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    Message  M0mo-X 19/12/2009, 22:20

    La crise grecque menace-t-elle toute la zone euro?

    La zone euro est-elle menacée par la situation financière très sérieuse de la Grèce? Il est trop tôt pour le dire. Mais de plus en plus de spécialistes n’excluent plus une cessation de paiement qui aurait des conséquences graves.

    Actualités economico-politique. - Page 9 1138189_Header-crise


    Avec un déficit et une dette publique qui explosent, les finances grecques sont au plus mal. Le gouvernement a annoncé lundi un premier train de mesure qui ne convainc personne. Par exemple, il propose le gel des salaires des fonctionnaires, là où l’Irlande également mal en point a imposé une réduction de 15 %.

    Créée en 1999, la zone euro est confrontée à la plus grave crise de sa jeune histoire, comme l’explique Peter Van Den Houte, économiste en chef chez ING : »On a vu évidemment des petites crises dans le passé mais maintenant on est quand même dans une situation où un pays risque de faire défaut et ça c’est une primeur pour la zone euro« .

    La crise grecque touche d’abord les banques, cela n’est pas sans conséquence, met en garde Peter Van Den Houte : »Le système financier européen détient beaucoup d’obligations grecques. Notamment les banques allemandes. Et donc, il est clair que si la Grèce fait défaut que beaucoup de banques vont de nouveau connaître des problèmes et on risque de voir les bourses baisser, la confiance disparaître avec évidemment des conséquences aussi négatives pour la croissance économique. »

    C’est un tableau quasiment apocalyptique que les autres pays de la zone euro voudront éviter à tout prix. La Grèce, déjà suivie de près pour déficit excessif, risque de se retrouver rapidement sous tutelle, car la zone euro ne survivrait que difficilement à une cessation de paiement.

    Miko Deev

    http://www.mecanopolis.org/?p=11927&type=1
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    Message  ziril 26/12/2009, 15:01

    Fitch warns that Britain and France risk losing their AAA rating

    Fitch previent que l'Angleterre et la France risquent de perdre leur rang de triple A



    Fitch Ratings has given its bluntest warning to date that Britain and France risk losing their AAA status unless they map out a clear path to budget discipline over the next year.



    Highlighting the "unpleasant fiscal arithmetic" facing states across the Old World, Fitch said that none of the "arguably" benchmark AAA states can safely rely on their top rating for much longer.

    Public debt in both Britain and France will reach 90pc of GDP by 2011, higher than the 80pc (net) level when Japan lost its AAA rating earlier this decade.

    etc...


    Source: http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/6867797/Fitch-warns-that-Britain-and-France-risk-losing-their-AAA-rating.html



    Fitch Ratings???:



    Fitch Ratings Ltd. est une agence de notation financière internationale. Ses principaux concurrents sont Standard & Poor's (S&P) et Moody's.

    La société a été fondée par John Knowles Fitch le 24 décembre 1913 à New York sous le nom Fitch Publishing Company. Elle a fusionné avec la société IBCA Limited, basée à Londres, en décembre 1997, passant ainsi sous le contrôle du holding français Fimalac. En 2000, elle a acquis les sociétés Duff & Phelps Credit Rating Co. (basée à Chicago) et Thomson BankWatch.

    source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Fitch_Ratings*


    Conclusion:

    C'est la guerre! Le roi dollar se débat comme il peut pour tomber le plus tard possible. Il est fort a parier qu'il entraine avec lui l'euro!...

    Pour nous, se sera en entrée: Augmentation des impôts. (pouvoir d'achat)
    Plat de résistance: Réductions des aides sociales. (retraites...)
    Dessert: Ralentissement de l'activité économique. (chaumage)
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    Message  M0mo-X 31/12/2009, 21:24

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    Message  nex 3/1/2010, 03:20

    Situation financière de la France:

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    Bonne année ! Razz
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    Message  Bardamu 3/2/2010, 08:48

    L'art de la manipulation dans toute sa perversité. La blanche colombe de la Paix Obama qui s'offusque d'une mesure qui si elle est spectaculaire et s'inscrit parfaitement dans l'avènement du NWO, ne nous fait pas oublier pour autant que les élections, notamment aux USA, sont depuis très longtemps financées et donc orientées par les lobbys. La chose s'officialise, c'est tout ! D'ici peu ça n'offusquera personne de voir nos politiques sponsorisés ouvertement par les groupes financiers les plus puissants, le ministre de l'agriculture badgé Monsanto c'est Bio, celui de la Santé affichant je roule pour Baxter et celui de la culture serinant "Gala, c'est bon pour c'que t'as ! Twisted Evil

    Source : http://www.france24.com/fr/20100121-obama-critique-cour-supreme-decision-financement-politique-grands-groupes

    Obama reproche à la Cour suprême la levée des limites au financement politique

    Le président des États-Unis, Barack Obama, a vivement critiqué la décision de la Cour suprême américaine de lever toute limite au financement des campagnes électorales par les grands groupes.

    AFP - La Cour suprême des Etats-Unis a levé jeudi les limites au financement des campagnes électorales nationales par les entreprises, une révolution dans la loi électorale américaine qui limitait ce droit depuis vingt ans immédiatement dénoncée par Barack Obama.

    La décision a déjà fait l'effet d'une bombe aux Etats-Unis où des élections législatives sont prévues en novembre 2010.

    Le président américain Barack Obama, dont l'administration avait plaidé pour le maintien de l'ancienne loi, a déploré dans un communiqué l'"irruption brutale" de l'argent des groupes de pression dans les campagnes électorales.

    "Il s'agit d'une victoire majeure pour les grandes compagnies pétrolières, les banques de Wall Street, les sociétés d'assurance-maladie et tous les intérêts puissants qui oeuvrent chaque jour à Washington pour retirer toute voix au peuple américain", a-t-il estimé, en annonçant qu'il allait "travailler immédiatement avec le Congrès" pour contrer la décision de la Cour.

    La plus haute juridiction des Etats-Unis a en effet renversé une règle, qui prévalait depuis deux décennies, interdisant aux entreprises privées de puiser directement dans leur trésorerie pour financer des spots électoraux en faveur ou en défaveur d'un candidat.

    Elle l'a fait au nom du premier amendement de la constitution qui érige depuis plus de 200 ans la liberté d'expression au premier rang des valeurs des Etats-Unis.

    "Quand le gouvernement essaie d'utiliser son pouvoir (...) pour décider où quelqu'un peut obtenir une information, ou à quelle source il ne peut avoir accès, il recourt à la censure pour contrôler la pensée", a estimé la Cour, qui s'est prononcée par cinq voix contre quatre pour cette analyse.

    "Les entreprises, comme les individus, n'ont pas une pensée unique", a-t-elle ajouté.

