Anti Nouvel Ordre Mondial

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    Message  lorelianeGTQ 24/12/2010, 12:40

    Grèce "Socialistes" servant banquiers et FMI



    http://dailymotion.com/inet/1

    A mettre en lien avec Euro : Quand les marchés attaquent, vidéo à sauvegarder (de mon coté c'est bon) car elle est visiblement en train d'être censurer, seule version trouver avec titre en grec. Wink


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    Message  ziril 30/12/2010, 11:38

    Sarkozy fait monter les impôts




    Ps: Sans oublier que nous allons subir une inflation sur la nourriture, le textile, l'énergie (essence, gaz, électricité), les assurances.
    Il est temps pour chacun de commencer a prendre de bonnes habitudes.
    Apprendre a faire soi-même le plus de choses possible. (Savon, dentifrice, lessive...). Potager etc...
    Réapprendre à ne vivre que du nécessaire et non du superflu. Reprendre des contactes avec les maraichers et petit producteurs locaux.
    Réapprendre le troc, le bricolage, l'entre aide. Reprendre des contactes avec ses voisins en commençant par proposer ses services pour recréer du lien social.

    Bref, ceux qui seront capable de s'adapter pourront presque apprécier cette nouvelle période, tandis que les autres souffriront de tous les manques liés a cette société de surconsommation qui se meurt!


    A vous de choisir votre camp! Smile
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    Message  ziril 6/1/2011, 16:26

    La Chine détient 7 % de la dette européenne



    La Chine détient plus de 7 % de la dette publique de la zone euro, soit 630 milliards d’euros, c’est La Tribune qui livre cette estimation, confirmant celle du Financial Times. On savait que la Chine aidait certains pays en acquérant une partie de leur dette publique (Grèce, Portugal, Espagne), pas forcément que cela atteignait un tel niveau. La Chine soutient son principal client avec les Etats-Unis, cela peut se comprendre tant ses exportations, donc sa croissance, souffriraient d’une dépression de la zone euro. Mais pas seulement, il y a plus : « A chaque fois que la Chine arrive en sauveur, c'est en échange de lourdes contreparties dont aucun responsable politique ne perçoit véritablement la portée » précise l’économiste Antoine Brunet (Lazard) dans l’article de La Tribune, « elle exige des pays auxquels elle prête qu'ils ne s'associent pas aux exigences de réévaluation du yuan des Etats-Unis, qu'ils se déclarent hostiles à tout protectionnisme douanier, qu'ils la laissent acheter des actifs stratégiques en Europe, ainsi que des infrastructures, comme le port du Pirée ou l'aéroport de Châteauroux. » (eh oui, la Chine investit à Châteauroux !). La dette n’est en effet qu’une première étape, tout en constituant un excellent moyen de pression (une revente massive de la dette d’un pays le déstabiliserait), ensuite il y a les « investissements stratégiques », les pépites (ports, infrastructures, grandes entreprises, PME high tech) que le pays se voit contraint d’accepter d'être rachetées. La Chine avance ses pions avions-nous dit dans nos prévisions 2011, on ne pensait pas que cela viendrait si vite et avec une telle ampleur.

    Philippe Herlin

    source: http://ladettedelafrance.blogspot.com/

    PS: La guerre "economico-monetaire" se joue actuellement sur les satellites respectifs des empires en confrontation.
    On peut noter une belle percée de la Chine du coté des satellites Américains. (nous)
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    Message  ziril 10/1/2011, 21:30

    La Suisse en alerte sur sa monnaie qui flambe


    Actualités economico-politique. - Page 11 D7948a2e-1a48-11e0-91a4-052c70237502
    Ce graphique illustre le taux de change euro/franc suisse. Quand la courbe descend, cela veut dire que l'euro baisse, et donc que le franc suisse monte.

    Le franc suisse atteint des records de force qui secouent le pays et exaspèrent les sociétés helvètes. La Banque centrale suisse est sous forte pression. Parmi les solutions évoquées, des taux d'intérêts négatifs ou... l'adhésion à l'euro.

    La suite: http://www.lefigaro.fr/tauxetdevises/2011/01/07/04004-20110107ARTFIG00421-la-suisse-en-alerte-sur-sa-monnaie-qui-flambe.php
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    Message  ziril 11/1/2011, 10:56

    François Lenglet et l'effondrement de l'Europe..



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    Message  ratman 11/1/2011, 16:46

    http://www.lexpansion.com/economie/flambee-des-prix-alimentaires-l-onu-tire-la-sonnette-d-alarme_246695.html


    c'est plus que le dernier moment pour faire des stocks pour ceux qui n'en n'ont pas ou qu'il comptent pas en faire
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    Message  ratman 12/1/2011, 13:58

    écouté la fin a pas ratée


    https://www.dailymotion.com/video/xgfiey_melenchon-dsk-represente-si-mal-la-gauche_news#from=embed&start=762
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    Message  ratman 13/1/2011, 11:07

    comme une période de déjà vu
    a quand le retour officiel de la stasi ???

    L’internaute anonyme rapporte son
    témoignage sur les milices sarkozistes, déjà en place à Strasbourg et
    dans quatre autres communes d’Alsace, à titre expérimental, avant même
    que le Parlement les autorise, ainsi que le prévoit l’article 37 quater
    de la Loppsi.


    http://www.parisseveille.info/les-premieres-milices-citoyennes-a,2684.html
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    Message  ziril 14/1/2011, 02:40

    Si l’Allemagne cède…

    Jusqu’ici farouchement opposé à son augmentation, l’Allemagne accepterait d’augmenter le plafond du FESF (Fonds européen de stabilité financière), le fonds d’aide aux pays de la zone euro. 750 milliards d’euros, c’est insuffisant si l’Espagne connaît des difficultés. Dans le même temps des réflexions sont menées quant à l’utilisation de ce fonds. Actuellement le FESF, garanti par les pays européens les plus solides, doit lever de l’argent sur les marchés pour le reprêter aux pays en difficulté. Certains suggèrent qu’il serve à acquérir directement les obligations des pays peinant à se refinancer sur les marchés (« Troisième recette en débat : utiliser le Fonds pour racheter les obligations des pays en difficulté. La BCE ne serait pas mécontente d'une telle solution car elle lui enlèverait une grande épine du pied, et aussi un sujet majeur de friction au sein du conseil des gouverneurs. »). Quelle pente dangereuse ! Un fonds constitué de dettes pourries, pour seulement retarder les échéances. Le FESF deviendrait ainsi un gigantesque subprime planant au-dessus de l’Europe ! Si l’Allemagne cède, les plans les plus dangereux sont à craindre…

    Philippe Herlin
    © La dette de la France .fr


    source: http://ladettedelafrance.blogspot.com/2011/01/si-lallemagne-cede.html


    Sur le sujet dans les commentaires:

    Par Philippe Herlin a dit…
    L'augmentation du plafond du FESF rassure les marchés exactement comme le Quantitative easing de la Fed, c'est du court terme, mais le risque systémique augmente !


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    Message  enildem 15/1/2011, 18:20

    Il sont en train de créer une grosse bulle pleine de dette et prête à péter!
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    Message  ratman 15/1/2011, 18:40

    wé et comme jacques attila a dit pig

    "l'europe n'as pas de dette c'est les nations qui ont contractées leurs dettes" cyclops

    quel enflure !!!!
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    Message  ziril 20/1/2011, 16:33

    Vers la restructuration des dettes publiques européennes


    Finalement l’Allemagne n’a pas cédé (voir notre billet), le ministre des finances Wolfgang Schaüble a appellé à cesser le débat sur l’augmentation du FESF et l’Ecofin s’est plié à cette décision. Très bien. Cette décision est fondamentale, il faut bien le noter. Cela veut dire que la résolution des problèmes de surendettement en Europe ne va pas passer par un nouvel endettement public au niveau européen (qui n’aurait fait que reculer les échéances), mais par la restructuration des pays insolvables. Cela a déjà commencé partiellement pour la Grèce et l’Islande, et ça va continuer, y compris en utilisant le FESF selon cette dépêche. La conséquence, c’est que les banques européennes vont devoir enregistrer de sévères moins-values dans leurs bilans, mais l’Allemagne a fait le calcul que le renflouement de ses banques lui coûtera moins cher que celui des pays européens insolvables (qui restructureront de toute façon un jour ou l’autre). Idem pour la France, mais notre budget pourra-t-il supporter cette charge (sans perdre en outre notre AAA) ?

