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66 participants
Actualités economique sur l'apocalypse financier.
ForceTranquille- Nombre de messages : 399
Date d'inscription : 09/02/2011
- Message n°276
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Toutes ces récompenses et les réductions d'impots des plus riches sont le signe d'un problème économique majeur à venir, un crash mondial. Ils veulent s'assurer de ne pas baisser leur niveau de vie, à cause de la prochaine dévaluation de la monnaie.
ratman- Nombre de messages : 1460
Localisation : vendée
Date d'inscription : 19/05/2009
- Message n°277
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
laissons parler les pros !!
http://www.denissto.eu/node/296
lire aussi >> http://www.denissto.eu/forumv3/viewtopic.php?f=4&p=36199#p36199
source MP retiré à la demande de l’intéressé
(...)
La chute des MP et des métaux précieux rentre dans cette pantomime, joué avec maestria par tous les laquais des maitres qui s'entre-déchirent, j'ai nommé les Rockefeller et les Rothschild.Le premier, ordonnateur de la grand messe américaine qui peut tout acheter avec une simple reconnaissance de dette irrécouvrable........j'ai nommé le $; et le second grand fabriquant de banques centrales privés, qui s'impatiente sur une montagne d'or du retard de la refonte du système monétaire international et de son indispensable corollaire, une banque mondiale.............privé a sa botte, la Fed devant fermer boutique en décembre 2012...........
Il y aura un QE3, l'Euro land vit ses dernier mois, le système bancaire est a l'agonie............Les manipulations n'y changeront rien...........la porte de sortie du citoyen lambda passera par le miroir impitoyable du mensonge monétaire, de l'usure..........j'ai nommé l'or pour les riches , l'argent pour les pauvres.
L'état des lieux selon l'ami P........si vous vous donnez la peine de lire son CV, vous comprendrez qu'il est certainement mieux informé que les journaleux de la presse économique:
Les 4 grandes banques grecques - Alpha, National Bank of Greece, Emporiki (qui appartient au Crédit Agricole), EFG – sont toutes en très mauvaises postures. Pour survivre voici ce qu’elles sont obligées de faire car quasi plus personne ne veut leur prêter de l’argent :
La banque émet une obligation (elle emprunte) au prix de 100. Elle demande à l’Etat Grecque de garantir cette obligation ce qu’il fait. Bien entendu personne ne veut acheter cette obligation (personne ne veut rien prêter à cette banque). La banque rachète donc cette obligation au prix de 60 ( elle rachète sa propre dette et la banque décide que sa propre dette ne vaut plus grand-chose puisque personne ne veut l’acheter). Puis elle va auprès de la banque centrale européenne et emprunte pour 3 mois et donne cette obligation en gage. La BCE valorise généreusement l’obligation à 80 ( car il y a une garantie de l’Etat) et donne donc 80 à la banque. La banque gagne donc 20. Après 3 mois, la banque recommence la même manœuvre.
Tu vois le montage tordu pour survivre.
Dans un avenir proche la Grèce va annoncer qu’elle restructure sa dette. Ce qu’elle avait promis de rembourser à 100%, elle va le rembourser à 60%. La BCE va aussitôt devoir annoncer à la banque grecque qu’elle ne peut plus valoriser son obligation à 80 puisque la garantie a été dévaluée et elle va par ex valoriser l’obligation à 50. Comme la BCE a prêté 80, elle va faire un appel de marge et demander à la banque de donner 30 en plus en gage du prêt de 80 octroyé. Or la banque grecque n’est pas dans une position de donner quoique ce soit, elle n’a rien et est déjà obligée de survivre avec des montages tordus. Que va-t-il se passer ? On ne peut exclure une faillite et ou fusion de certaines banques grecques. Au minimum des turbulences majeures dés que la Grèce annoncera la restructuration de sa dette. D’ailleurs dés cette annonce tu peux être certain que l’Irlande demandera la même chose et tu verras que cela va être très très chaud !!
Il faut suivre cette histoire de restructuration Grecque de très près car ce sera lourd de conséquences
P......
http://www.denissto.eu/node/296
lire aussi >> http://www.denissto.eu/forumv3/viewtopic.php?f=4&p=36199#p36199
Dernière édition par ratman le 6/5/2011, 17:30, édité 1 fois
Bardamu- Admin
- Nombre de messages : 6272
Age : 66
Date d'inscription : 01/07/2008
- Message n°278
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Ok Ratman, j'ai effacé mon com sur la source de ce mail qui souhaite rester en retrait, ça ne se discute pas Pour autant l'analyse de la situation reste très pertinente et je vais suivre l'évolution de ces évènements avec attention.
Merci à toi (et à Denis) pour ces infos
Merci à toi (et à Denis) pour ces infos
_________________
Info importante : Je n'ai rien à voir avec le Bardamu qui officie sur le site llp.org et encore moins celui qui officiait sur Quenel+.
c.isme- Nombre de messages : 2501
Age : 44
Localisation : terre
Date d'inscription : 19/08/2008
- Message n°279
La Grèce envisage le retrait de la zone euro !?
http://choix-unite.ze-forum.com/t3802-FIN-DE-L-EURO-LA-GRECE-SORT-DE-L-EURO.htm
L'info est d'aujourd'hui on dirait.
extrait
La Grèce envisage le retrait de la zone euro
La crise de la dette en Grèce s'aggrave. Le gouvernement du pays considéré à l'information du Spiegel Online, sortie de la zone euro. Les ministres des finances de l'union monétaire et les représentants de la Commission européenne se réunira le vendredi soir au secret une réunion de crise.
Berlin - Les problèmes économiques de la Grèce sont énormes, des manifestations quasi quotidiennes contre le gouvernement civil. Maintenant, le Premier ministre Georgios Papandreou, voit apparemment pas d'autre moyen: Selon les informations du Spiegel Online a examiné son gouvernement d'abandonner l'euro et de rétablir sa propre monnaie.
Alarmée par les efforts de la Commission européenne le vendredi soir une réunion d'urgence à Luxembourg a été chargé. En dehors de l'éventuel retrait de la Grèce de l'union monétaire et un rééchelonnement rapide du pays est sur l'ordre du jour. Un an après le déclenchement de la crise en Grèce que cela signifie pour l'Union monétaire européenne un point tournant existentiel - quelle que soit l'option qu'ils choisissent.
En raison de la situation tendue a été prescrit à la réunion au Luxembourg la plus grande confidentialité, que le ministre des Finances et un proche associé peut. Pour l'Allemagne de participer ministre des Finances, Wolfgang Schäuble (CDU) et du secrétaire aux finances Jörg Asmussen.
L'info est d'aujourd'hui on dirait.
extrait
La Grèce envisage le retrait de la zone euro
La crise de la dette en Grèce s'aggrave. Le gouvernement du pays considéré à l'information du Spiegel Online, sortie de la zone euro. Les ministres des finances de l'union monétaire et les représentants de la Commission européenne se réunira le vendredi soir au secret une réunion de crise.
Berlin - Les problèmes économiques de la Grèce sont énormes, des manifestations quasi quotidiennes contre le gouvernement civil. Maintenant, le Premier ministre Georgios Papandreou, voit apparemment pas d'autre moyen: Selon les informations du Spiegel Online a examiné son gouvernement d'abandonner l'euro et de rétablir sa propre monnaie.
Alarmée par les efforts de la Commission européenne le vendredi soir une réunion d'urgence à Luxembourg a été chargé. En dehors de l'éventuel retrait de la Grèce de l'union monétaire et un rééchelonnement rapide du pays est sur l'ordre du jour. Un an après le déclenchement de la crise en Grèce que cela signifie pour l'Union monétaire européenne un point tournant existentiel - quelle que soit l'option qu'ils choisissent.
En raison de la situation tendue a été prescrit à la réunion au Luxembourg la plus grande confidentialité, que le ministre des Finances et un proche associé peut. Pour l'Allemagne de participer ministre des Finances, Wolfgang Schäuble (CDU) et du secrétaire aux finances Jörg Asmussen.
ratman- Nombre de messages : 1460
Localisation : vendée
Date d'inscription : 19/05/2009
- Message n°280
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
AFP le 09/05/2011 à 15:35
Standard & Poor's abaisse de 2 crans la note de la Grèce, pourrait l'abaisser encore :
L'agence de notation Standard & Poor's a abaissé lundi de deux crans la note de la Grèce, en raison de l'accroissement de la probabilité d'une restructuration de sa dette, avertissant qu'elle pourrait encore l'abaisser.
