Droit de réponse : Patrice Alègre répond à son ami Laurent LouisNote importante
La rédaction de
Quenel+ tient à faire savoir à ses lecteurs que
c’est sous la contrainte de notre directeur de la publication, Germain Gaiffe-Cohen, que cet entretien exclusif se retrouve publié sur le site, en réponse aux propos tenus par Laurent Louis lors de l’entretien qu’il a donné à
MetaTV où il s’en est pris directement à lui et à l’Atelier de chansons potaches.
Toute l’équipe, à savoir Actarus Casper, David Achau, Fabio Coelho, Fabulous Fab, Joe Le Corbeau, Mémé Sauciflard, Nico le Taureau et Astu Nazar Bardamu, envisagent de porter plainte contre le directeur de la publication, Germain Gaiffe-Cohen, pour
atteinte à l’image du site et abus de pouvoir. La démarche sera bien sûr soutenue et accompagnée par Dieudonné Mbala Mbala, fondateur du site
Quenel+.
À ce sujet, l’humoriste est confus et a déclaré ce matin lors de la réunion d’équipe
« se sentir comme Jean-Marie Le Pen au Front National ». Il a même ajouté qu’il songeait à faire retirer la mention « Fondé par Dieudonné » de l’entête du site
Quenel+. Tout ceci ne pourra malheureusement se faire que sous réserve de la validation du directeur de la publication, Germain Gaiffe-Cohen, qui retient toute la rédaction en otage.
La situation est donc insoutenable.
Bien entendu, nous tendons la main à Laurent Louis pour, ensemble, tenter de contrecarrer les plans machiavéliques que Germain Gaiffe-Cohen manigance à notre encontre en tentant de nous instrumentaliser contre notre gré. Bref, nous n’avons pas le choix pour l’instant ; l’ordre a été donné par Germain de relayer cet entretien, qui plus est
en une du site ! Nous n’avons pas d’autres solutions que celle de nous exécuter. En clair, nous collaborons, mais nous faisons valoir notre droit à la résistance face à cet oppresseur tyrannique.
La Justice tranchera ! Tremble Germain ! Ton impunité va bientôt cesser !
L’entretien est mené par Germain Gaiffe-Cohen. Les propos sont rapportés par Roger la Mouche, notre correspondant à la centrale de Poissy.
Germain Gaiffe-Cohen — Bonjour, Patrice Alègre.
Patrice Alègre — Bonjour Monsieur le Directeur de la publication.
G.G.C. — Patrice Alègre, dans une vidéo qu’il a mise en ligne la semaine dernière, l’ex-député belge Laurent Louis a tenu à votre endroit des propos pour le moins… comment dirais-je ?… potaches.
« Alors oui, Patrice Alègre, parlons-en. Ça pour moi, là on a atteint… c’est l’innommable ! C’est comme si moi, demain, j’allais commencer à commercialiser des autocollants avec la tronche de Marc Dutroux et un nœud papillon. Non ! La décence, quand même, le respect pour les familles des victimes : on ne donne pas la parole comme on le fait… euh, à… à quelqu’un comme Patrice Alègre. Désolé. Faut quand même rappeler qui c’est. Atelier d’chansons potaches, ça peut sembler comique, mais Patrice Alègre, c’est 5 meurtres, 1 tentative de meurtre et 6 viols. Pas l’genre de gars que je voudrais sponsoriser ou mettre en valeur ».Voilà. Aussi, et c’est la première question que j’ai envie de vous poser : qu’est-ce que vous avez à répondre à cela, Patrice Alègre ? Ces propos sont très durs. Alors, au-delà du droit de réponse qui vous est donné ici, comptez-vous, je ne sais pas, moi, comptez-vous, Patrice Alègre, agir en réparation contre Monsieur Louis ?
P.A. — Écoutez. Par respect pour la présomption d’innocence, je vais me garder, pour l’instant en tout cas, de donner aux propos de Monsieur Laurent Louis une quelconque qualification pénale. Néanmoins, je me réserve le droit, bien entendu, de poursuivre Laurent Louis en justice, cela même si, évidemment, il reste avant tout un ami.