    Elle n'a rien dit en revanche sur les contributions de grandes entreprises directement aux candidats.

    En 1990 (BIEN 1990), une précédente décision de la Cour suprême avait établi que les sociétés privées ne pouvaient débloquer des fonds qu'au moyen d'un "comité d'action politique", une association spécialement consacrée et créée à cette seule fin. Les actionnaires qui le souhaitaient pouvaient y verser de l'argent.

    Dans un argumentaire presque deux fois plus long que celui de la majorité, les quatre juges - progressistes - qui ont voté contre affirment que la décision va à l'encontre du "bon sens du peuple américain (...) qui s'est battu contre la possibilité de corruption".

    "Si la démocratie américaine est imparfaite, très peu de gens hors de la majorité de cette Cour penseraient que ses défauts comprennent la limite du financement de la politique par les sociétés privées", ont-ils affirmé.

    Ils se sont en revanche rangés à l'avis de la majorité pour confirmer l'obligation faite au financeur de faire apparaître son nom sur un spot électoral lorsque celui-ci n'a pas été conçu par le candidat ou son parti.

    A l'origine de l'affaire, un documentaire intitulé "Hillary: le film", complètement à charge contre celle qui était alors candidate à l'investiture démocrate à la Maison Blanche en 2008. Son producteur, l'association Citizens United voulait le diffuser sur une chaîne câblée de vidéo à la demande, et pour cela avait tourné de courts spots de publicité pour le film, donc contre Mme Clinton.

    Le gouvernement américain avait porté l'affaire devant la justice, arguant que la loi électorale interdisait le financement de spots électoraux pour ou contre un candidat par les sociétés privées, quand elles le faisaient sur leurs fonds propres.


    Dernière édition par Bardamu le 3/2/2010, 13:03, édité 1 fois


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    Message  ratman 3/2/2010, 10:52

    http://weinstein-forcastinvest.net/selon-marc-faber-le-systeme-sera-en-faillite- dans-cinq-a-dix-ans

    Selon Marc Faber, Le système sera en faillite dans cinq à dix ans
    février 2, 2010



    Daniel Eskenazi

    Selon Marc Faber, le gourou de la finance, les pays occidentaux sont devenus plus risqués que les économies émergentes

    - L’intervention des Etats dans l’économie va-t-elle encore durer des années?

    -Certainement. L’excès de crédits qui a provoqué la crise a été plus ou moins nettoyé et caché sous le tapis. A entendre les discours récents de Bernanke (ndlr: président de la Réserve fédérale américaine et de Krugman (ndlr: Prix Nobel d’Economie en 2008), aucune mention n’est faite par rapport à la croissance démesurée de l’endettement. Cela n’existe pas pour les Américains. L’Etat peut intervenir dans l’économie de deux manières: directement, ou via la politique fiscale et monétaire. C’est cette dernière qui est privilégiée. Il me semble qu’avec Obama, les aides étatiques augmenteront, notamment pour sauver Fanny Mae et Freddie. Ils ont bien plus de problèmes que n’en ont eus AIG et d’autres établissements. Aujourd’hui comme lors de la faillite du fonds LTCM, le message qui est envoyé par les Etats est: continuez de spéculer, nous sommes là pour vous sauver. Ceux qui veulent aux Etats-Unis créer une inflation de l’ordre de 6% par an ne pourront pas le faire sans avoir de problèmes d’endettement. Pour créer cette inflation, les taux d’intérêt seront artificiellement maintenus à des niveaux proches de zéro, comme aujourd’hui.

    Cette année, on prévoit 1600 milliards de dollars de déficit pour les Etats-Unis. A moyen terme, l’endettement américain ne pourra être inférieur à 1000 milliards de dollars, ce qui reste énorme. En conséquence, lorsqu’il faudra remonter les taux d’intérêts pour réduire la dette, le payement des intérêts sera équivalent à 35% des entrées fiscales dans cinq à dix ans. Cela posera des problèmes énormes.

    – Où se situe-t-on dans le développement de la crise?

    - La crise financière est d’une certaine manière terminée, car les banques ont été sauvées. Avec des taux d’intérêts à 0%, les banques peuvent disposer de vos économies et les prêter à 5%. L’argent gratuit pénalise ainsi les épargnants, tout en permettant aux banques de s’enrichir. On n’a pas résolu une crise, on l’a simplement repoussée pour en créer une autre. Dans cinq à dix ans, la prochaine crise sera la faillite de certains Etats. Les emprunteurs auront de la peine à rembourser leurs dettes. Cela vaut autant pour les gouvernements que pour les entreprises. Dans mon scénario le plus pessimiste, on assistera à un éclatement de la bulle de l’endettement des Etats. Je reste totalement convaincu de la faillite du système dans cinq à dix ans. Elle commencera par les Etats-Unis. Ils sont déjà théoriquement en faillite. Leurs caisses de pension ont massivement investi dans les obligations d’Etat, Fanny Mae et Freddie Mac. Les institutions de prévoyance américaines sont les pires investisseurs du monde: elles achètent au plus haut et revendent au plus bas.

    – Comment réagissez-vous à la volonté d’Obama de restreindre les activités des banques?

    - Les démocrates ont perdu le Massachusetts, la cote d’Obama est au plus bas. Dans ce contexte, il prend une décision populiste envers un groupe ciblé, une minorité, et lui demande des comptes. Il suit les pas de Juan Peron en Argentine. Mais à mon avis, Obama est dangereux et il fera tout pour se faire réélire. Durant les dix dernières années, le secteur financier a grandi comme un cancer. La réalité économique ne détermine plus le marché, c’est le marché qui détermine la réalité économique. Cela est très malsain. Dès le début, je me suis opposé au sauvetage des banques. Il fallait protéger l’argent des épargnants et le séparer des activités de trading, sur les dérivés. Ainsi, les banques auraient été saines. Aujourd’hui, la transparence est pire qu’avant. La Réserve fédérale américaine ne veut pas se faire contrôler. Elle a certainement des choses à cacher.

    – Des grandes banques comme Goldman Sachs vont-elles disparaître?

    - C’est tout à fait possible. L’exposition dans les dérivés est toujours énorme et les Etats ne pourront plus lancer des programmes de soutien pour sauver des banques, car ils n’en auront plus les moyens.

    – Après l’Espagne et l’Angleterre, la Grèce rencontre d’énormes problèmes économiques. Quels sont les pays les plus risqués actuellement?

    - Généralement, les marchés émergents sont considérés comme les plus risqués. Mais aujourd’hui, ils se trouvent dans une situation financière nettement meilleure que les économies matures, ce qui est inhabituel. Aujourd’hui, c’est dans les pays occidentaux et au Japon que je vois le plus de risque de faillite. Mais avant cela, les Etats industrialisés imprimeront de l’argent, comme Mugabe au Zimbabwe.

