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Le credo Sabbataïste-Frankiste,doctrine infernale de la Synagogue de Satan pour la
Révolution.
Bonjour à tous.
Il va être question dans cet exposé de mettre en lumière le mieux possible le danger redoutable que
représente les croyances sabbataïstes (certains disent sabbatéennes) et frankistes,deux branches
extrêmes du judaïsme perverti,d'inspiration kabbaliste messianique.
Le sujet de cette conspiration satanique étant large,nous ne nous attacherons pas simplement à
constater la réalité et l'influence occulte de ces doctrines sabbataïstes/frankistes derrière la
Révolution Mondiale depuis trois siècles,mais nous nous efforcerons aussi de montrer (par des
textes,des citations,etc) comment elles ne sont que la suite logique d'un complot luciférien (dont le
Judaïsme est le serviteur et l'un des fers de lance depuis son refus du Plan Divin et la crucifixion du
Christ),d'origine beaucoup plus ancienne et ne pouvant qu'en être la source,et qui depuis la
Rennaissance n'a cessé de prendre de l'ampleur et de gagner en audace,raison pour laquelle des
doctrines de plus en plus subversives émergent et se développent sans opposition,précipitant le
monde dans l'abîme à toute vitesse au point qu'aujourd'hui,l'ère messianique de l'Antéchrist est sur
nos pas.
Le fil rouge de ce sujet sera toujours le sabbatao-frankisme,qui est devenu l'une des armes
dissolvantes par excellence de cette Contre-Église satanique,pour arriver à ses fins.
Plusieurs passages d'articles,de livres,ainsi que des vidéos,venant des sources les plus diverses d'où
nous tirerons le "bon grain de l'ivraie",seront donc présentés en corrélation des développements
apportés dans cette étude,pour éclairer cette importante menace au coeur de la conspiration
mondiale.
Nous commencerons donc par nous pencher sur l'origine-même d'où est partie cette inquiétante
perversion,c'est-à-dire en la personne de Sabbataï Tsevi (1626-1676),le "faux messie" qui trompa
tant de juifs à l'époque en leur faisant croire que "l'ère messianique" était venue...sophisme habile
qui fut le point de départ de l'expansion de doctrines aberrantes,ayant gardées le nom du
personnage.
Un messie imposteur dont les théories démentielles seront perpétrées et poussées à des profondeurs
abyssales par son successeur "spirituel",un certain "Jakob Frank".
La citation suivante est tirée du forum "Tradition et Modernité",reproduction partielle d'un apport
consciencieux du membre Lufti,elle fera une bonne introduction à notre sujet.
C'est ici qu'il faut avoir du discernement. Que celui qui a de l'intelligence calcule le
chiffre de la bête. Car c'est un chiffre d'homme, et son chiffre est 666.
Apocalypse 13-18
Un des événements les plus déterminants de ces derniers siècles est l'"épopée" du faux Messie juif
Sabbataï Zevi que l'ensemble du monde juif devait prendre pour le Messie en 1665 et 1666.
Il est évidemment impossible de donner une véritable idée de son histoire en quelques fils, quant on
sait que Gershom Scholem devait lui consacrer un livre de près de 1000 pages (Sabbataï Zevi - Le
Messie mystique 1626-1676 éditions Verdier), et, en fait, Gershom Scholem devait revenir sur cette
question tout au long de son oeuvre. On signalera spécialement Le Messianisme juif paru en Presses
Pocket qui traite plus spécialement des théories sabbataïstes de la rédemption par le péché. D'autre
part, Le Messie Militant d'A. Mandel (éditions Arché), qui relate la carrière d'un étrange successeur
de Sabbataï Zevi, Jacob Frank.
La première caractéristique de Sabbataï Zevi, celle qui le distingue de tant d'autres imposteurs, c'est
le fait que presque tout le monde le crut dans le monde juif (Gershom Scholem et le Rav Ron Chaya
disent que tout le monde le crut), aussi bien en Europe que dans le monde musulman.
D'autre part, les dates mêmes de ces événements sont un signe caractéristique de la vraie nature d'un
tel "Messie" pour tous ceux qui reconnaissent l'identité essentielle de toutes les traditions, et donc la
vérité de l'ésotérisme chrétien.
A l'époque, la venue de Sabbataï Zevi fut annoncée au pape comme l'arrivée de l'Antéchrist, mais
l'aventure devait se terminer assez rapidement d'une manière grotesque: après que tout le monde juif
se fut mis en branle pour rejoindre le Messie en Palestine, Sabbataï Zevi devait être capturé par le
Mehmet IV et contraint à apostasier en embrassant l'Islam en 1666.
A partir de ce moment, presque tout le monde juif le reconnait comme imposteur, mais une partie
lui reste fidèle, et, parmi ses fidèles, nombreux sont ceux qui se convertissent faussement à l'Islam
ou au Christianisme, afin de hâter la venue des temps messianiques. En Turquie, ils sont connus
sous le nom de Dunmeh, et pratiquent l'Islam en apparence, et les rites juifs en secret. En Europe,
surtout à partir de la venue de Jacob Frank, ils se convertissent au Christianisme.
Gershom Scholem a étudié bien des aspects historiques et théologiques du sabbataïsme, y compris
de curieux liens entre certains sabbataïstes et la Révolution française.
Si sous certains rapports les travaux de Scholem sont complétés par ceux d'historiens et de
spécialistes universitaires de la Kabbale, comme Moshe Idel, ils ne semblent pas bouleverser les
grandes lignes de ce que nous apprend Scholem. Ces grandes lignes pourraient être classées de la
manière suivante:
-l'histoire de Sabbataï Zevi lui-même
-la théologie de la "rédemption par le péché" qui constitue une théorie méthodique de la
transgression des commandements d'Israël (la bénédiction de Sabbataï Zevi est significativement :
"Béni soit l’Éternel qui autorise ce qui est interdit".
-la difficulté de connaître plus exactement cette "doctrine", étant donné la destruction systématique
des textes par les Juifs orthodoxes, et le caractère secret des groupes sabbataïstes après 1666
-l'existence de nombreuses ramifications sabbataïstes aussi bien en Occident qu'au Proche-Orient.
