    (261) Les considérations qui suivent résument des développements contenus dans plusieurs
    ouvrages de Gershom Scholem.
    (262)
    G.Scholem.Kabbalah , op cit. p.184
    (263) Cet universalisme dissolvant est explicitement revendiqué dans les programmes de Jakob
    Frank,qui prévoyaient la destruction de toute religion et de toute foi ; en fait,il est au fondement de
    l'« athéisme mystique ».On comprend mieux,en fonction de cela,pourquoi l'on prêta au comte de
    Saint-Germain « une sorte de philosophie "panthéiste" et "matérialiste" »,qui,selon Guénon,
    « n'aurait certes rien d'initiatique »(compte rendu de P.Lhermite,op cit. ; repris dans EFMC,t.II p.80)
    (264) « Car il faut souligner que les loges offraient ainsi également un point de rencontre non
    seulement pour les tractations diplomatiques,pour des conversations et accords,mais encore pour le
    développement d'une subtile action d'espionnage » (C.Francovich, op cit. p.11)
    (267) « Le rituel des Bektashis va être fortement influencé par celui des francs-maçons.La
    disposition du meydan,ou salle de réunion,la façon de se tenir,la façon de marcher,et beaucoup
    d'autres détails rappellent étrangement le rituel maçonnique » (I. Mélikoff, « L'Ordre des Bektashis
    après 1826 »,in Turcica [Louvain-Paris-Strasbourg],t.XV,1983,p.159).Les similitudes entre certains
    rituels maçonniques et ceux propres à plusieurs sectes moyen-orientales de caractère
    ésotérique,comme par exemple les druzes,pourraient peut-être s'expliquer par des raisons plus
    importantes que les données purement chronologiques.
    (268) Voir l'ouvrage de Thierry Zarcone,Mystiques,philosophes et francs-maçons en Islam,Librairie
    d'Amérique et d'Orient-Adrien Maisonneuve,Paris,1993.
    (269) G.Scholem,Sabbataï Tsevi,op cit. p.637
    (270) « Néhémie fit remarquer que s'il avait pris la fuite,c'est que sa vie était en péril,et qu'il avait
    de bonnes raisons de redouter que les partisans de Sabbataï ne le missent à mal » (ibid,p.645). « Ils
    auraient réduit en pièces le sceptique haï et ses compagnons s'il ne s'était pas déclaré
    musulman,sauvant ainsi sa vie et celle de sa suite » (W.Schauffer, « Sabbataï Zevi and hisFollowers »,in Journal of the Americain Oriental Society,1851,II,page huit). À lire ces lignes,on pourrait
    croire que Néhémie (rien moins qu'un « sceptique ») se trouvait dans un pays gouverné par d'autres
    que les Turcs et que les autorités ottomanes n'étaient pas en mesure de lui assurer une protection
    adéquate.
    (271) G.Scholem, Sabbataï Tsevi, op cit. pp.229 sqq.
    (272) Ibid
    (273) Id., « La rédemption par le péché »,in Le Messianisme juif,op cit. p.167
    (274) « L'apostasie n'apporta aucune modification majeure au système de Nathan ; l'événement ne
    fit que rendre explicites quelques thèmes déjà suggérés dans les écrits antérieurs exposant ses
    doctrines paradoxales et proches de l'hérésie sur le rédempteur,sa personnalité,ses rapports avec les
    mystères de la création et de la sphère divine.Nés à la fois de sa vision prophétique et d'une
    élaboration intellectuelle,les concepts et symboles proposés par Nathan se révélaient des
    instruments idéaux pour traiter de la scandaleuse apostasie du messie » (G.Scholem,Sabbataï
    Tsevi,op cit. pp.311-312). « Pour l'heure,les données en germe dans ces premiers écrits de Nathan
    demeuraient cachées,mais elles ne tarderont pas à s'épanouir et à prendre leur place dans l'histoire
    du mouvement » (ibid p.323)
    (275) Ibid pp.214-216
    (276)
    Ibid p.199
    (277) Henry Méchoulan, « Au dossier du sabbataïsme.Une relation italienne du XVème siècle »,in
    D.S. Katz-J.I. Israel (sous la dir. de),Sceptics,Millenarians and Jews,Brill,Leyde,1990,p.188. Il n'y a
    en revanche rien d'étrange,contrairement à ce que semble croire l'auteur de cette contribution,dans
    la profession de foi imposée à Sabbataï Tsevi à l'occasion de son entrée en islam et qui lui enjoignait
    de croire que Jésus-Christ né de la Vierge Marie est le vrai Messie.Il s'agit simplement de ce que la
    foi impose à tout musulman.S'agissant de la « conversion » d'un juif,qui plus est en pareilles
    circonstances,il était normal de faire ressortir ce point encore plus particulièrement.
    (278) La complexité de ces situations a également été perçue par Jacques Halbronn.Il cite (dans son
    article « Sionisme et antisémitisme dans les milieux occultistes français »,in Revue d'études
    juives,tome CLI,1992,p.300) un certain Perrières Varin,qui faisait naître l'Antéchrist en 1626 et
    écrivait dès 1609 un « Avertissement à tous les chrétiens sur le grand et épouvantable avènement de
    l'Antéchrist et fin du monde »,qu'il fixait à l'année 1666.Si l'année 1666 est bien connue,l'année
    1626,elle,est aussi,selon la chronologie établie par Scholem,l'année de naissance de Sabbataï Tsevi :
    une coïncidence assurément « troublante »...
    (279) G.Scholem,Sabbataï Tsevi,op cit. p.313
    (280) Id., « La secte crypto-juive des Dunmeh »,in Le Messianisme juif,op cit. pp.232-233
    (281) Id., « Der Nihilismus als religiöses Phänomen »,in Eranos Jahrbuch,Ascona,1976,p.39
    (282) D'après la troisième forme verbale de la racine n s kh,qui signifie « prendre la place de
    quelqu'un,remplacer ».
    (283) René Dussaud,Histoire et religion des Nosairis,Librairie E.Bouilon,Paris,1900,pp.70 et 122123
    (284) Depuis Martinez de Pasqually jusqu'à nos jours,en passant par Vintras,ce thème de la « chute
    des anges »,à partir de laquelle certains se plaisent à faire commencer l'histoire du
    « monde »,semble un des sujets de prédilection de la « contre-initiation ».
    (285) K.Hitti,The origins of the Druze people and religion,Columbia university press,New
    York,1928,pp.26-30
    (286) Aharon Laysh, « Taqiyya amo,g the Druzes »,in Asian an African studies
    (Haïfa),n°19,1985,p.246
    (287) G.S


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    Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution Empty Re: Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution

    Message  paralleye 23/1/2013, 18:59

    (291) Sur cette confrérie,voir la brève notice que lui consacre Henry Laoust,Les Schismes dans
    l'islam,Payot,Paris,1965,p.285
    (292) Henry Corbin, « Une liturgie shî'ite du Graal »,in Mélanges d'histoire des religions offerts à
    Henri-Charles Puech,Presses Universitaires de France,Paris,1974 ; étude reprise dans
    H.Corbin,L'Iran et la philosophie,Fayard,Paris,1990,p.190
    (293) J.N.Hollister op cit. p.200
    (294) Friedrich Niewöhner,Veritas sive Varietas.Lessings Tolleranzparabel und das Buch von den
    drei Betrügern,Lambert Schweider , Heidelberg,1988
    (295) Un chercheur de Lucknow,Abdul Halim Sharar,a établi que l'ethnie des Sumras,des
    ismaëliens qui gouvernèrent le Sind (extrémité sud-est du Pakistan actuel),était formée de juifs
    convertis au qarmatisme et venus s'installer là depuis l'Irak (cf.J.N. Hollister , op cit. p.347)
    (296) L.Massignon, « La légende 'De Tribus Impostoribus' et ses origines islamiques »,art.cité
    (297) Sylvestre de Sacy,Exposé de la religion des Druses,Librairie d'Orient-Editions Maisonneuve
    (reproduction anastatique de l'éditionde 1938),Paris,1964,t.I, pp.CXLVII sqq.
    (298) Ibid,pp. CXLVII-CXLVIII
    (299) Ibid, p. CXLIX,n.2
    (300) Ibid
    (301) Dans l'ismaëlisme classique,le Sâbiq (« le Devançant ») est l'« Intellect Premier »,alors que le
    Tâli (« le Suivant ») représente l'« Âme du monde » (H.Corbin,Trilogie ismaëlienne,Librairie
    d'Amérique et d'Orient-Adrien Maisonneuve,Paris,1961,pp.13 sqq.).Cf.également l'importante
    étude d'Y.Marquet, « La pensée d'Abû Ya'qûb as-Sijistânî à travers l'Itbât an-Nubuwwât et la Tuhfat
    al Mustajîbîn : Dieu et la Création »,in Studia Islamica,LIV [1981],pp.95-103).Dans le cas
    présent,ces deux principes de la Création ne semblent pas coïncider avec les deux aspects de Dieu
    dont il est question dans le texte étudié par Sylvestre de Sacy.Mais il faut tenir compte du fait que
    les termes concernés avaient des applications différentes selon les écoles et selon les degrés
    d'initiation auxquels ils se rapportaient.Sacy lui-même évoque l'un de ces aspects en parlant du
    « huitième degré » (op cit. pp.CXXX-CXXXI).On trouve dans les instructions de ce même degré
    une curieuse théorie,qui présente quelque vague ressemblance avec les spéculations de certains
    rabbins cabalistes et avec celles des mormons : « Ces gens-ci enseignent en outre que le suivant,par
    ses oeuvres et ses efforts,parvient au degré du prééxistant ; que sur la Terre,le (prophète) parleur
    parvient,par sa bonne conduite,au degré du suivant et le remplace,etc. » (pp. CXXVII-CXXVIII)
    (302) G.Scholem.Kabbalah op cit. pp.268-269
    (303) Al furqân bayna-l-haqq wal bâtil (La discrimination entre la vérité et l'erreur),éd. Matba'at
    Muhammad Ali Saba'i,Le Caire,1966,t.I p.141
    (304) Parue dans le journal asiatique,Tome XIV,n°2,aout-septembre 1879,pp.209-210
    (305) Dans son « Esquisse d'une bibliographie qarmate »,art.cité,L.Massignon cite (p.637) le sévère
    jugement d'Amari sur S.de Sacy à ce propos.
    (306) William E.Seabrook,Adventures in Arabia,Harrap & Co.,Londres-BombaySidney,
    1928,p.297. Il ne faut pas identifier ces « kolchaks » aux danseurs yézidis qui portent le
    même nom.Il s'agit en fait de personnages « qu'on voit surgir de temps à autre,sorte de mahdis,des
    fanatiques religieux provenant surtout des tribus nomades de Yézidis qui essayaient de faire
    impression sur leur entourage par l'oniromancie,les états de transe et des visions,et qui se croyaient
    appelés au rôle de conducteurs religieux.Dans tous les temps de sécheresse et de famine,ils
    s'employaient à faire venir la pluie ; lors des révoltes et des entreprises guerrières,ils s'efforçaient
    comme les anciens Prophètes d'enflammer leur peuple et d'en prendre la direction.Ils utilisaient à
    cet effet la croyance que Shaykh 'Adi réapparaîtra un jour,prêt à ressuciter.Pour cette raison,ils
    furent haineusement persécutés,non seulement par le gouvernement turc mais encore par les chefs
    Yézidis eux-mêmes et assez souvent livrés par eux aux turcs,qui les exterminaient sans pitié »
    (Encyclopédie de l'Islâm,Ière éd.,Brill,Leyde,1913-1934,t.IV,article "Yézidi",p.1232)
    (307) M.Pelliot, « Les Abdâl de Païnap »,in Journal asiatique,janvier-février 1907,pp.115139.
    L'auteur traduit abdâl,suivant l'acception du turc osmanli,par « moine,religieux ».Mais ce terme
    désigne en premier lieu les légendaires saints occultes du soufisme,ici assimilés,par péjoration,à des
    « sorciers ».Les intéressés préfèrent s'appliquer le nom de heinou ou de gilaman (p.123)
    (308) Ibid pp.119-120
    (309) Ibid
    (310) R.Guénon,Compte rendu de W.E.Seabrook,Adventures in Arabia,in études
    traditionnelles,n°181,janvier 1935,pp.42-43
    (311) Gengis Khan soutenait qu'il n'y a qu'un seul dieu au ciel et que,par conséquent,il ne doit y
    avoir qu'un seul souverrain sur la terre : ceci est déjà une réponse à ceux qui,très
    susperficiellement,ne voient dans ses exploits que le résultat fortuit d'une série d'évènements.

    http://www.editionsarche.com/PBSCProduct.asp?ItmID=1608750

    La fin de ce chapitre tend vers une conclusion assez limite par contre,car l'auteur (philo-judaïque
    d'esprit car trop porté à voir le Judaïsme orthodoxe comme "légitime"),nonobstant le fait que ces
    doctrines aberrantes (sabbatao-frankiste) sortent purement et simplement de la Kabbale luciférienne
    et sont inspirées par les grands prêtres de la Synagogue de Satan (les "héritiers" dont parle Craig
    Heimbichner),et à fortiori le fait que ces "missionnaires millénaristes" puisent leurs méthodes
    d'infiltration envers le camp ennemi,de la souche prééxistante juive pluri-séculaire qui s'est
    perfectionnée siècles après siècles dans les techniques de conspiration et de formation au secret
    (allégation amplement prouvée par Copin-Albancelli dans sa monumentale étude en 2 tomes sur le
    Pouvoir Occulte : http://archive.org/details/ledramemaonniq00copi /
    http://archive.org/details/ledramemaonni00copi ) ,

    à la place de cela comme on peut le lire cet auteur va chercher la raison et l'inspiration derrière toute
    cette entreprise subversive du côté notamment de "sectes islamiques hérétiques" (tel les qarmates et
    les ismaéliens),qui,si elles sont fort suspectes en elles-mêmes et peuvent d'ailleurs avoir collaborées
    avec la Synagogue de Satan,n'ont certainement rien à voir question "force d'influence suggestive"
    sur le sabbataïsme,en comparaison du substrat occulte préexistant ("égypto-kabbaliste") et bien plus
    dangereux déjà à l'oeuvre dans le Judaïsme lui-même,dont ces gens-là sortent précisément.

    Il faut ici (re)mentionner encore que si certains juifs "orthodoxes",tels les adeptes du rabbinisme
    talmudique
    , traitent d' "hérétiques" et de "cabalistes hérétiques" les sabbataïstes et les
    frankistes,cela ne donne aucune légitimité à ces premiers loin de là,vu que ces doctrines sataniques
    viennent d'eux,purement et simplement,à la base.

    Il ne faut pas avaler les couleuvres de certains juifs (ou non-juifs enténébrés par eux) parlant d'une
    soi-disant « Kabbale pratique » ou « hérétique » pratiquée par les sabbatao-frankistes en opposition
    à « leur » Kabbale qui serait restée « traditionnelle ».Tout ceci relève du sophisme pur et simple
    pour tromper ce qu'ils nomment les "Goyim" sur la nature de leur « Tradition » antéchristique.La
    Kabbale (tout comme le Talmud) est d'essence satanique,qu'elle soit "pratique ou
    spiritualiste,orthodoxe ou hétérodoxe",ce ne sont que des termes parlant de la même chose,la
    doctrine de la Synagogue de Satan.

    Il y a simplement des "voies" différentes dans cette perversion démoniaque,et des querelles internes
    entre certains de ses "adeptes".

    C'est une chose qui fut très bien comprise par l'expert du Judaïsme et des Sociétés Secrètes
    sataniques Craig Heimbichner,dans son étude déjà mentionnée Du Sang sur l'Autel (
    http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201239 ) :

    Le riche Jakob Frank,né Jakob Leibowicz,appréciait particulièrement le Zohar (« Livre de la
    Splendeur »),qui est le texte le plus important de la Kabbale dans le judaïsme.Alors que le Talmud
    codifie le côté bureaucratrique du judaïsme,la Kabbale exprime le mysticisme de la magie
    noire.Selon le Zohar,il existe en Dieu une séparation sexuelle dont la réduction passe par des
    rapports sexuels et une conquête judaïque.Frank mettait l'accent sur l'enseignement sexuel,bien qu'il
    n'ait sûrement pas été à l'origine de ce dernier,contrairement à ce que soutient la désinformation
    rabbinique actuelle.
    (Craig Heimbichner,Du Sang sur l'Autel,p.114)

    On comprend avec ça à quel point les sabbataïstes et les frankistes n'ont rien inventé,ils n'ont fait
    que pousser ces doctrines à des applications déjà contenues en germe dans celles-ci,car maléfiques
    par essence.Cela a gêné certains "bureaucrates",qui y ont vu des rivaux dangereux dans leur plan de
    conquête du monde.

    Cet exposé touche à sa fin.

    Nous pouvons prendre conscience,avec tout ce que nous avons développé dans cette
    étude,relativement au sabbataïsme et au frankisme,que nous avons affaire ici à des gens très bien
    organisés,s'étant constitué en un réseau international extrêmement efficace qui chapeaute la Franc-
    maçonnerie mondiale,nouant des relations avec d'autres sociétés secrètes,instaurant leur culte,une
    doctrine démoniaque basée sur une sorte de mystique du mal et du chaos,mélange d'égyptianisme et
    de kabbale lourianique couplé à de la magie sexuelle (la sinistre "magie rouge"), poisons mortels
    servant à déclencher et à répandre des "forces dissolvantes" qui doivent mener,c'est ce qui ressort de
    leur langage kabbalistique dément,à "l'éclatement des écorces",c'est à dire à la "destruction du
    monde du mal",ce qui représente chez eux, dans leur langage d'inversion absolue des valeurs,les
    royaumes chrétiens et musulmans tout particulièrement,royaumes qu'ils ont complètement infiltrés
    et subvertis de l'intérieur.

    Ceci dans le but d'annihiler ce qu'il reste d'esprit traditionnel dans le monde,tel une épine dans le
    pied de Satan, qu'il leur faut arracher,pour que leur "messianisme révolutionnaire" se réalise...

    Alors,comme le disait un livre frankiste cité dans cet exposé : « toutes les nations se tourneront
    […] vers la maison de Jacob »,qui régnera pour toujours sur ses oppresseurs »
    .

    C'est pour cette raison précise que la racaille judéo-mondialiste appelle de ses voeux une
    « Jérusalem,capitale de la planète,qui sera un jour unifié autour d'un Gouvernement mondial ».
    (Jacques Attali)

    https://www.youtube.com/watch?v=MYRigRMu-aA

    Voyez,tout se tient dans ce complot,il n'y a pas de place pour le hasard.