    – Vous privilégiez donc toujours les marchés émergents?

    - Certains titres, à Hong Kong et en Chine, ont corrigé de 20% à 30% par rapport à leurs plus haut, après une hausse de 100%. Actuellement, je pense qu’il faut maintenant être très prudent lorsqu’on investit dans les marchés émergents. Il est aujourd’hui très difficile d’évaluer des stocks, alors que les taux d’intérêt sont de 0%.

    A court terme, sur les dix derniers jours, les marchés sont survendus. Peut-être qu’il y aura un rebond cette semaine jusqu’à fin février. Ensuite, on assistera à une correction. Mais je ne pense pas que nous toucherons à nouveaux un plus haut. Il a probablement déjà eu lieu en janvier.

    – Y a-t-il tout de même des marchés intéressants en Asie?

    - La Thaïlande et Singapour sont attractifs, les titres n’y sont pas fortement valorisés. On peut trouver des actions avec des dividendes de 5% à 7%.

    – Quels titres recommandez-vous?

    - J’aime bien DSG International qui fabrique des pampers en Thaïlande, Thai Beverage et Thai Tap Water Supply aussi. Stella est intéressant. Il s’agit d’un fabricant de chaussures chinois qui produit 25 millions de paires par année. A Singapour, je trouve SATS (Singapore Airport Terminal Services) attractive. Cela ne veut pas dire que ces titres sont aussi intéressants qu’il y a un an, mais il y a selon moi un risque à garder toutes nos économies en cash. Mon raisonnement se base sur le fait que la politique monétaire américaine ne valorise pas les devises, bien au contraire. Il vaut donc mieux des actions que des obligations.

    – Aimez-vous toujours l’Inde et la Chine?

    - En tant qu’économiste, j’aime l’Inde qui a une banque centrale très responsable. Je reste très impressionné par les transformations de ce pays. Imaginez, par exemple, qu’en 2009, 120 millions de téléphones portables ont été vendus dans ce pays. Je suis toutefois plus réservé sur les actions indiennes, car la valeur de beaucoup de titres a doublé depuis leur plus bas. Concernant la Chine, il y a certes certains excès, mais je ne pense pas qu’il y ait une bulle énorme. Pendant que les Américains font la guerre en Afghanistan, les Chinois construisent Aynak, la plus grande mine de cuivre du monde, après avoir payé beaucoup pour exploiter le gisement. Pendant que les Etats-Unis construisent des voies pour que les trains roulent à 90 miles par heure, les Chinois font de même, mais à 180 miles par heures. Les Chinois ont suffisamment de réserves financières pour construire des infrastructures. En revanche, les Etats-Unis doivent investir 1000 milliards pour moderniser leurs infrastructures et ils n’ont pas d’argent.

    – Privilégiez-vous certaines matières premières?

    - Le cuivre, le nickel, le fer, le pétrole ne sont pas valorisés de manière attractive, car l’économie chinoise ralentit. Je ferais aussi attention aux devises des pays qui produisent des matières premières industrielles, comme les dollars australien et le canadien. Je les vendrais plutôt.

    – Vous aimez toujours l’or?

    - Oui, j’en ai racheté cette semaine. Pas parce que c’est le meilleur investissement, mais parce que le marché des actions n’est pas très attractif actuellement. Dix à 15% de mon portefeuille est composé d’or.

    – Que pensez-vous des matières premières agricoles?

    - C’est le meilleur investissement actuel avec des perspectives à long terme. En termes réels, le blé est à son niveau le plus bas depuis 200 ans. J’aime aussi le maïs et le soja, dont les prix seront plus hauts dans trois ans. Il est préférable de privilégier des contrats à terme («futures»), car ils engendrent moins de frais pour l’investisseur que les ETF. Sinon, on peut acheter des fermes; il s’agit d’un bon investissement.

    – Dans les pays occidentaux, les actions n’ont pas augmenté en dix ans. Seront-elles au même niveau dans une décennie?

    - Elles vont augmenter, mais il faut préciser par rapport à quoi. Elles vont s’apprécier par rapport à l’argent que les Etats n’arrêtent pas d’imprimer. Mais peut-être pas par rapport à l’or. Avec un portefeuille classique, on doit pouvoir générer un rendement de 5% à 6% par année pour les dix prochaines années. Mais je suis loin d’être optimiste sur les marchés actions.

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    Message  ziril 29/3/2010, 13:37

    Le krach de 2010: la crise systémique.