On comprendra l'importance de cet événement pour notre temps si on considère l'ampleur du
mouvement, et le fait que de nombreux Juifs détachés de leur tradition semblent bien se rattacher
plus ou moins au sabbataïsme (on pense notamment à Marx et à Freud) et que ce mouvement
sabbataïste paraît bien ne pas être étranger à la Révolution Française ou à la destruction du Califat
au début du siècle dernier.
http://tradition-modernite.leforum.cc/t33-Sabbatai-Zevi.htm
Intrinsèquement,on se rend compte dans cette doctrine que l'inversion des valeurs est comme sa
"sève",son principe de base,son dogme fondamental,et plus nous rentreront dans le détail à ce
propos,plus nous nous rendrons compte qu'il en est effectivement ainsi,à un point vraiment
redoutable.
Le second article reproduit maintenant,va être un long passage tiré du site Pascasher
blogspot,contenant la reproduction des deux premiers tiers d'un sujet intitulé "Kabbale
révolutionnaire".
Sa lecture va nous permettre de "fixer" dans les grandes lignes l'esprit qui guide ces croyances
sabbataïstes et frankistes,et l'influence très réelle que celles-ci ont eu par la suite sur toute une série
de "perversion doctrinale" dont le Monde moderne a donné naissance (comme par exemple le
Marxisme,le Freudisme,etc...).
( à noter que l'article en question date de 2009,raison pour laquelle certains liens et vidéos
contenus dans celui-ci sont h.s. ,notamment la petite touche d'humour au début concernant le
dégénéré Wiesel,que j'ai supprimé d'ailleurs pour éviter toute confusion)
Kabbale révolutionnaire
[...]
Dans son Testament d’un poète juif assassiné (1980, Points Seuil, 1995), Elie Wiesel décrit
l’Allemagne de la république de Weimar, durant l’entre-deux-guerres :
“L’Allemagne vaincue donnait l’impression que sur son territoire on pouvait tout se permettre
sauf de se prendre au sérieux, écrit-il. On brisait les idoles, on déboulonnait les statues, on
défroquait les professionnels de la foi, on se riait du sacré et, pour rire, on sacralisait le rire… La
capitale, en effervescence permanente, rappelait les cités pécheresses de la Bible. Le talmudiste en
moi rougissait et détournait le regard. Prostitution, pornographie, dérèglement des sens et de
l’esprit, perversion sexuelle et autres ; la ville se déshabillait, se fardait, s’humiliait sans gêne,
arborant sa dégénérescence comme une idéologie. A quelques pas de Chez Blum, dans un club
privé, des hommes et des femmes, ou des femmes entre elles, dansaient nus. Ailleurs, on se
droguait, on se fouettait, on rampait dans la boue, on faisait reculer toutes les limites ; cela me
rappelait les moeurs des sabbatéens [cf. Psychanalyse du judaïsme d'Hervé Ryssen, ndlr]. On
renversait les valeurs, on levait les tabous. Les gens sentaient-ils l’approche de l’orage ? ”
Et deux pages plus loin, Elie Wiesel écrit ingénument : “Berlin semblait dominée par les Juifs…
Journaux et maisons d’édition, théâtres et banques, grands magasins et salons littéraires. Les
antisémites français qui voyaient le Juif partout avaient raison… pour ce qui était de
l’Allemagne. Les sciences, la médecine, les arts : c’était le Juif qui donnait le ton, qui l’imposait. ”
(Le Testament d’un poète juif assassiné, 1980, Points Seuil, 1995p. 100, 124, 126).
SOURCE : http://www.herveryssen.net/www/?p=816
C’est tout simple.
Le système usuraire qui régit le capitalisme moderne (le pouvoir monétaire, la haute finance et les
corporations) était déjà présent dans la Babylone antique, à l’époque où les juifs forgeaient (et
truquaient) les plaquettes d’argile (dettes).
La franc-maçonnerie aurait été fondée par des occultistes importants dont John Dee (lié au courant
pseudo-rosicrucien kabbaliste-illuministe), qui aurait posé les bases du système maçonnique
moderne avec l’aide des instructions du Rabbin Lowe, le fameux kabbaliste créateur du Golem!
Le nouvel ordre mondial est prédit dans le Talmud (babylonien) et même avant dans la tradition
juive babylonienne, mais il a commencé à être instauré concrètement sous l’impulsion de
kabbalistes au début de l’ère moderne, aux alentours de la période où les juifs ont été chassés
d’Espagne (en 1492, soit la même année où des juifs riches et puissants financèrent le voyage de
Colomb en Amérique!).
Les deux plus grandes dégénérescences du judaïsme sont connues sous le nom de sabbatéens et
frankistes, fondées par les faux messies, crypto-juifs messianiques et kabbalistes Sabbataï Zevi
(faussement converti – de force – à l’Islam en 1666) et Jacob Frank (faussement converti – de force
– au christianisme).
Les sabbatéens étaient des juifs secrets qui posaient comme des membres de communautés
musulmanes. Les frankistes étaient les sabbatéens des communautés catholiques: des crypto-juifs.
Ces mouvements kabbalistes s’étaient constitués autour de la figure d’un « messie », Sabbatai Zevi
et Jacob Frank, qui venait rétablir l’Age d’Or, ce qui devait arriver par la transgression systématique
de tous les interdits, de tous les préceptes de la Loi de la Torah. Zevi voulait devenir Calife à la
place du Calife. Il s’est faussement converti à l’Islam parce qu’il y avait été forcé. Frank a été forcé
de se convertir au catholicisme. Ces groupes qui pratiquaient une mystique du mal et de la
transgression des tabous, du renversement des valeurs, ont fortement influencé les groupes
révolutionnaires, qui étaient eux-mêmes très influencés par les loges maçonniques sur lesquelles les
sabbatéens et surtout les frankistes, ont exercé une influence dans le sens pro-révolutionnaire. Pour
que l’ère messianique advienne, il leur fallait jeter par terre toutes les bases de la civilisation, il
fallait que les nations (surtout la chrétienté) ait pleuré toutes ses larmes jusqu’à la dernière. Ils n'ont
pas seulement influencé et même téléguidé la révolution française, avec de l’argent des usuriers de
la communauté et l’influence des franc-maçons, ils ont changé de forme et ont engendré toutes les
révolutions de l’histoire moderne. On remarque même que les juifs ont graduellement pris de plus
en plus de place à l’avant scène des révolutions, surtout au vingtième siècle: bolchéviques,
sionistes, néoconservateurs, etc. On reconnaît leur plus récente incarnation chez les
néoconservateurs, descendants idéologiques des trotskystes juifs de New York.