    Philippe Herlin
    source: http://ladettedelafrance.blogspot.com/2011/01/vers-la-restructuration-des-dettes.html#comments
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    Message  Solstice 29/1/2011, 23:46

    Encore un sale coup de la Salope

    Répression contre le Réseau Voltaire

    Actualités economico-politique. - Page 11 Meyssan


    Nous portons à votre connaissance l’information révélée le 27 janvier 2011 par le site italien de la revue universitaire de Géopolitique Eurasia.

    Le 3 novembre 2010, soit dix jours avant de quitter le ministère français de la Justice, Michèle Alliot-Marie a fait délivrer à son homologue libanais une commission rogatoire internationale concernant Thierry Meyssan, en sa qualité de responsable de publication du Réseau Voltaire.

    La commission a été reçue par le ministre libanais, Ibrahim Najjar,
    représentant des Forces libanaises de Samir Geagea (condamné pour l’assassinat d’un Premier ministre, puis relâché sous la pression US) dans le gouvernement de Saad Hariri, soutenu par Paris. Elle était accompagnée d’une note de la Chancellerie soulignant la gravité des publications de Voltairenet.org qui porteraient atteinte aux bonnes relations franco-libanaises.


    Cette commission rogatoire fait suite à une instruction conduite par la vice-présidente du Tribunal de Grande Instance de Paris pour des
    articles publiés en 2007 et 2008, dénonçant la propagande sioniste,
    notamment les imputations d’un média français selon lesquelles le
    secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, serait un agent
    communiste formé en Corée du Nord ; imputations reprises au Congrès des Etats-Unis pour consolider la théorie d’un Axe du Mal et reconduire des sanctions unilatérales contre le Liban.


    En définitive, l’audition s’est tenue à Beyrouth le 26 janvier 2011,
    lendemain du changement de majorité parlementaire et de la désignation du nouveau Premier ministre. Dans ce contexte politique, les articles incriminés et la note de la Chancellerie française ont pris une toute autre saveur. La Nouvelle majorité est formée par 68 députés représentant plus de 70 % des électeurs.


    Il a été constaté que toute poursuite était prescrite depuis longtemps, à la fois en droit libanais et en droit français, de sorte que cette commission rogatoire était nulle et non avenue. Une copie carbonée des divers documents a été placée sous scellés au coffre du Tribunal libanais de sorte que si l’autre original arrivait « endommagé » à Paris, elle puisse lui être opposée.

    Aucun juge libanais n’avait exécuté de commission rogatoire internationale française depuis plusieurs années.

    M. Meyssan réside au Liban. Voltairenet.org est un site internet
    multilingue qui était hébergé en Russie en 2007-08. Ses lecteurs sont majoritairement non-Français.



    http://www.mecanopolis.org/?p=21611
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    Message  ziril 3/2/2011, 21:28

    La Côte d'Ivoire fait défaut sur sa dette souveraine



    La Côte d'Ivoire n'a pas été en mesure de rembourser à ses créditeurs les 29 millions de dollars d'intérêts de son obligation de 2,3 milliards de dollars, entraînant par là même son défaut, largement anticipé par des marchés qui ne se faisaient plus guère d'illusions sur cette issue. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, le président Gbagbo a déclaré à l'agence Bloomberg que son pays honorerait ses engagements, mais sans donner plus de détails ni, surtout, de date.

    Dans le contexte actuel, le pays a donné la priorité au paiement des fonctionnaires à celui de ses bailleurs de fonds. Disposant de 3,3 milliards de dollars de réserves de change au mois de septembre, le pays dispose de ressources naturelles importantes (cacao) qui devraient lui permettre de rendre leur cash aux investisseurs internationaux quand le pays aura retrouvé un semblant de stabilité, mais, surtout, un seul gouvernement.

    Aujourd'hui, le titre de maturité 2032, à l'orgine de ce défaut, se traite à un cours déprimé - mais stable -autour de 37 cents pour 1 dollar. En pareille occasion, un tel niveau de prix peut attirer de nouveaux investisseurs comme des fonds alternatifs spécialisés (Elliott Management...) plus ou moins agressifs.

    Déjà, en 2000, la Côte d'Ivoire avait dû renégocier son obligation de 3,5 milliards de dollars, une « Brady bond », du nom des obligations créées en mars 1989 avec pour objectif de restructurer la dette souveraine des pays en voie de développement. Il avait émis en avril dernier son titre de 2,3 milliards de dollars dans le cadre de son programme de restructuration de sa dette.
    N. A.-K., Les Echos


    source: http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201118026694-la-cote-d-ivoire-fait-defaut-sur-sa-dette-souveraine.htm
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    Message  ratman 9/2/2011, 12:51

    Gerald Celente "Nous devrions bientôt connaitre le premier conflit mondial du 21ème siècle"
    .
    "Une révolution a commencé. Les premiers coups de la première grande guerre du 21ème siècle ont été tirés". C’est le credo que, Gerald Celente, expert et fondateur du Trends research Institute (Insitut de recherche des tendances), à l’origine de nombreuses prévisions, a martelé lors d’une interview réalisée par Erik King de King World News.

    Sa vision, c’est que contrairement à ce que les experts voudraient nous faire croire, les crises tunisienne et égyptienne ne sont pas limitées au monde arabe. En fait, il leur associe le soulèvement des étudiants britanniques, en fin d’année dernière lorsque leurs droits de scolarité avaient été doublés, mais aussi les mouvements de protestation en Grèce, ou au Portugal.


    Pour lui, toutes ces démonstrations ont constitué autant de points d’ignition d’un phénomène global. Car les guerres sont d’abord civiles, puis elles s’étendent à une région du monde, pour finir par se mondialiser. Et l’histoire se répète. La grande récession ? Comparable à la grande dépression de 1929. La panique boursière de 2008 ? Similaire au krach de 1929. La seconde guerre mondiale ? Il prédit que nous devrions bientôt connaitre le premier conflit mondial du 21ème siècle…

    Les gouvernements ont mis en place des politiques d’austérité pour renflouer les banques et couvrir les erreurs du "Gang de Goldman Sachs", et le marché financier, explique-t-il, et ils ont augmenté les impôts, réduit les services de l’Etat, ce qui étrangle les petites gens. Ils tentent tant bien que mal de maintenir des revenus sociaux pour les chômeurs et les plus pauvres pour les garder tranquilles, mais ce n’est qu’un pis aller, car tôt ou tard, estime-t-il, le peuple en colère s’insurgera.

    "La jeunesse du monde unie". "Aujourd’hui, les jeunes sont éduqués, et ils sont connectés, ils communiquent par l’internet. Cette révolution commencera avec les jeunes". Les autres classes de la population ont peur, et souhaitent protéger leurs avoirs. Mais les jeunes, à l’exemple des jeunes espagnols, qui connaissent des taux de chômage de près de 50%, n’ont pas de travail, pas d’argent et aucun avenir, n’ont plus rien à perdre, d’après lui. L’Afghanistan, l’Irak, n’avaient pas mobilisé les jeunes américains, parce qu’ils n’y étaient pas enrôlés, leur vie n’était pas en danger et ils ne se sentaient pas concernés. En Egypte et en Tunisie, les choses étaient différentes, analyse-t-il : "Pourquoi croyez-vous qu’il y a eu des émeutes en Egypte ? Pour la démocratie ? Les gens se fichent de ce que c’est, ils n’en profitent pas ! Ils veulent de la nourriture sur leur table. Et vous allez donc voir ce phénomène se généraliser"

    express.be
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    Message  hildegarde von b 9/2/2011, 19:31

    que votre santé soit bonne et votre médecin un sage....
    http://www.lexpansion.com/economie/une-amende-de-0-50-euro-pour-les-malades-sans-carte-vitale_248610.html?xtor=EPR-175
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    Message  ratman 10/2/2011, 08:15

    Retenez bien cette phrase :"l'interdiction de tout déficit public" : une série de mesures à laquelle l'assemblée nationale va s'attaquer! Bien sûr les médias n'en pipent mots et pourtant les conséquences sur le bas peuples vont être ultra autoritaires.
    çà ne fait que commencer!!!


    Déficits : Nicolas Sarkozy tient à sa révision constitutionnelle
    02/02/2011
    Le projet de loi annoncé mercredi en Conseil des ministres devra franchir un obstacle de taille : recueillir une majorité des trois cinquièmes au Congrès.