G.G.C. — Ah ça c’est bien, ça ! Et je vous reconnais bien là. Cependant, selon vous, qu’est-ce qui a motivé Laurent Louis, quand il s’en est pris à vous ? Pourquoi vous déjà, et surtout, pourquoi s’en prendre également à l’Atelier de chansons potaches ?
P.A. — Pour bien comprendre, hein, pourquoi il a osé tenir des tels propos, cet enculé (mais ça reste avant tout un ami), pour bien comprendre pourquoi Laurent Louis s’en est pris à moi, et donc aussi à l’Atelier de chansons potaches, et cela au milieu d’une vidéo dans laquelle, plus d’une heure durant, il crache son fiel à la gueule de Dieudonné – et ceci uniquement en raison du fait qu’il n’a pas pu obtenir, dans le projet en cours de l’Ananassurance, le salaire mirobolant de 10 000 euros net par mois qu’il réclamait – pour comprendre tout ça, il faut savoir pourquoi c’est la somme de 10 000 euros net par mois que Laurent Louis réclamait. Et là, Monsieur Gaiffe-Cohen, là je vais reprendre mot pour mot ceux qu’il a employés. Concernant ce salaire mirobolant de 10 000 euros net par mois, Laurent Louis a déclaré ceci :
« Avec mon enfant handicapé, je ne peux pas me contenter de seulement un salaire de 2 000 euros net par mois ».G.G.C. — Ah bon ? Il a dit ça ?
P.A. — Oui, Monsieur : il a dit ça. Il a osé dire ça ! Profiter du handicap de son enfant, prétexter cela pour tenter d’extorquer de l’argent à un ami, c’est grave ! C’est très grave ! C’est très grave, et surtout… c’est mal ! D’ailleurs, et là je m’adresse à lui, les yeux dans les yeux… Si, si ! Écoutez-moi bien, Monsieur Laurent Louis. Oui, écoute-moi bien Laurent : on n’a pas le droit, non, non, non ! On n’a pas le droit, Monsieur Laurent Louis, on n’a pas le droit de mettre son enfant mongolien dans la balance, surtout pas pour faire un p’tit billet, hein, mon salaud ?!
G.G.C. — Monsieur Alègre, s’il vous plaît, euh… je comprends pleinement votre total désappointement, mais quand même, calmez-vous ! Monsieur Laurent Louis reste avant tout un ami, donc je vous prie de bien vouloir respecter, hein, le cadre de la bienséance !
P.A. — Oui, excusez-moi, vous avez raison : ça reste avant tout un ami. Mais, hé, entre nous, profiter de sa fille trisomique, la sortir du formol, là, dans une sorte de tentative insane de racket à la pleurniche, heureusement avorté… Même Alfredo, il aurait pas osé faire ça. Pensez donc, la pauvre petite… À cause d’un manque d’oxygène à la naissance, elle est nourrie par une sonde gastrique, ou anale, je ne sais plus. Du coup, elle ne grandit pas, ou à peine. Et en plus, bin si, obligé, elle est toute tordue et toute cabossée de partout, à croire, oui, que quand il la sort pas de son bocal pour faire un billet, il la cache dans une cornemuse. Et d’ailleurs, hein, oui, puisqu’on en parle, là, de la dégénérescence placentaire qui lui sert de fille… Quoi ? Oui, je sais : ça, c’est sale. J’aurais pas dû. Mais bon : c’est dit, c’est dit. Et puis, hé, qu’est-ce qui lui a pris, à Laurent Louis ? Pour qui y’s’prend, Laurent Louis, pour me faire la morale à moi, hein, Patrice Alègre ? Monsieur balance mon C.V. sur Internet ! Est-ce que moi, je me permets de raconter aux gens comment il l’a obtenu, son siège de député ? Parce que s’il veut jouer à ce petit jeu, attention : moi aussi j’ai des billes !