    Et implacablement, nous retrouvons tous ces sabbataïstes et ces frankistes,leurs influences et leur
    "dogme",l'Illuminisme satanique,derrière la Maçonnerie mondiale (qui elle-même est derrière
    l'enseignement des masses et de la jeunesse https://novusordoseclorum.1fr1.net/t6862-la-republique-maconnique-ne-veut-quaucun-jeune-cerveau-ne-lui-echappe ),derrière le Sionisme international (idéologie génocidaire devant servir à provoquer
    un chaos généralisé et la reconstruction du Temple Occulte,le Troisième Temple de
    Jérusalem),derrière la Théosophie (idéologie luciférienne par excellence ayant complètement
    détraquée les esprits avec sa promotion universelle du New-Age,sa Réincarnation etc),derrière le
    Marxisme et le Communisme (idéologies sataniques de destruction totale servant à renverser de
    fond en comble la civilisation),bref derrière tous les plus grands mouvements internationaux qui ont
    émergés ces derniers siècles,qui ont "forgés" les événements du Monde moderne,et qui continuent
    le plus simplement du monde à les forger encore aujourd'hui,feintant à l'occasion de se "foutre sur la
    gueule" pour provoquer de véritables CATACLYSMES comme les deux Guerres Mondiales,dont la
    Troisième est déjà prévue depuis belle lurette et va de toute évidence arriver très bientôt,les deux
    camps (bloc Sioniste "Otan-Us-UE-Israël" vs bloc Eurasiatique "Russie-Chine-Frères musulmans"
    etc...) étant de toute façon sous le contrôle du même "Pouvoir Occulte" Satanique international.

    Une belle dialectique hégélienne qui fonctionne très bien,preuve en est le XXème siècle... ça va être
    rebelotte dans très peu de temps !

    Le Nouvel Ordre Mondial doit en résulter,et ses gens-là en appellent de leurs voeux des deux côtés !

    Une véritable Subversion (avec un grand "S",tel le Serpent ancien ou Satan,d'où ces gens puisent
    leur origine profonde) est donc à l'oeuvre dans ce Monde,en révolte ouverte contre Dieu,car inspiré
    et guidé à son insu par les Fils des Ténèbres cherchant à le précipiter dans l'abîme où ils se trouvent
    eux-mêmes,en lui faisant croire qu'il s'agit,par dessus le marché,grâce à une sorte d'illusion
    satanique,d'une "évolution" et d'un "progrès"...

    Le point d'impact final,car il en faudra bien un à moment donné,vu la chute vertigineuse de la
    société dégénérée moderne,risque donc d'être violent,et semble irrémédiable.

    A moins que les gens ne puissent se réveiller à temps,se rendant compte de la tromperie absolue
    dans laquelle ils sont menés,ce qui ne pourra se faire qu'avec un retour à des valeurs saines et
    spirituelles (levez les yeux vers le ciel,ouvrez votre coeur à la Parole de Dieu,ainsi tout pourra se
    réaliser),et un minimum d'instruction sur les rouages réels de ce monde.

    C'est ce que cet exposé a essayé de vous proposer,à son humble niveau.

    FIN
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    Message  Invité 26/1/2013, 00:15

    Bon et bien j'ai lu ce qu'il y a au dessus. Je voulais m’intéresser au sujet sabbatéens/frankistes et cet exposé est tombé à pique !
    Hallucinant se qu'il en ressort quand même, sur toile de fond imbriqué avec le reste de la saga luciférienne, le projet satanique se dessine horriblement bien.
    Une corruption diabolique, de la personne à la planète toute entière... quelle idée à la con quand même. J'espère qu'ils vont bien se casser les dents, même si ça ma l'air de sentir franchement le roussi pour nous !
    On a toujours du mal à imaginé qu'il puisse réellement arriver un clash mondial majeure qui bouleverse tout de a à z, et pourtant, quand on voie l'ampleur du projet mise à demi-nu, par quelques lignes (un certain nombre quand même Shocked)
    et bien il y a de quoi s'inquiété... c'est énorme, nauséabond, diabolique et imminent ...

    Merci pour l'exposé paralleye, vraiment très instructif !
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    Message  Invité 26/1/2013, 15:45

    Apocalypse de Jean

    "Et l'ange de l'église de Smyrne, écris: Voici ce que dit le premier et le dernier, qui était mort et qui est en vie, je connais tes œuvres, et tes tribulations, et ta pauvreté, bien que tu sois riche, et je sais le blasphème de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan ». (Apocalypse 2:8-9)
    -----
    - Culte Frankiste > Les Juifs Illuminati furent-ils responsables de l’Holocauste ?

    http://henrymakow.wordpress.com/2012/07/04/les-juifs-illuminati-furent-ils-responsables-de-lholocauste/


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    Message  LLP 27/1/2013, 19:04

    Excellent travail Paralleye !
    Merci pour ces infos qui vont me servir à ma
    prochaine grande vidéo ! L'apothéose finale
    qui fera le lien entre les adeptes de Sabbatai
    le maudit et notre monde moderne.

    Smile
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    Message  paralleye 27/1/2013, 21:58

    Merci,impatient de voir la suite dans ce cas Smile.

    Puisqu'on parle du monde moderne,félicitations pour ton livre au passage,qui fait une bien belle synthèse de sa faillite dans tous ses ressorts décadents,et dont j'ai remarqué d'ailleurs sur la fin la mention très juste faite à cette bande de dégénérés sabbatao-frankistes.

    La subversion moderne est en effet réglée comme du papier à musique,n'en déplaise aux dévots du hasard adeptes de la technique de l'autruche,dès que la vérité pointe le bout de son nez.
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    Message  paralleye 2/2/2013, 16:51

    Liens de téléchargement direct de l'exposé.

    Version DOC (open office) :

    #https://hotfile.com/dl/192163849/4bc5154/le_credo_sabbataste_frankiste.odt.html

    Version PDF :

    #https://hotfile.com/dl/192164155/9a138b2/le_credo_sabbataste_frankiste.pdf.html

    N'hésitez pas à le partager autour de vous et à me prévenir en cas de censure.

    Merci.
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    Message  Bardamu 2/2/2013, 23:02

    paralleye a écrit:Liens de téléchargement direct de l'exposé.

    Version DOC (open office) :

    #https://hotfile.com/dl/192163849/4bc5154/le_credo_sabbataste_frankiste.odt.html

    Version PDF :

    #https://hotfile.com/dl/192164155/9a138b2/le_credo_sabbataste_frankiste.pdf.html

    N'hésitez pas à le partager autour de vous et à me prévenir en cas de censure.

    Merci.

    Paralleye, bravo et un grand grand merci pour cette mise en partage du travail de qualité que tu as accompli sur ce sujet extrêmement important. Il y a dans cet exposé la clef essentielle de compréhension de ce qu'est, intrinsèquement, le Nouvel Ordre Mondial.


    _________________
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    Message  Invité 4/2/2013, 16:57

    Très bonne conférence de Pierre Hillard, à partir de 40 minutes, il parle d'Isaac Louria, avec Sabbataï Tsevi, Jacob Frank et de quelque descendant du Frankisme comme Brzeziński, Louis XVI ou directement dans la famille royale d’Angleterre.



    Dernière édition par paralleye le 4/9/2014, 02:11, édité 1 fois (Raison : Lien vidéo h.s. (remplacement))
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    Message  paralleye 5/2/2013, 00:00

    Ironique a écrit:Très bonne conférence de Pierre Hillard, à partir de
    40 minutes, il parle d'Isaac Louria, avec Sabbataï Tsevi, Jacob Frank et
    de quelque descendant du Frankisme comme Brzeziński, Louis XVI ou
    directement dans la famille royale d’Angleterre.




    Une conférence qui vaut le détour,merci Ironique.

    Un passage effectivement bien intéressant se trouve entre la minute quarante et jusqu'à 58min20 à peu près,concernant les réseaux sabbatéens/frankistes.

    Entre autres descendants des frankistes, si on relève en effet les Brzezinski (Zbiniew Brzezinski,l'homme de main des Rockefeller,est l'un des mentors et l'une des têtes pensantes derrière Obama précisons-le) et les Mountbatten (dont Phillipe Mountbatten,tout simplement le mari d'Elisabeth II,la reine d'Angleterre), on relève aussi le nom de la famille Brandeis,dont Louis Brandeis,qui fut président de la Cour suprême des Etats-Unis.

    Au CV de ce très louche personnage,fervent défenseur du sionisme,rappelons aussi qu'il fut impliqué dans les combines autour de la Federal Reserve Bank (la "FED") et qu'il fut également l'un des "conseillers économiques" des présidents (ou plutôt des laquais) Wilson et Roosevelt (à ce propos : conseillers = agentur par excellence, lisez l'oeuvre de William Carr "Des Pions sur L'échiquier" mentionnée dans l'exposé).

    Cela peut donner une idée de la puissance de ces gens-là aujourd'hui,en clair,ils sont à la tête de l'empire anglo-américain...

    Ironique a écrit:quelque descendant du Frankisme comme [...] Louis XVI

    Concernant Louis XVI,son cas est beaucoup plus ambigüe par contre,on voit que Pierre Hilllard ne le mentionne pas comme un descendant des frankistes malgré ce que tu dis,mais plutôt comme entouré de frankistes dès sa jeunesse,baignant dans une atmosphère malsaine qui a forcément eu une influence sur lui à un niveau ou à un autre.

    Son grand-père,le roi de Pologne,Auguste III,parraina Jakob Frank lors de sa "prétendue" conversion,puis sa propre cour (avec lui à sa tête) fut complètement infiltrée par les frankistes,qui,ces derniers étant maintenant "anoblis",en profitèrent pour occuper les postes clés et distiller leur poison dissolvant.

    Mais il ne semble pas que la descendance directe d'Auguste III s'allia avec eux par mariage,quand on étudie la généalogie de tout ça.

    Bien que Louis XVI n'a donc apparemment pas eu de liens de sang direct avec le frankisme, sa façon d'agir complètement suicidaire,n'en reste pas moins due à une éducation complètement formatée par des idées qui ne tendaient qu'à pousser la Monarchie française à sa perte,au plus grand profit de ces révolutionnaires messianiques.

    Son cas est typique de l'idiot utile de service.

    Idiot utile manipulé par des forces qui se sont servis de lui et l'ont "suggestionné,conseillé,téléguidé,berné en beauté"... et finalement liquidé quand l'heure était venue !

    D'après ce que l'on sait des coulisses de la Révolution française (lisez les livres mentionnés dans les liens de l'exposé) ,son assassinat fut comploté par les arrières-loges de la maçonnerie (au convent de Willemsbad en 1782 fut scellé définitivement sa mort et celle du roi de Suède Gustave III),ainsi il fut d'abord renversé (à l'ouverture des états-généraux précédant de peu la Révolution,le haut maçon et agent des Illuminati,Mirabeau,en montrant Louis XVI s'écrira,obéissant probablement à un mot d'ordre : "Le Roi,voilà la victime !" ),puis finalement,selon un rituel occulte d'inspiration templière (donc kabbalisitique), envoyé à la Tour du Temple, puis guillotiné !

    Lire sur ce dernier point "La franc-maçonnerie et la Révolution française" de Maurice Talmeyr,qui donne des infos là-dessus il me semble,et qui est de toute façon très intéressant :

    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t5158-la-franc-maconnerie-et-la-revolution-francaise-maurice-talmeyr?highlight=talmeyr

    Quand on sait qu'il y eut précisément des frankistes en lien avec les Illuminati dans les arrières-loges derrière la Révolution française de 1789,qui eu pour objectif premier de provoquer le renversement de la Monarchie traditionnelle,puis de provoquer le meurtre de son roi,on comprend par la façon qui fut faite de procéder,que Louis XVI fut une proie à sacrifier "rituellement" sur l'autel de la Révolution,l'ensemble étant calqué sur un calendrier occulte...

    Un passage incroyable d'ailleurs à ce propos,mentionné page 108 du livre "Maçonnerie et sectes secrètes" d'Epiphanius soulève un point assez ignoré mais qui mérite d'être relevé,concernant le renversement et le meurtre de Louis XVI et l'importance de celui-ci au niveau occulte pour la Révolution (ainsi que pour les kabbalistes l'ayant inspirée...).

    Citant le passage du livre d'un occultiste nommé Elémire Zolla intitulé "Sorties du monde" ("Uscite dal mondo"),le livre d'Epiphanius révèle que :

    Pour sa sociologie du sacré,chaque guerre civile pratique une effusion de sang gratuite et atroce ; la République tire sa force du rite de magie noire que fut la décapitation de Louis XVI.

    Il me semble bien (c'est même sûr) que Pierre Hillard cite dans l'une de ses anciennes vidéos le passage d'un autre occultiste révolutionnaire disant quelque chose du genre "le meurtre de Louis XVI est l'acte de baptême de la Nation française".

    Ca en dit long sur les intentions occultes et profondes derrière tout ça.

    Il est bon de mentionner aussi ici que l'un des points essentiels de la Révolution française fut "l'émancipation des juifs",émancipation qui fut le fruit de véritables magouilles maçonniques,car quatorze fois refusée par l'assemblée constituante,les agents de la Judéo-Maçonnerie étant revenue une quinzième fois à la charge,accompagnée de menaces,le projet de loi est finalement passé !

    Toutes ses magouilles assez sales et déshonorantes sont développées en détails dans le livre Le juif dans la Franc-Maçonnerie de Clarin de La Rive ( http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201280 ),qui en donne un aperçu complet (des dizaines et des dizaines de pages de développement,de compte-rendus de l'époque et d'articles traitant de la question,etc...).

    Ce qui en dit long sur les intentions inavouables de certains derrière ce complot encore une fois,le but de la manoeuvre étant d'élever le Judaïsme,coute que coute, pour qu'il puisse ruiner le pays progressivement,au profit surtout de quelques-uns.


    Dernière édition par paralleye le 4/9/2014, 02:12, édité 1 fois (Raison : Lien vidéo h.s. (remplacement))
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    Message  paralleye 14/2/2013, 15:17

    En lien immédiat avec le sujet,bien que ne traitant pas du frankisme et du sabbataïsme directement,il faut prendre connaissance de cette conférence de l'abbé Lafitte,qui aborde précisément,dans le détail,le fonctionnement de l'essence fondamentale par laquelle le Nouvel Ordre Mondial progresse siècles après siècles,et à laquelle toutes les idéologies subversives inspirées par la Synagogue de Satan tendent par leurs actes et leurs façons de procéder : la Révolution,qui est leur dogme fondamental à toutes.

    Cette conférence se place d'un point de vue traditionaliste catholique,mais elle s'adresse à tout croyant digne de ce nom,car la Révolution procède partout de la même manière pour arriver à ses fins,et toutes ses techniques sournoises sont mises en lumière dans cette entretien.

    Abbé Lafitte - Les différentes causes de la révolution

    http://notredamedesdons.net/671/les-differentes-causes-de-la-revolution/

    On comprend d'ailleurs par ce qui est dit que des papes comme Jean-Paul II,ou Benoit XVI,ne sont rien d'autres que des frankistes pur jus dans leurs façons d'agir,tant leurs comportements rentrent en droite ligne de ce qui a été développé ici sur les procédés de ces gens-là.

    Une chose très juste en ressort d'ailleurs : d'une société centrée sur Dieu (théocentrique),la Révolution a poussée l'humanité vers une société centrée sur l'homme (anthropocentrique) pour finalement tendre vers son but final,une société centrée sur le démon et ses anges (démonocentrique).


    Edit paralleye/ Le lien original du site étant mort,voici une archive de téléchargement reproduisant son contenu intégral pour y pallier : la conférence au format mp3 + le pdf associé + la copie originale de l'article du lien du site (format MHTML : il contient en fait simplement la retranscription en ligne du pdf).

    #http://www.mediafire.com/download/kaa8pz4p2hbi1g8/Les+diff%C3%A9rentes+causes+de+la+r%C3%A9volution+-++abb%C3%A9+Lafitte.rar


    Dernière édition par paralleye le 8/3/2015, 03:43, édité 1 fois (Raison : Mise à jour)
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    Message  nex 17/4/2013, 01:46

    Salim Laïbi (LLP) sur le credo Sabbataïste-Frankiste

    (Roubaix - 10 février 2013)


    Salim Laïbi (LLP) sur le credo Sabbataïste... par JaneBurgermeister

    http://www.lelibrepenseur.org/
    https://www.dailymotion.com/video/xyt9b0_conference-de-salim-laibi-lelibrepenseur-a-roubaix-1-2_news
    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t7927-le-credo-sabbataiste-frankistedoctrine-infernale-de-la-synagogue-de-satan-pour-la-revolution


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    Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution Empty Extension à l'exposé - partie 1

    Message  paralleye 6/1/2014, 17:24

    Extension de l'exposé "Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution" + mise au point sur la manipulation du sujet par le Judaïsme international.

    Il est conseillé de lire les longs développements qui vont suivre (s'étendants sur plusieurs messages) après avoir déjà lu l'exposé présenté ci-dessus et ses messages complémentaires,car ils en constitueront sur de nombreux points une extension directe et un accomplissement,y renvoyant même parfois pour plus de précisions.

    Ironique a écrit:- Culte Frankiste > Les Juifs Illuminati furent-ils responsables de l’Holocauste ?

    http://henrymakow.wordpress.com/2012/07/04/les-juifs-illuminati-furent-ils-responsables-de-lholocauste/


    Il est bon de revenir d'abord sur cet article pour corriger les bourdes qu'il contient.

    Une première chose très importante,quand on traite des réseaux sabbataïstes et frankistes,est d'être extrêmement vigilant sur l'information.

    D'où vient elle/que vaut elle ? Dans quelle intention celle-ci est elle partagée ? Etc...

    A fortiori quand c'est des auteurs juifs ou des personnalités juives qui en parlent,ou qui sont cités.

    Le sabbataïsme et le frankisme étant au coeur d'une scission et d'un conflit d'intérêts au sein même du Judaïsme,il est absolument primordial de redoubler encore plus de vigilance à ce moment-là.

    La deuxième chose très importante, est donc d'avoir au préalable,tel un antidote aux virus,une connaissance déjà approfondie de l'inspiration et des pouvoirs en mouvements,qui agissent derrière ce complot judéo-maçonnique mondialiste messianique,d'inspiration satanique.

    Sinon,on a tôt fait de s'égarer dans des fausses-pistes amenant des conclusions hasardeuses qui,loin d'éclairer la situation,finissent au contraire par l'embrouiller inextricablement,ce qui peut avoir pour conséquence fâcheuse de faire le jeu de l'ennemi.

    Cet article d'Henry Makow "Les juifs Illuminati furent-ils responsables de l'Holocauste ?" tombe précisément dans le genre d'errements néfastes contre lequel met en garde à de nombreuses reprises l'exposé ci-dessus,car il va mélanger le vrai et le faux concernant des points cruciaux pour la bonne compréhension de l'ensemble.

    Cela vient sans doute du fait que cette personne,Henry Makow,s'il a réussi à comprendre bon nombre de choses concernant le Nouvel Ordre Mondial et sa façon de procéder,n'en reste pas moins encore conditionné dans un état d'esprit qui,par manque de recherche de ce côté-là ou tout simplement par crainte de remettre en cause certains "fondamentaux" du système,tombe de manière regrettable dans certains pièges propagandistes de ce même Système par le truchement du Judaïsme,qui est une véritable machine de subversion contre l'esprit et contre la vérité (et la vérité rend libre,comme l'enseigne le Christ).

    Le Judaïsme,comme nous l'avons vu,est un poison mortel qui prend sournoisement les contours d'une religion pour mieux duper les hommes,ce que Makow lui-même a d'ailleurs plus ou moins bien pressenti dans son livre que nous allons citer,mais pas intégralement compris non plus,c'est le cas de le dire,au vue des "suggestions" qui font encore effet à la lecture d'un tel article...