La note de la dette à long terme du pays est ramenée à "B", contre "BB-" précédemment, ce qui place la Grèce dans la catégorie des emprunteurs peu fiables. Sa dette à court terme est pour sa part notée "C", contre "B" auparavant, selon un communiqué de l'agence.
Ces notes restent sous surveillance négative, ce qui implique que l'agence pourrait décider rapidement de les abaisser de nouveau.
S&P a expliqué sa décision par le fait que les gouvernements de la zone euro, qui ont accepté de repousser la date d'exigibilité du remboursement de leurs prêts à la Grèce, pourraient être tentés d'exiger un effort similaire de la part des créanciers privés du pays.
Pour l'agence de notation, si les créanciers privés de la Grèce se voyaient réclamer d'assumer de la sorte une partie du fardeau, on pourrait parler de défaut partiel du pays. Même si cette restructuration n'implique pas de perte en capital, les créanciers du pays se verraient ainsi appliquer un traitement moins favorable que prévu lors de l'achat de leurs titres, a-t-elle fait valoir.
S&P a rappelé que fin mars, elle avait averti qu'elle pourrait abaisser sa note de la Grèce si le pays n'atteignait pas ses objectifs de déficit budgétaire. Or en 2010, la Grèce a enregistré un déficit public représentant 10,5% de son Produit intérieur brut, au lieu des 9,6% initialement prévus.
"Nous pensons que nombreux sont les créanciers publics de la Grèce dans la zone euro qui ont déduit que cette augmentation des besoins de financement du gouvernement grec (...) allait rendre plus difficile un retour du pays sur le marché des capitaux (...) en fin d'année ou au début de l'année prochaine comme il était initialement prévu", a analysé l'agence.
Pour S&P, les investisseurs en obligations grecques pourraient se voir demander d'abandonner 50% "ou plus" de la valeur de leur mise de départ pour ramener la dette grecque à un niveau supportable à long terme, "au vu de la croissance tendancielle de l'économie" du pays.
S&P prendra sa décision dans les trois mois sur un éventuel nouvel abaissement de la note du pays. L'agence a précisé qu'elle s'y résoudrait "si la possibilité d'une restructuration d'urgence de la dette a encore augmenté".
S&P a par ailleurs estimé que l'abaissement de la note de l'Etat grec "pourrait avoir un impact négatif sur le profil de crédit" de cinq banques locales, dont une filiale d'établissement étranger.
Sont concernées la Banque nationale de Grèce (BNG), EFG Eurobank, Alpha Bank, la Banque du Pirée et la filiale grecque de la United Bulgarian Bank.
Standard & Poor's abaisse de 2 crans la note de la Grèce, pourrait l'abaisser encore :
L'agence de notation Standard & Poor's a abaissé lundi de deux crans la note de la Grèce, en raison de l'accroissement de la probabilité d'une restructuration de sa dette, avertissant qu'elle pourrait encore l'abaisser.
La note de la dette à long terme du pays est ramenée à "B", contre "BB-" précédemment, ce qui place la Grèce dans la catégorie des emprunteurs peu fiables. Sa dette à court terme est pour sa part notée "C", contre "B" auparavant, selon un communiqué de l'agence.
Ces notes restent sous surveillance négative, ce qui implique que l'agence pourrait décider rapidement de les abaisser de nouveau.
S&P a expliqué sa décision par le fait que les gouvernements de la zone euro, qui ont accepté de repousser la date d'exigibilité du remboursement de leurs prêts à la Grèce, pourraient être tentés d'exiger un effort similaire de la part des créanciers privés du pays.
Pour l'agence de notation, si les créanciers privés de la Grèce se voyaient réclamer d'assumer de la sorte une partie du fardeau, on pourrait parler de défaut partiel du pays. Même si cette restructuration n'implique pas de perte en capital, les créanciers du pays se verraient ainsi appliquer un traitement moins favorable que prévu lors de l'achat de leurs titres, a-t-elle fait valoir.
S&P a rappelé que fin mars, elle avait averti qu'elle pourrait abaisser sa note de la Grèce si le pays n'atteignait pas ses objectifs de déficit budgétaire. Or en 2010, la Grèce a enregistré un déficit public représentant 10,5% de son Produit intérieur brut, au lieu des 9,6% initialement prévus.
"Nous pensons que nombreux sont les créanciers publics de la Grèce dans la zone euro qui ont déduit que cette augmentation des besoins de financement du gouvernement grec (...) allait rendre plus difficile un retour du pays sur le marché des capitaux (...) en fin d'année ou au début de l'année prochaine comme il était initialement prévu", a analysé l'agence.
Pour S&P, les investisseurs en obligations grecques pourraient se voir demander d'abandonner 50% "ou plus" de la valeur de leur mise de départ pour ramener la dette grecque à un niveau supportable à long terme, "au vu de la croissance tendancielle de l'économie" du pays.
S&P prendra sa décision dans les trois mois sur un éventuel nouvel abaissement de la note du pays. L'agence a précisé qu'elle s'y résoudrait "si la possibilité d'une restructuration d'urgence de la dette a encore augmenté".
S&P a par ailleurs estimé que l'abaissement de la note de l'Etat grec "pourrait avoir un impact négatif sur le profil de crédit" de cinq banques locales, dont une filiale d'établissement étranger.
Sont concernées la Banque nationale de Grèce (BNG), EFG Eurobank, Alpha Bank, la Banque du Pirée et la filiale grecque de la United Bulgarian Bank.
ratman- Nombre de messages : 1460
Localisation : vendée
Date d'inscription : 19/05/2009
- Message n°281
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Paquet cadeau de 60 milliards à la Grèce
http://www.reuters.com/article/2011/05/10/greece-deal-idUSLDE7490J720110510
ForceTranquille- Nombre de messages : 399
Date d'inscription : 09/02/2011
- Message n°282
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Un cadeau empoisonné ouais... avec 20% d'intérêt
ratman- Nombre de messages : 1460
Localisation : vendée
Date d'inscription : 19/05/2009
- Message n°283
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Les choses sérieuses vont commencer
Le site conspipedia.fr >> http://www.conspipedia.fr/ offrait des informations et des analyses, dont je ne peux guère parler, ne le découvrant qu’aujourd’hui. Il n’offre désormais que cette page d’accueil énigmatique.
Voilà l’ensemble du message de cette seule et unique page. Un maroquin portant aux 4 coins et au centre des éléments en argent, portant les signes de la franc-maçonnerie: équerre et compas.
Ces signes sont donc au nombre de 5, comme le mois de… ?
Quatre médaillons ronds avec des illustrations représentant des renards
A droite, 14 ou 16 pièces d’Or
A gauche 2 pièces d’Or et peut être une d’argent cachée… une médaille montrant une étoile à 8 branches mais 14 perles ? Le message inscrit sous le tableau de ce site est assez curieux :
« Les choses sérieuses vont commencer – Merci d’être attentif » : Ici nous en sommes tous parfaitement conscient et attentifs.
http://liesidotorg.wordpress.com/2011/05/12/les-choses-serieuses-vont-commencer/#comments
ratman- Nombre de messages : 1460
Localisation : vendée
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- Message n°284
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Evolution du chômage de longue durée aux Etats-Unis (1990-2010) (en bleu, chiffres généraux du chômage) - Source : BLS, 08/2010
Bardamu- Admin
- Nombre de messages : 6272
Age : 66
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- Message n°285
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
LE CHIFFRE : 2,4 MILLIONS
C’est en euros la rémunération moyenne des grands patrons du CAC 40, soit 152 fois le SMIC. En 2010, leurs salaires ont augmenté de 24%
La palme d'or du plus grand exploiteur revient au PDG de Michelin dont le revenu a fait un bond de 505% pour atteindre 4, 5 millions d'euros. La crise est un souvenir lointain pour ces gens là, si tant qu'ils en aient souffert un jour !
Rémunération directe, bonus, stock-options s'additionnent pour des PDG qui, chaque mois, voient des millions d'euros tomber dans leur tiroir-caisse personnel.
Pendant ce temps, c'est vache maigre et augmentations faméliques pour les salariés qui, eux, subissent toujours la crise.
http://2ccr.unblog.fr/2011/05/10/le-chiffre-24-millions/
C’est en euros la rémunération moyenne des grands patrons du CAC 40, soit 152 fois le SMIC. En 2010, leurs salaires ont augmenté de 24%
La palme d'or du plus grand exploiteur revient au PDG de Michelin dont le revenu a fait un bond de 505% pour atteindre 4, 5 millions d'euros. La crise est un souvenir lointain pour ces gens là, si tant qu'ils en aient souffert un jour !