G.G.C. — Ah bon ? Qu’est-ce que vous entendez par là ?
P.A. — Par là, pas grand-chose ! Ouais : petit coucou à Jean Roucas. Non, hé, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais on ne devient pas député comme ça, hein, surtout en Belgique. Il faut avoir fait ses preuves auprès de ses futurs collègues !
G.G.C. — Quoi ? Qu’est-ce que vous voulez dire par là ?
P.A. : Ben, je veux dire par là que si tu veux être admis au club, il faut avoir taquiné quelques rondelles, et pas du 6-10 ans : carrément du nouveau-né. Croyez-moi, je connais la question ! Son machin, là, sa fille, elle se chie dessus 24 heures sur 24, y’a même pas de bouton pour arrêter l’truc. Bon, lui il nous dit que c’est à cause d’un manque d’oxygène à la naissance. Mais hé, qu’est-ce qui nous prouve que c’est vrai ? Rien ! Va savoir si c’est pas plutôt lui qui lui a secoué le moutardier, à sa morte-née, hein, et ceci alors que, peut-être tiens, elle était encore accrochée au fion de sa mère ?
Il lui a défoncé la boite à chocolat un peu trop fort, et puis c’est tout ! D’ailleurs, oui, comme dirait Alfredo Stranieri, quand y a un truc comme ça qui te tombe sur le coin de la gueule, il faut avoir le courage de se mettre au jardinage. Oui, Monsieur Laurent Louis ! Quand c’est E.T. qu’on a dans le couffin, hein, un E.T. tout pourri, en plus, un genre de cancrelat tout désarticulé, tu sais, un ballon de rugby à moitié dégonflé et qui bave (ouais : beurk !), quand c’est ça qu’elle vous tend, la sage-femme, en lieu et place d’un enfant normal, d’un enfant humain, et ben, un peu de courage, que diable ! Un grand coup de pelle dans la tête, un trou dans le jardin et on n’en parle plus. Et surtout, oui, on ne ressort pas le machin, histoire de faire un billet, comme il le fait toujours. C’est son truc, ça, à Laurent Louis : ressortir sa chose pour faire un billet.
G.G.C. — Je ne vous le fais pas dire ! Mais bon, là vous y allez peut-être un peu fort, quand même, non ?
P.A. — Oui, vous avez raison. Surtout que ça reste avant tout un ami. Mais, hé : c’est lui qui a commencé. Et pour clore le sujet, pour en terminer avec la descendance, heu, malheureuse qu’il a eue, hein, avec cet enfant… bizarre, et surtout puisque Monsieur Laurent Louis nous a parlé de décence, quand donc il s’est mis à jouer les donneurs de leçons, à me faire la morale, à moi, Patrice Alègre, hein, rappelez-vous :
« La décence, quand même, le respect pour les familles des victimes ». Puisque Monsieur Laurent Louis m’a parlé, à moi, de décence, moi je leur réponds ceci, à Laurent Louis et à sa monstresse de fille : Monsieur, quand on n’est pas capable de faire un enfant normal à sa femme, on a la décence de l’enculer ! C’est une question de dignité humaine.
G.G.C. — Oui mais, rassurez-moi : ça reste malgré tout et avant tout un ami ?