    Rien ne se fait jamais au hasard. Lors d'un déplacement mardi dans le Cher, le chef de l'État a fait un plaidoyer pour l'orthodoxie budgétaire. Et mardi, en Conseil des ministres, il a défendu longuement l'objectif d'une gestion rigoureuse des deniers publics. Objectif qu'il veut inscrire dans la Constitution. Nicolas Sarkozy avait annoncé, le 20 mai dernier, qu'il souhaitait transformer en règle constitutionnelle le principe d'un équilibre budgétaire pour l'ensemble des administrations publiques. Mercredi, en Conseil des ministres, le projet de loi réformant la Constitution a donc été annoncé par le premier ministre, François Fillon. Mais pour être adopté, il faudra obtenir une hypothétique majorité des trois cinquièmes des parlementaires réunis en Congrès à Versailles.

    Le président a rappelé qu'il s'agissait de «mettre chacun devant ses responsabilités». «Si les élus d'opposition veulent dépenser plus, il faut que les Français sachent que cela veut dire plus d'impôts», a expliqué Sarkozy. «Au PS de reconnaître publiquement qu'il ne veut pas mettre un peu d'ordre dans les finances publiques» , a-t-il continué.

    L'annonce répond bien sûr au besoin de multiplier les signes de sérieux adressés aussi bien aux marchés financiers qu'aux partenaires européens, et notamment l'Allemagne. Elle intervient d'ailleurs à la veille du Conseil européen qui réunit les chefs d'État et de gouvernement des 27 membres de l'Union européenne, demain.

    Après la réforme des retraites, Sarkozy poursuit ses efforts pour consolider la note triple AAA accordée à la France par les agences de notation, afin de réduire l'écart de taux d'intérêt entre la France et l'Allemagne sur le marché de l'emprunt. Mercredi, Sarkozy a aussi demandé aux ministres de rappeler que cela faisait partie d'un ensemble : «J'ai défendu l'euro à Davos, et qui l'a remarqué ? », a-t-il regretté.

    Les élections présidentielles en point de mire

    En se saisissant de l'étendard de la lutte contre les déficits, Nicolas Sarkozy vise en réalité deux cibles politiques, à un an de la présidentielle. Premièrement, mettre dans l'embarras l'opposition et attaquer «la gestion laxiste des collectivités locales», selon l'Élysée. Deuxièmement, il veut préempter ce thème cher à l'électorat centriste. En 2007, François Bayrou en avait fait l'alpha et l'oméga de sa campagne présidentielle. Nicolas Sarkozy ne veut plus être pris en défaut. Il entend apparaître européen sourcilleux et garant de la lutte contre les déficits budgétaires quand sonnera l'heure du bilan.

    C'est d'ailleurs l'une des volte-face du chef de l'État. En juillet 2008, lors de la première réforme constitutionnelle, gagnée à deux voix près, l'Élysée avait refusé d'inscrire cette règle que les centristes réclamaient déjà. Certains, comme le sénateur Alain Lambert, qui en avaient fait une condition de leur vote, avaient été convaincus in extremis. À l'époque, le chef de l'État avait des doutes. «Les temps ont changé, depuis il y a eu la crise», décrypte l'un de ses proches, «et la commission réunie par Michel Camdessus a permis de réunir un consensus, y compris chez les experts de gauche».

    L'Élysée souhaite en tout cas avancer vite. «D'ici au mois de juillet, le projet de loi aura été présenté devant les deux Assemblées », avance-t-on dans l'entourage du chef de l'État. «On saura alors s'il est possible de dégager une majorité» pour réunir le Parlement à Versailles. Il va de soi que l'Élysée ne se fait guère d'illusions sur le concours des élus de l'opposition. Le projet de loi constitutionnelle n'a donc que peu de chances d'arriver à bon port. Il ne faudra pas non plus poser la question à Alain Juppé. Dans son livre d'entretiens avec Michel Rocard, La politique telle qu'elle meurt de ne pas être, il tombe d'accord sur l'inutilité de ce genre de règles qui «souffrent toujours des exceptions». En revanche, les deux ex-premiers ministres défendront volontiers toutes les autres initiatives en faveur d'une réduction des déficits

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/02/02/04016-20110202ARTFIG00618-deficits-nicolas-sarkozy-tient-a-sa-revision-constitutionnelle.php
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    Message  ratman 5/3/2011, 11:39

    http://www.contrepoints.org/2011/03/04/15832-vous-allumerez-la-lumiere-quand-il-y-aura-du-courant

    Le chef du réseau électrique déclare que l’ère de l’électricité en permanence touche à sa fin.





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    Message  ratman 7/3/2011, 19:36

    L’UE-topie des marchés : Comment la nouvelle « gouvernance économique » menace la démocratie

    Ce n’est pas la première fois - ni sûrement la dernière - que les Dessous de Bruxelles publient la traduction d’un texte du Corporate Europe Observatory [1]. Dans un article, dont nous avons traduit certaines des parties les plus significatives, le groupe de chercheurs basé à Bruxelles revient sur la désormais célèbre « gouvernance économique » européenne... et les menaces qu’elle représente pour la démocratie.

    (Version complète du rapport)
    L'UE-topie des marchés : Comment la nouvelle « gouvernance économique » menace la démocratie

    Une version européenne de la « stratégie du choc » est en passe d’être mise en œuvre dans l’Union européenne. Sous le coup de la crise européenne, de nouvelles prérogatives dévolues à l’Union en matière budgétaire, de dépenses sociales ou de salaires pourraient permettre d’imposer un véritable carcan néolibéral sur les économies nationales... et de transformer définitivement l’UE en une utopie de marché, irresponsable et anti-démocratique.

    « Ce qui est en train de se passer est une révolution silencieuse – une révolution silencieuse vers une gouvernance économique plus forte. Les Etats membres ont accepté – et j’espère que c’est ainsi qu’ils l’ont entendu – que les institutions disposent désormais d’importantes prérogatives concernant la surveillance et le contrôle strict des finances publiques. » - José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne.

    Résumé

    L’année 2011 restera sans doute dans les annales de l’Union européenne. Utilisant le prétexte de la « crise de l’Euro », la Commission européenne et le Conseil ont avancé des propositions afin de donner à l’UE de nouvelles prérogatives sur de nombreux domaines clés, allant des salaires aux prestations sociales ; elles seraient implémentées via de nouvelles procédures technocratiques très difficiles (voire impossibles) à contrôler ou à infléchir... du moins par ceux qui seront amenés à les subir.

    Ces propositions mettent en place un agenda économique et social sur mesure pour les intérêts des milieux d’affaires ; s’il était adopté, il constituerait une véritable « révolution silencieuse » imposée par le haut, en l’absence de tout débat démocratique ou participation populaire.

    Les changements proposés – qui impliquent un ensemble de règles de « gouvernance économique » - ont d’ores et déjà été salués par les plus importants lobbies industriels, qui voient mises en œuvre plusieurs de leurs exigences-clés. En particulier, une nouvelle procédure pour « corriger les déséquilibres macro-économiques » va s’avérer déterminante, permettant de prendre à l’échelle européenne des décisions concernant les salaires et les « dépenses » sociales pour les différents Etats membres. Les lobbies industriels espèrent par ailleurs que les nouvelles réglementations permettront d’assurer la mise en œuvre effective de la stratégie « UE 2020 », très favorable aux milieux d’affaires.

    Malgré les enjeux considérables, cette « révolution silencieuse » n’a, jusqu’à présent, pas été portée à l’attention d’un public large. Il est pourtant de toute urgence qu’un véritable débat démocratique ait lieu au sein des différents pays européens, en particulier sur la question des alternatives au modèle économique néolibéral de la « gouvernance économique » qui est aujourd’hui mis en avant par la Commission et le Conseil. Et cela nécessite l’établissement d’un véritable rapport de force social, suffisamment large pour faire de telles alternatives une réalité.

    Introduction

    La Grèce et l’Irlande, les deux pays membres de l’UE qui font actuellement face aux plus importantes difficultés économiques, ont d’ores et déjà placé dans une partie importante de leurs politiques économiques sous la tutelle de l’UE. Les conditionnalités associées aux prêts de l’UE et du FMI déterminent dans une large mesure l’agenda économique de ces deux pays pour les années à venir.