    Son bouquin est intitulé : Illuminati,le culte qui a détourné le monde.


    http://www.amazon.fr/Illuminati-Culte-qui-Detourne-Monde/dp/0968772587/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1351615698&sr=8-1

    Il est ce qu'on peut appeler une compilation de choses très justes, qui malheureusement se trouve des fois confondues avec ces errements dont je parle,dû à un paradigme faussé de certains évènements,errements qui font tâches et qui méritent d'être relevés.

    Cet article,postérieur à l'ouvrage,en représente l'exemple type.

    Il faut savoir une première chose,Henry Makow est un juif de sang.


    Parlant de lui et de son cheminement à la page 3 de son livre,il dit :


    Je suis un juif assimilé.Je m'identifie à la race humaine d'abord,à mes compatriotes ensuite,et aux juifs en dernier.Je n'ai pas reçu d'éducation juive et je ne m'associe pas régulièrement avec les juifs.Jusqu'à présent,sauf pour les Dix Commandements et quelques parties de l'Ancien Testament,la « religion » ne m'attire pas. « Reconnaissez-les à leurs fruits »,à dit Jésus.

    En revanche,je peux voir l'effet civilisateur que l'Evangile de l'amour du Christ a eu sur la société.La première étape de l'évolution spirituelle de l'homme repose sur le fait d'envisager l'autre avant soi-même et en reconnaissant que tous les hommes (pas juste les juifs) sont frères.


    Sa position est donc claire et honnête,et il essaie dans son livre de faire une analyse critique de la religion de son peuple,analyse parfois bonne et très intéressante,mais parfois remplie de contradiction qu'il ne semble même pas remarquer.

    C'est ainsi que,en se questionnant sur le Judaïsme,il en arrive à la conclusion que celui-ci "est un système pour contrôler les juifs,et à travers eux la race humaine." (avant propos,page3)

    Très judicieuse remarque qui ouvre la voie à de nombreuses pistes pour peu qu'on réfléchisse bien à ce qu'est réellement la Synagogue de Satan,dans son inspiration véritable et profonde,au delà des apparences,ce qui peut mener loin.

    Après avoir fait quelques petits développements,il enchaîne ainsi page suivante sur :


    "La prochaine étape pour moi a été la conclusion que le judaïsme est au mieux une religion païenne raciale,et au pire une société secrète satanique.La nature d'une société secrète,c'est que l'adhérant est gavé de platitudes idéalistes sans qu'on lui dise jamais ce qui est réellement à l'ordre du jour."

    Là encore, il pressent des choses très justes,car c'est très précisément l'organisation centrale (et occulte) du Judaïsme qui est coordonnée de la sorte,et si vous creusez l'exposé ci-dessus en entier,avec notamment La Controverse de Sion en pdf dans celui-ci,ainsi que les deux ouvrages de Copin-Albancelli sur Le Pouvoir Occulte et Le Complot mondial mythe ou réalité (en pdf,pour les deux premiers,en lien pour acquérir l'ouvrage papier pour ce dernier),vous en aurez des preuves par A+B.


    Pour esquisser plus justement encore ce que représente le Judaïsme,l'on peut parler d'une doctrine tribale séculaire travestie en religion, dont toute la mystique et les principes fondamentaux sont élaborés tous ensemble dans un syncrétisme dont la Thora falsifiée et corrompue par les Pharisiens et les Lévites,le Talmud démoniaque de Babylone (son exotérisme satanique codifié par les rabbins,successeurs de ses même pharisiens) et la Kabbale (son ésotérisme luciférien et séducteur) sont autant de pièces d'un même puzzle,le tout étant d'essence hautement antichrétien quoi qu'il arrive,dans ses principes,ses causes et ses conséquences effectives.

    Cette "religion tribale séculaire" à une hiérarchie (très important à comprendre cela) occulte qui maintient depuis des millénaires "soudés à l'intérieur de ce syncrétisme intellectuel,moral et spirituel" les adhérents (dont la majorité sont les "frères inférieurs", comme dise avec dédain les Protocoles...) de cette tradition déviée (déviation de la tradition hébraique originale basée sur les commandements de Moïse,qui eux,une fois encore,sont saints et respectables,toujours bon à préciser).

    N'avez-vous jamais pensé à la raison qui a fait qu'au fil de tous ces longs siècles,de deux millénaires même, depuis l'avènement du Christ,la Secte juive dispérsée et soit-disant "faible et opprimée" selon le mythe (voulu ainsi par les manipulateurs), ne se soit jamais dissoute,à survécue à toutes les difficultés possibles et imaginables,à toutes les persécutions (persécutions presque toujours le fruit des représailles dues à l'usure juive notamment, faut-il le rappeler, car c'est occulté soigneusement),à toutes les expulsions,à toutes les assimilations,bref à toutes les péripéties de l'histoire connue et occultée ???

    Cette raison,c'est cette hiérarchie supérieure et inconnue,c'est ce pouvoir central caché du Judaïsme,que certains appellent les Sages de Sion,autrement dit le Sanhédrin occulte de la nation internationale juive,qui a survécu à la destruction du Second Temple de Jérusalem en 70 après Jésus-Christ.

    Ces "élus du Diable" (les "élus du peuple élu"),se symbolisant comme l'élite juive dans les Protocoles, sont aussi connu sous le nom de "saints de Satan" (cela correspondant aux awliyâ esh-Shaytân de la tradition Islamique),ils sont également les héritiers et les promotteurs de la sorcellerie et de la magie noire qui leur fut transmise par leurs prédécesseurs (et par les démons) et apprise dans l'ancienne Egypte et à Babylone (ainsi qu'à Canaan),pour la plus grande part.

    Cette magie noire fort ancienne et fort dangereuse forme la véritable religion secrète de cette élite démoniaque et elle se nomme la Kabbale. (elle fut "partagée" plus tard par les saints de Satan aux Templiers puis aux Rose-Croix,et ensuite à partir du XVIIIème siècle,aux hauts initiés de la Maçonnerie par le truchement du Sabbataïsme)

    Evidemment,si toutes ces confréries de conspirateurs (Templiers,Roses-Croix,Maçonnerie etc...) au fil des siècles eurent les faveurs et l'inspiration des saints de Satan,ce n'est pas dû au hasard,c'est dû au fait qu'ils s'opposaient à l'Eglise et au Christ (bien souvent en feintant de s'y rattacher pour mieux tromper).

    C'est logique,car tout se rejoint dans cette conspiration.

    Cette élite des saints de Satan a conclue un pacte avec le Diable,autrement dit le Prince de ce Monde (nommé aussi Lucifer) et a poussée à la mort du Christ (qui menaçait leur programme par son enseignement d'amour et de charité),puis a entraînée le peuple juif tout entier dans son giron et ensuite,n'a eu de cesse de combattre le Plan Divin sur Terre et de se servir de ces même juifs pour mieux y parvenir.

    C'est l'Ordre qui est à la tête de la conspiration antichrétienne depuis 2 000 ans maintenant,et que l'on peut nommer à juste titre la Synagogue de Satan (SDS),dont dépend aussi la Franc-Maçonnerie internationale bien sûr,qui fut crée par celui-ci à une époque (1717) ou son programme révolutionnaire était suffisamment avancé pour qu'il puisse se le permettre.Le point culminant est atteint en 1776 avec la création par la Synagogue de Satan de l'ordre des Illuminés de Bavière (ou Illuminati),société secrète supra-maçonnique et luciférienne,devant pousser les effets de la Révolution Mondiale à un niveau jamais vu auparavant.Ce qu'il va effectivement faire de manière violente et efficace et ce qu'il continue plus que jamais à faire aujourd'hui,alors que nombre de naïfs s'imaginent qu'il n'existe plus depuis des siècles. (devinez à qui profite le crime ?)

    Citons intégralement ce long passage montrant comment les financiers internationaux Rothschild et leurs associés juifs kabbalistes messianiques de la SDS s'y sont pris dans cette affaire (la création des Illuminés de Bavière),car ça en vaut le détour,et c'est en lien direct avec tout ce que nous avons démontré dans cet exposé jusqu'à présent :


    Retranscription du chapitre XVI d'un livre intitulé "Histoire des Rothschild" paru aux éditions LIESI

    (les chapitres précédents montrent que les Rothschild ne recule devant rien pour s'enrichir,et sont de toutes les sales combines et de toutes les trahisons et coups bas possibles,du racolage en passant par le trafic de chairs humaines (chair à canon),les arnaques financières,le vol,etc,etc,bref il s'agit là de personnes complètements déshumanisées,apatrides...)


    Chapitre XVI

    La société secrète des "Illuminés" - Une création des Rothschild pour conquérir le monde


    Voyant la facilité avec laquelle ils arrivaient à prendre de l'emprise sur les puissants de ce monde,les premiers dirigeants de la dynastie des Rothschild ont réfléchi à la manière de conquérir le pouvoir mondial.Ils décidèrent de créer la société secrète des Illuminés de Bavière,en référence à Lucifer qui signifie porteur de lumière ou "illuminateur". Pour comprendre le choix de ce nom,il faut rappeler que les Rothschild sont une famille aux origines juives ashkénazes allemandes.Complètement imbus d'une mystique diamétralement contraire aux valeurs du christianisme,ils vouent en secret un culte à Lucifer.D'où ce choix des ILLUMINES. D'ailleurs,quelques historiens sérieux ont mis en avant le fait que les Bauer/Rothschild étaient des talmudistes fanatiques.La lecture du Talmud était une pratique quotidienne dans la famille.
    Rappelons que Moïse Amschel Bauer avait placé un Hexagramme rouge au-dessus de la porte d'entrée de sa maison de compte.Après la mort de son père,Mayer Amschel Bauer revient à Francfort pour assurer le bon déroulement des affaires familiales.Il connait bien évidemment la symbolique de cet Hexagramme rouge et change son nom de Bauer en Rothschild."L'enseigne rouge" étant la traduction littérale du mot "Rothschild".D'aucuns considèrent que l'enseigne (Schild en allemand) rouge (Rot en allemand) des Bauer/Rothschild est la représentation du blason des Khazars.Cette enseigne rouge était accrochée à la porte d'entrée de la banque et représentait le signe des juifs révolutionnaires et vainqueurs dans l'Europe de l'Est.Cela explique très probablement pourquoi ce symbole a été choisi par les Rothschild pour être placé sur le drapeau de l'Etat d'Israël,deux siècles plus tard.
    Après la mort de Moïse,Mayer Amschel Rothschild commence un apprentissage dans la banque Oppenheimer,à Hanovre,et devient rapidement un associé influent.La pierre angulaire de la richesse de Rothschild est le fait qu'il connait le général Von Estorff lequel,à cette époque,s'occupait de la messagerie de la banque.De nos jours,les liens sont encore très étroits entre la maison Rothschild et la banque Oppenheimer.C'est par l'intermédiaire de Von Estorff que Mayer Amschel Rothschild devient conseiller proche du prince Guillaume de Hanau.Comme nous l'avons vu,Rothschild deviendra un agent du marchand de chair humaine.
    A l'aide d'une somme de 3 millions de dollars,qu'il soutire au prince Guillaume,Mayer Amschel Rothschild développe son entreprise sur une plus grande échelle.Il devient le premier banquier international.Mayer Amschel Rothschild lègue cet argent à son fils Nathan,qui gère le patrimoine familial à Londres et s'enrichit en prêtant de l'argent au duc de Wellington.En fait,il parviendra à quadrupler sa fortune.Fort de cette richesse,les Rothschild ouvrent des succursales à Berlin,Vienne,Paris et Naples,où ils mettent leurs fils aux commandes.
    Evoquant la mystique des Bauer/Rothschild,imprégnés de Talmud,le biographe Frédéric Norton écrit : "Les Rothschild étaient des magiciens de la finance et de fins calculateurs,poussés par un instinct diabolique jusqu'au succès de leurs agissements secrets".Ce qui nous conduit à la création de l'ordre des Illuminés de Bavière.En 1773,Mayer Amschel Rothschild aurait rencontré en secret,dans la maison des Rothschild,à Francfort,douze bailleurs de fonds compatriotes.Ils étaient si aisés et influents que d'aucuns les ont appelés les "Sages de Sion".But de cette rencontre : mettre à l'étude un projet assurant le contrôle de la fortune mondiale.Ces individus partaient du principe que la fondation de la Banque d'Angleterre avait permis d'exercer une influence considérable sur la fortune anglaise.De leur point de vue,il serait nécessaire que la Banque d'Angleterre continue d'exercer un contrôle absolu et devienne le centre à partir duquel plusieurs leviers d'influence voient le jour et permettent le contrôle de la fortune mondiale.
    Le plan étant tracé dans ses grandes lignes,Mayer Amschel va le développer et en confier une partie de son exécution à Adam Weishaupt.
    Adam Weishaupt a eu une éducation catholique.Eduqué dans un collège de Jésuites,il a obtenu le titre de professeur de Droit canonique à l'Université d'Ingolstadt.Mal dans sa peau,il subira les influences du philosophe Mendelssohn,qui le conduira vers le gnosticisme.C'est alors qu'il est approché par Mayer Amschel Rothschild.Selon les historiens,cette rencontre a eu lieu en 1770.Weishaupt consent à devenir l'exécuteur du plan des Rothschild et des "Sages".Weishaupt fonde l'Ordre secret des Illuminés de Bavière,à Ingolstadt,le 1er mai 1776*.
    Selon certains historiens,comme le suédois Jüri Luna,l'Ordre des Illuminés remonte aux cercles des Alumbrados,fondés en 1492 à l'occasion de l'expulsion des Juifs de la catholique Espagne.Ces Alumbrados (Illuminés) seraient des juifs maranes (baptisés pour la circonstance mais conservant leur foi talmudique).Weishaupt aurait été lui-même initié à l'âge de 23 ans à cet ordre ultra-secret des Alumbrados et à la kabbale,par un kabbaliste du nom de Kolner,adonné au rite Osiris.Ainsi s'explique,toujours sur le billet de 1 dollar US,le symbole de la pyramide et le choix du 1er mai,qui succède à la nuit de Walpurgis du 30 avril et jour de la célébration des "forces mystiques obscures".Pour Jüri Luna,c'est le fondateur de la dynastie des Rothschild qui confia au surdoué Weishaupt le soin de réactiver l'ordre des Alumbrados.Dans son livre Sous le Signe du Scorpion,il ajoute encore que le rôle et la finalité dévolus à cet ordre est d'introduire la gnose kabbalistique et "messianiser" l'ensemble des franc-maçonneries européennes,coiffée par une aristocratie élitiste et frivole.
    Une telle continuité tend bien à prouver que l'Ordre des Illuminés de Bavière dérive,par la Rose+Croix templière,du serment rabbinique dit du Temple de Jérusalem,proféré en 70 après Jésus-Christ à l'occasion de la destruction de la ville.Ce serment est constitutif de la Synagogue de Satan unissant tout les successeurs de Caïphe dans une conjuration antichrétienne qui doit culminer dans l'avènement et la défaite de l'Antéchrist.
    En 1777,Weishaupt fut initié à la loge franc-maçonnique de Munich.Il eut tôt fait de l'infiltrer (il est initié à Augsbourg).Entre 1775 et 1785,la Révolution et l'épuration des loges européennes étaient accomplies.Le 16 juillet 1782,l'alliance entre les franc-maçons et les Illuminés de Bavière fut scellé au château de Wilhelmsbad,propriété de Mayer Amschel Rothschild.C'est à cette occasion que les financiers et conjurés de la Révolution décidèrent la mort de Louis XVI et de Gustave de Suède.La tête de l'empereur Léopold d'Autriche fut également mise à prix.Ces trois assassinats furent exécutés.Un comité secret de la Révolution fut par la même occasion constitué.On y retrouve plusieurs futures "vedettes" politiques de cette période,notamment Talleyrand,Mirabeau,côtoyant des magiciens ou philosophes comme Mesmer,Cagliostro,Lavater,L.C. de St Martin,etc.. Quand aux "Invisibles",ils entourèrent Weishaupt tout au long de sa carrière.Goethe,resté probablement suspendu entre les "Invisibles" qu'il pressentait et la Rose+Croix,voyait approcher l'orage avec une certaine appréhension,d'autant que le contexte maçonnique de l'assassinat du poète Schiller n'avait pu lui échapper.Voilà ce qu'il écrivit à un ami à propos de l'Ordre des Illuminati : " Notre monde moral est sapé par des tunnels,des caves et des égoûts,bien que chacun affecte de ne jamais faire allusion à ces réseaux souterrains.Pour ma part,comme pour tout illuminé,je comprends que la fumée puisse jaillir parfois d'une fissure et que d'étranges voix remontent des entrailles de la terre ! ".
    En contrôlant les "Illuminés de Bavière",les Rothschild exerçaient maintenant une influence directe sur d'autres loges secrètes importantes.La secte emprunte à la Franc-maçonnerie un certain nombre de rites et de grades.Elle est divisée en deux grandes classes.La première classe,celle des préparations,se subdivise en quatre grades : novice,minerval,illuminé mineur,illuminé majeur.Ce dernier peut également être appelé Chevalier écossais.La seconde,la classe des mystères,se subdivise en deux gardes,celui des petits mystères comprenant les prêtres et les princes ou régents,et celui des grands mystères ayant pour grade le mage ou philosophe et l'homme-roi.L'élite de ces derniers composent le conseil et le grade d'Aréopagite.Un rôle est commun à tout les grades,celui d'insinuant ou enrôleur.
    Le but de cette société secrète sera de diviser les individus au moyen d'intrigues politiques,économiques,sociales et religieuses.Ce procédé est fondé sur le principe du contrôle des oppositions afin de provoquer les incidents d'une manière opportune,c'est-à-dire pour justifier des conflits,des guerres,garantissant aux Rothschild des revenus colossaux en qualité de financiers des parties ou Etats s'opposant.En outre,les guerres suscitées devaient finir par miner les gouvernements nationaux et détruire les établissements religieux.
    Comme nous l'avons dit,Weishaupt sera aussi chargé de prendre le contrôle de la maçonnerie internationale et d'y introduire la mystique occultiste de l'Ordre des Illuminés.En quelques années,la Franc-Maçonnerie deviendra le siège secret de l'Ordre des Illuminés.Avec la règle du secret et de la construction pyramidale de ces sociétés secrètes,les adeptes ne s'aperçoivent même pas de la mainmise des Rothschild sur l'organigramme occulte.
    Weishaupt recrutera plus de 2 000 disciples,grassement payés,parmi l'élite de la société.Des hommes brillants serviront ainsi l'Ordre des Illuminés via la Maçonnerie dans le domaine des arts et des lettres,l'éducation,la science,les finances et l'industrie.Cette élite utilisera tout les moyens de la tromperie,de la duplicité,du crime,des pressions de toutes sortes,etc,pour s'introduire dans les endroits névralgiques,les centres de décision.Tous les gouvernements seront infiltrés par les hommes des Illuminés.Cette mainmise des sociétés secrètes,coiffées par les Rothschild,s'étendra également aux universités.Le but étant de coopter des étudiants issus de bonnes familles et susceptibles d'aider à la réalisation du programme de l'Ordre des Illuminés.Il est recommandé de recruter des étudiants soucieux du développement de l'internationalisme,de l'anéantissement de l'Etat-nation et favorable à l'idée d'un Gouvernement mondial.L'un des points du programme des Illuminés consiste précisément à transférer tout le patrimoine privé et public entre les mains des dirigeants de l'Ordre.Et cela doit survenir avec un Etat mondial illuminé,ainsi que la suppression des nations.
    Les étudiants sélectionnés disposeront de bourses spéciales afin de subir une formation adaptée.Ils constitueront alors des agents particulièrement efficaces pour orienter les choix gouvernementaux en qualité d'expert,de spécialistes ou de conseillers.Certains d'entre eux auront pour vocation d'infiltrer l'Eglise catholique et la presse afin de façonner les mentalités au projet de Nouvel ordre Mondial.
    1784 : Adam Weishaupt rédige,à l'intention de Maximilien de Robespierre,des recommandations pour le déclenchement de la Révolution française.
    Les franc-maçons français,contaminés par les Illuminés de Bavière que fréquenta Mirabeau à l'occasion d'une mission à Berlin,entreprennent de mettre en forme le complot devant renverser définitivement le trône et l'autel.A son retour en France,Mirabeau se rapproche de Philippe d'Orléans,reconnu comme souverain Maître par 282 loges en diverses villes de France.