P.A. — Évidemment ! Mais bon : qu’il aille quand même se faire enculer, Laurent Louis. Non, sérieusement, là il exagère ! Vous vous rendez compte. J’étais bien reparti, grâce au CAP cuisine que j’ai commencé au début de l’année. Le juge d’application des peines, il commençait à m’avoir un peu à la bonne, donc, heu, dans 17 ou 18 ans, ça aurait p’t’être été bon pour ma conditionnelle. Et l’autre, Laurent Louis, il me crache à la gueule, tu sais, comme si c’était de ma faute, hein, si ce qui lui sert de fille, là, son Frankenstein femelle miniature, incontinence et compagnie, est complètement tarée. J’y suis pour rien, moi ! Pourquoi il me fait chier avec ça, c’t’ordure ? Bon, d’accord, il a raison Laurent Louis : j’ai été reconnu coupable de cinq meurtres et d’une tentative de meurtre. Et c’est vrai que j’ai eu dans ma vie plusieurs histoires d’amour passionnées et douloureuses, je l’admets. Mais qu’est-ce que ça vient foutre là-dedans ? Qu’est-ce qu’il a à voir avec ça, Monsieur Dieudonné Mbala Mbala ? Pourquoi il parle de ça, Laurent Louis, dans sa vidéo ? Tiens, tant qu’il y était, pourquoi il a pas parlé aussi du PV que j’ai pris à Toulouse, en 1981 ? Je m’en souviens, c’était un jeudi. Je m’étais garé sur une place de stationnement réservée aux handicapés. J’étais pressé, j’étais bourré, y avait pas d’autres places, il faisait sombre… j’ai pas vu que c’était une place réservée aux handicapés. Voilà. Oui, je sais que c’est mal ce que j’ai fait.
Vous êtes peut-être pas au courant, mais j’ai un ami qui a une fille qui est handicapée, donc je sais de quoi je parle.
Ah ça, c’est pas facile tous les jours, croyez-moi. Et celà tant pour le père que pour la progéniture avariée. Et alors, attention, hein, à ce niveau-là, on peut dire que lui il a décroché la timbale ! Tenez, si un jour ils transforment le musée du Louvre en hall d’exposition, des pires résidus des dysfonctionnement utérins humains, c’est sûr, sa fille elle va remplacer la Joconde. C’est un genre de poulpe, prédigéré tu sais, tout visqueux, et moitié cul-de-jatte en plus, et avec j’sais pas combien de bras. D’ailleurs, on sait même pas si c’est des bras ou des branchies, qu’elle a. Ah j’te jure, c’est horrible ! La première fois que j’ai vu le truc, j’y ai vomi dessus direct. Et cinq fois d’affilée. Non, on pouvait plus m’arrêter. Le docteur aux urgences, il m’a dit que mon œsophage, il avait été comme subitement rongé de l’intérieur par une vision apocalyptique. Et c’est tout à fait ça, en fait. Et puis alors le pire, c’est quand elle essaie de communiquer. Ah, elle émet des sons, c’est atroce ! T’as envie de te crever les tympans, tellement ça t’agresse. Et en plus ça te résonne dans le bide, tu sais. Ah, quand t’as pas l’habitude, tu pars aux chiottes en courant. Rien que tu regardes le truc, t’as toute la
tripasse qui se met à zouker. Alors si t’ajoutes le bruit à l’image, instantanément y a tout ton manger de la semaine qui descend dans tes chaussettes. Parce que, attention, en plus du bruit, t’as les odeurs ! Ah la salope : qu’est-ce qu’elle coince ! Non, sérieux, j’te jure : c’est insupportable ! Tellement elle pue, à coté, Alfredo, quand il pète, c’est que du bonheur. C’est du désodorisant, c’est de l’
Airwick. Et pourtant, le pet d’escroc, crois-moi, ça envoie.
Bon, c’est normal qu’elle pue, l’autre : elle baigne continuellement dans sa pisse. Non, ils la lavent plus. Comme en plus elle fait que péter, ils la laissent dedans. Ben oui, ça lui fait comme un jacuzzi, à la p’tite : elle s’éclate. Et puis de toute façon, à part ça, elle a aucune sensation, donc autant qu’elle en profite. En plus, je veux pas avoir l’air de me répéter, mais quand elle essaie de communiquer, on capte rien. Personne entrave que dalle à ce qu’elle raconte. Même Roger il y comprend rien. Et pourtant c’est une mouche à merde ! Tiens, d’ailleurs, une fois, Roger il avait atterri dessus, il l’avait pas vue, il s’est posé dessus par hasard, un coup de pas de bol. Ben il a fallu qu’on l’amène à l’hôpital, hein. Ah, on a failli le perdre ! Ben va faire du bouche-à-bouche à une mouche, toi ! Une semaine, qu’il est resté dans le coma, le Roger. C’était pire que s’il s’était pris un coup de Baygon. Non, j’vous assure, on a vraiment cru qu’il allait y rester, Roger. Oui, comme dirait Marc Dutroux : c’est passé à deux doigts.