Rémunération directe, bonus, stock-options s'additionnent pour des PDG qui, chaque mois, voient des millions d'euros tomber dans leur tiroir-caisse personnel.
Pendant ce temps, c'est vache maigre et augmentations faméliques pour les salariés qui, eux, subissent toujours la crise.
http://2ccr.unblog.fr/2011/05/10/le-chiffre-24-millions/
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Info importante : Je n'ai rien à voir avec le Bardamu qui officie sur le site llp.org et encore moins celui qui officiait sur Quenel+.
Solstice- Nombre de messages : 3146
Age : 57
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- Message n°286
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Dette: Obama redoute "une récession encore pire que la précédente"
Les Etats-Unis pourraient se retrouver confrontés à une récession encore plus grave que celle dont ils sortent à peine si le Congrès ne relève pas la limite légale à l'endettement du pays, a averti le président Barack Obama selon des propos diffusés dimanche.
L'endettement de l'Etat fédéral doit atteindre lundi le plafond de 14.294 milliards de dollars, au-delà duquel Washington ne peut accroître sa dette nette sans autorisation du Congrès. Mais la majorité républicaine de la Chambre des représentants refuse de relever ce plafond sans que l'administration Obama s'engage à réduire considérablement les dépenses.
Dans un entretien à la chaîne de télévision CBS, M. Obama a averti que la perspective d'un blocage au Congrès risquait de faire redouter aux marchés financiers que les Etats-Unis n'honorent pas leur dette.
"Cela pourrait défaire le système financier tout entier", a mis en garde le président, lors de cet entretien enregistré la semaine dernière.
"Nous pourrions subir une récession encore plus grave que celle que nous venons de traverser. Un crise financière mondiale plus grave. Nous ne pouvons donc même pas nous permettre de songer à ne pas relever le plafond de la dette", a-t-il plaidé.
M. Obama s'est engagé à également réduire le déficit des finances publiques, mais a récusé tout "lien" entre cette question et celle du relèvement du plafond de la dette.
Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, interrogé en direct sur CBS, a assuré que son parti était prêt à un compromis immédiat sur le relèvement du plafond mais a insisté pour "répondre aux problèmes budgétaires à long terme" du pays.
"Nous arrivons à un moment tout trouvé pour agir. Car, si nous ne le faisons pas, les marchés le feront pour nous", a-t-il prévenu. "Je veux faire en sorte qu'il y ait de véritables réductions des dépenses et de vrais changements dans le processus budgétaire pour que ce genre de problème ne se reproduise pas", a-t-il ajouté.
Les républicains refusent l'idée du président Obama d'augmenter les impôts sur les plus hauts revenus afin de réduire le déficit budgétaire. L'administration quant à elle refuse de réduire les dépenses sur la protection médicale des pauvres et des personnes âgées.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp_00344373-dette-obama-redoute-une-recession-encore-pire-que-la-precedente-163315.php
Les Etats-Unis pourraient se retrouver confrontés à une récession encore plus grave que celle dont ils sortent à peine si le Congrès ne relève pas la limite légale à l'endettement du pays, a averti le président Barack Obama selon des propos diffusés dimanche.
L'endettement de l'Etat fédéral doit atteindre lundi le plafond de 14.294 milliards de dollars, au-delà duquel Washington ne peut accroître sa dette nette sans autorisation du Congrès. Mais la majorité républicaine de la Chambre des représentants refuse de relever ce plafond sans que l'administration Obama s'engage à réduire considérablement les dépenses.
Dans un entretien à la chaîne de télévision CBS, M. Obama a averti que la perspective d'un blocage au Congrès risquait de faire redouter aux marchés financiers que les Etats-Unis n'honorent pas leur dette.
"Cela pourrait défaire le système financier tout entier", a mis en garde le président, lors de cet entretien enregistré la semaine dernière.
"Nous pourrions subir une récession encore plus grave que celle que nous venons de traverser. Un crise financière mondiale plus grave. Nous ne pouvons donc même pas nous permettre de songer à ne pas relever le plafond de la dette", a-t-il plaidé.
M. Obama s'est engagé à également réduire le déficit des finances publiques, mais a récusé tout "lien" entre cette question et celle du relèvement du plafond de la dette.
Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, interrogé en direct sur CBS, a assuré que son parti était prêt à un compromis immédiat sur le relèvement du plafond mais a insisté pour "répondre aux problèmes budgétaires à long terme" du pays.
"Nous arrivons à un moment tout trouvé pour agir. Car, si nous ne le faisons pas, les marchés le feront pour nous", a-t-il prévenu. "Je veux faire en sorte qu'il y ait de véritables réductions des dépenses et de vrais changements dans le processus budgétaire pour que ce genre de problème ne se reproduise pas", a-t-il ajouté.
Les républicains refusent l'idée du président Obama d'augmenter les impôts sur les plus hauts revenus afin de réduire le déficit budgétaire. L'administration quant à elle refuse de réduire les dépenses sur la protection médicale des pauvres et des personnes âgées.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp_00344373-dette-obama-redoute-une-recession-encore-pire-que-la-precedente-163315.php
Solstice- Nombre de messages : 3146
Age : 57
Date d'inscription : 05/02/2009
- Message n°287
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
En voilà du culot ! Hillary se déchaîne contre la Chine à propos des "droits de l’homme" (Counterpunch)
Y a-t-il quelque chose de plus irritant que d’entendre des officiels étasuniens disserter sur les "droits de l’homme" ?
Voilà Hillary Clinton qui se déchaîne contre les Chine à cause de leur "déplorable" performance en ce qui concerne les droits de l’homme et au même moment Bradley Manning est assis tout nu et glacé dans une cellule en parpaings minuscule dans un goulag au fin fond des USA en attendant qu’on lui arrache les ongles.
Et ce ne sont que les hors d’oeuvre. Que dire de Gitmo (Base militaire US à Guantanamo - NdR), Abu Ghraib, Bagram et de la myriade d’autres donjons, camps de concentration et sites secrets que les USA ont disséminés sur la planète. Les Etats Unis violent plus les droits de l’homme que quiconque dans le monde d’aujourd’hui. Clinton n’a aucun droit de faire la leçon à qui que ce soit.
Il suffit de mentionner Falluja : une ville de 300 000 habitants dont 40 000 ont été liquidés par les bombes étasuniennes, 80% de ses bâtiments et de son infrastructure réduits en cendres et la perspective d’avoir des cancers et des malformations à la naissance jusqu’à la fin des temps. Voilà comment on tue les gens !
Et puis il y a les attaques de drones. En fait 5 personnes supplémentaires ont été tuées mardi quand les missiles étasuniens ont fait sauter leur voiture au nord est du Pakistan. Qu’en est-il de leurs droits humains ? Et qu’en est-il du droit humain des 957 autres personnes qui ont été tuées rien qu’en 2010 ? Est-ce qu’elles ne comptent pas ?
Et est-ce qu’on peut arrêter de parler de la démocratie, s’il vous plaît ? Tout le monde sait que c’est l’autre nom du capitalisme. Et même pas du capitalisme ordinaire mais du capitalisme prédateur et agressif derrière qui rien ne repousse et qui ne fait pas de prisonniers, la sorte de virus dont est particulièrement affectée "l’oligarchie de racketteurs" étasunienne. Alors peut-on la mettre en veilleuse un petit moment ?
Voilà un échantillon d’Hillary se plaignant du "système de gouvernement répressif de la Chine" :
"Nous avons exprimé clairement en public et en privé notre inquiétude concernant les droits de l’homme. Nous lisons des rapports écrits par des gens, dont des artistes, des hommes de loi et des écrivains d’intérêt public entre autres, qui sont détenus ou qui ont disparu. Et l’histoire nous a enseigné que ceux qui ont comme objectif de respecter les droits de l’homme ont plus de chance d’être prospères et stables et de réussir."
Peut-on imaginer une telle arrogance ? Les Etats-Unis ont le plus haut pourcentage de population en prison du monde. Et Clinton ose reprocher à la Chine ses "détenus et ses disparus" ?