    La crise actuelle n’est pas une crise comme celles que nous avons connues depuis 1945. La croissance au quatrième trimestre 2009, en France et aux Etats-Unis, n’est due (en partie) qu’à un facteur technique transitoire, le moindre déstockage des entreprises. Nous ne sommes pas dans un enchaînement cyclique normal.
    Par bien des aspects, celle-ci est plus grave que la crise de 1929, en ce qu’elle est doublement globale, affectant à la fois la planète entière et la sphère financière dans sa totalité. Le choc initial a été plus fort qu’en 1929. Pendant les neuf premiers mois, la chute de la production industrielle a été aussi violente qu’en 1929 ; la chute des cours de bourse deux fois plus rapide, de même que le recul du commerce mondial.
    L’éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis a été amplifiée par l’éclatement de la bulle des produits titrisés, ce qui a eu pour conséquence l’éclatement de la bulle de l’endettement des ménages. Des pertes énormes ont rendu le système financier international insolvable, il n’a pu être sauvé que grâce à l’aide des Etats, qui se sont endettés dans des proportions considérables.
    Un modèle de croissance basé sur l’endettement des ménages afin de stimuler la croissance a atteint ses limites extrêmes. Une répartition très inégale des richesses et des revenus a fait du crédit un substitut à l’augmentation de ces derniers.
    La crise actuelle de l’endettement des Etats (notamment la Grèce) montre que le risque systémique (risque d’écroulement global du système financier) n’est que le symptôme d’une maladie plus grave : la crise systémique.
    La crise de la dette publique montre que notre modèle de croissance est inadapté : la raison du plus fort est toujours la meilleure
    La crise immobilière aux Etats-Unis a donc eu pour conséquence une crise financière et économique mondiale. Afin de juguler la crise financière, les Etats ont mis en œuvre des politiques monétaires très expansionnistes : intérêts à taux zéro, mesures de détentes quantitatives, nouvelles facilités de crédit, émission d’obligations d’Etat et rachat d’actifs privés non liquides et à risque, auquel s’ajoute la dépense de sommes colossales pour stabiliser le système financier.
    On a donc transformé les dettes des banques en dette publique (ou du moins une partie). Les Etats ont donc fait le pari risqué, que sauver les banques, c’était sauver aussi la croissance et les emplois, en s’endettant massivement.
    Afin de lutter, en outre, contre la crise économique, ils ont mis en œuvre des politiques budgétaires expansionnistes afin de soutenir la demande globale.
    Ainsi, selon le Fonds monétaire international (FMI), les pays du G-20 ont consacré 17,6% de leur PIB au soutien direct du système bancaire et seulement, toujours en moyenne, 0,6% du PIB en 2008, 1,5% en 2009 et 1% en 2010, aux mesures budgétaires discrétionnaires.
    Ajoutons à cela, que les pays de la zone Euro y ont consacré 1,6% de leur PIB, sur les trois années considérées, alors que les Etats-Unis y ont consacré 5,2% de leur PIB.
    On a donc caché le coût historique du sauvetage du système bancaire, qui constitue le plus gigantesque transfert de richesse de l’histoire économique, du secteur public vers le secteur privé, à l’échelle du monde, ainsi que ses conséquences en terme de perte de croissance.
    Il importe donc de poser le problème de l’endettement public dans ce contexte très particulier. Les agences de notation, qui ont fait preuve d’une rare incompétence, avant la crise, en notant AAA (aucun risque de faillite) les produits titrisés, essentiellement parce qu’elles ont été grassement rémunérées par les grandes institutions financières, s’attaquent aux Etats et leur font injonction de revenir à l’orthodoxie budgétaire.
    Bien évidemment, la Grèce est un pays en grandes difficultés : sa compétitivité est faible, la corruption fait partie des mœurs politiques. Elle a maquillé ses comptes afin d’intégrer la zone Euro (avec l’aide de Goldman Sachs et un montage financier complexe qui reposait sur un swap de devises).
    Mais, après tout, les pays qui ont des problèmes de déficits budgétaires et de dettes publics sont légion. Alors pourquoi la Grèce ? Essentiellement parce qu’il s’agit d’un petit pays et que les marchés envoient ainsi un message aux Etats, en leur indiquant qu’ils doivent restructurer leurs dettes sans attendre ; alors que celle-ci résulte (comme nous l’avons vu), pour l’essentiel, du soutien direct apporté aux systèmes bancaires.
    Cela permettra aussi aux grandes institutions financières de dégager de juteux profits grâce aux credit default swaps (CDS) qui sont une sorte d’assurance contre le risque de défaut d’Athènes sur sa dette souveraine.
    La chose n’a rien de surprenant ; dans un remarquable ouvrage (« This time is different : Eight centuries of financial folly ») Kenneth Rogoff explique que le phénomène récurrent le plus significatif, est qu’une crise bancaire internationale est le plus souvent suivie d’une vague de défauts sur la dette souveraine, qui a pour conséquence une restructuration de celle-ci.
    En réalité, le véritable problème de la crise de la dette publique, c’est le risque de la contagion, alors qu’il n’y pas de problème global de financement de la dette publique dans la zone Euro. A cause des CDS, on peut craindre que la crise ne s’étende a l’Espagne et au Portugal, puis à l’Irlande et l’Italie, enfin au Royaume-Uni.
    L’Europe risque donc une nouvelle récession.
    Le problème de la zone Euro est qu’il ne s’agit pas d’une véritable zone monétaire. En effet, selon le critère de Mundell, une zone monétaire doit non seulement avoir une politique monétaire commune, mais aussi une politique budgétaire et fiscale commune (ou du moins coopérative). C’est précisément ce qui lui manque, comme le montre le cas grec. Selon les traités constitutifs de l’Union Européenne, il n’existe pas de procédure d’aide entre Etats membres, et la BCE ne peut financer la dette publique d’un Etat membre. En outre, le cas Espagnol montre que si l’Euro protège, dans un premier temps, l’économie, dans le cas d’une grave récession, il empêche celle-ci d’en sortir rapidement.
    En Espagne, l’augmentation des prix de l’immobilier (la bulle) a entraîné un afflux de capitaux ; alors qu’en Europe la balance courante allemande est devenue excédentaire, celle de l’Espagne s’est enfoncée dans un énorme déficit. L’augmentation de la demande de biens et services a eu pour conséquence une augmentation de l’inflation.
    Lorsque la bulle a éclaté, l’Espagne a vu sa demande intérieure se réduire considérablement, et la hausse des prix et des coûts du travail l’a rendue très peu compétitive dans la zone Euro. Si l’Espagne disposait de sa propre monnaie, celle-ci se serait appréciée durant le boom immobilier puis dépréciée à la fin de celui-ci. Comme cela n’a pas été le cas, elle semble condamnée a subir des années de déflation et de chômage massif (aux environs de 20%). Le véritable problème, ce n’est pas la Grèce mais l’Espagne qui est la quatrième économie de la zone Euro.
    Les grandes banques internationales spéculent donc sur la dette souveraine des Etats, ceux-là mêmes qui les ont sauvés de la faillite.
    La crise de la dette publique montre que notre modèle de croissance est structurellement inadapté. Si on fait l’hypothèse que la répartition inéquitable des richesses et des revenus est la principale cause de la crise actuelle (croissance faible et chômage massif), la crise et les solutions apportées à celle-ci ont augmenté les inégalités, à l’intérieur de chaque Etat et entre les Etats (comme le montre la zone Euro), dans des proportions considérables et inconnues pour des sociétés démocratiques.
    La crise systémique paraît inévitable.
    La crise systémique paraît inéluctable : la mortelle randonnée des pays développés
