nex a écrit:J'ai l'impression que tu n'a pas saisi ma position ou comme tu dit le sens dans lequel je vais. Depuis le début de ce topic, je répète que le rastafarisme reprends l'histoire du peuple exilé d'Israel (biblique), d'ou la mise en parallèle avec le peuple juif; et toute la symbolique et dialectique.
En fait j'ai très bien saisi ta "position", c'est la version "light" pour tromper le goy. La simple "mise en parallèle" est justement le concept qui nous est vendu.
Je pense que le Rastafarisme n'a pas grand chose à voir avec le Christianisme. Je pense même que c'est une arme contre le Christianisme et Jésus. Le Rastafarisme est une apologie de la pensée judéo-maçonnique.
Je pense aussi que tu fais erreur lorsque tu dis que Ziggy Marley et Alpha Blondy ne sont pas fiables et ne représentent pas la communauté rasta. Bien au contraire ils sont les dignes représentants du Rastafarisme bien compris.
Quand à cette phrase : "les hommes portent des dreadlocks, "une version afro des papillotes juives orthodoxes", elle est de Paul Moreira, journaliste français, ami d' Hélène Lee qui, comme Bruno Blum, fait la promotion du Rastafarisme en France. Si c'est eux qui le disent...
Je ne vais pas parler théologie, ni même tenter d'expliquer la logique judéo-maçonnique, mais simplement rappeler les faits et mettre en évidence les liens incontestables qui existent entre les personnes qui ont contribué à faire naître le Rastafarisme.
L'éthiopianisme est probablement née vers la fin du 18ème, la diffusion de la bible du Roi James (1611) a semble t-il contribué à sa naissance grâce à l'utilisation du mot "éthiopien" pour traduire le mot
"aethiops" (latin) qui lui même est traduit du mot
"kush" (hébreux). Kush était le fils ainé de Ham, identifié comme étant l’ancêtre du peuple de Kush, le "peuple à la peau sombre". Ainsi les Noirs étaient désignés comme Éthiopiens.
" Le souci de retrouver un peuple noir dans les écritures était un paradigme essentiel au développement des cultes afro-américains, batistes, méthodistes ou revivalistes".
Le terme « éthiopianisme » aurait été inventé en 1784 par
George Liele, un prédicateur afro-américain réfugié en Jamaïque. Il a été l'un des fondateurs de la "First African Batist Church", en Georgia et a été le premier afro-américain autorisé par les baptistes de prêcher en Géorgie.
Par la suite son succès en Jamaïque lui a permis d'obtenir de l'aide financière de Londres par l'intermédiaire de la "London Missionary Society" et des batistes.
Il est certain que l'église Chrétienne a fortement influencé les différents cultes afro-americains (pasteurs, enseignements, presse etc) jusqu'à la fin du 19ème siècle.
En réalité, tous les leaders afro-américains de l'époque ont été influencé d'une manière ou d'une autre.
James Varick qui fut le premier évêque de "
l'African Methodist Episcopal Zion Church" soutiendra la création du premier journal noir (le journal de la liberté) fondé en 1827 par
John Brown Russwurm et Samuel Cornish.JB Russwurm (mère blanche, anglaise, père noir inconnu) reçu sa "formation" à l'Hebron Academy puis au Bowdoin College (premier afro-américain à en sortir diplomé, voir
James Bowdoin III le "philanthrope"). Son journal lui servi un temps à vendre l'idée de la colonisation de l'Afrique par les Afro-Américains puis il émigrera au Mariland (colonie afro-américaine au Liberia). Il en deviendra le gouverneur (premier gouverneur noir de la colonie) et encouragera l'immigration des Afro-Américains.
Quand à
S. Cornish, il a été le prêtre de la première église presbytérienne noire à New York, il a tenu postes de haut rang au sein de l' American Society Bible et de la American Missionary Association et a été l'un des membres fondateurs de l' American Anti-Slavery Society (
William Lloyd Garrison le fondateur principal "appelera à l'abolition immédiate de l'esclavage qui est essentiel aux efforts de
l' American Colonization Society", société fondé par des blancs qui soutient la colonisation de l'afrique par les afro-américains...).