    La Révolution mondiale,qui prend son envol avec la Révolution française,doit aboutir à l'anéantissement du catholicisme et des monarchies,au triomphe du communisme sous lequel tout droit à la propriété individuelle serait aboli.Sur le plan religieux,l'objectif secret des hauts initiés consiste à annihiler toutes les religions et contraindre les populations à vouer un culte à Lucifer,lequel doit être publiquement intronisé par un Gouvernement Mondial.

    Officiellement,la secte des Illuminés de Bavière a existé de 1776 jusqu'en 1786.En 1786,l'un de ses hauts responsables chevauchait de Francfort à Paris,quand il fut frappé par la foudre,près de Ratisbonne.Cet incident permis à la police bavaroise de mettre providentiellement la main sur un ensemble de document prouvant noir sur blanc une conspiration mondiale.Ces documents étaient sans ambiguïté,la police fit arrêter les principaux membres des Illuminés de Bavière,après avoir saisi et publié tous les documents concernant cette société secrète.Ceux-ci stipulait que pour rétablir l'homme dans ses droits primitifs d'égalité et de liberté,il fallait commencer par détruire toute religion,toute société civile,et finir par l'abolition de la propriété.Profession de foi réservée aux Epoptes,retrouvée dans les archives personnelles d'Adam Weishaupt.L'obéissance était de mise,sous peine de mort.On enseignait à l'adepte que le but de l'Ordre était de faire de toute l'humanité un seul corps gouverné par des Supérieurs,des "Supérieurs Inconnus".En son temps,la secte de Spartacus (Weishaupt) avait un pouvoir énorme en Allemagne où ses membres se comptaient par milliers,en France,mais aussi au sein de toute l'Europe par le biais de la Franc-Maçonnerie et autre sectes comme les rose-croix,martinistes,théosophes,alchimistes,kabalistes.
    Malgré l'interdiction de la secte par le gouvernements bavarois,en 1786,l'illuminisme avait eu le temps de se propager à travers le monde : de l'Allemagne,la secte s'est répandue sur toute l'Europe,jusqu'aux Etats-Unis,là aussi par l'intermédiaire d'autre sectes,dont la Franc-Maçonnerie.Non seulement le gouvernement de Bavière a proscrit la société en 1786,mais il a publié les détails de la conspiration des Illuminés sous le titre "Ecrits Originaux de l'Ordre et de la secte des Illuminés",que l'abbé Augustin Barruel a fait connaître dans son livre Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme,en 1798.
    Ces écrits furent par la suite répandus aussi largement que possible pour prévenir les monarques européens du grave danger qui couvait.Signalons que le comte de Saint Germain a averti son amie Marie-Antoinette du complot de meurtre concernant son mari et qui devait renverser la monarchie française.Malheureusement,les monarques européens n'étaient nullement conscients du danger,ce qui eut comme conséquences immédiates la Révolution française et le régime de la Terreur,puis le génocide des Vendéens,lesquels clamaient haut et fort leur fidélité à Dieu et au roi.

    En 1827,Walter Scott édite un ensemble de neuf volumes sur Napoléon ; dans son second volume,il écrit que la Révolution française a été programmée par les "Illuminati,dirigés par Adam Weishaupt,et financée par de puissants banquiers européens,dont Rothschild".

    Depuis cette époque,le pouvoir des dynasties composant ce groupe secret ne cesse de croître.Son projet de Nouvel Ordre Mondial prend de la consistance au fil des décennies.D'ailleurs,aujourd'hui,l'expression Nouvel Ordre Mondial fait pratiquement partie du vocabulaire de monsieur tout le monde.Le petit groupe de complotistes constitué à la fin du XVIII° siècle a essaimé en une association plus large.Il compte toujours à sa tête des banquiers internationaux sous la direction des Rothschild,puis des industriels,des hommes de science,des dirigeants militaires et politiques,des éducateurs,des économistes,etc.. Ce sont des hommes en rébellion permanente contre leur créateur.Ils ont préféré se vouer corps et âmes à l'Ange déchu,qu'ils appellent le Grand Architecte ; ils lui préparent son court règne au moyen de la Révolution mondiale.Le terme de ces manoeuvres doit être un Nouvel Ordre Mondial avec une monnaie mondiale et une Banque centrale mondiale.Comme chacun peut le constater,ces informations éclairent lumineusement la crise financière actuelle et lui donne un sens ! Ils avancent cyniquement vers le terme de leur plan d'autant plus vite que l'élite des Illuminés a accaparé l'ensemble des structures de pouvoir d'une grande partie du monde... Mais il est tout de même bon de rappeler qu'ils n'ont de pouvoir que celui que le Tout-Puissant consent à leur accorder.Leur puissance,ils la tirent de la faiblesse des bons,de la lâcheté des tièdes et de l'ignorance,bien souvent volontaire,de la multitude.

    Avant de mourir , en 1849 , Gutle Schnaper , épouse de Mayer Amschel Rothschild , dira avec pondération :

    " Si mes fils le voulaient , il n'y aurait aucune guerre ".

    N'a t-elle pas tout dit ?

    --------------------------------------------

    * Il faut bien évidemment voir un lien ténu entre cette date de 1776 et le chiffre inscrit sur la base de la pyramide figurant sur le billet de 1 dollar US.C'est le même chiffre ! Les Rothschild,qui contrôlent la Banque centrale américaine,ont imposé ce chiffre lors de la frappe du billet de 1 dollar US afin de signifier au monde entier que l'origine du plan date de Weishaupt et que l'inscription du projet de Nouvel Ordre Mondial mentionné sur le billet américain ne diffère nullement de celui initié par Weishaupt et le groupe de "Sages" fortunés entourant,à l'époque,Mayer Amschel Rothschild.


    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t7104-la-societe-secrete-des-illumines-une-creation-des-rothschild-pour-conquerir-le-monde#69141

    On le voit,rien n'est laissé au hasard,et le complot mondialiste messianique illuministe est intimement lié au complot du Judaïsme mondialiste messianique,à tous ses principes anarchiques et internationalistes,qui in fine se rejoignent,se complètent et vise au même but.

    Il faut néanmoins garder à l'esprit que tout est très hiérarchisé dans cette conspiration pour le Nouvel Ordre Mondial,et qu'au sommet de la pyramide il y a une tête (inspirée par Lucifer et ses anges déchus),qui dirige les corps subordonnés révolutionnaires.

    La Synagogue de Satan est cette tête de la conspiration mondialiste depuis l'ère chrétienne est il est l'Ordre kabbalistique luciférien occulte supérieur qui se sert :

    1/ du Judaïsme qu'il a crée et de ses membres suggestionnés,qui ignorent la finalité de ses objectifs réels pour une grande majorité,mais qui détestent haineusement le Christianisme et les non-juifs et sont pour la plupart imbus de principes extrêmement corrompus.

    2/ de la Franc-maçonnerie et des Illuminati (et plus tard d'autres arrières-loges du même genre,type O.T.O,Golden Dawn,Palladium,Haute-Vente etc) qu'il a également crée lorsque le moment était mûr,et dont les adeptes révolutionnaires suggestionnés,haineusement antichrétiens eux aussi et messianisé par la Kabbale, ignorent également pour une grande part les objectifs finaux de la tête occulte (SDS) qui les inspirent,mais travaillent à fond pour elle comme les premiers.

    L'ensemble (1/ et 2/) représente pour cette tête occulte une formidable force explosive pour rayer de la carte le Christianisme et toutes les religions (sauf le Judaïsme évidemment !) qui font barrage à son Plan,de même que tous les états-nations,au profit d'un Ordre mondial satanique.

    C'est cela, le BUT FINAL de la Synagogue de Satan,et c'est cela que veut dire "Nouvel Ordre Mondial".

    Qui aujourd'hui serait capable de nommer les principaux dirigeants de cette confrérie avec certitude,peu de monde,bien que l'on puisse se douter que les lignées Illuminati sataniques Rothschild et Rockefeller,à la tête de l'Internationale Financière, doivent être bien placées.

    Mais la prédominance de mages kabbalistes dans cet Ordre occulte n'est certainement pas à négliger,les apparences peuvent être trompeuses.

    Revenons-en à nos juifs messianiques,qui sont les fers de lance de ce complot pour l'avènement d'un Ordre mondial.

    Le Talmudisme,le Sabbataïsme et le Frankisme s'opposant à certains niveaux intermédiares,viennent en fait TOUS de cette même Matrice (SDS),qui l'a voulue ainsi,et sont TOUS opposés malgré leurs divergences extérieures,leurs apparences et leurs ambitions, de manière virulente et absolue au Christianisme. (opposés également à l'Islam,bien que cette Matrice fait la promotion de celui-ci contre la Chrétienté en Occident,dans le but de voir ces deux traditions s'auto-détruirent).

    Voyez-vous l'arnaque de cette opposition secondaire entre eux et le lien qui les unis plus en profondeur ?

    Ces trois excroissances de la Synagogue de Satan (Talmudisme,Sabbataïsme et Frankisme), sont trois forces explosives qui doivent faire office de dynamitage définitif de la civilisation traditionnelle,chacun à leur niveau et selon leur répartition stratégique sur l'échiquier global.

    Ils sont tous répartis dans ce but aux postes clés de la Judéo-Maçonnerie et dans les Sociétés Secrètes dont nous avons parlé.

    Quelque soit le cas de figure qui domine sur l'autre,la Synagogue de Satan en récoltera les fruits,car elle a verrouillé le Système pour cela à la source,vu qu'elle contrôle le système à la source.

    C'est pour cela que toute la racaille talmudique, frankiste et sabbataïste est auto-promue de manière intégrale et illimitée dans tous les secteurs d'influence du monde moderne,sans exception,et que l'on voit les juifs mondialistes et cosmopolites monopoliser partout les postes de pouvoir du Système (ils dominent intégralement dans les médias,dans l'industrie cinématographique,dans l'industrie musicale,dans la finance et les "cercles de pensées",dans les multinationales etc,bref dans tous ce qui travaille à corrompre et avilir l'humanité).

    Retournons maintenant à Henry Makow et au sujet qui nous préoccupe.

    Nous avons vu que celui-ci pressent des choses très justes quand il suspecte la nature d'un société secrète dans le Judaïsme.

    A la page suivant sa réflexion, toujours dans ses pensées,il se pose la question suivante : "En tant que juif ethnique,je m'interroge,est-ce que le dieu juif représente un ordre moral universel ou une égrégore tribale primitive (c'est-à-dire une projection de la psyché de groupe ?). Est ce que l'égrégore juive est maintenant Lucifer ?"


    C'est une réflexion intéressante,et à la fin de cette extension à l'exposé nous fournirons des liens qui donnent des pistes à creuser sur tout cela.

    On voit-là,en tout cas, qu'on a une personne en plein questionnement,qui a le mérite de réfléchir sur les contours pervertis d'une pseudo-religion corrompue qui met le monde en péril,par ses mensonges,sa folie de domination et de destruction,questionnement qui est une bonne chose en soi.

    Mais c'est en parallèle de ses questionnements légitimes sur la nature intrinsèquement vicieuse du Judaïsme que le bât commence à blesser chez lui,tel un paradoxe gros comme un éléphant dans une cuisine,qu'il ne remarque pas.

    Car malheureusement,à côté de cela,il va donner tout simplement crédit par ignorance à l'un des mensonges universellement promu par les pires agents de propagande de cette pseudo-religion satanique qu'est le Judaïsme,agents de subversion précisément mis en place pour faire régner la pensée unique du Système.

    Car qu'est-ce que "l'holocauste" (manipulation mise à nue depuis longtemps,preuves extrêmement rigoureuses et soigneuses à l'appui pour ceux qui se sont donnés la peine de chercher malgré la censure,preuves apportées par tous les travaux des révisionnistes,dont Faurisson n'est pas le moindre des historiens sérieux sur le sujet,creusez le net et vous trouverez),mythe dont cet article de Makow croit à la réalité ici,si ce n'est l'une des pierres angulaires de ce Nouvel Ordre Mondial dont les Illuminati sabbatéens et frankistes ne sont pas les moindres des "architectes", c'est le moins que l'on puisse dire.

    Comment donc ces "architectes" frankistes/sabbatéens en question (et leurs frères talmudistes) pourrait-il être responsables de quelque chose qu'ils savent pertinnement être un mensonge patent puisqu'il sont précisément les créateurs de ce grand mensonge, qu'ils ont véhiculé dans l'inconscient collectif du monde entier, à l'aide de leur Judéo-maçonnerie internationale et de la propagande médiatique qu'ils contrôlent intégralement,ce qui leur sert à conditionner l'opinion publique et à manipuler la pensée de millions de personnes par la tromperie délibérée ???

    N'est-ce pas Faurisson qui disait en 1980,il y a plus de trente ans déjà :


    « Les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs forment un seul et même mensonge historique, qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière, dont les principaux bénéficiaires sont l’Etat d’Israël et le sionisme international et dont les principales victimes sont le peuple allemand – mais non pas ses dirigeants – et le peuple palestinien tout entier. »


    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t2477p120-pourquoi-pas-sur-la-shoah?highlight=shoah

    Le monde entier est en fait victime de cela,car il est ainsi conditionné et formaté intellectuellement,moralement,spirituellement pour croire que le noir est blanc et le blanc est noir,que les loups sont les brebis et les brebis sont les loups.

    Une inversion désastreuse pour la compréhension des rouages du Système.

    Le complot mondial de la Synagogue de Satan s'en sert comme d'une couverture implacable.

    En méditant là-dessus,on peut en tirer les conclusions qui s'imposent.

    Makow ne semble pas voir cela,ni chercher et lire les travaux de ceux qui se sont penché scientifiquement sur la question et qui ont apporté par des preuves édifiantes les réponses à celle-ci.

    Pourtant il n'est pas dupe de la manipulation en amont d'un tel sujet,puisque dans un chapitre de son livre Illuminati,intitulé L'holocauste comme outil de contrôle mental,l'on trouve notamment des passages comme celui-là :


    "Telle une arme psychologique,l'Holocauste sert également diverses causes du Nouvel Ordre Mondial."

    Un peu plus loin,retombant dans les mêmes travers relevés un peu plus haut,il a néanmoins le mérite de faire marcher à nouveau son esprit critique :

    "Ce n'est pas mon intention d'atténuer la responsabilité Nazie dans l'Holocauste juif,mais seulement d'examiner son utilisation par les sionistes et les mondialistes comme arme psychologique."

    On le voit,Makow n'est pas loin,une fois encore, et il réfléchit.

    Il est d'ailleurs pour le débat sur l'Holocauste,le chapitre de son livre intitulé "De l'autre côté du négationnisme" (p.160-162) en fait foi.

    Il croit naïvement en celui-ci car il n'a pas fait de recherche de ce côté-là, mais il n'en dit pas moins,concernant le révisionniste Ernst Zundel persécuté par le Congrès Juif Canadien (nous reviendrons sur cet organisme complètement dégénéré un peu plus loin) :


    « En ce qui concerne Ernst Zundel,sous-estimer l'Holocauste juif est détestable.Mais ce n'est pas un crime.Dans ces questions,seule la vérité compte.Que la vérité parle d'elle-même.Laissez Zundel être jugé par elle. »
    p.162

    Nous ne pouvons que nous associer à ce souhait.

    Quand à Henry Makow,il ne lui reste plus qu'à faire un pas de plus derrière le voile,et à "examiner" également les "fondements truqué de l'instauration" de cette arme psychologique,et pas seulement son "utilisation" par les mêmes personnes.

    Souhaitons-le lui également.

    Un grand pas serait alors accompli et il se libérerait l'esprit d'un lourd conditionnement, qui fait tâche dans son ouvrage,par ailleurs excellent sur bien des points.

    Voilà pour ces quelques mises au point importantes à relever je pense.


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    Message  paralleye 6/1/2014, 17:42

    A part cela il faut remettre à leurs places certaines inversions patentes véhiculés par une source (très mal choisie pour le coup) de cet article.

    Le "rabbin" Plaut.

    Inversions telles que celles-ci :

    D’après Plaut, Frank considérait les Juifs comme une barrière à « l’Ordre Nouveau ». Il met ses mots dans la bouche de Frank :

    « Oui, les Juifs. Quelqu’un viendra et découvrira qu’il ne peut pas renverser les anciennes valeurs sans détruire le peuple qui croit vraiment en elles, et ce qui est pire, les pratique. Et tandis qu’il est convaincu que les Juifs se tiennent en travers de son chemin, il trouvera un moyen de tous les tuer. De tous les détruire, de les exterminer comme de la vermine. » (141)

    Plaut fait dire à Frank : « les juifs devraient être tués parce qu’ils croient en une morale traditionnelle et perpétue ainsi le statu-quo dans le monde. » (151)

    Ce Plaut (soutenu selon l'article par le menteur et escroq sioniste notoire Elie Wiesel cherchez l'erreur !) ment effrontément ici, et cherche à tromper le goy naïf, et l'étude de cet exposé comme de tout ce qui touche au Judaïsme et au Sionisme d'ailleurs,prouve exactement le contraire :

    La vérité est que le plan frankiste/sabbatéen et à plus forte raison le plan du Judaïsme et du Nouvel Ordre Mondial,tend tout entier exactement à l'inverse !

    L'internationale juive (qui est un état dans l'état de même que la Franc-maçonnerie internationale,chapeauté par une partie de ces frankistes/sabbaténs) n'a fait que grandir en influence et en force dans le monde depuis le XVIIIème siècle,par sa finance,ses réseaux,ses associations,ses institutions etc...

    Lors de la Révolution française (qui fut la première grande éruption de cette Révolution messianique mondiale kabbalisitique),alors que tous les ordres religieux étaient détruits,les églises démolies,les prêtres mis à mort et les soeurs violées et assassinées,alors que le Christianisme était haineusement persécuté de tous côtés,nous avons vu dans l'un de nos messages complémentaires à l'exposé que la Judéo-Maçonnerie,loin d'avoir réservée le même sort au Judaïsme,à au contraire fait pression pour que celui-ci soit "promu et émancipé",revenant jusqu'à 15 fois à la charge à l'Assemblée politique de l'époque,avec au final des menaces, pour que cette promotion soit votée,ce qu'elle a réussie à faire en définitive.