Non, c’est pour ça que je dis que quand on a une fille comme ça, il faut se montrer humain : tu lui fous une balle dans la tête, tu la jettes au fond d’un puits, ou alors tu lui perces le bide, enfin tu mets fin à ses souffrances, quoi. Vous vous souvenez du film
La Mouche ? Au début, pour vérifier si le truc de téléportation fonctionne ou pas, le héros du film (j’sais plus qui sais, oui : celui qui joue dans
Jurassic Parc aussi, et dans
Independance Day. Non, pas Will Smith : l’autre). Ben le gars, au début du film il fait un essai avec un singe. Et visiblement à ce moment-là, son truc de téléportation, il est vraiment pas encore au point. Non, parce que quand il ouvre le téléporteur d’arrivée, c’est pas un singe qui en sort, c’est un genre de bouillie hurlante, tu sais, et qui s’agite dans tous les sens. Et ben la fille de l’ami dont je vous parle, c’est tout à fait ça. Donc normalement, c’est poubelle. Et d’ailleurs, c’est ce qu’il fait le type dans le film : la bouillie de singe, il la fout à la poubelle. Bon, vous m’direz, c’est un film. Mais c’est quand même ce qu’il faut faire : quand on a un gosse liquide, poubelle !
G.G.C. — Oui, quelque part je vous comprends, Monsieur Alègre. On connaît ça, mon époux et moi, les gosses pour le moins bizarres, pas vraiment vivants, et très très peu viables : tous les matins, on en lâche un ou deux dans les cabinets. Et ben, c’est par pour autant qu’on demande 10 000 euros net par moi à Dieudonné. Non : on tire la chasse, et pis c’est tout !
P.A. — Exactement. Comme quoi, hein, vous voyez, si je voulais dire du mal de Laurent Louis, je pourrais le faire. Mais je ne le fais pas.
G.G.C. — Parce que ça reste avant tout un ami ?
P.A. — Parce que ça reste avant tout un ami !
G.G.C. — C’est bien. Mais bon, pour revenir au sujet qui nous intéresse aujourd’hui, pensez-vous, Patrice Alègre, qu’en s’en prenant à vous nominativement, Monsieur Laurent Louis a dépassé les bornes. Selon vous, est-ce qu’il est allé trop loin ?
Je dis ça, notamment par rapport au fameux « droit à l’oubli » auquel vous avez fait référence, justement, il y a quelques minutes, de manière implicite, quand vous avez fait état de votre possible libération conditionnelle, d’ici donc, 17 à 18 ans, hein, enfin si tout va bien.
P.A. — Écoutez. Pour répondre à votre question, je ne sais pas si oui ou non il est allé trop loin, Laurent Louis, en s’en prenant à moi nominativement, mais une chose est sûre : en s’attaquant comme il l’a fait, et de manière frontale, à l’Atelier de chansons potaches, Laurent Louis s’est engagé sur un chemin pour le moins risqué, et ceci tout particulièrement en ce qui concerne le potache. Ce n’est pas à vous, Monsieur Gaiffe-Cohen, hein, que je vais apprendre qu’il faut faire attention avec le potache, parce qu’avec le potache, ça finit toujours dans la boîte à chocolat.
Tenez, pour vous donner un exemple, c’est un peu comme si moi, demain, j’allais commencer à commercialiser des autocollants avec la tronche de Christiane Taubira et un nœud papillon. Non ! La décence, on en parlait à l’instant, la décence, quand même, le respect pour les familles des victimes : on ne donne pas la parole, comme l’a fait
MetaTV, à quelqu’un comme Laurent Louis.