    Les pays développés ne savent plus créer de la croissance que par l’endettement. On a construit des véritables « falaises de crédit », à la base de celles-ci se trouve l’endettement des ménages, le premier étage est constitué par l’endettement des entreprises et le dernier étage par l’endettement public. A peine a-t-on consolidé les fondations que le dernier étage menace de s’écrouler.
    La période antérieure à la crise a été marquée par l’envolée de l’endettement des ménages et de la dette globale : celle-ci représentait, aux Etat-Unis, 350% du PIB.
    Si on s’intéresse au bilan de la Fed, on se rend compte que ces tendances n’ont pas été remises en cause.
    Le total des crédit titrisés des GSE (Fannie Mae et Freddie Mac) américains étaient de 4000 milliards de dollars en 2008. La Réserve fédérale aurait acheté, en 2009, prés du quart du portefeuille de créances anciennes titrisées. Cela n’a pas de sens ! La crise immobilière n’a jamais atteint une telle virulence. On peut donc faire l’hypothèse que la Fed rachètera une partie des nouveaux mortgage backed securities (MBS), postérieurs à la crise, émis par les GSE.
    Il s’agirait par ce biais de stabiliser le marché immobilier et de relancer ainsi la consommation.
    Dominique Srauss-Kahn, le directeur général du FMI, prévoyait une reprise au premier semestre 2010, en s’appuyant sur la stabilisation du marché immobilier américain.
    Or, d’après la note de conjoncture du Figaro du 27 janvier 2010, intitulée : « Immobilier américain : statistiques préoccupantes », on serait loin du compte : « En terme de transactions, que ce soit dans le neuf ou l’ancien, les chiffres font état d’une situation préoccupante, avec des chutes en décembre qui n’ont jamais été atteintes depuis que les indices ont été créés ».
    En outre, la Société Générale, dans une étude intitulée : « Worst case debt scenario : Protecting yourself against economic collapse », fait état d’un risque de crise systémique.
    Elle part du constat que l’endettement américain est préoccupant à cause de l’écart croissant entre les dépenses et les recettes fiscales, creusant ainsi un déficit de 1600 milliards de dollars depuis 2009.
    Dans les prochaines années, on peut faire l’hypothèse réaliste que les recettes fiscales augmenteront moins vite que ne se creusera le déficit. Les auteurs mettent en relief, à partir du cas Japonais, la corrélation négative qui existe entre la croissance et le niveau de la dette publique. L’augmentation du chômage et le vieillissement de la population devraient accentuer, en Europe et aux Etats-Unis, la tendance à la hausse des dépenses publiques.
    Elle fait aussi référence à l’accélération de la tendance au transfert de la richesse, des économies développées vers les économies émergentes. Allons plus loin, on peut même supposer que la Chine va porter de moins en moins d’attention au marché américain et se recentrer sur son marché intérieur et sa zone d’influence (comme semble le montrer la récente baisse de ses achats de bons du Trésor). Un tel revirement modifierait en profondeur le système économique et financier mondial, et forcerait les Etas-Unis a revoir, dans la douleur, leur problème de dette.
    On peut donc dégager un élément clef de la crise systémique à venir : avant la crise, l’endettement des ménages a compensé les revenus que les pays riches ont perdus au fur et à mesure de leur désindustrialisation. Que va-t-il se passer, maintenant que ce mécanisme de compensation ne peut plus jouer ? La seule solution, c’est que la dépense publique vienne compenser les pertes de revenus des pays riches, qui s’accélèrent.
    Un tel transfert de richesse amènera inéluctablement, à terme, au transfert de la recherche et développement et des emplois qualifiés, vers les pays émergents.
    EADS a signé un contrat avec la Chine afin d’installer une usine qui fabriquera des Airbus, les Chinois ont exigé que celui-ci contienne des clauses de transfert de technologies. Areva a été devancé par un groupe Coréen dans l’attribution du marché du nucléaire à Singapour.
    Enfin, quant on lit le rapport de fin d’année d’IBM, on s’aperçoit que cette société n’a pas connu la crise, grâce à la croissance des marchés émergents : IBM France représente 7800 personnes et IBM Inde, 40.000 personnes.
    On en revient donc au même point : un modèle de croissance inadapté basé sur la prédominance du secteur financier, qui nous oblige à substituer à l’endettement privé, l’endettement public.
    La crise systémique pose donc le problème d’un secteur financier à la fois dominant et non viable.
    Dominant, parce que la crise a amené à la création de banques qui sont trop grosses pour faire faillite, elles bénéficient de ce que l’on appelle l’aléa moral : elles sont certaines, en cas de crise grave d’être renflouées par l’Etat, autrement dit le contribuable.
    Non seulement on n’a pas remis en cause le système d’incitations perverses qui a poussé, avant la crise, à des prises de risque démesurées, mais on a institutionnalisé celui-ci.
    La crise a, en outre, mis en lumière la relation fonctionnelle qui existe, entre les grandes banques américaines et l’élite politique. Difficile d’être élu, aux Etat-Unis, sans l’appui des grandes sociétés ou des grandes banques.
    Les états du G-20 ont consacré 17,6% de leur PIB au soutien direct du système bancaire, il y avait donc une contrepartie implicite : les banques devaient soutenir l’activité.
    Or, elles ont détourné les sommes mises à leur disposition vers les marchés financiers, afin de doper leurs profits de trading et ont contracté, parallèlement, leur encours de crédit, de manière à restaurer leur rentabilité.
    On touche, ici, à un autre ressort essentiel de la crise systémique : le système bancaire n’alloue pas le capital et les risques de manière efficiente, mais en fonction de ses intérêt propres. Il tend à imposer ses règles, même si elles se révèlent destructrices pour le système économique et les nations. Il perd toute utilité sociale.
    Comme le faisait remarquer, non sans humour, Paul Volcker (ancien patron de la Fed) : « La seule innovation financière dont l’utilité sociale est incontestable, est le distributeur automatique de billets ».
    Il va falloir rajouter un nouveau chapitre à la crise : celui de la crise politique.
    La crise politique va hâter le déclenchement de la crise systémique : 42ème parallèle
    Au vu de ce qui précède, comment pourrait-on définir le secteur financier américain ?
    Comme un secteur qui jouit d’une rente de monopole, car il est le seul à pouvoir assurer le financement de l’endettement global. La richesse passe par la détention d’actifs, qui sont, comme le montrent les CDS, la promesse de payer à quelqu’un une somme d’argent en cas de survenance d’un événement. La part de plus en plus importante dans le PIB, de paris sur les fluctuations des prix (produits dérivés, produits structurés, etc.), tend à évincer les activités socialement utiles, au profit d’activités parasitaires qui ne créent aucune valeur. Il s’agit d’un jeu à somme nulle.
    Ce prodigieux pouvoir s’appuie à la fois sur une grande influence politique et sur une maîtrise de l’information stratégique, grâce aux agences de notation.
    Maîtrise de l’information stratégique, dans le cas des marchés de produits titrisés qui sont des marchés de gré à gré, où il n’existe pas de chambre de compensation officielle et d’instance de régulation. Il était donc impossible, à un investisseur de pouvoir connaître le risque réel associé à ce type de produit, d’autant plus que les agences de notation, leur assuraient qu’il s’agissaient de produits sans risque.
    Quant à l’influence politique, elle s’appuie avant tout sur un fabuleux effort de lobbying, comme le montre une récente étude (« A Fistfull of dollars : lobbying and financial crisis », par Deniz Igan, Prachi Mishra et Thierry Tressel, Working Paper n° 287, FMI, 2009). Elle infirme l’idée selon laquelle ce serait le gouvernement américain qui serait à l’origine de la création des subprimes, en obligeant les institutions financières à accorder des crédits aux classes défavorisés ainsi qu’aux minorités ethniques. Elle explique ainsi que : « les principales institutions impliquées dans les excès des « subprimes » sont également celle qui ont le plus dépensé d’argent dans le lobbying des députés américains. Entre 2000 et 2006, les institutions financières américaines ont investi de 60 à 100 millions de dollars pour faire du lobbying. La majeure partie de ces actions étaient ciblée sur les prêts immobiliers et leur titrisation ».