Mais oui, elle a raison ; les Chinois n’ont pas accédé à la démocratie comme nous et notre bon vieux pays, les USA, où cinq juristes de droite choisissent le président et où le gouvernement met votre téléphone sur écoute, épluche votre courrier et inspecte votre scrotum avant que vous ne montiez dans l’avion pour Boise. C’est la démocratie avec un D majuscule ; le pays de la liberté et des fraudes financières (chaîne de Ponzi - NdR). Nous sommes capables de vous flanquer à la porte de chez vous, de vous renvoyer de votre travail et de vous dépouiller de votre retraite, mais nous avons des principes, sacrebleu !
Mais cessons de tergiverser. Savez-vous ce que signifie exactement tout ça, toute cette duplicité pontifiante et ces démarches tapageuses de Mme Clinton ?
L’équipe d’Obama fait pression sur la Chine pour qu’elle ouvre ses marchés à Wall Street de sorte que la Grande Finance puisse démarcher un milliard et demi de poires pour leur refiler leurs contrats pourris. Voilà de quoi il retourne.
Lisez donc ce rapport de Bloomberg et faites vous une opinion.
Bloomberg : "Geithner va dire que la Chine doit alléger les contrôles du système financier et donner plus d’accès aux banques étrangères, selon David Loevinger, le coordinateur en chef du département du trésor. Des officiels des deux pays doivent se rencontrer à Washington aujourd’hui pour la réunion annuelle de dialogue stratégique et économique.
"... Les sénateurs Charles Schumer de New York et Jeff Merkley de l’Oregon ont demandé un "rééquilibrage" de la relation économique entre la Chine et les USA. Les deux hommes de loi, qui viennent de rentrer d’un voyage en Chine ont dit que les Chinois doivent ouvrir leur secteur financier, revoir "les taux de prêt et de dépôt anormalement bas" et donner un plus large accès au marché aux firmes étrangères...
"La chambre de commerce étasunienne de Chine a dit le mois dernier que les banques étrangères ne jouaient qu’un "rôle insignifiant" en Chine.
"La part de marché des préteurs étrangers en Chine a diminué depuis que le gouvernement a ouvert l’industrie en décembre 2006. Des banques comme Citigroup Inc. (C) basée à New York- et HSBC Holdings Plc (HSBA) basée à Londres veulent siphonner l’épargne des ménages et des entreprises chinois qui a atteint 10 billions (milliards de milliards) en Janvier quand la Chine est devenue la seconde économie mondiale à la place du Japon. ("Les USA vont insister pour que la Chine augmente les taux d’intérêts dès que les pourparlers vont commencer" Bloomberg)
Je répète : "Les banques... veulent siphonner l’épargne des ménages et des entreprises qui a atteint 10 billions de dollars en janvier."
Cela veut tout dire n’est-ce pas ? Wall Street se lèche déjà les babines en pensant à sa nouvelle victime. Ils ont hâte de croquer tout cet argent que les travailleurs chinois ont économisé en se privant pendant plus de dix ans. Voilà pourquoi ils ont ordonné à Clinton de réprimander les leaders chinois en public ; ils croient que cela les aidera à forcer la porte du marché dont la croissance est la plus rapide du monde pour y installer leur petit commerce.
Cela n’a donc rien à voir du tout avec les "droits de l’homme". Il s’agit seulement d’un rapport de force. Il faut forcer la Chine à faire ce que nous voulons pour que Wall Street puisse amasser des profits toujours plus énormes.
Cela vous étonne ?
Mike Whitney
Mike Whitney habite dans l’état de Washington. On peut le joindre à fergiewhitney@msn.com
Pour consulter l’original : http://www.counterpunch.org/whitney...
http://www.legrandsoir.info/En-voila-du-culot-Hillary-se-dechaine-contre-la-Chine-a-propos-des-droits-de-l-homme-Counterpunch.html
Y a-t-il quelque chose de plus irritant que d’entendre des officiels étasuniens disserter sur les "droits de l’homme" ?
Voilà Hillary Clinton qui se déchaîne contre les Chine à cause de leur "déplorable" performance en ce qui concerne les droits de l’homme et au même moment Bradley Manning est assis tout nu et glacé dans une cellule en parpaings minuscule dans un goulag au fin fond des USA en attendant qu’on lui arrache les ongles.
Et ce ne sont que les hors d’oeuvre. Que dire de Gitmo (Base militaire US à Guantanamo - NdR), Abu Ghraib, Bagram et de la myriade d’autres donjons, camps de concentration et sites secrets que les USA ont disséminés sur la planète. Les Etats Unis violent plus les droits de l’homme que quiconque dans le monde d’aujourd’hui. Clinton n’a aucun droit de faire la leçon à qui que ce soit.
Il suffit de mentionner Falluja : une ville de 300 000 habitants dont 40 000 ont été liquidés par les bombes étasuniennes, 80% de ses bâtiments et de son infrastructure réduits en cendres et la perspective d’avoir des cancers et des malformations à la naissance jusqu’à la fin des temps. Voilà comment on tue les gens !
Et puis il y a les attaques de drones. En fait 5 personnes supplémentaires ont été tuées mardi quand les missiles étasuniens ont fait sauter leur voiture au nord est du Pakistan. Qu’en est-il de leurs droits humains ? Et qu’en est-il du droit humain des 957 autres personnes qui ont été tuées rien qu’en 2010 ? Est-ce qu’elles ne comptent pas ?
Et est-ce qu’on peut arrêter de parler de la démocratie, s’il vous plaît ? Tout le monde sait que c’est l’autre nom du capitalisme. Et même pas du capitalisme ordinaire mais du capitalisme prédateur et agressif derrière qui rien ne repousse et qui ne fait pas de prisonniers, la sorte de virus dont est particulièrement affectée "l’oligarchie de racketteurs" étasunienne. Alors peut-on la mettre en veilleuse un petit moment ?
Voilà un échantillon d’Hillary se plaignant du "système de gouvernement répressif de la Chine" :
"Nous avons exprimé clairement en public et en privé notre inquiétude concernant les droits de l’homme. Nous lisons des rapports écrits par des gens, dont des artistes, des hommes de loi et des écrivains d’intérêt public entre autres, qui sont détenus ou qui ont disparu. Et l’histoire nous a enseigné que ceux qui ont comme objectif de respecter les droits de l’homme ont plus de chance d’être prospères et stables et de réussir."
Peut-on imaginer une telle arrogance ? Les Etats-Unis ont le plus haut pourcentage de population en prison du monde. Et Clinton ose reprocher à la Chine ses "détenus et ses disparus" ?
Mais oui, elle a raison ; les Chinois n’ont pas accédé à la démocratie comme nous et notre bon vieux pays, les USA, où cinq juristes de droite choisissent le président et où le gouvernement met votre téléphone sur écoute, épluche votre courrier et inspecte votre scrotum avant que vous ne montiez dans l’avion pour Boise. C’est la démocratie avec un D majuscule ; le pays de la liberté et des fraudes financières (chaîne de Ponzi - NdR). Nous sommes capables de vous flanquer à la porte de chez vous, de vous renvoyer de votre travail et de vous dépouiller de votre retraite, mais nous avons des principes, sacrebleu !
Mais cessons de tergiverser. Savez-vous ce que signifie exactement tout ça, toute cette duplicité pontifiante et ces démarches tapageuses de Mme Clinton ?
L’équipe d’Obama fait pression sur la Chine pour qu’elle ouvre ses marchés à Wall Street de sorte que la Grande Finance puisse démarcher un milliard et demi de poires pour leur refiler leurs contrats pourris. Voilà de quoi il retourne.
Lisez donc ce rapport de Bloomberg et faites vous une opinion.
Bloomberg : "Geithner va dire que la Chine doit alléger les contrôles du système financier et donner plus d’accès aux banques étrangères, selon David Loevinger, le coordinateur en chef du département du trésor. Des officiels des deux pays doivent se rencontrer à Washington aujourd’hui pour la réunion annuelle de dialogue stratégique et économique.
"... Les sénateurs Charles Schumer de New York et Jeff Merkley de l’Oregon ont demandé un "rééquilibrage" de la relation économique entre la Chine et les USA. Les deux hommes de loi, qui viennent de rentrer d’un voyage en Chine ont dit que les Chinois doivent ouvrir leur secteur financier, revoir "les taux de prêt et de dépôt anormalement bas" et donner un plus large accès au marché aux firmes étrangères...
"La chambre de commerce étasunienne de Chine a dit le mois dernier que les banques étrangères ne jouaient qu’un "rôle insignifiant" en Chine.