La plupart des juifs renièrent Sabbataï Zevi, mais certains continuèrent à le suivre, en élaborant une
théologie de la transgression: il faut transgresser la Loi d’Israël pour que les temps messianiques
s’accomplissent. Parmi les transgression, il peut y avoir tous les degrés: il y a eu des sabbataïstes
qui continuaient à pratiquer le Judaïsme normal, mais en mangeant une olive un jour de jeûne. Mais
il y a aussi l’apostasie (le cas des Dunmeh, convertis à l’Islam, mais restés juifs en secret, et dont
certains connurent un succès notoire, comme Mustapha Kémal, descendant des premiers Dunmeh).
Et il y a les unions interdites (notamment l’inceste).
Il faut rappeler la bénédiction de Sabbataï Tsevi: « Béni soit l’Eternel qui autorise ce qui est
interdit ».
Au 18e siècle, en Pologne, Jacob Frank se prétendit le successeur de Sabbataï Zvi, et lui-même
Messie (il peut y avoir plusieurs Messies, selon une certaine théologie juive).
On trouve là les clés pour comprendre le projet juif, la grande utopie à l’origine des grandes
révolutions illuministes du monde moderne, lesquelles doivent mener à l’établissement du nouvel
ordre mondial, qui s’érigera sur les ruines des nations, des traditions et des religions. Ces
kabbalistes ont ensuite ramené la maçonnerie sous leur giron afin qu’elle contribuent à l’émergence
des mouvements révolutionnaires qui devaient selon eux préparer la venue de leur messie,
synonyme pour eux d’un Nouvel Age d’Or. Ces kabbalistes illuministes croyaient exécuter l’oeuvre
divine (s’ils se prenaient pas pour Dieu lui-même!) en violant tous les tabous (la Loi) et en sapant
les fondements mêmes de la civilisation occidentale, car c’est seulement ainsi selon eux que l’ère
messianique arrivera (dans un sens, ). Ils ont fait en sorte que les juifs (avec les Rothschild tout en
haut de la pyramide du capitalisme) financent les grandes révolution, et avec le temps, des juifs ont
pris de plus en plus un rôle de premier plan dans l’oeuvre de subversion. La preuve de cela est la
sur-représentation des juifs dans les révolutions communistes du 20e siècle, et surtout dans la
dernière révolution néo-conservatrice au début du 21e siècle (les Néocons sont justement d’anciens
Trotskyistes devenus de vrais fanatiques sionistes!). Il n’y a pas de contradiction entre la croyance
kabbaliste en la divinité intrinsèque du peuple juif et la croyance talmudique en un Dieu de
vengeance ayant son peuple élu et ses intercesseurs rabbiniques.
Turquie: le fameux Kemal Ataturk était d’une famille de Dunmeh, c’est-à-dire de juifs sabbataïstes
convertis en apparence à l’Islam. C’était non seulement le cas d’Ataturk, mais de la plupart des
« jeunes Turcs » qui renversèrent le Califat, et ce sont ces mêmes jeunes Turcs qui sont les
responsables du massacre des Arméniens.
Voici, au sujet du sabbataïsme et de ses conséquences révolutionnaires, quelques extraits du
Messianisme juif de Gershom Scholem méritent d’être cités. Tous les extraits sont tirés de l’article
intitulé la rédemption par le péché.
Sur les familles sabbataïstes et leur influence, Gershom Scholem écrit notamment:
Citation:
Nous avons des documents prouvant que certaines familles connues vers 1740 pour leur allégeance
sabbatéenne, et certaines d’entre elles très haut placées, étaient encore attachées à la « sainte foi »
soixante ans plus tard. Dans de tels cercles, le judaïsme traditionnel n’était plus que le revêtement
extérieur de leurs véritables croyances.
p.208
Et:
Citation:
Quant aux historiens profanes, ils ont été conduits également à sous-estimer le rôle du sabbatéisme,
mais pour une raison différente. Non seulement la plupart des familles qui firent partie du
mouvement sabbatéen dans l’Europe occidentale et dans l’Europe centrale continuèrent de
demeurer par la suite à l’intérieur du bercail juif mais beaucoup de leurs descendants, surtout en
Autriche, parvinrent, au cours du XIXème siècle, à des positions importantes : intellectuels de
renom, grands financiers ou hommes politiques ayant de hautes relations. Il ne fallait guère attendre
de ces personnalités qu’elles approuvent les tentatives de « démasquer » leur hérédité « chargée »,
cela va sans dire. En raison de leur position dans la communauté juive, il n’est pas étonnant que
leurs souhaits aient été entendus.
p.142
Mais quelles étaient les véritables croyances des sabbataïstes et des frankistes?
Citation:
Le nihilisme du mouvement sabbatéen et du mouvement frankiste, ce nihilisme qui résulte de cette
doctrine, si profondément choquante pour la conception juive, que « c’est en violant la Tora qu’on
l’accomplit » (bittulah shel Torah zehu kiyyumah) fut l’accomplissement dialectique de la croyance
en la messianité de Sabbatai Zevi.
p.146
Citation:
« Il est bien connu que les membres de la secte croient qu’(avec la venue du Messie) la Tora a été
annulée (betelah) ; on la (lira) dans l’avenir sans (ne plus y voir aucun précepte), car pour eux abolir
la Tora c’est l’accomplir, comme le montre l’exemple du grain de blé qui pourrit dans la terre. » (la
citation est tirée d’une brochure anti-sabbatéenne Leshihat Saraf, publiée en 1726) En d’autres
termes, puisque le grain de blé doit pourrir en terre avant de germer, il faut que les actions des «
croyants » aient elles-mêmes véritablement « pourri » avant que puisse germer la rédemption. (…)
Dans la période de transition, tandis que la rédemption se tient encore cachée, il faut renier
explicitement la Tora, car c’est seulement en la reniant qu’elle « se cache » et qu’elle pourra
finalement être renouvelée.
p.185
Mais un point important est que:
Citation:
La vraie foi dans le pouvoir rédempteur de la subversion ne saurait être révélée.