    Il n’est pas exagéré d’en déduire que ces institutions ont largement influé sur la qualité des régulations qui ont été mises en oeuvre sur ces marchés. Ajoutons à cela que la finance américaine s’est engagée dans un lobbying forcené afin de limiter la régulation sur les produits dérivés et sur le marché des CDS en particulier, afin de protéger leur rente de situation. Leur puissance de feu est énorme, puisque leur profit représente 40% des profits de l’ensemble des sociétés américaines (alors qu’il n’avait jamais excédé 16%, de 1973 à 1985).
    A partir de ce qui précède, on comprend mieux pourquoi les états du G-20 ont consacré 17,6 % de leur PIB au soutien de l’activité directe des banques, sans exiger de contreparties explicites.
    Les institutions économiques (les règles) et les acteurs de l’économie mondialisée ont réduit les institutions politiques et les institutions sociales, qui ne se conçoivent qu’à une échelle nationale, à des rouages subalternes.
    Les grandes institutions financières internationales contrôlent plus le monde politique, que celui-ci ne les contrôle. Dès lors, la régulation est un leurre.
    Les démocraties occidentales ont perdu ce qui faisait leur force : l’efficience adaptative, qui résultait d’un long processus historique qui a commencé au 10ème siècle. Des institutions économiques, politiques et sociales cohérentes, souples et adaptatives qui permettaient de rechercher des solutions pertinentes, tout en limitant le coût des erreurs.
    Dans une récente étude réalisée par Globescan dans 22 pays, on apprend que pour la majorité des personnes interrogées, les gouvernements sont considérés comme les principaux responsables de la crise.
    Le reproche qui leur est adressé porte-t-il sur le fait qu’ils n’ont pas agi assez tôt, ou sur le fait qu’ils auraient trop aidé les banques.
    Quoiqu’il en soit, il est certain que les populations considérées porteront au passif de leurs gouvernements les souffrances endurées.
    Si on ajoute à cela que la situation greque est le film en accéléré de ce qui va se passer dans la plupart des pays : baisse de la dépense publique et augmentations des impôts.
    Ce qui aura pour conséquence un démembrement de la protection sociale, un gel des salaires et des retraites, et une évolution similaire à celle du Japon dans les années 1990, au mieux, et au pire, à une rechute dans la récession, comme dans les années 1937-1938 au Etas-Unis.
    On comprend que la défiance des gouvernés vis-à-vis des gouvernants, ne peut aller qu’en augmentant.
    Taine, dans « Les origines de la France contemporaine », expliquait la Révolution Française par le fait que les privilèges exorbitants de la noblesse et du clergé n’avaient pas de contreparties explicites, alors que ceux-ci comportaient initialement des contreparties : s’occuper de la santé, de l’éducation, des indigents.
    Évidemment, nous ne sommes pas à la veille d’une révolution. Mais il faut, toutefois, remarquer que le mécanisme évoqué plus haut peut s’appliquer à la situation actuelle : le système financier jouit de privilèges exorbitants (l’aléa moral, par exemple) qui n’ont pas de contreparties explicites.
    Prenons l’exemple de l’aléa moral. Il a été étudié par Joseph Stiglitz en s’appuyant sur l’exemple du marché de l’assurance santé. Il repose sur l’asymétrie de l’information. En effet, un individu peut avoir des conduites à risque à partir du moment où il a souscrit un contrat d’assurance contre ceux-ci, alors que l’assureur n’a aucun moyen d’avoir accès à cette information.
    La solution consiste donc à imposer des pénalités tellement fortes, qu’elles compensent la faible probabilité d’être découvert.
    Si on applique ce raisonnement au système financier, il aurait fallu mettre en place un système de pénalités qui décourage celui-ci d’avoir recours à l’aléa moral.
    Or, l’Etat semble se comporter comme un assureur, qui ne cherche pas à corriger le problème de l’aléa moral. Au contraire, il l’augmente, en créant des mastodontes bancaires qui sont « too big to fall » ["trop gros pour faire faillite"]. Autrement dit, on socialise les pertes et on privatise les profits.
    L’existence de privilèges qui n’ont pas de contreparties explicites, est un mécanisme destructeur pour tout système politique démocratique.
    Quand les personnes interrogés (étude de Globalscan) rendent responsables les gouvernement de la crise actuelle, cela veut dire deux choses :
    - elles ne pensent pas que les gouvernements peuvent résoudre la crise et donc, les problèmes auxquels elles sont confrontées,
    - elles leur reprochent surtout leur proximité avec le pouvoir financier, voit leur soumission à ce dernier.
    La rupture de la relation mandants (électeurs) mandataires (élus) ne peut que se traduire par une crise politique. La crise a tracé un frontière infranchissable, un 42ème parallèle (d‘après le titre du très beau roman de John Dos Passos), entre les perdants (salariés, retraités, PME et, à terme, le système politique) et le grand gagnant de la crise : le système financier.
    L’Amérique a évité une dépression, et les mesures de soutien adoptées par l’administration Obama y ont contribué, mais les rapporteurs du centre national du marché du travail constatent : « une véritable dépression de l’emploi touche ceux qui se situent en bas de la répartition des revenus (taux de chômage de 30,8%, supérieur de 5 points à celui de la Grande Dépression), et une profonde récession prévaut dans les catégories situés au milieu de l’échelle de la répartition des revenus ».
    On peut donc penser que la crise politique va faire passer la crise systémique d’un stade latent à un stade aigu. En premier lieu, parce qu’on n’a ébauché aucune solution aux problèmes de fond : répartition très inégalitaire des richesses et des revenus, déficit structurel des pays riches vis-à-vis des pays émergents, croissance tiré par l’endettement, système financier dominant et inefficient.
    Notre modèle de croissance basé, sur la séquence : crédit – endettement – dette, est obsolète. En second lieu, parce que les systèmes politiques et les gouvernements semblent incapables de jeter les bases d’un nouveau modèle de développement.
    La crise actuelle a deux phases. La première phase, marqué par l’éclatement de la bulle immobilière, a été amplifiée par l’éclatement de la bulle des produits toxiques, ce qui a entraîné l’éclatement de la bulle de l’endettement des ménages.
    Lors de la seconde phase, il y a un risque d’éclatement de la bulle de l’endettement public, à cause de la crise politique qui paraît inéluctable, ce qui pourrait entraîner l’éclatement de la bulle de l’endettement global et provoquer ainsi un véritable « tsunami financier ».
    Un krach paraît donc inévitable en 2010 puisque, comme l’explique Kenneth Rogoff (dans son dernier ouvrage cité plus haut), la défaillance d’un Etat (ou de plusieurs) paraît inévitable : se posera alors de manière aiguë le problème d’un modèle de croissance totalement inadapté (crise systémique).
    La route 66 est la route du rêve américain. Immortalisée par « Les raisins de la colère » de Steinbeck, elle traverse les Etats-Unis d’Est en Ouest, 3940 kilomètres de Chicago à Los Angeles. La misère est de retour : on y retrouve ceux qui s’étaient vus propriétaires d’une maison qui n’arrêtait pas de monter, et qui se retrouvent sans rien, même pas un toit sur la tête. Les victimes de la titrisation du rêve américain.
    La route 66 risque d’être une voie sans issue, tant que certains ont des privilèges exorbitants qui n’ont pas de contreparties explicites.