Lewis Adams (
Prince Hall franc-maçon), en 1881 il fonde, avec le soutien de politiques blancs en échange du vote noir, une école pour sa communauté qui deviendra l'université de Tuskegee.
Dés la création de son école, Lewis Adams embauche
Booker T. Washington (père blanc), un jeune professeur qui deviendra l'un des plus célèbre représentant de la communauté noire.
Il était chargé de former les professeurs (pendant les années 70-80, Adams avait tenté de former les professeurs avec l'aide des membres de
l'A.M.E. Zion Église (Chapelle de Maître d'hôtel A.M.E. Zion l'Église), où il était un diacre et un surveillant de l'École du dimanche, mais avait échoué), son talent lui assura un succès incroyable et devint l'une des personnalités noires les plus connues du pays. Il parvint à construire un réseau de riches "philanthropes" dont,
John D. Rockefeller mais surtout
Julius Rosenwald qui intégra le conseil d'administration de l'école et travailla avec Washington pour collecter des fonds afin d'ouvrir d'autres écoles normales similaires à celles de Tuskegee.
Julius rosenwald fils d’immigrés juifs. allemands, riche donateur. A partir de 1912, il commença à mettre en place un programme d’écoles pour les enfants noirs. En 1915, il avait déjà financé 80 écoles… Il créa Julius Rosenwald Fund en 1917 ;
à la fin de sa vie, il avait bâti 5357 écoles, ateliers et habitations pour les enseignants dans une quinzaine d’états du Sud. On considère que 60% des noirs ayant fait des études primaires avaient été élèves dans des écoles Rosenwald."C'est dans cette ambiance qu'
en 1905, le monde apprend que des juifs noirs vivent en Ethiopie (les Falashas)."A cette époque, l’Occident n’a pas connaissance de l’existence des Falashas. Ils entrent en contact avec des missionnaires protestants de la « London Society for Promoting Christianity Among the Jews ». L’annonce de son implantation dans le Nord de l’Éthiopie, sous la direction d’un juif converti, Henri Aaron Stern, suscite une émotion dans le monde juif occidental. L’Alliance israélite universelle décide d’une contre mission en Éthiopie, dont est chargé
Joseph Halévy (orientaliste français) en 1867-1868. Joseph Halévy fut le premier Juif occidental à avoir rencontré les Falashas (ou Juifs d'Ethiopie), en 1867 dans le cadre d’une mission de l’Alliance Israélite Universelle, et à avoir ramené une description détaillée de leur existence."
C'est en 1904 que
J Faitlovitch (orientaliste et activiste juif), élève de Halévy, mène une nouvelle mission en Ethiopie grâce au financement
d’Edmond de Rothschild.
A son retour en 1905, des juifs français qui soutiennent les Falashas vont à New York pour profiter de ce grand mouvement noir qui prend l’Afrique au sérieux et aussi pour récupérer des fonds et aider les Fallashas, à construire des écoles par exemple.J Faitlovitch a consacré sa vie à la reconnaissance des Falashas (ou Beta Israel) éthiopiens en tant que Juifs.
Ses objectifs étaient de "faire reconnaître les Falashas comme Juifs par un Judaïsme mondial réservé, faire accepter au Falashas leur appartenance au peuple juif et de « réformer "leurs pratiques religieuses pour les rapprocher du judaïsme orthodoxe" De son voyage J Faitlovitch reviendra avec deux jeunes Falashas, dont
Taamrat Emmanuel, qui deviendra un des premiers éthiopiens à être éduqué à l'occidental. Ce dernier étudiera dans plusieurs institutions juives, dont le séminaire de Florence pendant 7 années. Il sera à partir des années 1930 un
conseiller du Negus Hailé Sélassié et un dirigeant Juif éthiopien de premier plan.
Il deviendra le directeur de la première école juive avec internat destinée aux Falaschas, à Addis-Abeba.
"Il prendra contact avec
le grand rabbin Matthew (fondateur de la
« Royal Order of Ethiopian Hebrews, loge maçonnique) , le responsable de la communauté autoproclamée des « Juifs noirs » de New-York, contacts qui seront suivi par le bref établissement d'une petite colonie de cette communauté en Éthiopie, colonie qui prendra fin avec l'invasion italienne du pays."