"La part de marché des préteurs étrangers en Chine a diminué depuis que le gouvernement a ouvert l’industrie en décembre 2006. Des banques comme Citigroup Inc. (C) basée à New York- et HSBC Holdings Plc (HSBA) basée à Londres veulent siphonner l’épargne des ménages et des entreprises chinois qui a atteint 10 billions (milliards de milliards) en Janvier quand la Chine est devenue la seconde économie mondiale à la place du Japon. ("Les USA vont insister pour que la Chine augmente les taux d’intérêts dès que les pourparlers vont commencer" Bloomberg)
Je répète : "Les banques... veulent siphonner l’épargne des ménages et des entreprises qui a atteint 10 billions de dollars en janvier."
Cela veut tout dire n’est-ce pas ? Wall Street se lèche déjà les babines en pensant à sa nouvelle victime. Ils ont hâte de croquer tout cet argent que les travailleurs chinois ont économisé en se privant pendant plus de dix ans. Voilà pourquoi ils ont ordonné à Clinton de réprimander les leaders chinois en public ; ils croient que cela les aidera à forcer la porte du marché dont la croissance est la plus rapide du monde pour y installer leur petit commerce.
Cela n’a donc rien à voir du tout avec les "droits de l’homme". Il s’agit seulement d’un rapport de force. Il faut forcer la Chine à faire ce que nous voulons pour que Wall Street puisse amasser des profits toujours plus énormes.
Cela vous étonne ?
Mike Whitney
Mike Whitney habite dans l’état de Washington. On peut le joindre à fergiewhitney@msn.com
Pour consulter l’original : http://www.counterpunch.org/whitney...
http://www.legrandsoir.info/En-voila-du-culot-Hillary-se-dechaine-contre-la-Chine-a-propos-des-droits-de-l-homme-Counterpunch.html
loala- Nombre de messages : 14
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- Message n°288
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
je vous invite à lire avec attention cette page de la CIA, le hitparade des pays les plus riches au plus endetter (argent liquide en banque)
https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/rankorder/2187rank.html
ziril- Nombre de messages : 3702
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- Message n°289
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Les États-Unis sur le point
de faire faillite ?
de faire faillite ?
Les États-Unis ont atteint le plafond limite de leur dette publique. Le Congrès doit voter les coupes budgétaires à effecteur pour essayer de faire des économies. Mais le président Obama se heurte à la majorité républicaine et l'abysse du déficit budgétaire américain ne cesse de se creuser. Si le système financier américain chute, c'est le monde entier qui se dirigera vers une crise beaucoup plus grave que celle de 2008.
Depuis ce lundi 16 mai, les États-Unis ne peuvent plus émettre d’obligations pour financer leur déficit budgétaire. Ils ont atteint la limite maximale de la dette publique (14 294 milliards de dollars) qui est fixée par le Congrès or celui-ci, à majorité républicaine, s’oppose aux représentants démocrates et au président Obama sur l’ampleur des coupes budgétaires à opérer, il empêche donc, pour le moment, le relèvement de ce plafond.
En raclant les fonds de tiroirs, le secrétaire au Trésor (équivalent de notre ministre des Finances) Timothy Geithner pense pouvoir tenir jusqu’au 2 août. Après c’est le défaut de paiement, les États-Unis qui n’honorent plus les échéances de leur dette (paiement des intérêts et remboursement des emprunts arrivant à échéance), et cela aurait des conséquences cataclysmiques car ces obligations se trouvent dans les bilans d’une grande partie des institutions financières du monde, les faillites seraient nombreuses et la crise bien plus grave que celle de 2008 !
Bien sûr, on peut raisonnablement penser qu’il ne s’agit là que d’un bras de fer politique et que le spectre d’une nouvelle crise forcera à un compromis. Néanmoins ce compte à rebours se déroule dans un contexte très tendu : de nombreux États et collectivités locales sont au bord du dépôt de bilan, le marché immobilier ne redémarre pas, la reprise s’avère anémique et peu créatrice d’emplois…
Et surtout, la Fed, la banque centrale, n’a pas encore confirmé si son programme de « Quantitative easing » serait poursuivi après le mois de juin. Car les obligations US, personne n’en veut ! Ni les institutions financières américaines qui n’en achètent presque plus, ni le Japon qui doit faire face à sa reconstruction après le terrible tsunami, ni la Chine qui doute de leur valeur et se tourne vers d’autres devises ou l’or. Résultat la Fed fait tourner la planche à billets pour acquérir ces titres, créant ainsi de la monnaie sans contrepartie réelle, ce qui se traduit par de l’inflation (hausse du prix des matières premières), des bulles (marché actions), en somme une fragilisation générale de l’économie.
Si la Fed ne prolonge pas son Quantitative easing, le Trésor devra nettement augmenter les taux d’intérêts de ses emprunts pour attirer le chaland, ce qui rendra la charge de la dette insupportable, et si elle le prolonge, l’inflation risque de devenir hors de contrôle et de faire s’effondrer le dollar. Dilemme.
Le psychodrame du Congrès, telle une danse au bord du précipice, illustre surtout le désarroi de la classe politique américaine devant l’ampleur inédite du déficit budgétaire (1.480 milliards pour 2011), une Fed qui subventionne l’ensemble du système financier, une économie poussive, et la vaine recherche d’une porte de sortie. Le relèvement du plafond de la dette interviendra assurément, mais il ne résoudra rien.
http://www.atlantico.fr/decryptage/usa-dette-obama-coupes-budgetaires-obama-99356.html
Invité- Invité
- Message n°290
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Le gouvernement impose sa «règle d’or» dans la Constitution
C’était le 10 mai dernier. Un vote historique a émasculé l’Assemblée nationale, qui s’interdit elle-même la maîtrise du budget. Jean-Pierre Alliot revient sur une longue histoire, celle qui commence avec la « loi Rothschild » de 1973. Avec elle, la dette publique a explosé. Au point que les banquiers veulent aujourd’hui interdire tout déficit à l’État. Ce qui donne un bon prétexte pour tout privatiser.
Dans une indifférence spectaculaire si l’on tient compte des enjeux, le « 10 mai à 16h40, l'Assemblée a adopté, par scrutin public, le projet de loi constitutionnelle relatif à l'équilibre des finances publiques, 321 députés ayant voté “pour”, 229 députés ayant voté “contre” et 6 s'étant abstenus. Ce texte propose de modifier la Constitution afin de renforcer la gouvernance des finances publiques et de rendre pleinement effectif l’objectif d’équilibre des comptes défini à l’article 34 de la Constitution. » Ainsi l’exprime le site de l’Assemblée. En langage plus clair, si le processus de révision constitutionnelle va jusqu’à son terme, les députés sont en train de s’emprisonner dans une camisole de force. Toute loi qui provoquerait un risque de déficit budgétaire serait déclarée anticonstitutionnelle.
Comment en est –on arrivé là ? D’où vient donc cette dette ? La question se pose car personne n’admet de gaieté de cœur qu’une partie de plus en plus importante des impôts des citoyens disparaisse dans les intérêts versés aux «investisseurs» qui prêtent à l’État. C’est-à-dire aux capitalistes.
Ce système d’enrichissement a été mis en place à partir des années 1970. C’est en 1973, en France, qu’une loi, dite « loi Rothschild », élaborée par Giscard, promulguée par Pompidou et jamais remise en cause, a interdit à la Banque de France de prêter au Trésor public. De prêter sans intérêt, précisons-le ! De l’aveu même de Giscard « il s'agissait à l'époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme ».
Et le marché a fonctionné, de plus en plus fort ! Maintenant, les banques privées empruntent à la Banque Centrale Européenne (BCE) à un taux ridiculement bas, autour de 1%, puis prêtent cet argent aux États, à 3,5% ou plus. Le rapport de la Cour des Comptes relevait, en juin 2009 que, « avec l’augmentation rapide des encours et dans un contexte de forte volatilité des taux tout au long de l’année, la charge d’intérêts de la dette financière s’est élevée à 40,5 milliards d’euros ». 45 milliards, a précisé M. Fillon le 12 mai, sur TF1.
Le marché a d’autant mieux fonctionné que les États de l’Union européenne n’ont pas le droit d’emprunter à la BCE. Les traités négociés entre les 27 chefs d’États et de gouvernements, puis imposés aux peuples, l’ont interdit. L’Article 123 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (ex-article 101 du Traité Constitutionnel Européen rejeté en France le 29 mai 2005 par référendum) reprend à sa manière les termes de la « loi Rothschild » : « Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées “ banques centrales nationales ”, d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite ».