    En dehors de la Grèce et de l’Irlande, rares sont ceux qui pointent néanmoins le fait que de telles intrusions majeures dans les priorités budgétaires nationales pourraient devenir une réalité... pour l’ensemble des Etats membres, et tout particulièrement ceux de la zone Euro - et ce quel que soit l’état de leur endettement et de leurs déficits. De nouvelles règles sont actuellement en cours d’élaboration qui auront pour conséquence de promouvoir la dérégulation et les privatisations, au détriment du droit du travail, des dépenses de santé et d’éducation.

    Avec une adoption prévue à l’été 2011, ces propositions risquent tout simplement de faire les rêves des grands groupes industriels européens devenir réalité. Cette nouvelle forme de « gouvernance économique » qui se dessine imposera un véritable carcan néolibéral aux Etats membres : une véritable utopie de marché, avec des règles favorables aux milieux d’affaires, une mise en œuvre renforcée favorisant les intérêts des industriels au niveau des choix budgétaires nationaux… et des conséquences potentiellement désastreuses.


    « Révolution silencieuse »

    Ces propositions ne sont pas sans lien avec la crise de l’Euro et les difficultés rencontrées par de nombreux Etats membres : celles-ci sont utilisées comme prétextes pour mettre en place l’agenda principal de l’UE pour les années à venir. Certains des remèdes envisagées débordent largement sur des prérogatives jusqu’à aujourd’hui dévolues aux Etats. Tout se passe comme si les « sensibilités nationales » étaient mises de côté, et un certain nombre de propositions d’une portée parfois considérable, sur les politiques fiscales des Etats membres par exemple, ont néanmoins été retenues.

    Qui aurait cru possible, quelques années en arrière, que le Conseil et la Commission auraient le privilège d’analyser et commenter le budget annuel des Etats membres – avant même que les parlements nationaux ne l’adoptent ni même ne le discutent ? Et qui aurait imaginé que les Etats membres puissent risquer d’être mis sous tutelle au point de devoir demander la permission de réallouer des fonds sur le budget national ?

    Malgré l’absence quasi-complète de débats jusqu’à aujourd’hui, la portée de ces propositions est absolument considérable. Un expert a noté que l’effet combiné des propositions – si elles sont approuvées – « aura un effet sur les politiques fiscales, en termes de régulation, comparable à l’effet de la bombe atomique sur les politiques de sécurité [2] ». Quand, en juin 2010, le Conseil Européen (c.a.d. les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres) a accepté de soutenir les propositions de la Commission, le Président de la Commission José Barroso n’hésitait, lui non plus, à monter sur ses grands chevaux : « Je vous prie de lire les conclusion du Conseil Européen d’hier. Ce qui est en train de se passer est une révolution silencieuse – une révolution silencieuse vers une gouvernance économique plus forte. Les Etats membres ont accepté – et j’espère que c’est ainsi qu’ils l’ont entendu – que les institutions disposent désormais d’importantes prérogatives concernant la surveillance et le contrôle strict des finances publiques. [3] »

    Depuis lors, il est devenu clair que le Conseil, non seulement avait compris les conséquences de telles propositions, mais qu’il les soutenait. A ce titre, le ministre des finances italien déclarait : « Pour moi, ces mesures vont être à l’origine d’un transfert considérable de responsabilités [4] ». Pour lui, les politiques budgétaires, par exemple, ne peuvent plus être décidées au niveau national [5].

    Cet évènement a été accueilli de manière univoque par le milieu des affaires. BusinessEurope, l’organisation patronale européenne, y voit une opportunité de donner réalité à un vieux rêve : celui d’associer à l’agenda pro-business de la stratégie « UE2020 » pour la croissance des mesures contraignantes de mises en œuvre. Dans une lettre adressée au Président de la Commission Barroso et au Président du Conseil européen Herman Van Rompuy, le secrétaire général de BusinessEurope, Jürgen Thumann, écrit : « L’Europe doit accélérer son agenda de réformes, et commencer à obtenir des résultats tangibles d’ici aux prochains mois. La stratégie EU2020 et les nouvelles règles de gouvernance économique proposent une trame adéquate pour implémenter de manière rapide les réformes, au niveau national comme au niveau européen. [6] »

    Une nouvelle gouvernance économique

    Le débat sur la nouvelle forme de « gouvernance économique » a débuté en mars 2010, alors que la Commission lançait sa proposition de nouvelle stratégie décennale pour l’UE, « Europe 2020 [7] ». Elle ne tarda pas à préciser ses idées à travers de nombreux papiers [8]. Au Conseil européen, un débat parallèle a été mis en place à travers un groupe de travail rassemblant les ministres des finances des Etats membres, et présidé par Van Rompuy. Ce groupe de travail, qui a rendu son rapport en octobre, soutient largement les propositions de la Commission [9].

    Le paquet « gouvernance économique » se compose de trois éléments :

    1 - Surveillance des budgets nationaux (le « Semestre Européen »)

    A travers cette procédure, les Etats membres seront amenés à soumettre dès avril une proposition de budget pour discussion au sein de la Commission et du Conseil – en amont des discussions au sein des parlements nationaux [10]. Les commentaires et les propositions du Conseil seront présentés avant fin juillet et présentées au niveau national. Cette procédure a d’ores et déjà été adoptée et prendra effet à partir de cette année (2011). Les autres propositions sont en partie liées à cette procédure.

    2 - Renforcement du Pacte de Stabilité et de Croissance

    Une seconde proposition – qui devrait être adoptée d’ici l’été 2011 – devrait permettre d’introduire de nouvelles règles dans le Pacte de Stabilité et de Croissance (que l’on désignera ici comme le Pacte de Stabilité). Celui-ci délimite un niveau d’endettement public maximum de 60% du PIB, et un niveau de déficit de 3%. Il a été critiqué par de nombreux économistes qui ont mis en garde contre ces limitations qui renvoient à une application orthodoxe de l’idéologie néolibérale, et privent les Etats membres de la possibilité de mettre en place des politiques économiques expansionnistes qui peuvent s’avérer nécessaires, notamment… en cas de crise [11].

    A présent, la crise est là, néanmoins le Pacte est loin d’être abandonné. Entre autres, les nouvelles propositions proposent de définir une « vitesse » de réduction des dettes pour les Etats membres. Auparavant, il s’agissait de cibler uniquement les déficits. La mise en place d’une « vitesse » normale de réduction des dettes va limiter la possibilité pour les gouvernements de faire des investissements importants.

    La Confédération Européenne des Syndicats (CES) a dénoncé ces mesures, qui répètent les erreurs du passé. En désignant la crise financière comme « le résultat d’années de politiques économiques déséquilibrées », la CES explique que le remplacement « de salaires justes et d’emplois de qualité par l’endettement et les bulles immobilières comme le moteur de la demande et de la croissance » risque avant tout de mener nos économies tout droit vers la récession.


    Ainsi, la CES explique que les propositions concernant la gouvernance économique montre que « l’Europe n’a pas retenu la leçon. Au lieu de rééquilibrer des politiques de soutien à court-terme du privé avec des politiques de long-terme, à la fois efficaces et en faveur des salariés, la Commission propose désormais une politique de déflation massive. La gouvernance économique, telle que proposée par la Commission, n’appelle à rien d’autres que des coupes, des coupes et encore des coupes : coupes dans les salaires, coupes dans les emplois, coupes dans la protection sociale, coupes dans les prestations sociales, coupes dans les services publics. Les travailleurs sont priés de payer le prix considérable de la crise [12] ».

    Il s’agit là d’un enjeu considérable. Les milliers de salariés qui ont manifesté dans les rues de Bruxelles, Paris, Madrid, Athènes et ailleurs en sont témoin.

    3 - La prévention des « déséquilibres économiques »

    Malgré l’importance de ces nouvelles mesures pour baliser les politiques économiques des Etats membres, c’est surtout le troisième élément de ce « paquet » qui représente un changement majeur. Cette proposition, qui concerne la prévention des « déséquilibres économiques », semble avoir été largement sous-estimée et incomprise dans les débats.

    La Commission justifie cette nouvelle initiative par le fait qu’il apparaissait comme étant clair pour la Commission et la Banque Centrale Européenne, qu’un certain nombre d’Etats membres montraient des signes inquiétants de « déséquilibres macroéconomiques », les mêmes déséquilibres qui auraient contribué à faire plonger des pays comme la Grèce, l’Irlande, l’Espagne et le Portugal.