    Tous les détails (sur des dizaines de pages) de cette arnaque sont relatés dans le livre Le juif dans la Franc-maçonnerie de Clarin de la Rive ( [url=http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id= 1280]http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201280[/url] ).

    La suite (en France comme dans les autres pays touché par la Révolution Mondiale) ne fut qu'une montée en puissance de plus en plus large de la Juiverie et de ses réseaux de subversion satanique,qui telle une gangrène a infectée tous les corps sociaux,avec le résultat anarchique et corrupteur que l'on connait.

    Loin d'avoir voulu "tuer les juifs" (!),comme tente de le faire croire fallacieusement le très talmudique rabbin Plaut,ceux-ci ont été promus à tous les postes importants dans tous les pays occidentaux,dans de très nombreuses nations au Maghreb,sans compter les pays communistes et ex-communistes,et j'en passe,décennies après décennies,siècles après siècles,de plus en plus !

    Promotion dont les sabbattéens/frankistes ne sont pas du tout étrangers,vu qu'elle est l'oeuvre quasi-intégrale de la Franc-maçonnerie,rappelons-le,association qu'ils contrôlent pour une large part comme nous l'avons prouvé.

    Plus que jamais au pouvoir aujourd'hui dans les nations qu'ils ont corrompues et qu'ils contrôlent,les juifs du Système,loin de perpétuer une morale traditionnelle dans celles-ci et de croire aux anciennes valeurs,n'ont fait que détruire et pervertir toutes les valeurs et toutes les morales de toutes les sociétés qu'ils gangrènent intégralement !

    Cela principalement au nom du "progrès",cheval de bataille du Système Judéo-Maçonnique pour "combattre les anciennes valeurs",valeurs qui sont un obstacle à la Juiverie organisée dans son programme de domination. (Plaut ment comme un arracheur de dent ici)

    Et il n'y a là,de loin pas non plus,que l'oeuvre du Frankisme et du Sabbataïsme à incriminer, comme cherche à le faire croire fallacieusement cette citation de Plaut (encore un gros mensonge bien calculé à dessein),mais bien aussi pour une très large part celle du Judaïsme talmudique et "orthodoxe",animé par la même haine antichrétienne et le même rêve de domination mondiale messianique destructeur de nations,de peuples et de traditions que l'est le Frankisme et le Sabbataïsme,qui n'ont fait que reprendre (et pousser à son paroxysme) quelque chose d'intrinsèque au Judaïsme lui-même,existant déjà bien longtemps avant eux.

    Tous les livres en exemple cité dans l'exposé ci-dessus le prouve plus qu'amplement,si vous avez encore des doutes,à vos lectures chers amis.

    L'exemple de la France sous domination judéo-maçonnique n'est que trop parlant,avec la laïcisation de masse,la corruption des moeurs générales sans cesse grandissante depuis trois siècles,l'abrutissement général de l'éducation,la pilule et l'avortement "banalisés",les théories du gender et autres mariages homosexuels "légalisés" pour ne citer que quelques exemples frappants et récents,tous considérés comme du "progrès" par les mass-médias et la propagande de la Matrice.

    L'industrie de la mort en pleine action.

    Bref,un véritable désastre qui n'a rien du "hasard",une ruine planifiée de la civilisation chrétienne,dont le Judaïsme est le plus grand ennemi (nous aurons nouvelles maintes confirmations de cela, par la bouche d'auteurs juifs eux-mêmes que je vais citer dans la suite de cette étude) et le plus grand bénéficiaire,dans TOUTES SES BRANCHES.

    Bien sûr,ils sont impliqués à fond dans l'industrie pornographique pour corrompre encore et toujours plus les sociétés,et notamment,cela va de soi,pour combattre par tous les moyens les valeurs chrétiennes qu'ils abhorrent :



    Les USA sous contrôle judéo-sioniste illuministe (la "ténébreuse alliance") sont un pôle de projection mondiale de la pestilence universelle par le biais d'Holywood (dominé par de grandes familles juives et noyauté par le satanisme),des grands studios de l'industrie musicale (idem),sans compter l'exemple de l'alimentation infecte made in usa...le culte de la consommation, etc etc etc...j'en passe,sinon on en aurait pour des heures !

    Curieux statu-quo dans le monde donc, que maintient le Judaïsme.

    A moins que par statut-quo l'on doivent entendre statu-quo d'inversion générale de toutes les valeurs en projection constante année après année depuis trois siècles !!!

    Si les mots ont encore un sens,alors le rabbin Plaut est un grand menteur,doublé d'un effronté manipulateur. (le Pilpoul sans doute)

    Et l'on apprend bien sûr,comme par hasard,que celui-ci (le rabbin Plaut) fut président du Congrès Juif Canadien,en gros l'un des pires organes de propagande mondialiste,à peu près identique au CRIF en France et à l'AIPAC aux USA.

    Ce qui est encore extravagant ici est que ce même Congrès Juif Canadien,accuse aujourd'hui Henry Makow,un juif, d'être lui-même un "antisémite" à cause de ses écrits contre le Sionisme et le mondialisme.

    http://henrymakow.wordpress.com/2012/11/04/les-sionistes-approuvent-lantisemitisme/ (voir aussi son livre Illuminati,p160)

    C'est dire le ridicule et le délire d'une telle association et de ses membres,et les buts qu'elle sert.

    Le rabbin Plaut en est un bel exemple,et surtout pas un exemple à suivre.

    Makow devrait prendre conscience de cela,et surtout tenter de se déconditionner de toute les imbécilités proférées à dessein sur la Seconde Guerre Mondiale par certains de ses coreligionnaires,car cela dessert amplement le reste de son travail,qui mérite à être connu.

    Plaut et ses calembredaines de mythomane servent à embrouiller en beauté, plus qu'à éclaircir quoi que ce soit,car celui-ci est un agent de propagande du mondialisme,qui a tout intérêt à mentir pour les intérêts de sa cause,le talmudisme,et in fine,le Nouvel Ordre Mondial.

    Son opposition au frankisme ne sert qu'à masquer le fait que celui-ci (le talmudisme) vise à la même finalité que le frankisme lui-même,car comme prouvé plus haut dans l'exposé :

    "Aussi,certains parlent d'opposition qui a pu résulter à un moment donné entre adepte du
    Sabbataïsme démoniaque et Autorité talmudique antéchristique,celle-ci est purement factice quand à la finalité,car les deux factions concourent au même but,l'ensemble étant chapeauté par la Synagogue de Satan,qui a inspiré le tout et qui dirige le tout.

    Comme dans tout groupe criminel à prétention de domination,des querelles internes existent,comme il y a pu en avoir en Russie Soviétique,comme ce fut le cas également entre certaines factions pendant la Révolution française,et comme ce fut et c'est toujours le cas sans aucun doute entre certaines branches de la Maçonnerie invisible (arrières-loges occultes et internationales, bien au-delà de la Maçonnerie visible,et flirtant avec le sommet de la pyramide).

    Pour mieux comprendre ce point essentiel,je renvoie à ce lien et aux deux livres monumentaux de Copin-Albancelli,qui en a fait une démonstration de main de maître,rentrant scrupuleusement dans le détail de ce fonctionnement pyramidal occulte.

    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t6070p75-qu-est-ce-que-la-franc-maconnerie#80730

    Quoi qu'il en soit,le consensus existant dont nous avons déjà fait allusion,sur lequel ils sont tous
    d'accord et à laquelle ils tendent tous,raison pour laquelle le monde ne va que dans un sens,c'est la domination mondiale et le messianisme mondialiste,qui débouchera,précision d'importance qu'il est bon de faire ici, après le Gouvernement mondial,dans l'esprit de la Synagogue de Satan,sur le Nouvel Ordre Mondial proprement dit,qui a pour but d'imposer sa nouvelle "religion" (luciférienne) à l'humanité. "

    Bien sûr Plaut et consorts ne sont que des pantins qui n'ont pas les clés de cette conspiration,ils participent à quelque chose qui les dépassent, ce qui a été prévu par les chefs de la Synagogue de Satan eux-même,qui contrôlent et le sabbatao-frankisme et le talmudisme à la fois,et par ceux-ci,la Judéo-maçonnerie toute entière qui en a émergée au XVIIIème siècle,avec ses arrières-loges lucifériennes. (c'est le propre d'un organisme pyramidal,le sommet contrôle les échelons inférieurs,et c'est sur cela qu'est calqué le mondialisme.)

    S'il y a là diverses faces d'une même pièce,il n'y a qu'un seul Ordre Mondial au bout,et le Judaïsme est son fer de lance le plus efficace.

    Quand celui-ci adviendra (l'Ordre Mondial),peut-être qu'effectivement nombre de judéo-sionistes qui se sont vu trop beau auront bien des surprises...néanmoins pour l'heure, il ne fait aucun doute que loin d'être une barrière à l'ordre nouveau,comme le mythomane rabbin Plaut veut le faire croire,ceux-ci sont en fait une barrière à l'ordre ancien dans toutes les nations où ils opèrent,et par dessus tout les plus fervents promotteurs de l'ordre nouveau partout où ils sont au pouvoir dans le monde,ce que toutes les preuves désastreuses de l'état actuel des choses est là pour rappeler de manière cinglante aux naïfs.

    N'était-ce pas la juive Simone Weil (une personne très respectable,à ne pas confondre avec la pustule juive luciférienne pro avortement Simone Veil),qui disait,et en connaissance de cause vu son expérience,il y a environ un siècle :

    "le mensonge du progrès,c'est Israël"

    et


    "les juifs,cette poignée de déracinés,ont déraciné tout le globe terrestre."

    (cité par Roger Dommergue dans son oeuvre http://www.histoireebook.com/index.php?category/D/Dommergue-Polacco-de-Menasce-Roger )

    Que dire aujourd'hui,à part qu'elle avait vu juste ?

    Il faut être absolument conscient du fait que quand un talmudiste,à fortiori un expert comme le rabbin Plaut,parle du frankisme et du sabbataïsme,il ne le fera jamais dans un but louable et désintéressé au service de la vérité, mais bien dans celui,intéressé,partial et malhonnête,de se servir d'un sujet qui est de nature à lui procurer un motif de diversion et d'intérêt direct pour sa cause corrompue talmudique (et in fine mondialiste),dans l'esprit de mieux berner le "goy ignare" sur la nature réelle du Judaïsme et du Talmudisme lui-même.

    La Juiverie organisée au pouvoir dans le monde surveille de très près tout ce qui a trait au credo frankiste-sabbatéen,car elle a un moyen par ce sujet de brouiller les cartes quand à la vérité sur son but final messianique et mondialiste antéchristique,en faisant croire aux "goys naïfs" (toujours dans son esprit) et mal renseignés sur le fond de ses affaires complexes, que les "juifs" (entendez par là les orthodoxes ou les talmudiques) sont finalement "victimes" eux aussi dans ce complot mondial,victimes de "faux-juifs" (entendez par là les sabbataïstes et les frankistes) qui voudraient leurs peaux et qui seraient en fin de compte "antisémites".

    Voyez-vous l'arnaque monstrueuse encore une fois ?

    C'est le coup classique du juif qui serait victime une fois de plus du non-juif et qui serait "persécuté" par celui-ci,alors que toutes les preuves du contraire sont sous nos yeux depuis des siècles et dans les écrits mêmes de cette religion satanique depuis des millénaires (écrits appelant à la corruption,au meurtre et à la destruction des non-juifs : Thora falsifiée – Talmud – Doctrine sabbataïste et frankiste etc...sans compter les autres abominations !).

    Nous sommes en plein dans la propagande du Système ici,propagande par la manipulation et le conditionnement de masse.

    Une véritable programmation mentale.

    Cela permet de perpétuer le mythe victimaire du "peuple élu" (autre manipulation indispensable à la couverture du Judaïsme dans son projet de domination),c'est une inversion absolue de la réalité qui cherche à faire passer le bourreau destructeur de l'humanité en proie de celle-ci !

    Ceci est le GRAND,GRAND MENSONGE véhiculé à dessein par les manipulateurs juifs de tout côté,dès qu'ils le peuvent,autant qu'ils le peuvent,et il est évident que le credo sabbataïste-frankiste leur fournit une ouverture par l'ignorance et la désinformation entretenues des gens sur le fond de ce sujet très important,mais qui peut être grave de conséquence quand ce fond est mal interprété.

    Rappelons-le encore une fois,ce fond (mieux vaut trois fois qu'une sur un problème de cette importance) : les hérésies sabbataïstes et frankistes sont à prendre en considération dans l'optique d'un schisme au sein du Judaïsme même,schisme qui oppose ces premiers aux talmudistes,leurs frères,non pas sur la finalité du but à atteindre,qui lui,reste le même (il est dans un cas comme dans l'autre la domination messianique juive mondiale sur la ruine matérielle et spirituelle du non-juif détesté, et à plus forte raison du Christianisme haï),mais sur des points doctrinaux avant tout.

    Les frères d'un bord comme de l'autre ont donc beau jeu de se dénoncer réciproquement selon les circonstances qui s'offre à eux,tant que cela sert leurs intérêts contre la partie adverse dans la petite guerre intestine au niveau intermédiaire qu'ils se livrent,telles des familles mafieuses rivales en luttent pour le territoire,sauf qu'ici,le territoire correspond aux nations non-juives conquises et asservies par le Judaïsme international,et en amont par la Synagogue de Satan,sa tête.

    C'est la raison pour laquelle le rabbin Plaut dénonce le credo frankiste sabbatéen mais ne remettra surtout pas en cause le mythe shoatique de l'extermination des juifs lors de la seconde guerre mondiale,au contraire il en fera la promotion,pour la raison que l'on vient d'expliquer.

    C'est logique.

    Il est trop conscient de l'importance que revêt pour le Judaïsme talmudique et le Sionisme cette escroquerie notoire les faisant passer pour des victimes de l'humanité,alors qu'il sont les bourreaux de celle-ci,sans compter bien sûr que cette escorquerie leur remplit les poches de milliards de milliards et leur permet de censurer par une chape de plomb tout ce qui bouge en hurlant à l'antisémitisme dès qu'une menace se fait sentir,surtout si elle tente de dénoncer le rôle dominant,raciste et suprémaciste du Judaïsme international dans le complot messianique mondial.

    La guerre intestine des frères ennemis (talmudistes contre sabbataïstes et frankistes) pour le pouvoir se base donc sur ce consensus,que la domination d'Israël (entendre par là : la juiverie internationale et ses réseaux de subversion de par le monde) passe avant tout,quelle que soit les petits coups de putes qu'ils peuvent se faire entre eux pour dominer l'un sur l'autre,n'oubliant jamais au passage de berner le "goyim" en beauté dès qu'ils le peuvent !

    On ne s'aime pas certes entre frères ennemis,mais l'on a bien compris que la domination de la Juiverie organisée sur les goys reste prioritaire,quoi qu'il arrive.

    La conclusion à retenir de ça est que : tout est bon pour les satanistes de Sion, DU MOMENT que cela ne remet pas en question la CAUSE fondamentale en amont : la marche en avant mondialiste du Judaïsme international et messianique,au service de la Synagogue de Satan qui le dirige du sommet,par la Haute Finance (avec les lignées Illuminati Rothschild et Rockefeller à sa tête) et les mages kabbalistes au niveau occulte,qui inspirent le tout.

    J'arrête là mes explications et ma mise au point,je pense que c'est assez clair pour ne plus tomber dans le panneau sournois de ses entubeurs professionnels.

    Naturellement,s'il est bon de prendre conscience de tout cela,il est aussi bon,revenons-en,de ne pas tomber pour autant dans un antisémitisme à vue courte,qui ne peut que servir les plans de l'élite juive occulte satanique dont on parle,qui s'en sert pour attirer de plus en plus de juifs "de la base" à ses visées démoniaques,les empêchants de prendre conscience qu'ils sont eux-mêmes victime de manipulation,ce dont nous avons déjà fait mention dans l'exposé,et au final,de s'en sortir.

    Il faut savoir faire la part des choses avec justesse dans cette affaire,car nous sommes ici dans une guerre contre le Mal en amont,et non pas contre une race ou une population quelconque "par défaut".

    Le problème est spirituel,encore une fois,avant toute chose,c'est une guerre de Satan pour perdre l'humanité toute entière.

    La partie exécrable des juifs mondialistes et messianiques qui sont dénoncés ici,ne représentent pas la totalité des juifs en soi,certains d'entre eux n'adhèrent pas à ces visées sataniques,ils sont simplement né au sein du Judaïsme et essaye de vivre malgré eux dans la tourmente que représente celui-ci (dont ils feraient mieux de se détacher au plus vite,car il déteint sur eux,comme nous l'avons déjà dit).

    Ils forment certes une minorité au sein même de leur population au jour d'aujourd'hui,mais il ne faut pas pour autant généraliser et tomber dans l'erreur d'appréciation facile.

    Tout n'est pas noir ou blanc,les choses sont toujours plus subtiles que cela.

    Il faut différencier ces juifs de la base s'attachant des fois aux dix commandements de Moïse et essayant de les suivre,de leurs frères qui représentent,certes, la majorité aujourd'hui,et qui suivent les principes corrupteurs et sataniques instauré par les Lévites puis les Pharisiens,continués par les Rabbins Talmudiques pour terminer par les sabbataïstes et les frankistes,dernière dérive en date du Judaïsme.

    Il faut aussi comprendre que si ces juifs sataniques complètement corrompus sont à la tête du Mouvement Révolutionnaire Mondial,de nombreux non-juifs tout autant sataniques les secondent et les aident dans leurs tâches sinistres,par l'entremise de la Franc-Maçonnerie et des réseaux mondialistes,dans la politique,les médias,le cinéma,travaillant main dans la main avec leurs maîtres et alliés antéchristiques.

    La Conspiration Mondiale est satanique dans son essence,elle a pour but la subversion de l'ordre divin au profit d'un ordre luciférien.

    Cette guerre entre le Bien et le Mal est l'arrière-plan et le fond de toute l'histoire humaine,au delà des formes extérieures qu'elle peut prendre,suivant les époques et les ères de l'humanité.


    Dernière édition par paralleye le 6/1/2014, 19:57, édité 3 fois (Raison : Meilleure mise en page)
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    Message  paralleye 6/1/2014, 17:59

    Maintenant,il est bon de mentionner un point important.

    On entend souvent, de la part de nombreux juifs talmudistes,jouant tendancieusement sur une situation qui n'est pas clair,qu'ils ont volontairement rendue équivoque,affirmer que le Talmud ne contient rien de blasphématoire,rien d'outrageant envers le Christ et les chrétiens.

    Cette propagande juive pro-talmudique est relayée par leurs organes de désinformations,notamment Wikipedia,qui y consacre un article "Le Talmud démasqué" http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Talmud_d%C3%A9masqu%C3%A9 censé prouvé que le livre du même nom,de Justin Pranaitis,dont on peut trouver une traduction partielle ici :

    http://archive.org/search.php?query=le%20talmud%20demasque

    serait un "faux antisémite" (on connait la chanson).


    Il est notamment affirmé ceci,je cite :

    "Le Talmud démasqué contient de fausses citations du Talmud destinées à faire croire que les juifs ne considéreraient pas les non-juifs comme des êtres humains et qu'il recèlerait des passages blasphématoires envers Jésus-Christ et outrageants envers les chrétiens.