On peut citer quelques paroles de Jacob Frank:
Citation:
« Je vous le déclare : tous ceux qui voudront s’engager dans le combat devront être sans religion
aucune et pour cela ils devront se libérer d’eux-mêmes et tenir ferme à l’Arbre de Vie. »
« Je ne suis pas venu dans ce monde pour votre élévation, mais pour vous précipiter au fond de
l’abîme. On ne saurait descendre plus bas. »
Ce que Gershom Scholem commente (p.202):
Citation:
La descente dans l’abîme ne demande pas seulement le rejet de toutes les religions et de toutes les
conventions. Elle requiert encore l’accomplissement d’ « actes étranges ».
Quant aux conséquences politiques, ce passage est très explicite:
Citation:
alors que l’idée de la violation de la Tora de beriah demeurait un principe cardinal de la « sainte foi
», son application changea de registre. En particulier, elle vint alimenter le rêve d’une révolution
universelle qui d’un coup de balai effacerait tout le passé pour permettre de rebâtir le monde.
L’espoir d’un renversement de toutes les lois et coutumes que Frank avait suscité a pris soudain vers
la fin de sa vie consistance sur le plan de l’histoire.
La Révolution française a permis aux projets sabbatéens et frankistes de renversement de
l’ancienne morale et de la religion de trouver un champ d’application : on sait en effet que les
neveux de Frank, que ce soit en vertu de leur « croyance » ou pour tout autre motif, ont joué un rôle
actif dans divers cercles révolutionnaires de Paris et de Strasbourg. La Révolution leur apportait
sans doute la confirmation de leurs opinions nihilistes ; maintenant les piliers du monde semblaient
ébranlés et les anciennes coutumes en voie d’être renversées.
pp.210-211
Pour plus de précisions sur cet épisode, il faut se référer surtout au Messie militant d’Arthur Mandel
qui y est en grande partie consacré, et parle des rapports des neveux de Jacob Frank, Junius et
Emmanuel Frey avec la Révolution française, leurs activités révolutionnaires, leurs rapports avec
Danton et avec Robespierre, etc.
Les frankistes avaient déjà inquiété le gouvernement en Allemagne, et Gershom Scholem commente
cet épisode:
Citation:
Une enquête fut ordonnée sur les lieux. Les autorités qui la menèrent à Francfort et à Offenbach ne
creusèrent pas bien loin l’affaire : elles furent vite satisfaites de ne trouver là qu’une intrigue forgée
pour escroquer de l’argent à des Juifs crédules. L’historien qui a publié de nos jours leur compte
rendu officiel termine assez naïvement son étude par ces mots : « L’idée ridicule d’un complot
frankiste qui avait alarmé les fonctionnaires impériaux fut finalement écartée », sans voir que les
soupçons des autorités étaient à un niveau plus profond parfaitement, sinon clairement, justifiées !
Sabbatéisme et marxisme
Presque tous les dirigeants bolcheviks étaient juifs, ce qui est un fait connu, et il y a pas mal de
livres qui abordent la question.
Les espérances planétariennes, entrevue avec Hervé Ryssen
http://www.voxnr.com/cc/d_entretiens/EEkluuVuZpvImtnBIU.shtml
« Les origines religieuses du mondialisme » (2006) : http://www.voxnr.com/cc/d_antisionisme/EEVAlpluuVGlbzkgqP.shtml
https://www.youtube.com/watch?v=YtyMm6hMbNg
https://www.youtube.com/watch?v=XXYPtrD8ju0
Concernant le socialisme, Guénon a démontré sa proximité avec les milieux spirites dans son
« Erreur spirite ». Leur relation avec le magnétisme de Mesmer (autre sabbataïste) auquel Guénon
fait coïncider la phase de la dissolution (Le règne de la quantité et les signes des temps) se
caractérise aussi par la libération de forces dites « occultes », mais du psychisme le plus inférieur,
qui ont servi, de manière consciente ou inconsciente, de « moyens d’actions » visant à détruire le
semblant d’ordre restant établi, raison pour laquelle je me refuse, à l’heure actuelle, à réduire cette
question à des considérations d’ordre ethnique.
C’est dans le triomphe de ces éléments les plus inférieurs que Marx voit la fin de l’histoire, et ceci,
dans le sens de finalité, puisque c’est le paradis terrestre qui était sensé résulter de la Révolution.
Il faut ajouter que l’oeuvre de Marx contient un véritable plan de subversion révolutionnaire et qui
s’applique au monde entier. Il y a toute une partie des écrits de Marx et Engels qui est géopolitique,
et qui s’applique à la destruction de toutes les sociétés traditionnelles. Une certaine partie de ce plan
est évidemment dépassée, puisqu’elle a été appliquée, mais il y a encore bien d’autres parties qui ne
le sont pas encore. Quand on sait que certains des principaux dirigeants de la politique américaine
sont eux-mêmes nourris par les oeuvres de Marx (et c’est non seulement le cas de Kissinger et de
Brzezinski, mais des néo-conservateurs), on comprend que cela reste tout à fait d’actualité.
Seulement encore une fois, pour le comprendre, il faut comprendre que le marxisme est très loin de
se réduire à une idéologie.
Il est difficile de ne pas voir en Marx un sabbataïste, et même plus exactement un frankiste. Le
Manifeste du Parti Communiste a un accent nettement frankiste, puisque l’accomplissement
messianique du communisme est bien mis en rapport avec la transgression méthodique de la Loi, et
spécialement des 10 Commandements: la destruction de toute religion, le triomphe de l’athéisme, et
la transgression des unions interdites (Marx parle clairement de la communauté des femmes, de la
destruction de la famille).