Ce sont donc les capitalistes qui prêtent aux États. Et qui touchent les intérêts, ce qui explique qu’ils veillent au grain : au moment où ils estiment que la poule aux œufs d’or s’approche dangereusement de la mort, ils arrêtent les frais et agissent pour que la dette soit réduite.
Un cas comme celui de la Grèce, en effet, fait frémir les banquiers. Le 18 avril les cours de leurs actions ont dégringolé, quand des rumeurs ont fait état d’une possible restructuration de la dette grecque. C’est-à-dire de retards de paiements, voire de non paiements. C’est que les grandes banques françaises détiennent environ huit milliards d'euros de dette de l’État grec : 4,5 milliards pour BNP Paribas, 2,7 milliards pour la Société Générale et quelque 500 millions d'euros pour le Crédit Agricole. Sur un total d’environ 340 milliards d'euros, elles sont avec les banques allemandes parmi les principales créditrices de ce pays.
On comprend mieux l’acharnement à faire payer les Grecs. Tout de suite. Et on comprend mieux l’inquiétude qui gagne les capitalistes devant l’explosion des déficits dans tous les pays d’Europe. Il vaut mieux toucher un peu moins d’intérêts sur l’argent qu’on a prêté que tout perdre. Pour cette caste, pas question de céder quoique ce soit. Si ses avoirs perdaient de leur valeur, si, par exemple, le cours de la monnaie baissait trop sur les marchés, ce serait la fin du monde. C’est la raison de l’extraordinaire crispation des classes possédantes de toute l’Europe sur la valeur de l’euro, donc sur l’obligation de réduire les déficits budgétaires… et de rembourser la dette d’État.
Les États comprennent bien ces angoisses. Partout en Europe, on s’aligne sur ce but suprême : en finir avec la dette, donc avec les déficits. Et pour cela, en finir avec les services publics, accusés de tous les maux, en particulier de creuser la dette, car ils coûtent cher sans rien rapporter. Mais moins de dette, c’est moins d’intérêts ; un grave manque à gagner, pour les banquiers et autres financiers. La solution est trouvée depuis longtemps : les services publics qu’on a détruits pour réduire la dette seront de plus en plus assurés, pour ceux qui pourront les payer, par des entreprises privées. La rente de la dette sera remplacée par des dividendes d’actions. Des groupes gigantesques comme la Générale des Eaux, ou la Lyonnaise, sont à l’affût.http://www.marianne2.fr/Le-gouvernement-impose-sa-regle-d-or-dans-la-Constitution_a206085.html
ratman- Nombre de messages : 1460
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- Message n°291
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Samchris- Nombre de messages : 305
Date d'inscription : 05/02/2011
- Message n°292
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Bonjour ,
Deux articles :
Les États-Unis à moins de trois mois de la faillite
[i][i]Confirmation Alerte Majeure
pour le second semestre 2011 – Fusion explosive de la dislocation
géopolitique et de la crise économique et financière mondiales[/i][/i]
SOURCE
Deux articles :
Les États-Unis à moins de trois mois de la faillite
[i][i]Confirmation Alerte Majeure
pour le second semestre 2011 – Fusion explosive de la dislocation
géopolitique et de la crise économique et financière mondiales[/i][/i]
SOURCE
Invité- Invité
- Message n°293
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
L’Irlande vers le naufrage
Le gouvernement irlandais est bien parti pour devoir assumer une dette de près de 250 milliards d’euros en 2014. Le spectre d’une faillite nationale durable et chaotique se précise, prédit l'économiste Morgan Kelly.
Morgan Kelly
L’Irlande est menacée de ruine économique. Six mois après le renflouement de 85 milliards d’euros orchestré par l’UE et le FMI, alors que la dette publique irlandaise se retrouve classée à peine un cran au-dessus du néant et que la ruée sur les banques irlandaises commence à menacer les comptes privés, on pourrait croire que l’opération de sauvetage déclenchée en novembre dernier a déjà lamentablement échoué. Au contraire, du moins du point de vue de ses architectes de la BCE, elle a connu un succès retentissant.
Il y a une chose que vous devez comprendre à propos du renflouement irlandais. Il n’avait pas pour but de redresser suffisamment les finances du pays pour que le gouvernement puisse recommencer à emprunter sur les marchés obligataires à des taux raisonnables. Pour la plupart des gens, c’est ça, théoriquement, un renflouement.
Au lieu de cela, le renflouement irlandais n’avait qu’un seul objectif, c’était de faire peur aux Espagnols pour qu’ils rentrent dans le rang, en démontrant de façon frappante que les sauvetages de l’UE ne sont pas pour les timorés. Et jusqu’à preuve du contraire, le plan de la BCE a fonctionné. Ayant le choix entre finir pieds et poings liés comme l’Irlande — objet de la dérision internationale, contrainte de payer des taux exorbitants sur les fonds du renflouement tandis que ses ministres rendent des compte à un maître de conférence hongrois — et s’amender, ils ont évidemment choisi cette dernière solution.
Une dette de 120 000 euros par salarié
Mais pourquoi était-il nécessaire, ou du moins opportun, pour l’UE d’imposer un effondrement économique à l’Irlande afin d’effrayer l’Espagne ? La réponse tient à un défaut fondamental, et potentiellement mortel, dans la conception de la zone euro : elle ne dispose d’aucun moyen de faire face à de grandes banques insolvables.
Du temps où l’euro était en projet, vers le milieu des années 90, il ne serait venu à l’esprit de personne que des banques prudentes et robustes comme AIB ou la Banque d’Irlande, dirigées par d’anciens rugbymen un peu lents, pourraient un jour emprunter des dizaines de milliards à l’étranger, puis tout perdre sur des prêts immobiliers louches.
Si le naufrage n’avait concerné que les banques irlandaises, il aurait été possible de concocter un vague plan de sauvetage. Or, d’aucuns soupçonnent encore les banques espagnoles — qui ont accouché d’une bulle immobilière presque aussi boursouflée que celle de l’Irlande, mais au sein de la neuvième économie de la planète — de dissimuler des pertes aussi énormes que celles qui ont fait sombrer leurs homologues celtes.
Fait unique au monde, la Banque Centrale Européenne ne s’appuie sur aucun gouvernement capable de lever des impôts. Pour sauver un système bancaire aussi étendu que celui de l’Espagne, il faudrait que des pays d’Europe engagent des ressources massives dans un Fonds Monétaire Européen : une idée si complexe sur le plan politique, et si coûteuse sur le plan financier qu’elle ne sera envisagée qu’en dernier recours, pour éviter l’effondrement de la zone euro. Pour la BCE, il est plus simple aujourd’hui de croiser les doigts en espérant que l’Espagne s’en tirera toute seule, aiguillonnée par l’Irlande, dont on a fait un exemple.
L’insolvabilité irlandaise est désormais moins une question d’économie que d’arithmétique. Si tout se passe comme prévu, ce qui est d’ailleurs toujours le cas, la dette publique irlandaise atteindra les 250 milliards d’euros, mais ces différences sont sans importance. D’une façon ou d’une autre, on parle d’une dette publique supérieure à 120 000 euros par salarié, soit 60 % plus élevée que le PIB.
D’après les règles empiriques des économistes, quand la dette publique dépasse le revenu national, une petite économie est menacée de défaut de paiement (les grandes économies, comme le Japon, peuvent aller beaucoup plus loin). L’Irlande est tellement dans le rouge que des modifications de détail dans les termes du renflouement ne feront aucune différence : nous allons boire la tasse.
Satisfaite, la BCE a prêté à l’Irlande l’argent nécessaire au remboursement des banques qui avaient prêté à l’Anglo et à la Nationwide. Elle se retrouve maintenant dans une situation où, par conséquent, les banques qui ont prêté au gouvernement irlandais risquent de perdre l’essentiel de leur argent. Autrement dit, la crise bancaire irlandaise s’inscrit dorénavant dans une crise de la dette souveraine européenne plus générale.
L'Irlande ou la version européenne de Porto Rico
Face à la paralysie politique dans l’UE, et avec une Banque Centrale Européenne qui estime avoir avant tout pour mission d’apaiser les rédactions de la presse allemande à scandales, il est plus que probable que du fait de la crise de la dette européenne, d’ici un ou deux ans, le temps que les banques françaises et allemandes reconstituent leurs réserves amoindries, les économies insolvables soient contraintes à la faillite sous une forme ou sous une autre.