    Il s'agit d'un ouvrage comparable aux Protocoles des sages de Sion, qu'il précède de quelques années. Emblématique de l'antisémitisme sur Internet, ce texte est régulièrement traduit, réédité, encore de nos jours et mis en ligne par les mouvances antisémites, négationnistes, islamistes, altermondialistes [...]"

    Vous l'aurez compris,tout ceci est donc de la foutaise,rien de tel dans le Talmud,nous dit-on,selon la version officielle bien entendu,à grand renfort de propagande.

    Les talmudistes,rusé qu'ils sont de leur état,se sont notamment fait un malin plaisir de berner le "brave goy" en lui proposant des versions light du Talmud,soigneusement expurgées,pour donner le change et faire habilement diversion.

    Mais là encore,l'ont niera en bloc du côté incriminé,l'on criera au scandale,à l'antisémitisme,à la persécution,avec une bonne dose de Pilpoul,de victimisation feinte.

    Eh bien...je vais prouver ici,que les juifs talmudistes ont menti,que toute cette propagande pour faire diversion du contenu blasphématoire et antéchristique du Talmud,est faite à dessein,pour tromper sciemment les gens,pour les endormir,en une expression comme en mille,pour les rouler dans la farine.

    Il est bien entendu que si les juifs talmudistes sont convaincu de mensonges,leur parole est nulle et non avenue,car qui est capable de mentir une fois,ment mille fois s'il le faut.

    Tous les ouvrages contre-révolutionnaires ayant mis en garde contre les propos antéchristiques du vrai Talmud,celui en hébreu rabbinique (non expurgé,que les juifs occulte soigneusement),citations à l'appui, ne servirait à rien,les adeptes de cette secte antichrétienne continuerais encore et toujours à nier,avec toute l'hypocrisie nécessaire,les larmes de crocodiles de fausse-victimes,etc.

    Je vais donc m'attacher pour la véracité de ma preuve à citer l'une des plus grande sommité du Judaïsme du XXème siècle,sioniste,historien de renom au sein de la communauté juive,reconnu par tous ses pairs,notamment comme l'un des plus grands experts de l'ésotérisme juif.

    Le personnage en question est Gershom Scholem http://fr.wikipedia.org/wiki/Gershom_Scholem ,dont il a déjà été fait mention dans l'exposé,c'est lui l'auteur de l'ouvrage intitulé Sabbatai Tsevi le messie mystique,1626-1676.

    Il est lui-même un kabbaliste de haut vol,et en tant que tel,son livre,est avant tout un livre écrit par un juif pour des juifs,ce qui ressort d'ailleurs assez nettement du style.

    L'ouvrage fut d'ailleurs rédigé originellement en hébreu,sous le titre "Sabbatai Sevi veha-tenu'ha hashabbetha' ith bi-yemei hayyav".

    Ce livre est un ouvrage très poussé dans son genre (presque 1 000 pages),une étude historique sérieuse,approfondie,du mouvement sabbataïste,mais il contient également une forte dose de poison,du venin kabbalistique précisément,et ses doctrines abberantes et viciées peuvent brouiller facilement plus d'un esprit fragile.

    Il est donc bon de mettre en garde avant toute chose sur ce point,pour ceux qui voudrait acquérir cet ouvrage.

    http://www.amazon.fr/Sabbata%C3%AF-Tsevi-messie-mystique-1626-1676/dp/286432556X

    Mais revenons-en à notre "preuve".

    Selon la désinformation talmudique habituelle qui travaille les esprit goy donc,et dont le passage de Wikipedia en est l'exemple-type,pas de blasphème anti-chrétien dans le Talmud,rien de méchant sur le Christ,c'est affirmé en toute lettre,c'est officiel,c'est une évidence.

    Antisémite odieux celui qui prétendra le contraire,bon pour la camisole chimique !

    Voyez-maintenant ce que dit le plus sérieusement du monde Gershom Scholem dans son ouvrage Sabbataï Tsevi le messie mystique,aux pages 286-287,parlant des spéculations kabbalistiques démentes de Nathan de Gaza (le "prophète" du messie Sabbataï Tsevi,un magicien noir).

    Je citerai intégralement un long passage,ce qui nous permettra,en plus de la preuve elle-même,d'avoir un avant-gout des embrouilles fumeuses des doctrines sabbataïstes :

    "Le second principe que pose Nathan n'est pas moins étonnant.Le messie à le pouvoir de faire ce qui lui plaît avec la nation israélite en vertu des souffrances inexprimables qu'il a subi en leur nom : il peut même justifier le plus grand des pécheurs.Cette doctrine semble combiner deux données distinctes : 1) le messie justifie ceux qui croient en lui par cette foi-même,n'eussent-ils aucune bonne oeuvre à leur crédit.Cela correspondrait à la doctrine chrétienne du messie sauveur de l'âme*. 2) Le messie peut sauver des pécheurs de générations antérieures,et même Jésus.L'adverbe « même » dans ce contexte équivaut à « particulièrement ».Ce qui montrerait que Nathan était très préoccupé par le problème des précédents messies.Il se peut que ce soit Sabbataï qui ait éveillé son intérêt sur ce point.Plusieurs éléments semblent indiquer que Sabbataï,quand il commença à se considérer comme le messie,fut fasciné par le problème de sa relation avec des figures messianiques antérieures,telles que Jésus et Bar Kokhba.Certaines théories que Nathan élaborera plus tard semblent être des réponses à de telles interrogations.Dans des lettres écrites vers la fin de 1665,le prophète déclare que l'âme de Bar Kokhba avait été réincarnée en Sabbataï Tsevi.L'idée est approfondie dans le Traité des Dragons où Nathan explique que la valeur numérique du nom Koziva** était égale à celle des lettres utilisées dans une méthode kabbalistique précise d'orthographie du nom divin.Ce rapprochement n'était certainement pas le fait de Nathan puisque Hayim Vital avait déjà enseigné que l'âme de Bar Kokhba contenait une étincelle de celle du messie de la lignée de David.Selon une légende talmudique,Bar Kokhba fut tué sur l'ordre des sages mais la tradition populaire ne souscrivit pas à ce discrédit jeté sur la mémoire de Bar Kokhba.Il demeura une sorte de saint héros et des kabbalistes tels que Vital réhabilitèrent la dimension messianique de son âme.Une telle réhabilitation n'était guère possible dans le cas de Jésus qui était devenu le symbole suprême d'une religion qui avait fait subir pour plus d'un millier d'années les plus grandes souffrances au peuple juif ; et Nathan devait donc établir une relation différente entre lui et le vrai messie.Dans le messianisme kabbalistique de Nathan,l'âme du messie est engloutie par les qelipot jusqu'au moment de sa manifestation.La racine sainte de l'âme du messie est entourée par une « coquille » (c'est-à-dire une force démoniaque) qui n'est autre que Jésus.Ce dernier est donc intimement lié à l'âme du messie bien que ce rapport ne se situe pas dans la sphère de sainteté.De même que l'écorce apparaît avant le fruit lui-même,de même l'âme de la qelipa messianique (c'est-à-dire Jésus) est apparue d'abord en ce monde « pour séduire Israël et l'égarer » selon les termes du Talmud.Il existe donc un étrange rapport d'identité entre le messie et Jésus puisque le profond mystère de la « racine » du messie tient précisément dans le paradoxe qui fait sortir le bien absolu du mal absolu,le premier se dégageant et se libérant du second,sa matrice,au cours du processus de son émergence. « Et à la fin,il [le messie] rétablira [dans la sainteté] sa qelipa,à savoir Jésus-Christ ».Le Talmud rapporte des détails effrayants sur la punition infligée à Jésus en enfer ; mais pour Nathan il était non seulement possible mais certain qu'il serait finalement sauvé par le messie.L'idée que la qelipa ne serait pas anéantie mais sauvée et élevée à la sainteté avait certes déjà été formulée par Nathan dans sa première apocalypse mais son énonciation tient ici d'un radicalisme extrême.Il nous faut prendre conscience de ce que représentait,pour les esprit juifs du XVIIème siècle,une doctrine posant le rétablissement eschatologique de Jésus au sein de son peuple et son rattachement à sa « racine sainte » pour saisir toute la portée et l'audace de cette pensée.La vision de Nathan d'un Sabbataï sauvant l'âme de Jésus est une exacte analogie,par anticipation,de la légende hassidique ultérieure contant la tentative d'Israël Ba'al Chem pour sauver l'âme de Sabbataï Tsevi.L'enthousiasme messianique de Nathan qui lui fait refuser d'admettre que les âmes perdues de l'histoire juive le soient irrévocablement est tout à fait impressionant.Cette idée n'était d'ailleurs – explicitement ou non – qu'un aspect d'une conception encore plus large et plus radicale : rien ni personne n'est irrémédiablement perdu,tout sera finalement sauvé et rétabli dans la sphère de sainteté.La « rédemption de Jésus » n'était peut-être que la première expression symbolique d'une doctrine pas encore articulée que Nathan développera et formulera plus clairement dans les années suivantes.S'il était possible de sauver Jésus,l'espoir demeurait pour les rabbins qui n'avaient pas cru dans le messie et l'avaient rejeté.Les adversaires de Nathan,eux,interprétaient différemment sa doctrine.L'idée de sauver Jésus dont la tradition talmudique considérait l'âme définitivement condamnée était particulièrement insupportable au Rabbin Jacob Sasportas qui se livrait au commentaire suivant : « qu'un liquide bouillant soit versé dans sa bouche [celle de Nathan].Que Dieu nous préserve de ce que Jésus et ses semblables,parce qu'ils croient en Sabbataï Tsevi,aient un plus grand mérite que ceux qui croient en Dieu,en Sa Loi et en Ses Prophètes ». "

    *par la foi (Luther) ou par une élection arbitraire (Calvin). PS-Paralleye : le Protestantisme.L'on a vu plus haut dans l'exposé,que ces deux personnes,Calvin et Luther,ont été soutenu en coulisse par la Synagogue de Satan.

    **Le nom que le Talmud donne à Bar Kokhba.Des documents récemment découverts près de la mer Morte ont prouvé qu'il s'agissait de son nom véritable.

    Voilà qui est suffisamment éclairant je pense,éclairant,net et précis.

    Loin d'être une compilation respirant "la bonté des coeurs purs de ses rédacteurs" (hum !), le Talmud est tout entier antichrétien et antéchristique,sans le moindre doute blasphématoire à son encontre,et l'on peut ressentir à chaque ligne la haine prodigieuse que voue les rabbins au Christ,haine qu'ils puisent à la source,c'est-à-dire dans le Talmud même !

    Les talmudistes prétendant le contraire sont des menteurs invétérés ayant un dédain prodigieux pour les non-juifs et plus particulièrement encore pour les chrétiens,qu'ils considèrent comme du cheptel impur,aussi impur à leurs yeux que leur Seigneur Jésus, celui qui subit une "punition effrayante en Enfer" (dixit le kabbaliste juif Scholem lui-même, qui n'apprécie pas particulièrement le Christ,c'est dire si le contenu du Talmud en hébreu rabbinique là-dessus doit être effectivement violent, pour aller jusqu'à l'effrayer !)

    Il est dit notamment dans le Talmud que "le Christ est en enfer en train de bouillir dans des excréments bouillants et dans du sperme" (Gittin, 56b, 57a).

    Ca en dit long sur l'état d'esprit démoniaque et vicieux des rabbins talmudiques qui ont rédigé ça (il faut être un véritable malade mental rien que pour imaginer,et à fortiori écrire,de telles choses).

    Que dire aussi des élucubrations sataniques et délirantes et des inversions hallucinantes de la Kabbale Sabbataïste de Nathan de Gaza,qui va jusqu'à affirmer que Jésus,la force démoniaque,le mal absolu comme il l'appelle,doit être sauvé par Sabbataï Tsevi au final,Sabbataï Tsevi le vrai messie,en somme,pour lire juste dans leur délire,que le Christ lui-même sera sauvé par l'Antéchrist,ce dernier sauvera même d'ailleurs tout le monde dans la doctrine de Nathan,en somme encore,cela veut dire,dans la doctrine sabbataïste,que l'antéchrist qui est vue comme le messie,vient pour "sauver" les pires criminels possibles et imaginables que vous puissiez concevoir,et les ramener dans la « sphère de sainteté ».

    J'espère que vous suivez,car ces extravagances diaboliques qui fermentent dans le Judaïsme depuis des siècles sont parfois déconcertantes.

    Aussi,si une personne découvrait maintenant le sujet,en n'étant pas au fait de toutes les embrouilles sournoises qui forme l'essence de ces doctrines aberrantes,elle serait peut-être portée à croire que le fait de "sauver tout le monde" en les ramenant finalement dans la "sphère de sainteté",serait presque le fruit de l'imagination d'un naïf ayant une intention somme toute bénéfique,disons,de pardon,dans sa confusion et son erreur.

    Elle tomberait là dans un piège énorme une fois de plus.

    Car c'est ici qu'une nouvelle rouerie démoniaque plus extravagante encore que toutes les autres peut-être,intervient.

    Elle résulte en ceci que "sauver tout le monde" entendu au sens sabbataïste,ne doit pas être accompli autrement que par la doctrine de la "rédemption par le péché",en somme que c'est en faisant le mal,et même le mal le plus absolu qui puisse se concevoir,que les sabbataïstes ont l'intention de "sauver tout le monde".C'est en langage inversé (kabbalisitique) qu'il faut comprendre cela,en somme que la "sphère de sainteté" vu par les sabbataïstes n'est rien d'autre que le vice le plus absolu répandu intégralement !!! On peut imaginer l'ampleur de l'arnaque et la manipulation des mots ici présente,la supercherie paradoxale.

    Mais ô grand paradoxe ésotérique selon eux,faire le mal et même le plus grand mal possible,sera fait pour hâter la venue du bien et des fameux "temps mesianiques"... dont je vous laisse imaginer le désastre.

    Cette doctrine sabbataïste,sera plus tard poussé dans ses effets les plus virulents et démentiels par Jakob Frank,le psychopate satanique dont vous avez pu lire la dégénérescence définitive dans l'exposé,et qui a aussi affirmé :

    « La voie conduit à l'abîme,et chacun doit avoir un coeur de lion et ne pas craindre car je marcherai en tête.Et tel que je me tiens devant vous,ignorant et grossier,j'ai été choisi car je suis l'obscurité hors de laquelle émerge la lumière !

    Il a été dit « Une étoile sortit de Jacob ».Cette étoile a existé depuis le premier commencement et,depuis,n'a cessé de tomber de plus en plus bas.Toutes les choses viles et odieuses sont en son pouvoir,et c'est la porte par laquelle je vous conduirai. »

    (citation de Frank tiré du livre d'Arthur Mandel – Le Messie Militant ou la Fuite du Ghetto p54-55)

    Arthur Mandel est un auteur juif,expert du frankisme,consciencieux et honnête dans son travail.

    http://www.editionsarche.com/PBSCProduct.asp?ItmID=333820

    L'inversion absolue comme "voie mystique pour le salut",ni plus,ni moins,voilà le but que propose Jakob Frank.

    Arthur Mandel,dans son ouvrage,p.52-53 précisait quelques paragraphes plus tôt :

    [...]le Nouveau Messie proclama la fin de toute loi,pas seulement de la loi juive : « je suis venu abolir toutes les lois et les religions et apporter la vie au monde...Ne croyez pas que seuls les Juifs doivent être sauvés,à Dieu ne plaise,tout le genre humain doit l'être ».Et pour cela,toutes les institutions sociales doivent être détruite,parce qu'elles s'interposent sur la voie du salut.C'est ici que la structure philosophique du Frankisme s'effondre.La place des vieux mythes qui doivent être détruits est prise par un nouveau : l'oeuvre de destruction doit être accomplie par la descente de l'homme dans les plus basses profondeurs de l'abomination.

    L'on trouve d'ailleurs, p.53-54 de ce livre, ce passage de Mandel à propos du Talmud (ce qui vient confirmer ce que nous avons affirmé à son sujet plus haut sur sa nature hautement antichrétienne),du Christianisme,du Frankisme et de la fin des temps :

    Dans tous les cas,selon le Talmud,d'abord le monde devra être plongé dans l'hérésie,et la même réponse (avec des signes de valeur opposée,bien sûr) est donnée par le Christianisme quand à la seconde venue du Christ.Car,dans le Talmud,le mot hébreu pour hérésie,minuth,est habituellement utilisé pour désigner le Christianisme.La propagande frankiste se référa copieusement à cela et à d'autres citations talmudiques qui dépeignent « la fin des temps » comme une ère de dépravation générale,où toutes les maisons de prière seront des maisons de passe,où la science des lettrés empuantira jusqu'au ciel et où la vertue sera méprisée ; en bref,le monde sera mis sens dessus dessous.Frank vit que sa vocation était d'atteindre ce dessein et de conduire l'humanité après ce temps :

    « Je ne suis pas venu pour élever,je suis venu pour détruire et rabaisser toutes choses jusqu'à ce que tout soit englouti si profond,qu'il ne puisse descendre plus.

    La route de l'abîme est terrifiante et effrayante.Même notre frère Jacob en fut effrayé et n'osa pas mettre le pied sur l'échelle céleste.Elle consiste en deux partie convergentes qui se rencontrent au fond,une partie conduisant vers le bas,l'autre vers le haut,et il n'y a pas d'ascension sans descente préalable.Aussi le monde devait-il attendre un autre Jacob »

    L'idée qu'il n'y a pas d'ascension sans descente est tirée du Talmud et elle était très populaire chez les Kabbalistes.Le Hassidisme,aussi,parle d'un état d'anomisme,non dans le gouffre de l'abomination,mais sur les hauteurs de l'extase où «la distinction entre le sacré et le profane n'existe plus parce que tout est devenu saint » et – pour citer encore Buber - « les lois et les commandements replient leurs ailes,parce qu'est annihilée la mauvaise incitation qui plane au dessus d'eux » en d'autres termes,non pas supprimer le péché,mais le conquérir en sanctifiant le profane.

    Comment douter encore après ça que le Judaïsme dans toutes ses branches,sous le couvert fallacieux d'une "religion" et à l'aide de sophismes pareils,tend tout entier à corrompre intégralement les notions saines de bien et de mal,tend non pas à pousser l'homme à s'élever intérieurement et à combattre le péché (comme dans le Christianisme) mais à l'embrouiller notoirement pour l'attirer et le faire sombrer dans le vice !!!

    Et l'on s'étonne après,que le monde sombre dans la dépravation universelle,alors que les juifs adeptes de ce genre de doctrine monopolisent tous les secteurs du pouvoir !

    Une autre citation de Frank est encore révélatrice :

    « Méfiez-vous de la croix, elle indique telle et telle direction et vous pourriez perdre votre voie comme un carrefour.

    J’ai vu dans un rêve le Christ, entouré par ses prêcheurs, assis près d’un ruisseau d’eau fraîche, et claire. Mais le ruisseau s’éloignait de lui et venait vers moi. L’âme a une forme humaine et est cachée dans un lieu secret. Personne ne l’a jamais possédée ou vue, pas même les patriarches ou les rois d’Israël. L’homme sent qu’il lui manque quelque chose et ne sait pas quoi. Nous, cependant, nous voulons être des hommes complets et avoir une âme.