G.G.C. — Ah, Patrice Alègre, je reconnais bien là votre petit côté taquin, la patte de votre collègue en taquineries jardinières post-mortuaires, votre mentor, on l’a compris, votre mentor en
potacheries, mon conjoint, Alfredo Straniéri.
P.A. — Oui. Salut Alfredo !
G.G.C. — Merci en tout cas, ce petit clin d’œil fait aux propos de Laurent Louis, hein, nos auditeurs (et lecteurs) l’auront noté, cette petite blagounette bien méritée, cette
Quenelle bien glissée va me permettre de rebondir, toujours sur ce même sujet, toutefois. Dans cette diatribe bien peu courtoise, c’est le moins que l’on puisse dire, Monsieur Laurent Louis a ajouté ceci vous concernant, je le cite à nouveau :
Patrice Alègre ? Pas le genre de gars que je voudrais sponsoriser ou mettre en valeur.
Aussi, voici ma question : Patrice Alègre, voyez-vous dans ces propos comme une certaine forme de discrimination ?
P.A. — Plus encore que de la discrimination, ce qui ressort, Monsieur Gaiffe-Cohen, de ces propos de Laurent Louis, c’est son antisémitisme viscéral.
G.G.C. — De l’antisémitisme ? Ah bon ? Vous êtes sûr ?
P.A. — Absolument sûr, Monsieur Cohen : c’est de l’antisémitisme ! Et d’ailleurs, pourquoi croyez-vous que chaque fois qu’il est à découvert à la banque, il la ressort de sa boite à chaussures, la déjection même pas humaine, là, mais qu’il a quand même osé faire inscrire sur les registres officiels de l’état civil comme étant sa fille ? Pourquoi il la ressort ? Parce que pour lui comme pour tous les antisémites viscéraux, oui, ceux qui cultivent la haine du juif comme d’autres cultivent les bananes ou les noix de coco, pour ces gens-là, quand on a un enfant complètement taré, hein, comme il a lui, du dégueulis dans une chaussette, et bien c’est la faute des juifs !
G.G.C. — Ah merde ! Moi je croyais qu’il avait dit ça, les propos qu’il a tenus contre vous, je croyais que c’était en référence aux réactions (comment dire ?) partagées ou mitigées qu’a suscitées l’édito que vous avez fait, il y a une quinzaine de jours maintenant, sur la mort, tragique il est vrai, de la petite Chloé.
P.A. — Très tragique, oui !
G.G.C. — Super édito, en tout cas, et à tout point de vue, c’est le cas de le dire, puisqu’il a été vu…. Attendez je vérifie les chiffres que Roger m’a donnés… 435 000 fois, il a été vu, votre édito sur la mort de la petite Chloé.
P.A. — 435 000 vues ! Putain, on doit pas être loin d’un record, là, non ?
G.G.C. — Je veux ! Pour vous donner une idée, savez-vous Patrice Alègre, savez-vous combien il a fait de vues, l’édito que Manuel Valls a mis en ligne la semaine qui a suivi l’attentat de
Charlie Hebdo et la bousculade, tragique elle aussi, qui a eu lieu au supermarché casher de Vincennes, pendant les soldes ?
P.A. — Non. Combien ?
G.G.C. — 15 530 vues !
P.A. — 15 530 vues, à peine, pour l’édito de Manuel Valls ! Et moi c’est 435 000 vues que j’ai fait ? Alors là, c’est « Va bien te faire enculer ! », que j’ai envie de lui dire, à Laurent Louis !
G.G.C. — Laurent Louis qui reste avant tout un ami.
P.A. — Mon meilleur ami ! Blague à part, concernant mon édito sur le viol et l’assassinat de la petite Chloé. Je sais que je n’ai pas à me justifier. Néanmoins, j’ai envie d’ajouter ceci, à Laurent Louis comme à tout ceux qui n’ont pas compris qu’il s’agissait-là, bien évidemment, d’un hommage à titre posthume, et non pas d’une apologie déplacée du coup de foudre, hein, qu’il a eu, ce Polonais aviné, pour cette malheureuse enfant. Ah, l’enculé ! C’est sûr qu’il aurait été plus inspiré, qu’on aurait pu lui pardonner, oui, cet élan d’amour un peu trop marqué, si en lieu et place de s’en prendre à cette adorable très jeune demoiselle, il avait jeté son dévolu, s’il s’était secoué la nouille, dans l’un des orifices plus ou moins fonctionnels qu’elle a, la bête de foire, l’animal de triste compagnie qui lui sert de fille, à Laurent Louis.