    Par Paul Bara

    source: http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-le-krach-de-2010--la-crise-systemique-.aspx?article=2749370896G10020&redirect=false&contributor=Paul+Bara
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    Message  ziril 3/4/2010, 11:54

    Jérôme Cahuzac président de la Commission des finances



    Fort intéressant... Même si peu pertinent! Razz
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    Message  ziril 6/4/2010, 13:31

    "Un krach obligataire est à venir !"






    La face cachée de Barroso (CIA) : https://www.dailymotion.com/video/xcl0g1_la-face-cachee-de-barroso_news
    La guerre économique : https://www.dailymotion.com/video/xbqmrb_la-guerre-economique-francois-assel_news
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    Message  Invité 6/4/2010, 13:58

    Merci c'est très rassurant pour l'avenir. cheers
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    Message  fermetabush 20/4/2010, 16:48

    Goldman Sachs poursuivi pour fraude par la SEC
    (Securities and Exchange Commission)


    http://www.liberation.fr/economie/0101630776-goldman-sachs-poursuivi-pour-fraude

    http://sec.gov/news/press/2010/2010-59.htm



    Pour l'heure, la plainte déposée au civil par le gendarme de la Bourse (SEC) devant la justice civile ne vise que Goldman Sachs et l'un de ses vice-présidents, le Français Fabrice Tourre, pour une affaire évaluée à plus d'un milliard de dollars.

    La banque a rapidement promis de se défendre «vigoureusement» contre des accusations «complètement infondées». Dès la semaine dernière, Goldman Sachs avait pris les devants, en assurant dans sa lettre annuelle aux actionnaires: «nous ne parions pas contre» nos clients...

    Mais selon la SEC, Goldman Sachs et Fabrice Tourre ont fait «des déclarations trompeuses et passé sous silence des faits essentiels sur certains produits financiers liés aux prêts subprime, au moment où le marché de l'immobilier d'habitation américain commençait à chuter» en 2007.

    La banque aurait notamment caché le fait qu'un de ses importants clients, le fonds spéculatif Paulson, avait poussé à la création du produit ABACU, qui inclut des valeurs immobilières au moment même où ce fonds prenait des positions pariant sur la chute du marché immobilier. «Goldman, à tort, a permis à un client qui jouait contre le marché hypothécaire d'influencer lourdement quels titres immobiliers devaient être inclus dans un véhicule d'investissement, alors qu'au même moment elle disait à d'autres investisseurs que ces titres étaient choisis par un tiers indépendant et objectif», a accusé un responsable de la SEC, Robert Khuzami.



    Juste énorme, le gendarme de Wall Street poursuit le géant de la finance pour arnaque à propos des CDO adossés aux crédits sub-prime : un montage complexe destiné à masquer l'arnaque pure et simple !!!

    Est-ce le début de la chute de la finance UK-USA prédite par le LIESI ??? Les paris sont ouverts ! geek
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    Message  ziril 21/4/2010, 12:20

    Je me demande si cette histoire de Goldman Sachcs, n'est pas une manœuvre pour cacher l'affaire Madoff:




    L’incompétence des fonctionnaires de la SEC est à l’origine de la Fraude Madoff ?



    L’incompétence des agents de la fonction publique ?

    Le gendarme boursier SEC est mis en cause dans l’affaire Madoff.Depuis 1992,la SEC a été alertée des agissements de l’escroc Bernard Madoff.

    L’incompétence des fonctionnaires est la principale cause de la plus grande escroquerie de tous les temps.


    Suite: http://209.85.135.132/search?q=cache:HAAu35cclEIJ:www.rachatducredit.com/l-incompetence-des-fonctionnaires-de-la-sec-est-a-lorigine-de-la-fraude-madoff-2323254.html+la+sec+affaire+madof+1997&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&client=firefox-a
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    Message  Invité 21/4/2010, 14:46

    O. Delamarche BFM radio 20/04/2010

    http://www.ubest1.com/user/Julius75/video/12747
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    Message  ziril 22/4/2010, 13:03

    VOL AU-DESSUS D'UN NID DE CORROMPUS (Goldman Sachs acte I)

    Comme à son habitude, la quasi totalité de la presse économique française est passée à côté de la vraie bombe médiatique désamorcée vendredi dernier puisque tout le monde a embrayé sur Goldman Sachs.

    Voici ce qui s'est passé: un rapport officiel de 159 pages de la SEC signé par l'Inspecteur Général David Kotz a établi que les anciens :-) de la même SEC, savaient en réalité que le banquier Stanford faisait une escroquerie pyramidale de 8 milliards avec ses fonds d'investissements depuis... restez assis... 1997!!! Oui, le milliardaire Stanford, celui qui avait déclaré "c'est bien d'être milliardaire" sur CNBC. "The Securities and Exchange Commission knew that Allen Stanford was involved in a Ponzi scheme as far back as 1997". Ce que dit l'inspecteur est dramatique "the scheme was able to continue for so long due to "institutional influences" within the SEC, and the agency's desire to chase after slam-dunk cases". Stanford a même été aidé par un haut responsable de la SEC... Arghhh Au secours... Help. Si vous ne me croyez pas, eh bien lisez ici ce communiqué de presse de la.. SEC. C'est beau. Ces Américains sont des grands enfants. Lire aussi CNBC.

    La publication de ce rapport nucléaire et dévastateur, et sa reprise sur toutes les télés de la planète, aurait décribilisé à jamais Washington, Obama et les US, sans parler de la SEC qui avait déjà fermé les yeux sur Madoff. Cela aurait été la 2e mega affaire et aurait prouvé la corruption totale de Wall Street et surtout des policiers de la SEC ainsi que de la classe politique. En catastrophe donc, la SEC a allumé un contre feu géant en convoquant la Goldman Sachs et celui qui a conçu les CDS toxiques basés sur la chute du marché immobilier grand public, John Paulson de Paulson Inc, devant les tribunaux pour une fraude de 1 milliard.
    Des CDS, rappelons-le, vendus avec enthousiasme dans le mondier entier par la Goldman Sachs. Donc, voilà la vraie raison pour laquelle les policiers de la SEC ont donné le dossier Goldman sachs à Gretchen au New York Times. Les journalistes du Wall Street Journal sont passés totalement à côté. Le feu a d'autant mieux pris qu'il s'agit de Goldman Sachs.REMARQUEZ QUE CE n'EST PAS BLANKFEIN QUI EST ACCUSE MAIS LE FRANCAIS PATRICK TOURRE (lien sur Copains d'avant): "«Tourre et Goldman Sachs sont responsables de l'impression fausse (d'un investisseur trompé) selon laquelle Paulson faisait un pari à la hausse, plutôt qu'à la baisse», a accusé la SEC". A ce propos, demandez-vous pourquoi cela a pris 2 ans et demi à la SEC pour faire un procès alors que tout le monde sait que la banque a parié sur la chute des subprimes? Bref... pendant que GS va être brûlé sur le bûcher des médias, la SEC, elle, s'en sort miraculeusement sans scandale géant. Magnifique. Et sachez que si Goldman Sachs ne risque pas grand chose, à part payer quelques millions, Paulson, lui, risque presque la chaise électrique puisque les médias le désignent déjà comme le grand responsable. Pourtant il a distribué une grande partie de sa fortune aux associations et aux gens surendettés car il était un peu dégoûté de la manière dont il a gagné son argent.