Le Manifeste du Parti Communiste constitue une oeuvre strictement sabbataïste, dans le sens où il
s’agit d’une transgression, ou si l’on veut d’une inversion méthodique des 10 Commandements,
mais, en ce qui concerne la psychanalyse, ce qu’il faut voir, c’est qu’elle constitue un essai
d’explication de la psychée humaine fondée strictement sur la transgression des « unions
interdites ».
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=lTiSZsDzw_I
Sabbatéisme et freudisme
Si l’on veut sérieusement s’intéresser à la question des rapports entre le Judaïsme et la
psychanalyse, il faut d’abord tenir compte de l’existence du sabbataïsme, c’est-à-dire d’un courant
messianique juif déviant.
http://tradition-modernite.leforum.cc/t33-Sabbatai-Zevi.htm
Ce qu’il faut considérer, c’est qu’il s’agit bien d’un courant juif, mais qui constitue une inversion
méthodique de l’enseignement traditionnel du Judaïsme. Je pense qu’il apparaîtra assez clairement
que la plupart des courants juifs contemporains connus sont effectivement des conséquences du
sabbataïsme, et sont même, en un sens, des formes de sabbataïsme, conscientes ou non. C’est le cas
de la psychanalyse, et aussi du marxisme. Bernard Lazare a souligné que le marxisme était issu de
la logique talmudique, or il est à noter que, dans Le Fumier de Job, le juif Bernard Lazare se
réclame ouvertement du faux Messie.
Le sabbataïsme n’est pas non plus totalement étranger aux origines de la Révolution française, et il
y a à ce sujet des confirmations dans l’oeuvre de Bernard Lazare, comme dans celle de Gershom
Scholem.
Tout le monde peut constater l’importance de l’influence de certains intellectuels juifs dans la
formation de la mentalité contemporaine, et les deux exemples les plus connus sont Freud et Marx,
bien qu’il y en ait beaucoup d’autres. Or cette influence apparaît, sur le plan historique, au XIXème
siècle, et en effet, une des conséquences de la Révolution fut l’émancipation des Juifs. Il peut donc
être important de connaître le climat intellectuel du monde juif à l’aube de cette Révolution. Or, un
peu plus d’un siècle avant la Révolution, le monde juif est bouleversé par un événement singulier, la
venue d’un faux Messie, forcé de se convertir à l’Islam en 1666, faux Messie que la majeure partie
du peuple juif prendra pour le Messie authentique (le Rav Ron Chaya dit que tout le monde y a cru,
mais cette remarque n’engage que lui). Ce faux Messie fut contraint d’apostasier par le Sultan, et, à
partir de là, se développe une théologie de la rédemption par le péché, théologie qui enseigne que
la transgression des interdits d’Israël est une condition de la venue des temps messianiques.
J’espère montrer prochainement que le Manifeste du Parti Communiste constitue une oeuvre
strictement sabbataïste, dans le sens où il s’agit d’une transgression, ou si l’on veut d’une inversion
méthodique des 10 Commandements, mais, en ce qui concerne la psychanalyse, ce qu’il faut voir,
c’est qu’elle constitue un essai d’explication de la psyché humaine fondée strictement sur la
transgression des « unions interdites ».(…)
https://www.youtube.com/watch?v=kuAKVcgYyQQ
Psychanalyse du judaisme, entrevue avec Hervé Ryssen
http://www.voxnr.com/cc/d_antisionisme/EEVAlpluuVGlbzkgqP.shtml
« La naissance de la psychanalyse », p. 342 :
En réalité, c’est bien Freud lui-même qui semble avoir projeté sur le reste de l’humanité son propre
complexe d’OEdipe, que le père de la psychanalyse a érigé en loi universelle, comme il l’a fait pour
sa théorie de la « horde primitive » dans laquelle le meurtre du père primitif explique la naissance
de toute civilisation et la proscription désormais universelle de l’inceste.
« Hassidisme, Kabbale et psychanalyse », p. 343 :
Toute la thèse de David Bakan est de montrer que la psychanalyse est en fait largement dérivée des
méthodes de la Kabbale juive. (…) Les méthodes des kabbalistes, selon lui, ont pu inspirer la
démarche psychanalytique. Il se trouve, note-t-il, que la méthode freudienne de l’interprétation des
rêves, qui consiste à extraire chaque élément de son contexte, correspond aussi exactement à « la
recherche des sens cachés ou plus profonds de la Thora ». (David Bakan, Freud et la tradition
mystique, 1963, p275)
Qu’est-ce que le tiqqounisme?
(…)Sabbatéisme et Frankisme
« Des possibilités s’ouvrent que l’on avait perdues depuis les soulèvements millénaristes et les
mouvements messianiques juifs du 17eme siècle »
Tiqqun, Thèses sur le Parti Imaginaire
« L’oeil exercé, quant à lui, ne voit dans tout cela rien qui accrédite la victoire sans retour de la
marchandise et de son empire de confusion, il y devine plutôt l’intensité de la catastrophe, du
moment de vérité qui mettra enfin un terme à l’irréalité d’un monde de mensonges. Sur ce point
comme sur bien d’autres, il n’est pas superflu d’être sabbatéen »
Tiqqun, Qu’est-ce que la Métaphysique Critique
« En étroite relation avec cela, nous voyons apparaître un type d’homme dont la radicalité dans
l’aliénation précise l’intensité de l’attente eschatologique »
Tiqqun, Théorie du Bloom
L’exil vécu comme condition préalable à la réalisation du Tiqoun et l’histoire du genre humain
comprise paradoxalement comme un progrès essentiel, malgré toutes les régressions, vers la fin
messianique trouvèrent peu à peu, comme nous l’avons dit plus haut, un très fort engouement dans
les couches populaires juives à partir du XVIe siècle. Outre qu’ils répondaient à une forme
d’exaspération, ils donnaient le sens et la vérité du cours de l’histoire en offrant à la communauté
juive le bénéfice d’une conclusion positive et libératrice. C’est dans le cadre de cette effusion
qu’entre, à partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, l’aventure messianique de Shabtaï Tsvi et du
mouvement sabbatéen.