Mais ça reste avant tout un ami !
G.G.C. — Vous voulez sans doute faire référence au communiqué que la LICRA a publié suite au dessin que Dilem a mis sur leur site officiel, dessin qui montre je ne sais plus combien des réfugiés africains du dernier naufrage, là, qui coulent au fond de l’eau, un dessin qui a pour légende : «
Rapprochement familial en Méditerranée » ?
P.A. — Oui, c’est ça. Dans ce communiqué, la LICRA d’Alain Jakubowicz (le
sodomisateur des victimes de la Shoah : il a dit ça, geste à l’appui, à propos de la
Quenelle), nous explique ceci :
« Oui, évidemment, le dessin de Dilem est là pour dénoncer la situation et les morts tragiques de ces derniers jours. Son dessin est provocateur pour interpeller le regard [de ceux qui ne voient rien]
, pour faire réagir ceux qui tiennent ces naufrages pour de simples faits divers [qui en cachent un autre]
, pour rassembler ceux qui sont touchés par ces destins brisés et ses familles séparées. »Et entre nous, il a raison, Alain Jakubowicz, ça sert à ça l’humour, en général, et une caricature en particulier : dénoncer, provoquer, interpeller, faire réagir et rassembler ceux qui sont touchés par les destins brisés et les familles séparées.
Donc quelque part, c’est dommage qu’on n’ait pas le droit de le faire avec la Shoah.
G.G.C. — Oui. Et vous, Patrice Alègre, quand dans vos éditos, vous utilisez des termes et des formulations qui peuvent apparaître choquants pour certains, j’imagine que vous aussi, et à juste titre, c’est pour dénoncer, interpeller, faire réagir, rassembler et surtout pour montrer aux gens qui sont les véritables responsables des drames dont vous faites état, pour reprendre la formule que vous avez utilisée, pour faire comprendre aux gens
« que le plus gros des enculés n’est pas toujours forcément celui qu’on croit ».
P.A. — C’est ça.
G.G.C. — Bon ben, voilà Patrice Alègre. Je vous remercie. Je pense qu’on a tous très bien compris : qu’il aille se faire enculer, Laurent Louis, mais ça reste avant tout un ami.
P.A. — Exactement.
G.G.C. — Et encore une fois, merci Patrice Alègre, de bien avoir voulu répondre à mes questions. C’était très important pour les lecteurs de
Quenel+ d’avoir votre réaction. Ils nous en ont fait part dans les très nombreux commentaires qu’ils ont publiés suite à la vidéo de Monsieur Laurent Louis : ils y tenaient beaucoup.
Un dernier mot, peut-être, à ajouter en guise de conclusion ?
P.A. — Oui. Un proverbe. Un proverbe anglais, si vous m’y autorisez, car il me semble que ce proverbe est parfait, pour rappeler à ce Monsieur Laurent Louis, qui reste avant tout un ami bien que concomitamment il a insulté Dieudonné plus d’une heure durant, nous a assurés, et droit dans ses bottes, n’avoir pourtant aucun ressentiment à l’endroit de notre Bamboula préféré.
Voici ce proverbe :
A gentleman is a man who can play the bagpipes, and does not.
Je traduis : « Un gentleman, c’est un homme qui sait jouer de la cornemuse, mais qui n’en joue pas. »
G.G.C. — Et Vive la France ?
P.A. — Et Vive la France !
Authentique cornemuse en panse de Brebis
http://quenelplus.com/a-la-une/droit-de-reponse-patrice-alegre-repond-a-son-ami-laurent-louis.html/comment-page-27#comments