Ne nous y trompons pas : si, dans des pays comme la Grèce ou l’Argentine, il est presque normal que le gouvernement soit en défaut de paiement, pour un pays comme l’Irlande, qui tirait parti de sa réputation de havre de sécurité financier, une faillite serait une catastrophe. Les faillites souveraines durent des années, les créanciers s’abstenant jusqu’à ce qu’ils soient sûrs d’obtenir de meilleures conditions, ou revendant leurs créances à ce que l’on appelle des fonds vautours, qui s’engagent dans des procédures interminables à l’étranger pour faire saisir des actifs nationaux comme les avions. Ces fonds d’investissement spécialisés n’ont qu’un but, extorquer de l’argent contre la promesse de ne plus nuire aux Etats concernés.
Pire encore, une faillite ne permettra en rien de redresser les finances de l’Irlande. Compte tenu des autres engagements de l’Etat irlandais (vis-à-vis des banques, de la National Asset Management Agency [NAMA structure publique de défaisance de l'Etat irlandais, chargée de racheter les actifs toxiques des banques], de l’UE, de la BCE et du FMI), pour qu’une faillite ramène la dette publique à un niveau gérable, il faudra plus ou moins éliminer les titulaires d’obligations régulières. Malheureusement, les obligations en question sont pour la plupart entre les mains de banques et d’assureurs irlandais.
En d’autres termes, nous nous sommes embarqués dans un jeu futile de passe à dix : l’insolvabilité a d’abord été transmise des banques à l’Etat irlandais, puis de nouveau de l’Etat aux banques et aux compagnies d’assurance. Il est probable que l’Irlande finira comme une sorte de protectorat de l’UE, version européenne de Porto Rico.
Et si nous ne voulions pas nous laisser entrainer sur la pente actuelle et dégringoler vers une faillite commanditée par la BCE et une ruine nationale inexorable, pouvons-nous y faire quelque chose ? Il nous reste un moyen d’en sortir. Un moyen qui n’est pas sans douleur, mais qui nous ferait quand même moins mal que ce que l’Europe est en train de nous préparer.
Que l'Irlande refuse le plan de sauvetage, c'est une question de vie ou de mort nationale. Et cela exige deux choses du gouvernement : qu'il se désengage des établissements bancaires, et qu'il remette son budget à l'équilibre immédiatement. Les banques, d'abord. Si la BCE ne veut pas sauver les banques irlandaises, elle ne peut pas non plus les laisser aller à la faillite et provoquer une vague de panique qui s'emparerait de toute l'Europe.
S'arracher aux griffes d'institutions malfaisantes
L'Irlande a intérêt à se retirer du système bancaire en rendant aux établissements bancaires les actifs rachetés par la NAMA et en reprenant ses billets à ordre aux banques. La BCE découvrira alors cette vérité économique fondamentale qui veut que, si vous prêtez 160 milliards d'euros à des banques insolvables soutenues par un Etat insolvable, vous n'êtes plus un créancier : vous devenez le propriétaire. La Banque centrale européenne pourra à terme prendre une gomme et, là où figurait le terme "Prêt d'urgence" dans les comptes des banques irlandaises, effacer et écrire “Capitaux” à la place. Et quand elle le fera, ce sera son problème à elle, pas le nôtre.
D'un seul coup, l'Etat irlandais diminuerait ainsi sa dette de moitié pour revenir à la somme plus vivable de 110 milliards d'euros. La BCE n'aura aucun moyen de sanction contre les banques irlandaises, à moins de vouloir déclencher une panique catastrophique en Espagne et dans le reste de l'Europe. Pour l'Europe, la seule réaction possible serait de couper ses financements à l'Irlande.
D'où le deuxième volet d'action pour la survie national : ramener le budget national à l'équilibre, et sans délai. Ramener les emprunts de l'Etat à zéro immédiatement n'est certes pas sans douleur, mais c'est le seul moyen de nous défaire de ces requins du crédit qui entendent nous punir pour l'exemple.
En équilibrant sans délai notre budget, nous montrons que les problèmes de l'Irlande sont dus presque exclusivement aux activités de six banques privées et, du même coup, nous nous arrachons aux griffes de ces institutions malfaisantes. Qui plus est, cette mesure envoie au reste du monde le message que l'Irlande (qui a montré il y a vingt ans comment un petit pays pouvait se sortir de la pauvreté grâce à l'énergie et travail de ses habitants, mais est tombée depuis aux mains de voleurs et de quelques politicards qui sont leurs sbires) est de retour et n'a aucune envie de plaisanter.
Evidemment, nous savons tous que rien de tout cela ne se produira. Le monde politique irlandais a trop pris l'habitude de recevoir des récompenses de Bruxelles pour se mettre à attaquer l'UE, même lorsqu'il s'agit d'une question de vie ou de mort du pays. Il est plus facile de se laisser conduire les yeux bandés, en attendant qu'on nous passe la corde au cou et qu'on ouvre sous nos pieds la trappe de la faillite.
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/659011-l-irlande-vers-le-naufrage
hildegarde von b- Nombre de messages : 370
Date d'inscription : 01/03/2010
- Message n°294
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
tous les pays en difficulté devrait faire comme l'Islande
http://mjcf67.over-blog.org/article-quand-l-islande-donne-une-le-on-au-fmi-et-a-l-ue-73485449.html
il faut balancer tous les banquiers dans la géhenne !
http://mjcf67.over-blog.org/article-quand-l-islande-donne-une-le-on-au-fmi-et-a-l-ue-73485449.html
il faut balancer tous les banquiers dans la géhenne !
ziril- Nombre de messages : 3702
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Date d'inscription : 20/01/2008
- Message n°295
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
La BCE, une banque comme les autres
Le débat sur la restructuration de la dette grecque divise les pays européens. La France, notamment, est opposée à une restructuration trop sévère du fait que son système bancaire s’avère très engagé en Grèce (voir cette note), pas seulement les banques d’ailleurs mais aussi ses sociétés d’assurance comme Groupama, qui serait menacé de faillite dans ce cas. Mais il y a aussi un acteur qui s’oppose clairement à la restructuration : la Banque centrale européenne (BCE). On a envie de lui dire « de quoi je me mêle ! ». Une banque centrale sert à gérer la politique monétaire (par le taux d’intérêt et la création monétaire) et à superviser le système financier, pas à intervenir dans un conflit entre un débiteur et ses créanciers. Seulement voilà, la BCE a acheté de grandes quantités d’emprunt grecs (et irlandais, portugais) pour soulager les banques et aider le pays à placer son papier ; elle refinance également, pour des montants se chiffrant en dizaines de milliards d’euros, les banques irlandaises (et aussi dans une moindre mesure portugaises et grecques) qui n’ont plus accès au marché interbancaires, les autres banques n’ayant plus confiance. A force de trop vouloir intervenir, de se rendre absolument nécessaire, plutôt que de laisser la responsabilité des systèmes bancaires aux Etats, la BCE est descendu de son piédestal et est devenue une banque comme les autres, c'est-à-dire avec un bilan pourri. La BCE a eu les yeux plus gros que le ventre, et une restructuration significative de la dette de la Grèce (dans parler de l’Irlande et du Portugal qui attendent leur tour) entraînerait des pertes supérieures à ses capitaux propres ! La banque centrale ne ferait pas faillite, ce n’est pas concevable, mais elle devrait solliciter les Etats pour la renflouer… Il paraît, c’est même écrit dans la constitution européenne, que la BCE est « indépendante », mais là elle s’est clairement mise dans la nasse.
source: http://ladettedelafrance.blogspot.com/2011/05/la-bce-une-banque-comme-les-autres.html
PS: Commentaires sous l'article en question intéressant et résumant parfaitement la situation:
faram a dit…
Monsieur Herlin, comment tout cela va-t-il fnir ?
Il faut bien qu'un jour ces problèmes soient résolus.
Comment voyez vous les choses?
Anonyme a dit…
Comme dans le passé : les épargnants seront floués.
Par Philippe Herlin a dit…
Bravo, bonne réponse !
ratman- Nombre de messages : 1460
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- Message n°296
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Fitch dégrade de trois crans la note de dette de la Grèce :
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=f42e536ed9f5f47d61146d79bc204bf8&sms_ss=facebook&at_xt=4dd6873ac0456617%2C0
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=f42e536ed9f5f47d61146d79bc204bf8&sms_ss=facebook&at_xt=4dd6873ac0456617%2C0
ratman- Nombre de messages : 1460
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Date d'inscription : 19/05/2009
- Message n°297
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
La Norvège suspend son aide à la Grèce
AFP
19/05/2011
La
riche Norvège a décidé de suspendre l'aide financière qu'elle versait à
la Grèce empêtrée dans de graves difficultés financières, estimant
qu'Athènes ne respectait pas ses obligations, a annoncé jeudi le chef de
la diplomatie norvégienne, Jonas Gahr Stoere.