Shabtaï Tsvi est né en 1626. Instruit très tôt des préceptes de la Kabbale et notamment de la doctrine
Lourianiste, il entre dans une vie d’errance à l’issue de laquelle il déclare se soustraire totalement à
l’obéissance de la loi rabbinique pour se conformer à une loi supérieure. En 1665, il rencontre
Nathan de Gaza, sorte de héraut et de porte étendard du Messie à venir (il tient un rôle similaire, par
comparaison, à Jean-Baptiste pour le Christ). Nathan désigne en Shabtaï le nouveau Messie, celui
capable d’ouvrir la voie de la restauration à toutes les souffrances humaines, à la réconciliation des
âmes meurtries. Dès lors, la fièvre messianique connaît une propagation rapide. Partie d’Orient, la
nouvelle de l’apparition du Messie atteint l’ensemble de la diaspora et la met en effervescence. Pour
Nathan, la nouvelle de l’apparition de Shabtaï marque un nouveau terme dans le processus du
Tiqoun. Le tri des étincelles divines emprisonnées par les écorces (Qélipot) est achevé. Nous
sommes au seuil crépusculaire du passage de l’exil à celui de la rédemption, du Tiqoun. Ainsi, toute
loi proclamée et observée lors du moment précédent devient caduque, sans intérêt, notamment
toutes les lois fixées par l’autorité et la tradition rabbinique. La foi, une foi indéfectible dans les
gestes et pensées de Shabtaï, doit prendre la place de toutes les pratiques et rites anciens… Nathan
annonce par ailleurs que Shabtaï, lors d’un voyage prochain à Constantinople s’emparerait de
l’empire Ottoman. La fièvre des masses juives est alors à son comble : partout ce ne sont que scènes
d’exaltation mystique, annonces de prophéties collectives, pièces délirantes où dignité des paroles et
actes blasphématoires mélés affluent dans un climat d’hystérie générale. Shabtaï arrive à
constantinople en 1666 mais se fait immédiatement arrêté par les turcs. Il connaîtra une détention
prolongée qui n’affectera en rien sa légende jusqu’au moment où, dénoncé au sultan comme
élément dangereux par un kabbaliste polonais, on lui donne le choix entre une mise à mort
immédiate ou la conversion à l’Islam. Shabtaï préfère le renoncement à la confession juive,
l’apostasie… Cet acte aura des répercussions énormes pour la suite des mouvements sabbatéens. Il
provoque en effet un traumatisme profond et un abattement général dans la communauté juive :
comme le résume lucidement Scholem, accepter l’idée d’un messie crucifié passe encore, celle d’un
messie apostat, d’un traître, est difficile, sinon impossible à admettre.
A partir de cette conversion, le sabbatéisme va connaître une profonde déchirure. Les plus modérés
appelleront à un retour de la communauté dans les lois de la tradition juive. Sans oublier ni renier
totalement Shabtaï Tsvi, ils argueront d’une occasion de rédemption réelle mais manquée. L’attente
est repoussée… Une tendance beaucoup plus radicale refusera quant à elle de voir dans la
conversion de Shabtaï un acte de reniement. De cet évènement en apparence dramatique, elle tire
une lecture nouvelle permettant la poursuite de l’espérance rédemptrice tout en l’entraînant
cependant sur les pentes d’un nihilisme absolu dont Jacob Frank sera le représentant idéal. La
conversion de Shabtaï Tsvi est-elle une apostasie ? Non, répond cette tendance. Tout au contraire,
elle est la poursuite incomprise par le peuple juif de son oeuvre prophétique. Pour comprendre
l’explication avancée, il faut revenir à la doctrine lourianique. Lorsque Shabtaï commença sa
marche de délivrance, le mal et ses écorces sentirent avec panique leurs fins prochaînes. Sous l’effet
de l’urgence, le mal, redoublant son emprise sur les étincelles du bien, dresse alors une force
surpuissante empêchant toute libération par seule attaque frontale. Abrité maintenant derrière une
citadelle imprenable, le mal ne peut plus être vaincu que par la ruse. Ainsi s’explique l’apostasie de
Shabtaï, sorte de subterfuge par lequel il est descendu dans les abîmes de l’impureté afin d’y
extirper les dernières étincelles de bien toujours captives. Non dénuée de paradoxes, cette
explication va conduire une partie de la tendance radicale du sabbatéisme au frankisme, c’est à dire
au nihilisme le plus noir et le plus absolu.
Scène 3 : Jacob Frank
« Partout où Adam a marché, une ville a été batie, mais partout où j’ai mis le pied tout sera détruit.
Je ne suis venu en ce monde que pour détruire et anéantir, mais ce que je batis durera éternellement
»
J.Frank, Les sentences du seigneur,
(citation reproduite dans l’article, Le silence et son au-delà)
« CAR LE DESASTRE EST L’ISSUE DU DESASTRE »
Tiqqun, Théorie du Bloom
« Le P.Imaginaire revendique la totalité de ce qui en pensées, en paroles ou en actes conspire à la
destruction de l’ordre présent. Le désastre est son fait. »
Tiqqun, Thèses sur le P. Imaginaire
Selon Scholem, « J. Frank restera dans la mémoire des hommes comme le cas le plus effrayant de
l’histoire du judaïsme. Que çela ait été pour des raisons personnelles ou pour d’autres motifs, ce
chef religieux se comporta dans tous ses actes comme un personnage absolument corrompu et
dégénéré ». Quelle que soit toutefois la pente psychologique de Frank, on ne peut expliquer l’aura
qu’il trouva parmi un grand nombre de membres de la communauté juive qu’en se référant à la voie
nihiliste qu’avait prise une fraction du mouvement sabbatéen à la suite de l’apostasie de Shabtaï
Tsvi. Cette voie, au moyen d’un mysticisme démentiel, Frank la conduisit à ses extrêmités les plus
radicales : pousser dans l’abîme toute chose existante, appeler à un cataclysme absolu, vider jusqu’à
la lie la coupe de la désolation, exercer une plénitude destructive et fouler aux pieds le mot « vie »
pour en extraire son élixir, son essence… (On trouve encore un lien ici avec toute révolte basée sur
des postulats uniquement religieux et métaphysiques, et l’on se reportera ici à l’expérience du néant
que désigne Heidegger dans le premier chapitre.)