    Il est important de noter que les déséquilibres en question ne recouvrent pas nécessairement un niveau d’endettement ou de déficit trop élevé ; à ce titre, cette proposition n’est pas directement liée aux critères inscrits dans le Pacte de Stabilité. Les propositions concernent plus précisément des aspects macro-économiques tel que la question des écarts de compétitivité entre les Etats membres, ou encore le niveau des dépenses publiques, qui seraient à même, à l’avenir, de créer des problèmes majeurs.

    Il s’agit donc, afin de prévenir de futures crises, de disposer d’un mécanisme d’alerte, et de pouvoir intervenir directement sur les politiques économiques des Etats membres, y compris pour demander des modifications dans le budget national, afin de les amener à « coller » davantage à la stratégie européenne EU2020. Cela suppose de mettre en place une procédure d’évaluation des politiques économiques des Etats membres.

    La « compétitivité » au centre du dispositif

    Cette nouvelle procédure de déséquilibres excessifs, ainsi que les autres propositions, sont basées sur une manière particulière d’envisager la sortie de la crise économique et financière, et d’éviter des crises à venir. Dans ses propositions et documents, la Commission avance systématiquement la nécessité d’améliorer la « compétitivité ». Durant la dernière décennie, la compétitivité est devenue l’objectif principal de l’Union européenne, et a acquis une signification bien particulière.

    En parallèle de la discussion sur la gouvernance économique, les institutions européennes ont discuté et adopté une nouvelle stratégie pour améliorer la compétitivité internationale, Europe 2020, une version légèrement révisée de la Stratégie de Lisbonne (2000). Dans cette stratégie, la « compétitivité » est synonyme de marchés du travail plus flexibles, de mise à bas des systèmes de retraite, de marchandisation des services publics, et de réformes des politiques d’éducation et de recherche pour mieux servir directement les intérêts des grands industriels [13].

    Quand le Conseil identifie un déséquilibre tel qu’une « divergence de compétitivité » dans l’économie d’un Etat membre, dès lors, afin d’améliorer sa « compétitivité », la porte est ouverte à toutes sortes d’opération de réallocation budgétaires, de mesures fiscales, sur les salaires, le marché du travail etc.

    De telles mesures mériteraient un véritable débat politique. Parmi les questions qui pourraient être posées : s’agit-il d’une approche adéquate ? Pourquoi privilégier celle-ci en particulier ?

    Quand la crise grecque a éclaté, et que les fragilités de l’Euro sont apparues au grand jour, nombreux sont ceux qui, au sein de l’UE, ont appelé à une gouvernance économique renforcée. Au Parlement européen, les dirigeants des groupes sociaux-démocrates, libéraux et conservateurs demandèrent de mettre un terme à la flexibilité dans l’application du Pacte de Stabilité, appelant de concert à l’abandon de la « pression par les pairs » et la mise en place d’« instruments renforcés » pour obliger les gouvernements à respecter les critères du Pacte de Stabilité et la stratégie de « compétitivité » Europe 2020 [14].

    Quand la Commission a rendu publiques ses propositions, conformes aux préoccupations des parlementaires, le 29 septembre 2010, celles-ci furent bien accueillies à la fois par les lobbies industriels et par un large arc politique de parlementaires, depuis les conservateurs jusqu’aux verts, en Allemagne comme en France. Malgré quelques hésitations dans le camp des écologistes et des sociaux-démocrates, le consensus semblait de mise sur le principe des propositions [15].

    Il semble ainsi peu probable que le parlement ne s’oppose à de telles mesures, où une majorité de parlementaires voient dans ce renforcement de la politique économique commune sur la base d’un agenda pro-entreprise une réponse logique à la crise européenne. Ce soutien exprimé à la fois par les lobbies industriels et les parlementaires a facilité l’adoption rapide du Semestre Européen en septembre 2010.

    Conclusion : mettre en échec la « stratégie du choc » de l’UE

    La réponse à la crise est en réalité déterminée par les rapports de force. Les préférences des plus forts sont mises en avant – les nations les plus puissantes, les grands groupes industriels. Les nations les plus puissantes ont un intérêt objectif dans le maintien de l’Euro ; les grands groupes industriels, quant à eux, en appellent depuis des années à la mise en place de politiques fortes dans le domaine de la « compétitivité ».

    Ce sont sans doute les représentants des grands groupes européens qui ont le plus de raisons de se satisfaire des propositions mises en avant par la Commission. Après avoir travaillé de longues années sur des propositions autour d’une gouvernance économique, fondée sur la seule recherche de compétitivité, ils voient leurs efforts récompensés.

    Cependant que certains rêvaient d’un « gouvernement économique » qui permettent d’importants transferts des pays du « centre » vers la « périphérie », sorte d’Etat social fédéral européen à même de subvenir aux désavantages structurels causés par l’Euro aux pays les plus faibles, il s’agit davantage d’un véritable programme d’ajustement structurel permanent qui semble se dessiner, avec au programme des coupes dans les salaires, les dépenses publiques, et des aménagements budgétaires dédiés à l’amélioration de la « compétitivité ».

    Laissant de côtés les options alternatives, la Commission et le Conseil avaient sans doute bien des raisons de choisir cette voie – et le consensus au sein des milieux d’affaires européens en est une majeure. Leur activisme auprès des représentants de la Commission et des Etats membres a donc payé, et fait pencher la balance vers leur propre conception de l’Union européenne.

    Il s’agit là d’une évolution majeure, dans une fenêtre temporelle particulièrement étroite ; cette rapidité est sans doute due à l’urgence de la crise économique. Ce scénario ressemble à ce que Naomi Klein avait décrit comme une « stratégie du choc ». Une stratégie qu’elle attribue à la fameuse et infâme icone du néolibéralisme, Milton Friedman, qui écrivait en 1982 : « Seule une crise – véritable ou perçue – produit réellement des changements. Quand une crise éclate, la réaction adoptée dépend des idées qui ont cours à ce moment. Ceci est, je crois, notre fonction essentielle : développer des alternatives aux politiques existantes, afin de les faire vivre et les rendre disponibles jusqu’à ce que le politiquement impossible devienne politiquement inévitable [16] ».

    Comme pour la surveillance des mécanismes macroéconomiques, les « idées qui ont cours », comme dirait Friedman, ont été celles qui ont été promues par les représentants des grands groupes industriels et par la Commission depuis des années. Cinq ans auparavant, l’idée de renforcer les politiques de « compétitivité » par des mesures contraignantes de mise en œuvre avait déjà été présentée au Conseil, puis rejetée. Lors d’une conférence tenue début janvier, de nombreux participants, notamment de la Commission, en exprimèrent le regret ; ils furent néanmoins ravi de voir enfin leurs idées devenir réalité, et l’ancien Commissaire Mario Monti, dans une approbation presque générale, s’est même exclamé : « Merci, la crise grecque ! »

    Pourtant, les hauts fonctionnaires de la Commission eurent bien du mal à répondre à un économiste critique, qui pointait le fait que les réformes ne permettraient pas de résoudre la crise [17]. En d’autres termes, les réformes bénéficient de la crise. Mais elles ne représentent pas de véritable solution à la crise.

    Isolés, et irresponsables

    Si un débat d’ensemble ne débute pas dès maintenant, les conséquences pourraient s’avérer terribles. Si le paquet est voté, 2011 marquera un nouveau recul démocratique. Des politiques sociales d’une importance considérable seront mises hors de portée de toute participation populaire ; cela pourrait être le début d’une nouvelle phase dans ce qui fut naguère décrit comme le « nouveau constitutionnalisme » de l’Union européenne.

    En 1992, le théoricien Stephen Gil voyait dans l’Union européenne un mouvement distinctif « vers la construction d’instruments légaux et constitutionnels pour mettre à l’écart ou isoler substantiellement les institutions économiques de tout contrôle public ou démocratique [18] ». Cette année pourrait apporter une pierre décisive à cet édifice.

    Il y a de cela quelques années, l’architecture même de l’UE était mise en question par des millions d’européens. Elle fut l’objet d’un débat populaire très animé à l’occasion des referendum sur le traité constitionnel européenne, dans plusieurs pays de l’UE. Depuis lors, la Commission et les Etats membres ont fait tout leur possible pour empêcher les consultations populaires sur les changements des traités. Désormais, d’importantes décisions sur le futur de l’UE sont décidées sans réelles discussions démocratiques. Le message semble clair : la participation publique est une nuisance. Et vu les enjeux, il n’y a rien d’exagéré à dire que les piliers mêmes de la démocratie, telle que nous la connaissons, sont remis en questions.