La Norvège, qui
n'est pas membre de l'Union européenne, appartient en revanche à
l'Espace économique européen (EEE) - les 27 pays de l'UE plus la
Norvège, l'Islande et le Liechtenstein - et verse à ce titre une
contribution financière pour aplanir les différences économiques et
sociales en Europe.
"Nous avons cependant rencontré des
difficultés de mise en pratique avec la Grèce où les obligations ne sont
pas remplies", a déclaré M. Stoere devant le Parlement.
"Nous sommes
donc dans l'obligation de cesser jusqu'à nouvel ordre les paiements
réalisés au profit de la Grèce dans le cadre de l'EEE", a-t-il dit.
Selon
l'agence de presse NTB, la Norvège, mais aussi l'Islande et le
Liechtenstein, soupçonnent que leurs contributions financières n'ont pas
abouti aux destinataires prévus et la Grèce n'aurait pas non plus
rempli son obligation de cofinancer à hauteur de 50% les projets
soutenus par l'EEE.
Sur la contribution norvégienne de 248
millions de couronnes (plus de 30 millions d'euros) initialement
destinée à la Grèce, seuls 13 millions ont été versés, le reste ayant
été gelé jusqu'à nouvel ordre, toujours selon NTB.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/05/19/97002-20110519FILWWW00551-la-norvege-suspend-son-aide-a-la-grece.php
AFP
19/05/2011
La
riche Norvège a décidé de suspendre l'aide financière qu'elle versait à
la Grèce empêtrée dans de graves difficultés financières, estimant
qu'Athènes ne respectait pas ses obligations, a annoncé jeudi le chef de
la diplomatie norvégienne, Jonas Gahr Stoere.
La Norvège, qui
n'est pas membre de l'Union européenne, appartient en revanche à
l'Espace économique européen (EEE) - les 27 pays de l'UE plus la
Norvège, l'Islande et le Liechtenstein - et verse à ce titre une
contribution financière pour aplanir les différences économiques et
sociales en Europe.
"Nous avons cependant rencontré des
difficultés de mise en pratique avec la Grèce où les obligations ne sont
pas remplies", a déclaré M. Stoere devant le Parlement.
"Nous sommes
donc dans l'obligation de cesser jusqu'à nouvel ordre les paiements
réalisés au profit de la Grèce dans le cadre de l'EEE", a-t-il dit.
Selon
l'agence de presse NTB, la Norvège, mais aussi l'Islande et le
Liechtenstein, soupçonnent que leurs contributions financières n'ont pas
abouti aux destinataires prévus et la Grèce n'aurait pas non plus
rempli son obligation de cofinancer à hauteur de 50% les projets
soutenus par l'EEE.
Sur la contribution norvégienne de 248
millions de couronnes (plus de 30 millions d'euros) initialement
destinée à la Grèce, seuls 13 millions ont été versés, le reste ayant
été gelé jusqu'à nouvel ordre, toujours selon NTB.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/05/19/97002-20110519FILWWW00551-la-norvege-suspend-son-aide-a-la-grece.php
Invité- Invité
- Message n°298
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
ratman a écrit:Fitch dégrade de trois crans la note de dette de la Grèce :
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=f42e536ed9f5f47d61146d79bc204bf8&sms_ss=facebook&at_xt=4dd6873ac0456617%2C0
La vache ca craint...
Solstice- Nombre de messages : 3146
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- Message n°299
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Rien que ça ! le choc des Elites face aux Peuples se précise. L'Elite de la finance cherche la guerre !ratman a écrit:Fitch dégrade de trois crans la note de dette de la Grèce :
ratman- Nombre de messages : 1460
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Date d'inscription : 19/05/2009
- Message n°300
Re: Actualités economique sur l'apocalypse financier.
Bien sur qu'ils recherchent la guerre
ils ont tout prévu >>http://infoguerilla.fr/?p=6549
une fois mis en place ça IL N'Y A PAS DE RETOUR EN ARRIÈRE
CADEAU
L’agence de notation financière Moody’s a annoncé mardi qu’elle
envisageait de dégrader la note de la dette à long terme et la note de solidité financière de la banque italienne UniCredit, notamment en raison de la baisse de sa rentabilité en Italie.
Dans un communiqué, l’agence a indiqué qu’elle avait placé sous
surveillance en vue d’une possible dégradation la note de la dette à
long terme d’UniCredit, actuellement de Aa3, et sa note de solidité
financière, fixée à C. Selon Moody’s, la rentabilité de la banque en
Italie est affectée par le « très haut niveau des problèmes » de
créances, « qui est supérieur à celui de ses concurrentes ».
L’agence estime que la rentabilité globale du groupe va s’améliorer
cette année mais qu’une amélioration « significative et soutenue » se heurtera au « rythme modeste de la croissance économique en Italie ». Moody’s salue en revanche les « progrès considérables » accomplis par la banque en terme de renforcement du niveau de ses fonds propres.
Le directeur général d’UniCredit, Federico Ghizzoni, a souligné à
plusieurs reprises que le redressement des activités du groupe en Italie était une priorité. Au premier trimestre, le bénéfice net d’UniCredit a bondi de 55,7% à 810 millions d’euros.
source:
http://www.news-banques.com/moodys-envisage-de-degrader-la-note-dunicredit/012176202/
RE CADEAU
sur zéro hedge
Le 20 mai 2011, Standard & Poor's Ratings Services a révisé sa
perspective sur les notes sur la République d'Italie de stable à
négative pour tenir compte de son point de vue des risques de
dégradation accrue dans le plan du gouvernement pour réduire la dette.
Dans le même temps, Standard & Poor's a confirmé ses 'A +' à long terme et A-1 + 'à court terme des cotes de crédit souverain à l'Italie.
L'évaluation du transfert et de convertibilité reste à 'AAA'.
http://www.zerohedge.com/article/sp-lowers-italy-outlook-negative
40% DES PRODUITS ALIMENTAIRES QUI SONT EN FRANCE PASSENT PAR L'ESPAGNE ( claude bourguignon dans le film désordre global solution locale )
ils ont tout prévu >>http://infoguerilla.fr/?p=6549
une fois mis en place ça IL N'Y A PAS DE RETOUR EN ARRIÈRE
CADEAU
L’agence de notation financière Moody’s a annoncé mardi qu’elle
envisageait de dégrader la note de la dette à long terme et la note de solidité financière de la banque italienne UniCredit, notamment en raison de la baisse de sa rentabilité en Italie.
Dans un communiqué, l’agence a indiqué qu’elle avait placé sous
surveillance en vue d’une possible dégradation la note de la dette à
long terme d’UniCredit, actuellement de Aa3, et sa note de solidité
financière, fixée à C. Selon Moody’s, la rentabilité de la banque en
Italie est affectée par le « très haut niveau des problèmes » de
créances, « qui est supérieur à celui de ses concurrentes ».
L’agence estime que la rentabilité globale du groupe va s’améliorer
cette année mais qu’une amélioration « significative et soutenue » se heurtera au « rythme modeste de la croissance économique en Italie ». Moody’s salue en revanche les « progrès considérables » accomplis par la banque en terme de renforcement du niveau de ses fonds propres.
Le directeur général d’UniCredit, Federico Ghizzoni, a souligné à
plusieurs reprises que le redressement des activités du groupe en Italie était une priorité. Au premier trimestre, le bénéfice net d’UniCredit a bondi de 55,7% à 810 millions d’euros.
source:
http://www.news-banques.com/moodys-envisage-de-degrader-la-note-dunicredit/012176202/
RE CADEAU
sur zéro hedge
Le 20 mai 2011, Standard & Poor's Ratings Services a révisé sa
perspective sur les notes sur la République d'Italie de stable à
négative pour tenir compte de son point de vue des risques de
dégradation accrue dans le plan du gouvernement pour réduire la dette.
Dans le même temps, Standard & Poor's a confirmé ses 'A +' à long terme et A-1 + 'à court terme des cotes de crédit souverain à l'Italie.
L'évaluation du transfert et de convertibilité reste à 'AAA'.
http://www.zerohedge.com/article/sp-lowers-italy-outlook-negative
40% DES PRODUITS ALIMENTAIRES QUI SONT EN FRANCE PASSENT PAR L'ESPAGNE ( claude bourguignon dans le film désordre global solution locale )