    Le monde est fini et Dieu ne peut y entrer. Toutes les choses existantes doivent d’abord devenir cendres et poussière. »

    Le Messie Militant, p.119-120 de l'ouvrage

    Le même Jakob Frank,à propos de la loi du silence (la fameuse Massa duma),dont nous avons déjà parlé dans l'exposé,à ses adeptes frankistes de Varsovie,imposera ce principe fondamental à la secte :

    « Quand vous me rencontrerez en ville, continuez de marcher comme si vous ne me connaissiez pas, ou ne me voyiez pas. Pas un mot au sujet de nos plans à vos femmes et vos enfants, ne vous mêlez pas aux étrangers.

    Prenez garde et cachez votre dessein derrière des mots gentils et des phrases sans signification. Soyez astucieux et retors comme le serpent, de façon que nous puissions obtenir tout ce que nous cherchons.

    Quand vous me verrez faire des choses enfantines, des ruses idiotes, et d’autres folies, ne vous éloignez pas de moi, mais tenez bon et restez fermes et forts parce que tout cela arrive à cause de l’amour que je vous porte, pour votre bénéfice et votre bonheur. »

    Le Messie Militant,p.122 de l'ouvrage (nous retrouverons ce passage important plus loin,et l'on verra qu'il fut donné à un moment primordial de la vie de Frank : lors de sa sortie de prison)

    Derrière les mots mielleux toujours utilisés dans ces circonstances,c'est tout l'esprit du programme d'Adam Weishaupt aux Illuminés de Bavière qui est déjà présent ici,quand celui-ci affirmait à ses adeptes :

    « La grande force de notre Ordre réside dans sa dissimulation, qu’il n’apparaisse jamais, en quelque lieu que ce soit sous son propre nom, mais toujours couvert par un autre nom, et une autre occupation. »

    http://henrymakow.wordpress.com/2012/12/18/un-appret-illuminati/

    Les tenants du chaos d'hier sont ceux qui guident le monde à l'abîme aujourd'hui,commes nous l'avons prouvé.

    Mais le chaos n'est pas une fin en soi,c'est les temps messianiques qui sont visées ici,il ne faut jamais l'oublier.

    L'Ordo Ab Chaos de la Franc-Maçonnerie sabbataïste est contenu tout entier dans cet enseignement de Frank,sur la "rédemption par le Péché" :

    « Le Christ a dit qu’il était venu pour délivrer le monde des griffes de Satan. Moi, je vous dis, je suis venu, pour délivrer le monde de toutes les lois et de tous les commandements. Toute chose doit être détruite pour que le Bon Dieu apparaisse. »

    Le Messie Militant,p.173

    Naturellement,pour que le "Bon Dieu",qui ne peut être que le Diable, apparaisse,il faut impérativement détruire le Christianisme,sans quoi tous leurs efforts seront nuls et non avenus.

    Car pas de royaume messianique satanique possible tant que l'esprit du Christ subsistera en un quelconque endroit sur Terre.

    Le Communisme,mouvement intégralement juif et satanique jusqu'au bout des ongles,ne fut pas autre chose qu'une entreprise à grande échelle pour arriver à ce but démoniaque.

    Ce n'est absolument pas un hasard si toute la hiérarchie communiste fut juive presque intégralement et si celle-ci fut responsable des plus grands massacres et crimes du XXème siècle, par les moyens les plus odieusement atroces qu'un être humain puisse concevoir.

    Les rares personnes qui ne le furent pas,furent soit pro-juives, soit intimement liés à leurs intérêts et au programme mondialiste révolutionnaire.

    Je vous invite à prendre connaissance de ces liens très importants :

    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t7601-judaismecommunisme-interview-du-dr-william-pierce?highlight=communisme

    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8016-jura-lina-dans-l-ombre-d-hermes-les-secrets-du-communisme?highlight=communisme

    (attention,certaines des vidéos contenues dans ces liens contiennent des passages d'une violence terrible par moment,de nature à choquer les esprits fragiles).

    Ces crimes vicieux et abominables,c'est tout simplement la haine séculaire juive (talmudiste,frankiste et sabbataïste) qui,une fois parvenu au pouvoir,se déchaine ouvertement contre les non-juifs et surtout contre les chrétiens, n'ayant plus besoin de se cacher pour couvrir leurs visages hideux et abominables.

    « Si pour l’œuvre du communisme il nous fallait exterminer les neuf dixièmes de la population, nous ne devrions pas reculer devant ces sacrifices », écrit froidement Lénine, qui ajoute : « Le mensonge n’est pas seulement un moyen qu’il est permis d’employer, c’est le moyen le plus éprouvé de la lutte bolchévique ».

    Parfois le masque se lève. « Si nous vous mettions à mort, vous iriez au ciel, dit un geôlier à des chrétiens emprisonnés pour leur foi derrière le Rideau de fer. Mais nous ne le voulons pas. Ce qu’il faut, c’est que vous maudissiez Dieu et que vous alliez en enfer ! »

    http://www.liesi-delacroix.com/le-pouvoir-occulte-et-ses-valets/114-karl-marx-et-satan-.html

    Karl Marx et Satan de Richard Wurmbrand est disponible en intégralité ici :

    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t1711-karl-marx-a-la-gloire-de-satan#85826

    Aussi,évidemment,si la Révolution messianique mondialiste veut parvenir à ses fins,la terreur satanique communiste est une chose,mais l'infiltration hypocrite pour subvertir de l'intérieur en est une autre,tout aussi efficace et utilisée.

    C'est très exactement le rôle dévoué au Marranisme juif,et le Frankisme et le Sabbataïsme sont parmis les maîtres-experts en la matière,des as dans le domaine.

    En ce qui concerne la Chrétienté,le meilleur moyen pour cela est d'infiltrer l'Eglise Catholique de l'intérieur pour la corrompre (et aussi la salir avec des scandales à répétitions,tels les scandales de pédophilie provoqué par les judéo-maçons infiltrés),en faisant dévier ses principes de plus en plus sans en avoir l'air (l'aboutissement fut complet avec Vatican II) et en se donnant toujours des extérieurs d'orthodoxies impeccables,si possible en se faisant passer pour plus chrétien que les chrétiens eux-mêmes.

    C'est précisément à cela que correspond très exactement le rôle de l'infiltré maranne frankiste dans le Christianisme,et la même chose se produit avec l'infiltré maranne sabbataïste dans l'Islam.

    Mandel dans son livre a parfaitement compris l'arnaque frankiste quand il affirme :

    Le baptême était un mal nécessaire,le point le plus bas de la descente dans l'abîme après lequel l'ascension commencerait.L'enveloppe devait changer,pas le coeur ; la cruche et non le vin.Comme Sabbataï Zevi avant eux,ils devaient adopter,mais seulement en apparence,un crédo à contre coeur,afin de poursuivre leur tâche sans être gênés par personne.Le baptême serait le commencement de la fin de l'Eglise et de la société,et eux,les Frankistes,étaient choisis (ps – paralleye : mais qui donc les "a choisi" alors ? L'élite occulte de la Synagogue de Satan en vérité,comme l'exposé le démontre,entre autres avec la correspondance secrète du B'nai B'rith cité dans l'ouvrage Lucifer et le Pouvoir Occulte) pour accomplir la destruction de l'intérieur « comme des soldats prenant d'assaut une ville par les égouts ».Le secret absolu et la discipline la plus stricte étaient à présent requis,en même temps qu'une conformité méticuleuse aux commandements et aux pratiques de l'Eglise de façon à ne pas susciter de soupçon.Tout en servant l'Eglise Catholique en paroles,ils ne devraient jamais perdre leur dessein de vue ni oublier qu'ils étaient solidaires.Dans sa pétition à l'impératrice Marie-Thérèse,Galinski,ancien fidèle de Frank qui l'avait abandonné et ex-rabbin qui lui intenta un procès en 1776 pour qu'il lui rembourse l'argent qu'il lui avait prêté,cita Frank :

    « Notre Seigneur et Roi Sabbataï Zevi dut passer par la foi des Ismaélites...mais moi,Jacob,le plus parfait,je dois passer par la foi nazaréenne parce que Jésus de Nazareth était la peau ou l'écorce du fruit et que sa venue ne fut permise qu'afin d'ouvrir la voie au vrai Messie.Nous devons donc accepter pro forma cette religion nazaréenne,et l'observer méticuleusement de façon à paraître aussi bon chrétiens que les chrétiens eux-mêmes...Pourtant,nous ne devons en épouser aucune ni nous amuser avec aucune de leur putains...et en aucune façon nous mêler aux autres nations.Et bien que nous professions le Christianisme et appliquions dûment tous leurs commandements,nous ne devons jamais oublier dans nos coeurs les trois piliers de notre foi,les Seigneurs-Rois Sabbataï Zevi,Berakhya [son successeur,mort en 1720] et Jacob Frank,le plus parfait d'entre eux. »

    Le Messie Militant p.92-93

    La scandaleuse hypocrisie du maranne ne fait plus aucun doute après ça.

    Notons également que si certains frankistes et sabbataïstes partent en infiltration dans les religions qu'ils veulent détruire de l'intérieur (la citation du B'nai B'rith dans l'exposé en explique bien la raison elle aussi),il y a bien évidemment aussi ceux qui,très nombreux,reste au sein de la maison-mère du Judaïsme,en gardant extérieurement un comportement juif orthodoxe mais cultivant leur "foi rédemptrice messianique" en secret.

    Il faut comprendre une chose importante.

    Les sabbataïstes et les frankistes sont pour beaucoup d'entres eux de véritables experts du Talmud (cela ressort nettement de la lecture de livres comme ceux de Scholem par exemple,où l'on voit par là que Sabbataï Tsevi,pour ne citer que le plus célèbre des leurs,surpassait en connaissance de celui-ci de très nombreux rabbins "érudits" en la matière),le fait qu'ils soient opposés dans leur guerre (à un niveau secondaire), à l'autorité talmudique des frères rabbins classiques,ne leurs fait pas rejeter pour autant le Talmud lui-même en tant que tel.

    Non.

    Ils ont simplement leurs propres interprétations de la chose,qui varie de ceux des rabbins talmudiques classiques,mais se complètent en fin de compte avec eux dans leurs principes corrompus et antichrétiens (anti-humain tout court d'ailleurs).

    L'on comprend par-là,avec tout ce que nous avons vu jusqu'à présent,le but du Frankisme à travers l'histoire de ses derniers siècles,le rôle de celui-ci,son plan occulte,son but final au delà des apparences hypocrites dont il se pare.

    Car le Frankiste ou le Sabbataïste a le pouvoir de se faire passer "extérieurement" pour tout ce qui lui chante,il est formé dès sa petite enfance pour cela,et il peut être autant révolutionnaire que réactionaire selon les apparences et les besoins de sa cause,tout cela ne représentant rien d'autre que les "paradoxes apparents" du comportement frankiste dont il se sert comme couverture.

    Car au delà de celle-ci,seul compte le Grand Plan,la Révolution mondiale Messianique,tapie derrière les faux-semblants.

    Quelque soit ceux-ci,comme le dit Frank,le principal reste "de ne jamais oublier les pilliers de notre foi".

    C'est avec ces moyens,les méthodes et les ruses que nous avons exposé tout au long de ce sujet,qu'ils ont conquis le monde et qu'ils continuent de le manipuler en coulisse encore aujourd'hui.

    Il ne faut jamais oublier que le but et le rôle du frankiste (et du sabbataïste) dans la Révolution Messianique mondialiste,n'est rien de moins que de contrôler les deux côtés des évènements et des forces en présence dès qu'ils le peuvent,à chaque fois qu'il le peuvent,par leurs agents présents partout en coulisses,exactement le même procédé que les Illuminés...voir la fameuse "lettre de Pike" et le fonctionnement du Plan Crise Guerre Révolution dans l'ouvrage de William Guy Car ,Des pions sur l'échiquier http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201259 ,qui en détaille les grandes lignes et le fonctionnement,sans même avoir eu connaissance du Sabbataïsme et du Frankisme !

    Ainsi,ils peuvent contrôler les évènements à leur guise et décider du sort des nations et des peuples,et c'est pour cela que le monde ne va que dans un sens,que chaque conflit (tel les deux Guerres Mondiales, et toutes les autres) entre des forces soit-disant "opposées" entre elles,se terminent toujours par un pas de géant en avant pour le Nouvel Ordre Mondial !

    Belle arnaque n'est-ce pas ?

    Le principal est que les gens adhèrent à leurs conneries,leurs idéologies etc...

    La troisième Guerre Mondiale est déjà prévue exactement de la sorte car calquée sur cet agenda occulte.

    Les dés sont pipés,l'échiquier est biaisé complètement,et les réseaux maçonniques,mondialistes et financiers ont travaillé avec ardeur à ce but ces dernières décennies pour amener l'état de choses actuel,une véritable poudrière prête à exploser dès que l'ordre en coulisse sera passé...

    Le 11 septembre 2001 et les attentats sous fausse bannière réalisées par les réseaux américano-sionistes et leurs alliés du cartel bancaire international, ont,rappelons-le encore une fois, donné le coup d'accélérateur final à ce complot messianique,diabolisant l'Islam sans relâche depuis une décennie, conformément à la "phase trois" du Plan "Crise Guerre Révolution".

    Les Rothschild (d'ascendance frankiste et de fervent talmudistes à la fois) étant à la tête du Cartel bancaire et les arrières-loges de la Franc-maçonnerie d'influence sabbataïste et frankiste inspirants tout le réseau de sociétés secrètes entrelacées autour de la planète,appellent tous de "leurs voeux" ce Nouvel Ordre Mondial,ce Gouvernement Mondial,cette République Universelle,bref cette ère messianique luciférienne qui doit émerger après le chaos global qu'ils préparent :
    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t8167p15-le-putride-mouvement-de-la-quenelle-et-son-esprit-corrupteur-satanique#85632

    (voir la deuxième partie de ce message à partir de la ligne 47 plus précisément)

    synthèse de citations - satanisme,judaïsme et nouvel ordre mondial.pdf

    #http://www.sendspace.com/file/23ulqc

    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t2929-la-citation-du-jour-ou-des-citations-pour-comprendre

    Une preuve s'il en faut,de la réalité et de la persistence dans le temps d'un "complot mondialiste",d'une Révolution mondiale,d'une conspiration antichrétienne en progression constante depuis la Révolution dite française (car elle est évidemment anti-française au plus haut point,anti-chrétienne,mondialiste et cosmopolite) et même depuis la Renaissance (car leurs idées "renaissent" et commence à progresser à partir de ce moment-là,à prendre le dessus petit à petit sur le Christianisme,d'ou l'allusion symbolique du terme "Renaissance" qui ne doit rien au "hasard").

    Et l'on ne peut que constater,preuves par centaines,que c'est dans les principes du Talmud,du Zohar et de la Kabbale,de la Gnose luciférienne et de toutes ces choses proprement corrompues formant une synthèse alchimique unie contre une même cible (Dieu et le divin),non pas à un simple niveau,mais bien à de multiples niveaux (à ne jamais perdre de vue),synthèse représentant le corps mystique de l'Antéchrist en somme,que ces idées sont puisées par nos mondialistes,qui parfois s'opposent entre eux en apparence,comme les Talmudistes opposés aux Sabbataïstes puis plus tard au Frankistes,mais sont bel et bien unis en amont par la même tête,celle de la Synagogue de Satan,qui les dirige dans le sens voulu (celui de leur "Nouvel Ordre Mondial"),car après être "née de nouveau" (la "Renaissance" satanique ne faisant que parodier la seconde naissance symbolique chrétienne,par dérision),celle-ci veut maintenant "régner pour toujours".

    Aux hommes de bonne volonté sachant cela et en en connaissant également le remède (les principes opposés à cette abomination),de se lever contre elle, de l'en empêcher,avec l'aide de Dieu.


    Dernière édition par paralleye le 6/1/2014, 20:28, édité 2 fois
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    Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution Empty Extension à l'exposé - quatrième et dernière partie

    Message  paralleye 6/1/2014, 18:23

    Nous ne pouvons terminer cette extension à l'exposé,en passant sous silence le côté des rites sexuels et autres déviations complètement extravagantes qui sont l'un des ciments du Frankisme (et qui le sont aussi du Sabbataïsme et à plus forte raison de la Kabbale).

    Je vais donc mentionner ici quelques contours de ces fumeux rites et pratiques,m'aidant en grande partie du chapitre "Sexe rituel" du remarquable ouvrage que nous avons déjà abondamment cité,Le Messie militant,d'Arthur Mandel.

    Ce chapitre fait suite immédiatement à l'une des citations de Frank déjà postée plus haut,et que l'on reproduira ici,pour plus de clarté :

    « La voie conduit à l'abîme,et chacun doit avoir un coeur de lion et ne pas craindre car je marcherai en tête.Et tel que je me tiens devant vous,ignorant et grossier,j'ai été choisi car je suis l'obscurité hors de laquelle émerge la lumière !

    Il a été dit « Une étoile sortit de Jacob ».Cette étoile a existé depuis le premier commencement et,depuis,n'a cessé de tomber de plus en plus bas.Toutes les choses viles et odieuses sont en son pouvoir,et c'est la porte par laquelle je vous conduirai. »

    Mandel ajoute :

    « Ce n'est rien d'autre que la vieille idée paulino-gnostique de la felix culpa,le péché saint,de la route vers Dieu passant par le péché,le désir pervers de combattre le mal par le mal,de se débarrasser du péché en péchant. »
    p.57

    Ce n'est pas pour rien que nous mentionnions plus haut la Gnose luciférienne comme intimement liée à toutes ces dégénérescences et formant avec elle comme une synthèse alchimique unie contre tout ce qui est de l'ordre du divin,car il est évident qu'il s'agit-là d'un tout,inspiré par Lucifer le porteur de ténèbres que les fous de l'ésotérisme juif et de la Gnose antichrétienne confonde avec la lumière,au point de l'appeler le porteur de lumière.

    L'inverseur satanique ne fait pas les choses à moitié.

    Mais continuons à citer Mandel,à propos des rites frankistes :

    En se couvrant du verset biblique (mal lu ?) : « Louange au Seigneur qui permet ce qui est interdit » (Psaume 146) et d'ahurissantes maximes du Talmud comme « Grand est le péché commis pour lui-même,plus grand que la bonne action qui n'est pas faite pour elle-même » ou « Le renversement de la Loi est son accomplissement »,on arrive à une complète inversion des valeurs.Tout est permis,mensonge,tromperie,adultère (« il n'y a rien de tel au ciel »),toutes les conceptions morales renversées,et la vérité convertie en absurdité.Interrogés par un tribunal rabbinique,quelques Frankistes admirent avoir eu des relations sexuelles avec des femmes mariées en présence et avec la permission de leurs maris,tandis que d'autres confèssèrent des rapports incestueux.Même avant l'arrivée de Frank en Pologne,la famille du rabbin de Rohatyn,Elisha Schorr,était partisane de cela ; la fille du rabbin,Hanna,une sorte de prêtresse frankiste,articula dans son ravissement sexuel des passages entiers du Zohar,la bible kabbaliste.