Il ne fait maintenant plus aucun mystère que Julien Coupat, par l’idée d’une mission à accomplir,
est marqué jusqu’au ridicule par les sentences de Frank. Ce sont avant tout sur ces dernières que
nous nous attarderons ici pour montrer le lien existant avec Tiqqun.
Au moyen d’envolées mystiques redoutables et fascinantes, la doctrine de Frank ne prêche que
désolation et ruine du monde. Voie nihiliste, elle s’explique par tous les échecs des prophètes
antérieurs, Moïse, Jésus et Shabtaï Tsvi… Ce dernier, envoyé par Dieu, fut lui aussi « dépourvu de
puissance pour accomplir toute chose. Il n’a pu découvrir la vraie voie ». « Mon désir, dit Frank, est
de vous conduire vers la vie. » Chemin difficile car, nécessitant le rejet absolu de toutes les lois,
normes et conventions passées, il implique la plongée dans l’abîme avant d’approcher la « vraie vie
». C’est une véritable rédemption par le péché, par la ruine et la destruction, l’appel à une guerre
absolue et définitive où le croyant devient un combattant. Voici quelques extraits des Sentences du
seigneur où sont consignés les aphorismes de Frank : « Nous devons descendre jusqu’au niveau le
plus bas si nous voulons faire l’ascension de l’infini ». « Je ne suis pas venu dans ce monde pour
votre élévation, mais pour vous précipiter au fond de l’abîme » Cette plongée dans le chaos est
défendue comme le dernier acte permettant de délivrer le bien des forces du mal (chez Frank, la
théorie des Qélipot est remplacée par l’idée de forces divines bonnes et mauvaises. Cela n’a que peu
d’importance pour ce qui nous intéresse…). Elle nécessite par ailleurs le respect total d’une règle
intangible : l’observation stricte du silence sur la cause et la destination des actes de destruction
totale. Extraits à nouveau : « L’homme qui veut prendre d’assaut une forteresse ne peut le faire par
des paroles, mais il doit y consacrer toutes ses forces. Ainsi devons-nous accomplir notre tâche de
silence. », (cette citation est reproduite par Tiqqun en introduction de l’article sur la manifestation
Turinoise ) ; « Nos ancêtres ont tous parlé : quel bien en est-il résulté pour eux et qu’ont-ils
accompli ? Gardons-nous, le silence : tenons-nous dans la quiétude et portons ce que nous devons
porter. Voilà où est notre devoir. »
A l’instar du mythe de l’exil et du désert, le thème du ravage et du silence traverse les articles
principaux de la revue. On le trouve appliqué autant aux actes du Bloom qu’adapté à la stratégie du
Parti Imaginaire. Rappelons rapidement ici que le Bloom est la figure de la négation du capitalisme
moderne, négation qui s’ignore en tant que telle mais qui s’unit par l’ensemble de ses actes
destructifs (tueries, suicides, etc…) sous la bannière du Parti Imaginaire. Dans ce Parti, quelques
membres conscients (Tiqqun), dans la ligne des justifications avant-gardistes, donnent sens et valeur
à des pratiques et actes qui semblent au départ en être totalement dépourvus : « rien ne peut
expliquer l’absence systématique de remords chez ces criminels (K. Kinkel par exemple, ndlr),
sinon le sentiment muet de participer à une grandiose oeuvre de saccage. De toutes évidence, ces
hommes en eux-mêmes insignifiants sont les agents d’une raison sévère, historique et transcendante
qui réclame l’anéantissement de ce monde, c’est à dire l’accomplissement de son néant. », Thèses
sur le P. Imaginaire, (souligné par nous) ; « (…) chacun de ces meurtres sans mobile ni victime
désignée, chacun de ces sabotages anonymes (exécutés par les Bloom, ndlr), constitue un acte du
Tiqoun », Thèses sur le Parti Imaginaire
Le délire ne s’embarrasse jamais de paradoxes : le Bloom, ce chevalier noir de la rédemption,
insignifiant en lui-même et ignorant du Graal qu’il poursuit, connaît toutefois la loi absolue dusilence. Évoquant l’histoire sordide d’un quadragénaire qui pète casque et boulons et massacre en
toute tranquillité apparente sa famille, nos chers membres conscients lancent cette explication
somme toute évidente lorsqu’on connait l’égout mystique dans lequel ils baignent : « Devant ses
juges, comme devant la torture, (?! – Ils imaginent sans doute les tribunaux contemporains comme
des succursales cachées de l’Inquisition, ndlr), le Bloom restera muet sur les motifs de son crime.
Pour partie parce que la souveraineté est sans raison, mais aussi parce qu’il pressent que c’est au
fond la pire atrocité qu’il puisse faire subir à cette société que de le laisser inexpliqué. C’est ainsi
qu’il est parvenu à insinuer dans tous les esprits la certitude empoisonnée qu’il y a en chaque
homme un ennemi de la civilisation qui sommeille. De toute évidence, il n’a pas d’autre fin que de
dévaster ce monde, c’est même là son destin, mais il ne le dira jamais. Car sa stratégie est de
produire le désastre, et autour de lui le silence », (souligné par nous)
Le Frankisme provoqua un véritable traumatisme dans les communautés juives, particulièrement en
Europe de l’Est. Il désigna selon Scholem le point catastrophique, désespéré et décadent dans lequel
baignait alors une grande partie du monde judaïque. Si, chez Frank, le but final de la destruction est
bien comme pour la mouvance radicale du sabbatéisme de délivrer définitivement le bien des griffes
du mal, la fin permet maintenant l’utilisation de tous les moyens : fourberies ; ruses ; reniements ;
double, voire triple jeu, sont acceptés comme outils d’une conclusion indiscutable. On a là un autre
un aspect du caractère nihiliste du mouvement, caractère propre au mouvement nihiliste politique
lui-même puisqu’on le retrouvera chez les russes durant tout le XIXe siècle. Les partisans de la
doctrine frankiste plongeront donc dans les manifestations les plus incroyables aux yeux d’un juif
traditionnaliste : à coté de conversions nombreuses au christianisme, ils pratiqueront régulièrement
scènes orgiaques et actes de démences collectives… Au XIXe siècle, les autorités rabbiniques feront
tout pour en effacer traces et mémoires. Lors du déclanchement de la Révolution française
cependant, certains frankistes, apercevant dans ce bouleversement politique une confirmation des
prophéties de Frank, se rallieront au jacobinisme (Junius Frey notamment, dont le fantôme vient
signer en dernière page aux cotés des rédacteurs de la revue). Tout le reste, si le sujet vous interesse
est exposé dans l’oeuvre de G.Scholem (spécialiste de la Kabbale et du millénarisme juif).