    Fort heureusement, il semble que les victimes de la crise européenne, particulièrement à la périphérie de la zone euro, ne soient pas prêtes à accepter le sort qu’on leur réserve ; elles mettent ainsi la pression sur leurs gouvernements et parlements pour refuser les potions amères de Bruxelles. Afin de réussir sur le long terme, ce combat devra passer à un stade offensif, et probablement s’appuyer sur des luttes politiques à l’échelle européenne – la mise en place de coalitions politiques pan-européennes qui n’auraient pas peur de prendre à bras le corps les questions institutionnelles dans leur combat pour une démocratie qui n’impliquerait pas seulement une minuscule élite, mais toute la société. Une autre Europe ne pourra pas survenir sur la base des propositions actuelles de la Commission. Une alternative à ce modèle de « gouvernance économique » est nécessaire.

    Si elles sont adoptées, les nouvelles mesures de « gouvernance économique » représenteront une étape clé vers une politique économique commune, associée à un agenda sur mesure pour les milieux d’affaires, qui n’aura probablement de cesse de retirer les prérogatives de décision politique de la sphère démocratique pour les rapatrier dans un monde d’indicateurs, de tableaux de bord, de « procédures », de consultations de « haut-niveau », pré-modelant toute décision politique bien avant toute discussion politique.

    Si l’on considère le processus jusqu’à maintenant, il semble qu’il ne sera pas aisé de mettre ce débat sur le devant de la scène. Le haut niveau de consensus qui règne dans le Conseil et le Parlement européen signifie qu’il y a peu de chance que le débat public n’émerge à leur initiative. Le Parlement mettra au point sa position en Avril [19], et d’après le calendrier, se prononcera définitivement en juin. Il y a fort à parier que les contradictions éventuelles entre le Parlement et le Conseil ne soient surmontées rapidement.

    Un véritable débat devra venir d’ailleurs – à travers les mobilisations européennes (coalition, mouvements, manifestes) afin d’avoir un impact au niveau européen, ou mettre la pression au niveau national et influencer les gouvernements des Etats membres.

    [1] lire aussi Peuples VS Goldman Sachs et L’Europe des industriels n’est pas en panne

    [2] Professeur Peder Nedergaard in the Danish Daily Politiken, 7 septembre 2010

    [3] José Manuel Barroso à l’European University Institute, Florence, 18 juin 2010

    [4] EUBusiness.com, 10 janvier 2011, http://www.eubusiness.com/news-eu/f...

    [5] Reuters, 10 janvier 2011

    [6] Lettre de Jürgen R. Thumann à Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso, 9 décembre 2010

    [7] European Commission ; « Europe 2020. A strategy for smart, sustainable and inclusive growth », COM(2010) 2020 final, Mars 2010

    [8] The Commission‟s communication from May (overview of upcoming proposals) can be viewed at http://ec.europa.eu/economy_finance.... The now adopted proposal on a "European Semester" (more on this below) can be viewed at http://ec.europa.eu/economy_finance... Finally, a collection of proposals, a so called "six pack" was launched in late September. They are available at http://ec.europa.eu/economy_finance...

    [9] Rapport du groupe de travail du Conseil européen, 21 octobre 2010. http://www.consilium.europa.eu/uedo...

    [10] In fact, the handing of proposals for the coming year‟s budget is but one part of what is called "the surveillance cycle", which already started in January. More details can be read in European Commission, COM (2010) 367/2, page 11-14, http://ec.europa.eu/economy_finance...

    [11] C’est du moins l’avis de tout économiste qui souscrit aux théories keynésiennes

    [12] CES, déclaration du 28 octobre 2010, http://www.etuc.org/a/7790

    [13] A lire, Corporate Europe Observatory ; ”Big business as usual”, March 2010, http://www.corporateeurope.org/lobb...

    [14] "MEPs unite in call for ’economic governance’", Euractiv, 12 March 2010.

    [15] Press release from the Green Group, European Parliament, 29. September 2010, http://www.greens-efa.org/cms/press... ; Martin Schulz,Chairman of the Social-Democratic group referred to the Commission‟s proposals as a "straitjacket

    [16] Naomi Klein, « La stratégie du choc », Actes Sud, 2008

    [17] http://blogs.ft.com/brusselsblog/20...

    [18] Stephen Gill ; "The emerging world order and European change : the political economy of European Union", The Socialist Register 1992, page 165.

    [19] La première lecture des six propositions se terminera en avril

    téléchargé le rapport en PDF sur la source en bas de l'article
    http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article140

    Edit ziril:

    La source: http://ellynn.fr/dessousdebruxelles/spip.php?article140
    edit ratman en non crypté http://www.michelcollon.info/L-UE-topie-des-marches-Comment-la.html


    Dernière édition par ratman le 11/3/2011, 13:34, édité 1 fois
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    Message  nonwo 11/3/2011, 11:47

    Une analyse pertinente sur le vrai pouvoir ''politique''.


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    Actualités economico-politique. - Page 11 Empty Total minimise l'impact de la hausse des prix des carburants

    Message  yhato 13/3/2011, 18:44

    La hausse des prix du pétrole est "désagréable" mais ce n'est pas pour ça que les Français vivent moins bien, a déclaré vendredi le PDG de Total, estimant qu'il s'agissait d'un débat propre à la France.
    Christophe de Margerie s'exprimait au moment où le baril de Brent de la Mer du Nord s'installe au dessus des 110 dollars et où le prix du litre de carburant sans plomb a atteint le record de 1,8 euros dans certaines stations-service.
    "(La hausse des prix) c'est désagréable, c'est clair, on ne va pas dire le contraire, mais qu'on ne dise pas, tout de même, que c'est à cause des prix du pétrole que les gens vivent moins bien", a-t-il dit devant l'Association des journalistes économiques et financiers.
    "La part du pétrole dans le coût de la vie d'un citoyen X reste très faible", a-t-il poursuivi en affirmant que l'inflation avait gommé l'augmentation des cours depuis 1974.
    Reconnaissant les difficultés financières éprouvées par "certaines personnes" pour s'approvisionner en essence ou en fioul domestique, Christophe de Margerie a cependant dit que le pétrole n'était pas le seul produit dont le prix avait augmenté.
    "Il faut avoir une politique adaptée à ceux qui ont un problème mais ce n'est pas un problème lié à la pompe, c'est un problème général, a-t-il dit.
    Le gouvernement français a exclu jeudi toute baisse de taxes ou autre action coercitive pour compenser la flambée des prix des carburants, tout en annonçant une multiplication des contrôles pour éviter des abus. ()
    "Le pétrole, certes, augmente mais pas plus qu'en Allemagne, en Grande-Bretagne ou ailleurs, je ne pense pas que dans ces pays-là, on parle tous les matins de ça, il doit y avoir quelque chose de particulier chez nous", a-t-il encore ajouté.
    En 2010, Total a enregistré un résultat net ajusté de 10,3 milliards d'euros (+32%) et un bénéfice net part du groupe de 10,6 milliards (+25%).Evoquant la baisse de la production de pétrole en Libye, le PDG de Total a par ailleurs déclaré qu'il y avait assez de pétrole au niveau mondial pour couvrir la demande.
    La production actuelle de pétrole brut en Libye serait comprise, selon lui, entre 200.000 et 300.000 barils par jour contre 1,6 million avant la crise.
    "Aujourd'hui, il n'y a globalement aucun problème d'alimentation des marchés, il n'y a pas de panique à avoir, seulement, il ne faut pas qu'il y ait 36 Libye.


    c'est sur que pour lui balancer entre 120 et 200 euros d'essence par moi sa doit pas lui faire mal au c** , mais quand t'es paye au smic (soit 1073 net /mois) tout de suite c'est pas la meme....

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/reuters_00328908-total-minimise-l-impact-de-la-hausse-des-prix-des-carburants.htm
    ziril
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    Message  ziril 14/3/2011, 17:49

    Un krach de la dette américaine à prévoir ?