On admet que le Rastafarisme a des sources multiples. Sa branche la plus ancienne et la plus traditionnelle est le culte
Nyabinghi qui préexiste à l’éclosion du courant rasta.
"D'après les premiers colons et maitres esclavagistes anglais, les adeptes de
Nyabinghi avaient formé une très grande société secrète à travers tout le continent leur démontraient une sérieuse résistance. Leurs présences étaient simultanément relevés au Nigéria, en Sierra Leone, en Gambie, au Senegal, au Soudan, au Congo et en Ouganda. Malgré les armements sophistiquées des soldats britanniques, ils ne parvenaient à cerner le courage des Binghis. Ils étaient prêts à se battre jusqu'à la mort et voyaient en leur fin une certaine dignité royale.
Cette résistance a même été retrouvée parmi la communauté des Marrons des Caraïbes (Jamaïque, 17éme et 18éme siècle)) et en Amérique du Sud, où les Binghis n'hésitaient pas à comploter pour empoisonner les maitres esclavagistes et leurs bétails ou à vandaliser leurs domaines et leurs plantations.
"Ce soulèvement avait été mené par un groupe de femmes, dont la leader est une guérisseuse charismatique répondant au nom de
Muhumusa, On dit qu'elle est possédée par l'esprit d'une reine amazone légendaire nommée Nyabinghi, et qu'elle se faisait aussi appeler Nyabinghi.
Nyabinghi est le nom commun porté par une série de reines guerrières africaines, mais qu'au fait, un seul esprit agissait en elles toutes. Et la première que l'histoire retient à voir été habitée par cet esprit s'appelait en effet Nyabinghi."
"
La toute première Nyabinghi aurait vécu en Egypte, et le nom de cette Reine des Reines était Sekhmet, déesse guerrière représentée par une tête de lionne et instrument de la vengeance de Rê contre l'insurrection des hommes. Redoutable, de sa bouche de lionne sortent les vents du désert. Ce serait donc l'esprit de Sekhmet qui agirait en toutes les Reines connues sous le nom de Nyabinghi."
"Selon une autre histoire, Nyabinghi était une Reine-Prêtresse de la province de Kush (Ethiopie et Egypte) qui s'était rebellée contre la précarité d'une vie que menait son peuple des suites d'une occupation étrangère. Coiffée de dreadlocks et descendante du Roi des Rois de la région de Kush, elle se serait enfuie suite aux menaces des oppresseurs et envahisseurs qui occupaient sa terre natale. Égarée dans les forêts épaisses jusqu'à atteindre les régions de l'actuel Congo, Soudan et Ouganda, grâce à sa témérité, elle aurait en peu de temps réussi à créer une guérilla et formé une armée de rebelles, tous portants des dreadlocks et connus comme les "Enfants de Nyabinghi" ou sous le diminutif de "Binghis"."
"Les colons européens firent sa rencontre au 20ème siècle, alors qu'elle est à la tête d'une guerilla de Binghis mais composée de femmes. Ceux qui la soutiennent pensent qu'elle est la réincarnation de la Reine des Kush, Nyabinghi. Les adeptes portent des dread locks, fument de l'herbe, et se battent contre les colons allemands.
Muhumusa est décrite par les colons comme une femme au caractère bien trempé, extrêmement forte physiquement et très courageuse."
"Le mouvement Nyabinghi sera condamné par les Britanniques et considéré comme de la sorcellerie et l'ordonnance de 1912 en faveur du christianisme interdira formellement toute pratique du culte de Nyabinghi, cérémonie pendant laquelle l'esprit de Nyabinghi est invoqué. Durant cette cérémonie, les adeptes chantent et dansent pour la Reine des Reines ou la Lionne, et la plupart entrent en transe."
Muhumusa sera capturée par les Britannique et sera détenue prisonnière jusquà sa mort à Kampala (Ouganda) de 1913 à 1945, ce qui n'empêchera pas à ces adeptes de continuer leur lutte contre le colonialisme.
Ce mouvement de résistance aura un très gros impact sur la tradition Rastafari et notamment en ce qui concerne les Codes de Vie de Nyabinghi.