    C'était quelque chose d'inouï dans le ghetto.La Kabbale contient une foule de paradoxes et le Zohar ruisselle de symbolisme sexuel,quoique transposé au divin et seulement accessible à quelques-uns.La populace dévora cela avidement.Sa haine contenue du clergé trouvait enfin une issue,et devint une folie destructrice,l'appétit morbide de déchirer et de fouler au pied tout ce qui est saint.Ce nihilisme passioné était la puissance motrice du Frankisme. Il trouva une expression dans les nombreux dits de Frank qui sonnent souvent comme les slogans de liberté sexuelle et de contestation de l'ordre établi que l'on entend de nos jours.Ainsi de l'appel de Sabbataï Zevi à la libération de la femme du joug de la domination masculine.Suivent ici quelques propos caractéristiques de Frank :

    « Rejette ce que tu as appris ! Piétine les lois auxquelles tu as obéi et n'obéi qu'à moi !

    Combien de fois dois-je vous le dire : Nous devons fouler au pied tout ce que nous connaissons ! Toutes les prières qui ont été formulées durant les cinq mille années que le monde a existé ne sont que des paroles vides !

    Tout ce sur quoi je marche périra.Je suis venu pour détruire toutes choses ! »


    Ou des remarques manichéennes et ouvertement cyniques comme :



    « Comment Dieu pourrait-il permettre qu'un monde plein de mort et de misère existe ? Cela contredirait à son omnipotence.Non,celui qui a créé ce monde ne peut être le vrai Dieu.


    Même Dieu ne peut être approché sans argent ».
    p.59

    S'ensuit des sophismes "lyriques et séducteurs" dont Frank fut coutumier dans sa ruse et dont une partie sont cités par Mandel,absolument typique du paradoxe habile de la doctrine frankiste,cynique,qui cherche à séduire autant qu'à corrompre,et surtout à mélanger une apparence de bien pour légitimer ou couvrir toutes les affreuses subversions et les vices malins qui forme l'essence-même de ces principes.

    C'est ainsi qu'à côté de toutes les abominations sataniques que nous avons cité de Frank,celui-ci pouvait également dire, avec une hypocrisie parfaitement démoniaque, les "magnifiques" paroles suivante :

    « Quiconque n'aime pas son voisin et se complaît à le blesser,quiconque jure et calomnie n'est pas un être humain véritable et il ne peut rester avec moi sous le même toit. »
    p.60

    Dans le même temps il pontifiait en douce à ses adeptes l'inversion absolue de cela,comme par exemple les maximes déjà citées plus haut :

    « Je ne suis pas venu pour élever,je suis venu pour détruire et rabaisser toutes choses jusqu'à ce que tout soit englouti si profond,qu'il ne puisse descendre plus. »

    « La voie conduit à l'abîme,et chacun doit avoir un coeur de lion et ne pas craindre car je marcherai en tête.Et tel que je me tiens devant vous,ignorant et grossier,j'ai été choisi car je suis l'obscurité hors de laquelle émerge la lumière !

    Il a été dit « Une étoile sortit de Jacob ».Cette étoile a existé depuis le premier commencement et,depuis,n'a cessé de tomber de plus en plus bas.Toutes les choses viles et odieuses sont en son pouvoir,et c'est la porte par laquelle je vous conduirai. »

    Sacré contradiction quand elles sont mises l'une à côté de l'autre !

    C'est ici qu'il faut avoir en tête cet adage fondamental du frankisme dont nous avons déjà parlé et sur lequel nous allons revenir :


    « Prenez garde et cachez votre dessein derrière des mots gentils et des phrases sans signification. Soyez astucieux et retors comme le serpent, de façon que nous puissions obtenir tout ce que nous cherchons.»

    On peut pressentir l'astuce de tels sophismes et l'effet de diversion voir d'attirance que peuvent avoir ses "paroles magnifiques" le cas échéant sur les naïfs.

    Frank n'est pas un idiot,loin de là.

    Mais revenons aux rites sexuels frankistes,et citons encore Mandel :

    Les rites religieux des Frankistes consistaient en chansons et en danses extatiques acompagnées de claquements de mains sauvages,mais avec une participation féminine et se terminant en rite orgiaque.Le rituel commençait habituellement ainsi : Frank s'agenouillait et fixait deux chandelles allumées à un banc de bois,enfonçait entre celles-ci un clou dans le bois et brandissait une croix dans toutes les directions,s'exclamant : « Forsa damus para verti,seibul grandi asserverti ! » (en ladino,le dialecte espagnol des juifs sépharades : « Donne-nous la force de te voir,le grand bohneur de te servir ! »). Puis les lumières étaient éteintes et le pandémonium se déchaînait.Les hommes et des femmes se dévêtaient entièrement « pour parvenir à la vérité dans sa nudité » et copulaient pêle-mêle,le chef s'en abstenant seul,au milieu de tout cela.

    p.61


    […]

    Un grand moment hebdomadaire du rituel frankiste,était la réception,le vendredi soir,de la « Reine du Shabbat »,où les hommes,chantant la prière « Lekhu doidi likrass kallo ! » (hébreu pour « Viens,mon amant,rencontre l'épousée ! ») dansaient autour d'une jeune femme à la poitrine dénudée,qui était couronnée avec l'appareil sacré de la synagogue,puis se précipitaient sur elle.
    p.62

    Que de tels détraqués ait fini par sombrer dans la pédophilie,sous le couvert fallacieux de la "rédemption par le péché",cela n'a rien d'étonnant.

    Plus tard,quand Frank fut emprisonné en Pologne (au monastère fortifié de Czenstokhova) les dérives frankistes du genre orgie sexuelle étaient toujours légion.

    Cependant,la note fondamentale de la religion de Frank continuait d'être un sensualisme lascif.Les rituels orgiaques continuèrent d'être accomplis,et quelques pratiques nouvelles furent ajoutées.Ainsi,un jour,Frank ordonna à deux de ses hommes « de s'unir avec soeur Henriette ».Un autre jour,rencontrant une veuve sur les remparts de la forteresse,il lui dit : « Veuve,veuve,ce soir tu seras consolée » - par quatre des frères,comme il advint.Un jour les moines du monastère vinrent tempêter dans les appartements de Frank,demandant « à grands cris » que l'on interdise aux garçons et aux filles d'y passer la nuit ensemble.

    Le 12 mars 1771,soeur Marianne vint de Varsovie « et le Seigneur [Frank] suça six fois ses seins,sur quoi elle partit »,comme le rapporta laconiquement la Chronique du Seigneur.La même chose arriva à d'autres femmes.Comme cela eut lieu « devant tout le monde »,il est difficile de dire s'il s'agissait d'une cérémonie rituelle ou d'un remède populaire.
    p.120

    Toujours dans le même genre de dérives messianico-mystico-sexuelles,il faut savoir que Jakob Frank à cette époque avait aussi intronisé un culte de la personnalité autour de sa fille,Eva Frank,celle-ci devant même lui succéder en tant que "Messie féminin".

    Arthur Mandel dans son chapitre justement nommé Le Messie féminin (p.117),mentionne « la santé chancelante de Frank » à cette époque,et précise que celui-ci, « afin de ne pas alarmer ses gens,révéla son immortalité messianique,mais commença simultanément à préparer le terrain pour son successeur,sa fille Eva Avatcha,immortelle comme lui ».Ainsi Eva Frank devint « une sorte de contrepartie de la Vierge Noire de Czenstokhova »,et « près du culte de Marie s'établit un culte d'Eva,avec Frank lui-même s'y soumettant »,puis il cite intégralement ce long passage de Frank :

    « Car elle est le vrai Messie ! Elle sauvera le monde ! Où est-il exigé que le Messie soit homme ou juif ? L'exode d'Egypte fut imparfait parce que le chef était un homme.Le prophète n'a-t-il pas dit : Ki hu sera haba mimokom akher – car il est la graine qui vient d'ailleurs ?

    Car elle est la vie éternelle,et celui qui a la chance de la voir ne subira pas le péché,la maladie,ni la mort.Pour mériter cela,on doit avoir le coeur pur,refuser tous les enseignements,les lois,les religions,et les coutumes,et être d'un rang supérieur aux autres.Je vous conduirait à elle,à condition que vous fassiez tout ce que je dis jusqu'à ce qu'elle me laisse vous amener devant sa face...Si tu es appelé,fais ce qui suit : Prends un bain,coupe les ongles de tes doigt et de tes orteils,et habille-toi tout de blanc.Marche vers elle avec un coeur joyeux,car elle est la reine du monde,et rien ne peut arriver sans sa volonté.Garde tes yeux fermés,met ton visage à terre et baise le sol.Elle te demandera ce que tu veux,et tu répondras : « J'ai servi Dieu jusqu'à maintenant,mais dorénavant que vous soyez mon guide ! » Tu l'approcheras,baiseras ses pieds,et te lèveras ; mettant une main sur ton coeur,tu la regarderas,mais seulement avec un oeil ! Elle t'appellera frère et t'autorisera à lui baiser les mains.Puis elle passera la main sur tes yeux et tes joues et t'ouvrira toutes les portes. « Tu as été aveugle »,dira-t-elle, « mais maintenant,ouvre tes yeux et vois ! ».Et tu verras ce qui ne fut pas donné à voir à tes parents et à tes grands parents.Mais elle jouira avec toi et t'emmènera tout nu...La terre sera alors libérée de toutes les malédictions et deviendra d'or pur.Il n'y aura plus de froid ou de chaleur,mais seulement un temps doux ; les roses s'épanouiront chaque jour et cela durera cent dix ans.Il y aura jour éternel et point de nuit,car la nuit est la malédiction du monde. »
    p.117-119

    On voit là un autre exemple du genre de sophismes dont l'habile orateur Frank était coutumier,et qui devait avoir un effet certain sur les adeptes du Zohar et autres extravagances kabbalisitiques.

    Mais la déesse tant désirée n'était pas à la portée de tout le monde.

    Mandel ajoute :

    Cependant,pour le moment,il soustrayait la prunelle de ses yeux à la vue du public,et Eva-Avatcha-Avatchunia passait ses jours derrière les murs de la forteresse en compagnie de quatorze camarades,sous la protection de son père.Durant ces années,il ne fit qu'une exception lorsque de jeunes nobles,ayant entendu parler de sa beauté,demandèrent la permission de la voir.Il se rendit à leur flatterie,sur quoi ils essayèrent d'enlever la fille,mais leur tentative échoua à cause des gardes.

    Durant les années de réclusion,la théologie de Frank changea.Après la trinité,il y avait maintenant une quaternité de dieux : le dieu de la vie,le dieu de la richesse,le dieu de la mort,et le dieu des dieux ou « big brother » (Grand frère) au-dessus d'eux.Le commandements suprême était l'amour de tous les hommes,mêmes des pires.
    p.119

    Surtout des pires,serait-on tenter d'ajouter à ce point de notre exposé.

    Dans cette dégénérescence gnostique à connotation kabbalistique ou le vice est idolâtré comme rédempteur,l'on peut déjà se faire une idée de l'être qui se cache derrière la commode appellation de big brother,dieu des dieux dont l'oeil qui voit tout est aujourd'hui omniprésent.

    La réclusion de Frank (dorée serait-on tenté d'ajouter,vu les libertés qu'il put avoir...cette condamnation à une peine de prison faisait suite au procès de l'Inquisition contre Jakob Frank, accusé de marranisme), à la forteresse de Czenstokhova en Pologne dura plusieurs années,mais celui-ci finit par retrouver la liberté quand la Russie attaqua la ville.La forteresse résista un temps,puis tomba.

    Mandel précise, après avoir donné les détails de ce conflit entre russe et polonais, comment cela c'est apparemment passé :

    Enfin la forteresse capitula.Se présentant au commandant russe comme un prisonnier des Polonais,Frank fut remis en liberté.La nouvelle de sa libération atteignit Varsovie avant lui.Il y fut accueilli dans la jubilation et reprit immédiatement ses anciennes activités.Le plus grand secret était maintenant requis pour ne pas encore tout gâter :

    « Quand vous me rencontrerez en ville,continuez de marcher comme si vous ne me connaissiez ou ne me voyiez pas.Pas un mot au sujet de nos plans à vos femmes et vos enfants,ne vous mêlez pas aux étrangers.

    Prenez garde et cachez votre dessein derrière des mots gentils et des phrases sans signification.Soyez astucieux et retors comme les serpents de façon que nous puissions obtenir tout ce que nous cherchons.

    Quand vous me verrez faire des choses enfantines,des ruses idiotes,et d'autres folies,ne vous éloignez pas de moi,mais tenez bon et restez fermes et forts parce que tout cela arrive à cause de l'amour que je vous porte,pour votre bénéfice et votre bonheur. »

    Il reçut des lettres de l'étranger avec des invitations de la part des disciples de Sabbataï Zevi à se joindre à eux.Ses propres messagers furent saisis à la frontière et renvoyés.La Pologne étant partagée et les puissances occupantes introduisant des mesures sévères de surveillance et d'oppression,il décida finalement,bien qu'à contre-coeur,de quitter ce pays et d'aller à Brünn,la capitale de la province autrichienne de Moravie,laquelle,pendant les treize années qui vont suivre,devait devenir le centre du Frankisme.
    p.121-123

    L'on voit bien ici le lien étroit entre frankisme et sabbataïsme.Cela n'a rien d'étonnant,leurs doctrines étant quasiment identiques,et le premier,encore assez jeune,d'une manière ou d'une autre fut inspiré par le second,celui-ci étant plus ancien de presque un siècle,déjà beaucoup plus répandu en Europe,avec ses réseaux d'émissaires clandestins un peu partout et bien organisés, sans compter son influence prépondérante dans les arrières-loges maçonniques du Continent,donc sur toute la Maçonnerie en plein essor en définitive,comme nous l'avons vu dans l'exposé.

    A cette époque de sa vie,si Frank choisit de s'installer en Moravie,c'est en connaissance de cause de la force du Sabbataïsme qu'il le fait,doublés du fait que sa famille y est déjà implantée,et,l'on peut s'en douter,y a tissée des liens étroits.

    Avec ça, nul doute que des couacs comme sa peine de prison ne se reproduiront plus aussi facilement.

    La Moravie est alors un des centres du Sabbataïsme en Europe de l'Est,et Frank doit se sentir dans son élément là-bas,car les énergumènes illuminés qui s'y trouve n'ont rien à lui envier.

    Jugez-en par ce qui suit :

    Avec cette venue en Autriche,commence un nouveau chapitre de l'histoire du Frankisme.Frank avait choisi la Moravie à cause des nombreux sectateurs de Sabbataï Zevi qui y vivaient.Ils étaient dirigés par le fameux Loebel Prossnitzer,qui avait coutume de barbouiller les quatre lettres du nom divin JHVH* avec une substance phosphorescente sur sa poitrine et de les faire briller dans l'obscurité devant les yeux déconcertés de sa congrégation.Il avait été en rapport avec Frank et s'était arrangé pour permettre à deux de ses émissaires de prêcher à la synagogue de Prossnitz,ce qui conduisit à une émeute dans le ghetto local.Frank fit de Brünn son lieu de résidence parce qu'y habitait sa cousine Sheindel Hirschel.Son père,un frère de la mère de Frank,avait quitté Rzeszow en Galicie occidentale pour Breslau,puis pour Prossnitz.Née à Breslau et connue pour sa beauté,Sheindel était mariée au riche marchand de tabac Salomon Dobruska et était la mère de six garçons et de six filles.Excellente femme d'affaire,elle prit la place de son mari à la tête de son commerce après sa mort et parvint en outre à devenir le seul fermier du monopole sur la potasse autrichienne,et collecteur de la capitation payée par les voyageurs juifs.Elle était une grande admiratrice de Frank et lui versait des subsides importants. (Dans les écrits du rabbin Jacob Emden,elle est appelé « cette grosse putain de Brünn »).Dans sa maison,tout Frankiste était le bienvenu.Jonas Wolf Eibeschütz,le fils du rabbin de Hambourg mentionné plus haut,y trouva refuge pour fuir ses nombreux créanciers et bénéficia des faveurs spéciales de la maîtresse de maison.Plus tard,sous le nom de Baron Adlersthal,il établit une communauté frankiste à Dresde,qui était une halte pour les pèlerins frankistes.

    Salomon Dobruska fut le premier Juif autorisé à vivre à Bruenn.Il ôta l'image de la Vierge Marie de l'entrée de la maison qu'il avait achetée,ce qui provoqua une émeute qui dut être réprimée par la force armée.A la même époque,la banque de crédit de Brünn et le journal qu'elle possédait furent dirigés par Israël Hoenig von Hoenigsberg qui,suivant l'exemple de Dobruska,enleva les mots « de notre Dame bien-aimée » de l'enseigne de la banque et de l'en-tête du journal.L'aîné des fils Dobruska,Carl,était parti de la maison à l'âge de treize ans pour rejoindre l'Eglise Catholique.En 1775,un an après la mort de leur père,les cinq autres fils et la fille aînée,Blümele,se convertirent aussi au catholicisme ; ils furent élevés à la noblesse en 1778 sous le nom de von Schoenfeld.On peut supposer que leur conversion eut lieu à l'instigation de Frank,car le commandant du district de Brünn rapporta à la chancellerie de Vienne que Frank avait réussi « à convertir l'une ou l'autre famille juive à la vraie foi ».Quatre des frères devinrent lieutenants dans l'armée autrichienne ;



    p125-128

    Cette citation est révélatrice de la naïveté avec laquelle les autorités catholiques acceptent,de même que les membres de leurs états "la conversion à la vraie foi" de personnes qui ne visent qu'un but,la ruine de la religion qu'ils prennent extérieurement.

    Cela est d'une grande candeur,lourde de conséquences.

    Cette même réflexion vaut pour la terre d'Islam et le Sabbataïsme.

    Bien souvent,par la suite,des doutes se font jour,mais il est alors trop tard,car le mal est fait.

    L'avenir ne l'a que trop prouvé,et que dire de l'état de choses actuel ?

    Il n'y a qu'une chose à dire :

    à quand le réveil ?

    Nous finirons là-dessus en espérant avoir donné quelques éclaircissements et des pistes toujours bonnes à être creusées plus avant,ce que je conseille à tout le monde.

    Merci de m'avoir suivi jusqu'à la fin.
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    Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution Empty Re: Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution

    Message  paralleye 7/1/2014, 14:17

    Fichier pdf (ainsi que fichier doc pour ceux qui préfèrent ce format de lecture) de l'exposé Le Credo Sabbataïste-Frankiste doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution complété de l'extension à l'exposé réunis dans une seule archive et téléchargeable à ce lien :


    #http://www.sendspace.com/file/2o0b8e

    N'hésitez pas à faire tourner autour de vous et faites-moi signe en cas de censure merci.
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    Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution Empty Re: Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la Révolution

    Message  paralleye 8/2/2014, 15:29

    Ne pas louper cet article primordial et révélateur :

    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t7690p30-actualite-henry-makow#86006

    Autre article complémentaire très intéressant,cliquez sur le spoiler ci-dessous pour l'ouvrir :

    Spoiler:

    http://www.lelibrepenseur.org/2013/03/03/le-frankiste-giulio-andreotti-loge-p2/

    PS : si quelqu'un arrivait à intégrer sur le forum la vidéo contenue dans ce lien,ce serait une bonne chose (pour ma part,je n'y arrive pas).

    Edit/PS-2 : message modifié,merci à c.isme pour le tuyau. Génial2 


    Dernière édition par paralleye le 9/2/2014, 02:59, édité 1 fois

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