    C’est un peu comme si la BNP-Paribas disait : «je n’ai plus aucune obligation du Trésor français en portefeuille, j’ai tout liquidé, je n’ai plus confiance dans la dette française», on imagine le coup de tonnerre ! Eh bien cela vient de se passer aux Etats-Unis : Pimco, le plus grand gestionnaire de fonds obligataires du monde, a liquidé tous les titres de dette de l'Etat fédéral. Son patron, Bill Gross, anticipe une remontée des taux longs et n’a plus confiance en Washington pour réduire le déficit budgétaire. Il envisage même, avec Nassim Taleb, un krach des bons du Trésor US (pour Taleb «il vaut mieux détenir des euros que des dollars, l’euro est accroché à l’Allemagne, le dollar à rien du tout»…). Hormis un marché boursier bullaire (merci Bernanke), il faut dire que les indicateurs sont au rouge : le marché immobilier est dévasté (voir ces cartes effrayantes sur les saisies), les bilans bancaires encore contaminés (et leur comptabilité n’est pas fiable), les muni-bonds sont une bombe à retardement, et le plafond de dette risque bientôt d’être atteint. Un krach de la dette américaine (ou, variante, un Quantitative easing délirant qui se transforme en hyperinflation) est littéralement impensable, mais économiquement de moins en moins irréaliste.

    Ca craque de partout dans le monde en ce moment, y compris au propre au Japon. La «fragilité» du monde augmente partout dans des proportions inquiétantes.

    PS : pour faire suite à notre article précédent sur les stress tests bancaires, les régulateurs annoncent qu’ils seront plus sévères que les précédents (Les Echos du 10/3 page 28), donnons leurs en acte, sans se faire d’illusions cependant. Notons surtout que pour le président de la Fédération bancaire française, François Pérol, le scénario du défaut souverain n’est « pas plausible », il affirme : «Je ne teste pas l’explosion de la zone euro, non, j’ai refusé que l’on fasse cela, à quoi ça sert ?». Hallucinant. Un tel aveuglement, pour l’organisme représentatif des banques françaises on le rappelle, est proprement effrayant.

    Philippe Herlin
    © La dette de la France .fr


    source: http://ladettedelafrance.blogspot.com/2011/03/un-krach-de-la-dette-americaine-prevoir.html
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    Message  ratman 17/3/2011, 13:18

    Exclusif (et scandaleux): Total ne paiera pas d'impôts en France


    Des milliards de bénéfices distribués aux actionnaires, mais pas un sou de profits réalisés en France, et probablement pas un euro d’impôt. En 2009, malgré 32 milliards d’euros de chiffre d’affaires, Total a perdu 207 millions d’euros dans l’Hexagone. Rebelote en 2010. Selon nos informations, la plus grosse entreprise tricolore est encore dans le rouge.

    suite >>http://www.marianne2.fr/Exclusif-et-scandaleux-Total-ne-paiera-pas-d-impots-en-France_a203903.html

    Si Total fait des bénéfices ailleurs, il DOIT en faire en France. C’est comme ça. C’est tout

    Sur 1€ d’essence, 19 centimes vont à Total, et le reste à l’état. Pour rappel, la répartition est la suivante, avec (p) pour ce qui va au producteur, et (e) pour ce qui va aux entités étatiques diverses qui pleurent amèrement sur le sort de leurs contribuables en leur prenant au passage … 81% de ce qu’ils dépensent dans leur carburant.

    (p) Coût d’extraction : 2.00
    (p) Transport et acheminement : 1.00
    (p) Raffinage et distribution : 16.00
    (e) Redevance au pays producteur : 22.00
    (e) TVA : 18.00
    (e) TIPP : 41.00

    Si notre frétillant journaliste — dont l’article montre qu’on doit plus parler d’un groupie socialiste du Trésor Public que d’un type qui ferait un honnête travail d’information — avait pris la peine d’étudier un tantinet le pourquoi des problèmes de Total en France, il n’aurait pas stupidement conclu que l’absence de bénéfices du groupe en France était exclusivement dû à une solide optimisation fiscale.


    Je résume donc : Total perd de l’argent en France mais devrait payer pour les belles routes sur lesquelles sont embouteillés ses camions avec tous les autres automobilistes parce qu’il neige en hiver, parce que tout le monde s’y précipite lorsqu' il y a des grèves ou des pannes de trains (un jour sur deux). Il devrait payer pour avoir des stations services si bien protégées que, régulièrement, dans la presse, on apprend qu’elles se font dévaliser. Il devrait payer pour tous les autres services rendus par la collectivité alors qu’en majeure partie, Total est hors de France précisément parce que s’il était resté, il n’existerait plus tant la collectivité en question ne peut s’empêcher de compulsivement piocher dans ses poches.

    Mais surtout, quand on y réfléchit, mieux vaut faire des pertes ! En effet, lorsqu’on fait des bénéfices, on est taxé à mort, impôt citoyen de participation à la collectivité qui vous aime et vous fait les poches obligent, ET on a l’opprobre du public, qui vous con chie ouvertement dans d’amusants articles d’une presse dans laquelle le bénéfice est immédiatement associé à la souillure capitaliste et l’enfer de la mine zolaesque. Alors que lorsqu’on enregistre des pertes, on a toujours l’opprobre du public qui semble aller définitivement de paire avec la notion de grand groupe multinational ; mais au moins, on ne s’est pas fait entuber.
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    Message  ratman 18/3/2011, 19:53

    Le « Pacte pour l’euro » prépare l’abrogation des droits syndicaux 14 mars 2011 -



    http://www.solidariteetprogres.org/article7527.html



    Le « Pacte pour l’euro » prépare l’abrogation des droits syndicaux
    14 mars 2011 - 19:10



    14 mars 2011 (Nouvelle Solidarité) — Sans avoir de gouverneur aussi
    fou que celui du Wisconsin, nous avons quelques équivalents à la tête de l’UE.

    En témoigne le texte, daté du 25 février, intitulé : Coordination
    améliorée des politiques économiques dans la zone euro, préparé par le
    président de la Commission européenne José-Manuel Barroso et le président non
    élu du Conseil, Herman Van Rompuy, en vue du sommet européen du 11 mars.

    Présenté initialement comme base de discussion pour le « Pacte de
    compétitivité », ce texte, devenu le socle du « Pacte pour l’euro », rend
    explicite la politique de saccage social engagée par Sarkozy et Merkel pour
    « sauver l’euro ».

    On peut y lire : « Le pacte reposera sur les engagements des pays à
    atteindre une série d’objectifs convenus communément dans des domaines
    politiques clés et sa mise en œuvre sera supervisée sur la base d’une série
    d’indicateurs quantitatifs et politiques. »

    Le paragraphe 2.1 stipule ensuite les « objectifs clefs » : « Les États membres de la zone euro s’engagent à prendre toutes les mesures nécessaires pour poursuivre les objectifs suivants :


    * encourager la compétitivité, notamment par l’alignement de l’évolution des salaires et de la productivité ;

    * encourager l’emploi en rendant le travail plus attrayant ;

    * contribuer davantage à la viabilité des finances publiques, notamment en ce qui concerne la dette publique ainsi que les systèmes de retraites et de sécurité sociale ;

    * renforcer la stabilité financière.


    On croit rêver ! On ne mesurera la compétitivité que par les « coûts » et non

    par la qualité de la main-d’œuvre. Ainsi, pour être compétitif, il suffirait de
    bannir toute hausse de salaire, car « des augmentations importantes et
    soutenues [du prix de la main-d’œuvre] peuvent indiquer l’érosion de la
    compétitivité ».

    Bien sûr, « chaque pays sera responsable des actions politiques qu’il choisit pour encourager la compétitivité, mais on accordera une attention particulière aux réformes suivantes :


    * tout en respectant les traditions nationales de dialogue social et de
    relations industrielles, des mesures pour assurer l’évolution des coûts en ligne
    avec la productivité, tels que :

    * réexamen des dispositions de fixation des salaires afin d’accroître la
    décentralisation dans le processus de négociation et d’améliorer le mécanisme
    d’indexation ;

    * veiller à la modération salariale dans le secteur public (compte tenu de
    son important effet de signal). »


    En clair : fin de l’indexation des salaires sur la hausse du coût de la vie
    et l’inflation, et fin des conventions collectives, véritable obstacle à la
    « compétitivité ».
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    Message  ratman 23/3/2011, 17:16

    L'Islande teste la reprise sans austérité carabinée



    Impossible de le rater dans les rues de Reykjavik, tant le chantier est énorme, et détonne dans une capitale à l'architecture basse: une cathédrale de béton noir et de verre, recouverte d'alvéoles réfléchissantes, est en cours d'assemblage ...face à la mer. Le Harpa, imaginé par l'artiste vedette danois Olafur Eliasson, servira tout à la fois de salle d'opéra et de palais des congrès pour l'Islande. Malgré des craintes annonçant à plusieurs reprises l'arrêt des opérations, le bâtiment sera finalement bien inauguré, le 4 mai prochain. Après l'effondrement bancaire de l'île, en octobre 2008, le groupe Portus, l'investisseur privé qui portait ce projet estimé à l'origine à 12 milliards de couronnes (74 millions d'euros), a dû appeler le gouvernement et la mairie de Reykjavik à l'aide pour que le chantier se poursuive. L'exécutif n'a pas bronché et ce fleuron architectural va donc voir le jour. Mais où est donc passée la crise islandaise?