En Jamaïque, la traduction de Nyabinghi signifie "mort à l'oppresseur blanc et à ses alliés noirs". L'Ordre Nyabinghi est l'un des piliers du Mouvement rastafariVoir célébration Binghi en Jamaïque: http://wn.com/Binghi
L'ordre Rasta Nyabingui est née suite à un article paru dans le “ Jamaica Times ” en 1935 qui justifiai l’invasion de l’Ethiopie par l’armée italienne. L’auteur affirme que le négus commanderait une armée de 20 millions de guerriers sanguinaires du nom de “ Nya-Binghi ”. Terme qui signifierait, selon lui, “ Mort aux blancs ! ”. Très attentifs au destin de l’Ethiopie, certains rastas de West Kingston s’identifièrent aux combattants “ blancophobes ” mentionnés dans l’article. Se proclamant “ Nyamen ”, leur cri de guerre (“ Nyabinghi ! ”) se traduisait par “ Mort à l’oppresseur blanc et à ses alliés noirs ”.Avant ça,
Marcus Garvey, considéré comme un prophète par les rasta, avait largement contribué à préparé les esprits des jamaïcains et à les plonger dans la Bible. La prophétie de 1927, faussement attribué à Garvey (relayé par les journaux anglo-saxons), annonçant le couronnement d' Hailé Sélassié (1930) fut l'évènement déclancheur du grand mouvement rasta.
C'est ainsi que sont nées les piliers du Rastafarisme, Leonard Howell, Joseph Hibbert, Archibald Dunkley, Robert Hinds.Les textes qui fondent la théologie rasta sont la bible, le Kebra Negast, les écrits de Marcus Garvey, The Holy Piby de Robert Athlyi Rogers, Royal Parchment Scroll of Black Supremacy de Fitz Ballintine, La Clé Promise de Leonard Howell, les discours officiels de Haïlé Sélassié et son autobiographie.
Marcus garvey, nationaliste noire radicale, apôtre du Retour en Afrique ("Back to Africa") et fondateur de la célèbre UNIA (création de loges maçonniques noires dans son sillages; influence énorme du
rabbin Arnold Josiah Ford, premier rabbin noirs en Amérique, membre des juifs noirs de Harlem et proche du rabbin Matthew le fondateur du
Royal Order of Ethiopian Hebrews qui rencontra le Falashas ramené d'Ethiopie par Faitlovitch). Il est admis qu'il était devenu franc-maçon à Harlem.
Leonard Percival Howell, a parcouru le monde avant de prêcher, grand ami de Garvey, considéré comme le créateur du Rastafarisme, fondateur de la première communauté rasta (le Pinnacle),
prêchant la divinité de Ras Tafari alors que Joseph Hubbert y voit l'incarnation du Christ. Selon Dunkley, Howell se serait très largement inspiré de la doctrine développée par
David et Annie Harvey (auraient assisté au couronnement d'Hailé Sélassié et ramené la photo distribuée par Howell dans toute la Jamaïque), fondateurs de la "secte Israélite" en Jamaïque. Il finit ses jours dans un hôtel luxueux, le Sheraton de Kingston.
Ces principes sont la haine du blanc (et du métisse), la supériorité du peuple noir, la vengeance sur les blancs, le retour en Afrique et la reconnaissance du Ras en tant que suprême et unique leader du peuple noir.Joseph Nataniel Hubbert, très jeune il rejoint un ordre maçonnique connu sous le nom «
d’ancient mystic order of ethiopia », créateur du cercle maçonnique :
The Ethiopian Mystic Masons. Il aurait été membre, avec Archibald Dunkley, de l'Ordre maçonnique égyptien,
Freat Ancient Brotherhood of Silence.Inspiré par l'occultisme de
Lauron William DeLaurence, il est aussi fortement influencé par les idées de Marcus Garvey.
Il élabore un enseignement fondé sur le secret et le mysticisme ésotérique.
Je m'arrête là mais, pour ceux qui veulent aller plus loin, je laisse des sources intéressantes en plus de celles que j'ai utilisé..