[...]
http://pascasher.blogspot.fr/2009/12/kabbale-revolutionnaire.html
(Sur le fait de la destruction systématique par les autorités rabbiniques des textes sabbataïstes et
frankistes,voir cette conférence qui le confirme : http://www.akadem.org/sommaire/cours/gershom-scholem-penser-la-cabale/guershom-scholem-et-le-mouvement-sioniste-20-07-2010-12109_4232.php )
Le but de ces doctrines démentielles est donc très explicite,sa synthèse étant,en résumé,de faire le
plus de mal possible,d'aller jusqu'au bout du bout de la perversion imaginable,de tout détruire sans
aucune limite,de tout corrompre "jusqu'au fond de l'abîme" (comme dirait Jakob Frank),de
provoquer le chaos absolu pour hâter leur "messianisme" satanique.
En clair,leur (contre)spiritualité c'est la Révolution,prise dans son sens véritable et étymologique,et
le seul vrai,c'est-à-dire l'idéologie satanique-luciférienne,le renversement complet de toute chose
traditionnelle et saine.
Une remarque primordiale en passant,ce dogme infernal de destruction et de subversion absolue
correspond mot pour mot, à la doctrine et aux enseignement des "Illuminés de Bavière" d'Adam
Weishaupt,donc il faut lire à ce sujet les travaux monumentaux d'Augustin Barruel : Mémoires
pour servir à l'histoire du Jacobinisme (en 5 tomes,et à partir du tome 3 concernant les Illuminés
de Bavière : http://archive.org/search.php?query=M%C3%A9moires%20pour%20servir%20%C3%A0%20l%27histoire%20du%20Jacobinisme ) ,tout ceci étant très révélateur et essentiel
à comprendre,surtout quand on sait que derrière Weishaupt se trouvait sans nul doute les
Rothschilds et leurs coreligionaires sabbataïstes et talmudiques,assertion confirmée par les
révélations du haut initié de la coulisse mondiale Christian Rakowsky, lors de son interrogatoire par
le NKVD de Staline,reproduit dans la Symphonie en Rouge Majeur du Dr Landowky,autre
document de la plus capitale importance.
http://www.histoireebook.com/index.php?post/2012/07/25/Landowsky-Josef-Symphonie-en-rouge-majeur
Et là encore,quel est la doctrine "fondamentale",universelle et absolue prônée par Rakowsky et ses
affiliés marxistes internationalistes,eh bien c'est le Chaos,la destruction,c'est-à-dire la Révolution.
Rakowsky : « Le Marxisme,avant d'être un système philosophique,économique et politique,est une
conspiration pour la Révolution.Et comme pour nous la Révolution est le seul absolu,il s'en suit que
la philosophie,l'économie et la politique n'ont de vrai qu'en ce qu'elles mènent à la Révolution.
La vérité fondamentale (appelons-là subjective) n'existe pas en économie,en politique,ni même en
morale; à la lumière de l'abstraction scientifique,c'est soit la vérité,soit l'erreur,mais pour
nous,sujets de la dialectique révolutionnaire,c'est elle la seule vérité,et est donc la seule vérité tout
ce qui est révolutionnaire,et cela était bien tel pour Marx. »
Et Rakowsky d'enchainer de plus belle sur les rouages de tout ça !
Il faut absolument lire en intégralité la "Symphonie en Rouge Majeur",cet ouvrage est essentiel et
primordial pour comprendre ce qui se passe aujourd'hui.
Si vous en avez la possibilité,il est encore mieux d'acquérir le livre intitulé "Le complot
mondial,mythe ou réalité ?" (éditions Delacroix),qui contient non seulement la Symphonie en
Rouge Majeur,mais la complète avec une série d'annexes très documentées et très intéressantes.
http://www.liesi-delacroix.com/vers-une-troisieme-guerre-mondiale/30-le-complot-mondial-mytheou-realite-.html
A la lumière de tout cela,tout s'éclaire,les évènements mondiaux passés,présents et surtout ceux à
venir,et on peut se douter que ces "ILS" ou "EUX" (le Pouvoir Occulte) dont parle Rakowsky tout
au long de son interrogatoire privé,et dont il affirme à un moment donné à propos du marrane
illuminé Baruch Spinoza (un contemporain de Sabbataï Tsevi d'ailleurs) et de sa doctrine le
Spinosisme, "EUX sont spinosistes,ou peut-être devrait-on plutôt dire le Spinosisme c'est EUX,en
ce sens qu'il ne fut qu'une version,appropriée à l'époque,de LEUR propre philosophie,qui,elle,est
beaucoup plus ancienne et d'un niveau beaucoup plus élevé ",ces "ILS" donc,sont les mêmes qui
ont inspirés et les sabbataïstes et les frankistes,et les marxistes internationalistes,et les sionistes,ainsi
que tout mouvement permettant de faire avancer la Révolution,c'est-à-dire le renversement
définitif de l'ordre traditionnel,remplacée par LEUR ordre,qui constitue proprement le
"Nouvel Ordre Mondial".
Dernière édition par paralleye le 2/2/2013, 14:49, édité 2 fois