    L'Islande, encore sonnée par sa quasi-faillite, ne s'est pas lancée dans une austérité à tout crin. A rebours des tendances à l'œuvre sur le continent, l'île a choisi de prendre un peu plus de temps que d'autres pour réaliser son «ajustement budgétaire». Si bien que des projets ici et là continuent d'avancer. Ses mesures d'économies portent sur 10% du Produit intérieur brut (PIB) en trois ans. Rien à voir avec une autre île à laquelle elle est souvent comparée, elle aussi durement frappée par la crise: l'Irlande prévoit, elle, de ramener son déficit de 32% à 9% au cours de la seule année 2011, et de poursuivre l'austérité jusqu'en 2014 au moins. Aujourd'hui, Reykjavik dit avoir renoué avec la croissance – attendue aux alentours de 3% cette année, et réduit sa dette sans trop forcer.

    Comment cette minuscule économie (320 000 habitants) s'y est-elle prise, pour se sortir la tête de l'eau en deux ans? Les économistes avancent trois explications:

    › La dévaluation de la couronne islandaise. La devise a dégringolé de 40% fin 2008, et les exportations d'aluminium et de poissons ont repris dans la foulée.

    › Le principe du «too big to save» (trop gros pour être sauvé). C'est l'exact inverse du «too big to fail» (trop gros pour faire faillite), qui a prévalu aux Etats-Unis comme en Europe jusqu'à présent, obligeant les Etats à sauver les banques les plus importantes de leur système bancaire, pour éviter les faillites en chaîne. En Islande, les actifs des trois grandes banques de l'île étaient bien trop grands (jusqu'à dix fois le PIB en 2007...) pour être sauvés intégralement, et l'Etat s'est contenté de racheter les actifs «internes», c'est-à-dire les prêts des particuliers et des entreprises en Islande. Les actionnaires ont dû assumer les pertes sur les actifs étrangers, les plus nombreux.

    › Une austérité moins sévère qu'ailleurs, décidée en accord avec les partenaires sociaux. Un pacte de «stabilité sociale» a été signé en 2009, censé éviter les coupes dans le secteur social.

    Jon Gardar Ogmundsson est un petit patron islandais, un ancien de McDonald's, et il croit dur comme fer à la «reprise». «Je viens d'une famille qui a fait fortune dans l'industrie de la pêche. Nous nous sommes habitués, certains mois, à pêc...her moins de morues, quand la météo n'était pas bonne. Mais l'activité repartait très fort après. Cette fois, face à la crise, les choses prennent plus de temps. La reprise commence à peine à se dessiner aujourd'hui. Mais les exportations sont très bonnes. C'est encourageant», avance-t-il. En ce mois de mars 2011, lui connaît surtout des problèmes de riche: «Les voitures les plus récentes en vente en Islande sont des modèles remontant à 2008... On n'a rien importé de plus récent... C'est bien la preuve que tout n'est pas encore reparti comme avant», grimace-t-il, casquette noire enfoncée sur son crâne chauve.

    Un restaurant Metro, ex-McDonald's.Jon Gardar s'est fait un nom, en octobre 2009, lorsqu'il a décidé de fermer les deux restaurants McDonald's de Reykjavik qu'il dirigeait. L'Islande, depuis, est l'un des rares pays d'Europe de l'Ouest à ne plus compter un seul fast food américain sur son sol. A l'époque, il avait été piégé par la dévaluation de la couronne islandaise, alors que McDonald's l'obligeait à importer l'ensemble de ses produits d'Allemagne. Très vite, les deux restaurants se sont mis à perdre beaucoup d'argent. Depuis, il a tenté de relancer l'activité, avec une nouvelle enseigne, Metro, calqué sur le modèle McDo, à partir de produits 100% islandais. Il a baissé les prix de ses menus de 35%. Les clients commencent à revenir. Mais les marges sont encore minuscules, et il ne peut compter, assure-t-il, sur aucune banque pour augmenter ses investissements. «La cible de mes restaurants, ce sont les jeunes, et avant tout les 16-24 ans. Or ce sont eux qui sont touchés de plein fouet par la crise. Je suis donc très prudent.»

    Au-delà des paroles volontaires des patrons, petits et grands, Reykjavik continue de découvrir chaque jour l'étendue des dégâts sociaux de la crise. Pour un pays habitué à caracoler en tête des classements internationaux de richesse, c'est du jamais vu. Si la reprise se profile, tirée par les exportations de cette économie très ouverte, les ménages endettés, eux, sont loin d'avoir repris leur souffle. La consommation patine, 20% en deçà de ses niveaux antérieurs. Le taux de chômage est retombé aux environs de 7%, après avoir grimpé jusqu'à 9,7%. Rien à voir avec l'Irlande, toutefois, dont le taux de chômage dépasse les 14%.

    Sigridur Gudmunsdottir.Sigridur Gudmunsdottir fait partie de ces milliers d'Islandais victimes d'une crise qu'ils n'ont pas provoquée. Après un séjour prolongé en Amérique latine, elle est revenue sur l'île en 2001, où elle décrocha un «2007 job», comme disent les Islandais – un travail confortable et bien rémunéré, du temps de l'euphorie et de l'inconscience des années 2000, impossible à trouver aujourd'hui. «On entend dire que l'on a trop fait la fête pendant les années 2000, que l'on a trop consommé, trop emprunté. Mais c'est faux: il n'y a qu'une infime partie d'Islandais qui en ont vraiment profité», s'énerve-t-elle.

    Licenciée au plus fort de la récession, Sigridur a depuis repris, à 50 ans, des études d'espagnol à l'université. «Cela me permet de toucher des aides d'étudiant, qui sont plus élevées que les indemnités chômage», explique-t-elle. Elle a co...ntracté en 2006 un prêt immobilier de onze millions de couronnes (68.000 euros), pour s'acheter une maison où elle vit avec son père de 80 ans, et son fils de 9 ans. En partie indexé sur l'inflation, le prêt qu'elle a contracté a explosé après la crise, à 14 millions de couronnes (86.000 euros). Elle s'est trouvée prise en tenailles au fil des mois: d'un côté, le volume de son emprunt augmentait, tandis que de l'autre, la valeur réelle de sa maison s'effondrait.

    Aujourd'hui, Sigridur ne sait pas encore très bien comment elle va réussir à rembourser ses dettes, mais ne se plaint pas: «Certains Islandais connaissent des situations bien pires. Tous ceux qui avaient contracté des prêts en devises étrangères sont vraiment mal.» En Islande, on ne râle pas. Après tout, la vie sur les îles a toujours été rude. S'exiler comme tant d'autres? «C'est impossible, je suis trop attaché à mes racines islandaises depuis mon retour.» La reprise islandaise? «Demandez dans la rue, personne n'y croit, à la reprise...»

    A écouter les conversations dans Reykjavik, le fossé est immense, entre une classe politique convaincue que la page de la crise est tournée, et des citoyens piégés par la quasi-faillite de l'île, et qui peinent à se relancer. Les logiciels pour penser l'économie et le bien-être des habitants n'ont pas changé. Dans l'Islande d'après le krach, on continue de parler PIB et déficit public, et d'en faire les seuls indicateurs pertinents des politiques en cours. Ici comme ailleurs en Europe. C'est pourtant l'un des chantiers qui se profile: après avoir obligé certaines banques à la faillite, et adopté une austérité «adoucie», il va bien falloir que l'île se décide à adopter des instruments de mesure alternatifs du bien-être de sa population.


    Edit ziril:

    La source: http://www.mediapart.fr/journal/economie/220311/lislande-teste-la-reprise-sans-austerite-carabinee

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