Respect à ceux qui ont trouvé la volonté de tout lire
http://eva-communion-civilisations.over-blog.com/categorie-10847435.html
http://cercledesconnaissances.blogspot.com/2011/12/leonard-percival-howell.html
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en|fr&u=http://theblacklistpub.ning.com/profiles/blogs/press-release-biolp-howell
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en|fr&u=http://lionofjudah.spruz.com/pt/Sept-3-1937-EWF-Presents-Its-Charter--Early-Rastafari-Leaders/blog.htm
http://www.myspace.com/jah_niss/blog/232815209
http://membres.multimania.fr/naturalroots/rasta3.htm
http://rastalogie.skyrock.com/
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en|fr&u=http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/vjw/jamaica.html
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en|fr&u=http://www.nomadfx.com/old/rasta1.html
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en|fr&u=http://en.wikipedia.org/wiki/Arnold_Josiah_Ford
http://uppix.net/6/f/b/fb99d83315eb8e3cb8bd5e595fd7a.jpg
http://www.music.usb.co.il/images/Bob_Marley_The_Wailers_Uprising.jpg
http://martelkapale.unblog.fr/tag/non-classe/page/25/
http://fr.hicow.com/bobmarley/la-jama%C3%AFque/l-ethiopie-2299589.html
http://www.africamaat.com/Marcus-Garvey-1887-1940-Souffle-du
http://www.meekmandrums.com/fr/history/mouvement-nyabinghi
http://membres.multimania.fr/naturalroots/rasta3.htm
http://www.ziknblog.com/2003/03/18/tendance-rasta/
http://diopthemayor.centerblog.net/4-le-rastafarisme-entre-culte-et-philosophie
http://reggaediscographies.free.fr/Rastafarisme.htm
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en|fr&u=http://en.wikipedia.org/wiki/Abuna_Yesehaq
http://www.fullroots.fr/culture-rastafari-reggae-roots/333-leglise-orthodoxe-dethiopie-et-les-rastas.html
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ethio_0066-2127_2002_num_18_1_1025
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en|fr&u=http://www.overlordsofchaos.com/html/secret_societies__attack_upon_.html
http://lpdw.free.fr/jamaique/jah.htm
http://bcrfj.revues.org/index126.html
http://divergences.be/spip.php?article2733
http://fr.wikipedia.org/wiki/African_Hebrew_Israelites_of_Jerusalem
http://membres.multimania.fr/nattyspliff/ras/rashist.htm
http://books.google.fr/books?id=Rh686QNRRJgC&pg=PA118&lpg=PA118&dq=Joseph+Hibbert&source=bl&ots=JODiWcwgtA&sig=3M4uFJX7sCEMYcaGDdHjRRIFLhQ&hl=fr&sa=X&ei=JRcoT5_QPI2yhAeIwfisBQ&ved=0CE0Q6AEwBA#v=onepage&q=Joseph%20Hibbert&f=false
http://helene_lee.mondomix.com/fr/itw809.htm
http://books.google.fr/books?id=WYJ2CJ83vUoC&pg=PA225&lpg=PA225&dq=ewf+cecil+gordon&source=bl&ots=YftVp1kgab&sig=rZ-2JGfuTM6bnvISk1RRCjBronY&hl=fr&sa=X&ei=7f4nT8GXINS2hAfP9cGfBQ&ved=0CC8Q6AEwAA#v=onepage&q=ewf%20cecil%20gordon&f=false
http://reggaediscographies.free.fr/Rastafarisme.htm
http://books.google.fr/books?id=gz4dARGRX3YC&pg=PA112&lpg=PA112&dq=Cecil+Gordon+rasta&source=bl&ots=x71q8_ug8X&sig=sj4sc9CzCrPuC_5KrTPk39Z1VgI&hl=fr&sa=X&ei=mkYnT5f0F8KxhAfSqpyYBA&ved=0CDIQ6AEwAQ#v=onepage&q=Cecil%20Gordon%20rasta&f=false
http://books.google.fr/books?id=yqRu7n6SLo8C&pg=PA92v=onepage&q&f=false
http://www.lewisadams.zoomshare.com/
http://rastafusion.free.fr/rastafari.htm
http://www.meekmandrums.com/fr/history/mouvement-nyabinghi
http://www.jahmusik.net/oldies/howell.htm