    Petit détail: savez-vous qui sont les gens de la SEC ? "Des financiers" vous allez me répondre. Ou des "policiers spécialisés dans la finance". Erreur: ce sont tous des avocats, incapables de comprendre quoi que ce soit aux montages financiers ultra complexes de Wall Street. Cela a été une décision de Washington afin de laisser les magouilleurs tranquilles. Excellent, non ? Je me demande pourquoi ils n'y ont pas mis des charcutiers... Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©️ www.jovanovic.com 2008-2010


    source: http://www.jovanovic.com/blog.htm



    PS: Forcement, on comprend mieux ensuite pourquoi soudainement la SEC reprend son pseudo rôle de gendarme. Razz
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    Message  ratman 22/4/2010, 14:34

    La Grèce s'enfonce à nouveau dans la crise financière



    BRUXELLES (AFP) - La Grèce s'est enfoncée plus profondément dans la crise jeudi avec une nouvelle augmentation de son déficit public l'an dernier qui a fait flamber le taux de ses obligations d'Etat et plaide en faveur de nouvelles mesures d'austérité en 2011 et 2012.

    L'Office européen des statistiques Eurostat a estimé le déficit public grec en 2009 à 13,6% du Produit intérieur brut (PIB), contre 12,9% annoncés jusqu'ici par Athènes, et a prévenu que le chiffre pourrait encore être modifié.

    Il s'agit déjà de la troisième révision du chiffre du déficit grec pour l'an dernier.

    Le gouvernement socialiste, après être arrivé au pouvoir fin 2009, avait une première fois annoncé un doublement de la prévision nationale de déficit public à 12,7%, ce qui avait déclenché la crise de défiance dont le pays est depuis victime sur les marchés financiers.

    Athènes avait ensuite à nouveau modifié début 2010 son évaluation en la portant à 12,9% du PIB.

    Et Eurostat prépare déjà le terrain à une nouvelle révision en hausse.


    Des manifestants jettent des sacs de détritus sur la police lors d'une marche contre l'austérité à Athènes le 22 avril 2010.

    Dans son communiqué, il "exprime une réserve sur la qualité des données déclarées par la Grèce, en raison des incertitudes sur l'excédent des caisses de sécurité sociale pour 2009, sur le classement de certains organismes publics et sur l'enregistrement des swaps (contrats d'échange sur la dette grecque avec la banque américaine Goldman Sachs) hors taux de marché".

    Après enquête, "cela pourrait conduire à une révision pour l'année 2009 de l'ordre de 0,3 à 0,5 point de PIB pour le déficit", ajoute-t-il.

    Cette réévaluation "devrait intervenir avant la pause d'été" des institutions européennes en août, selon une source européenne.

    Pour le ministère grec des Finances, ces nouvelles données "ne changent pas l'objectif pour la réduction du déficit en 2010", à savoir une baisse d'au moins 4 points comparé à 2009.

    Si la Commission européenne confirme cette analyse, elle réclame davantage d'actions pour les années suivantes.



    Les chiffres publiés par Eurostat "soulignent l'urgence d'intensifier la préparation des réformes structurelles et de mesures additionnelles pour les années à venir", a commenté le commissaire aux Affaires économiques Olli Rehn.

    "Il faut faire table rase de tous les fardeaux du passé", a-t-il insisté.

    L'aggravation du déficit grec, même si elle était attendue, est une mauvaise nouvelle car elle est de nature à accroître la défiance des marchés à son égard.

    La Grèce fait déjà face à un renchérissement spectaculaire des taux qu'elle doit payer sur les marchés pour emprunter et financer ses énormes déficits, et les taux d'intérêt de ses obligations d'Etat à 10 ans ont atteint jeudi un nouveau plus haut historique au-dessus de 8,5%.

    Pour emprunter sur les marchés, la Grèce doit désormais payer près de trois fois plus cher que le meilleur élève en zone euro, l'Allemagne, qui verse un peu plus de 3% sur dix ans.

    Cela renforce encore la probabilité d'un recours au plan d'aide qui a été mis à disposition du pays par la zone euro et le FMI.

    Paradoxalement, la Grèce n'est pas le pays qui a affiché le déficit le plus élevé l'an dernier. C'est l'Irlande qui détient ce triste record avec 14,3% du PIB, mais la situation est jugée moins grave par les marchés pour ce pays en raison des mesures radicales prises par le gouvernement pour le réduire.

    Globalement, la zone euro a vu son déficit public moyen plus que tripler l'an dernier à 6,3% du PIB, contre 2% en 2008.

    La situation est similaire pour l'ensemble des 27 pays de l'Union européenne, avec un chiffre encore plus important, de 6,8% contre 2,3% en 2008.

    http://www.afp.com/afpcom/fr/taglibrary/thematic/economy
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    Message  ratman 22/4/2010, 16:16

    Conflit linguistique en Belgique : le gouvernement démissionne



    Une nouvelle crise politique guette la Belgique. En raison de désaccords profonds entre francophones et Flamands, le Premier ministre Yves Leterme a décidé de présenter sa démission au roi, cinq mois seulement après son arrivée au pouvoir. Mais Albert II réserve sa réponse, estimant qu’une crise politique porterait "un grave préjudice" au pays.

    "Il n’y a pas d’autre issue que la démission du gouvernement". C’est le ministre des Finances Didier Reynders qui a annoncé la nouvelle à la presse. Yves Leterme, qui avait remplacé en novembre Herman Van Rompuy devenu président du Conseil Européen, jette l’éponge. Il s’est rendu auprès du roi pour présenter sa démission, qu’Albert II n’a pas accepté pour le moment.

    Voilà plusieurs jours que les rumeurs de démission enflaient. En claquant ce matin la porte du gouvernement, les libéraux flamands ont donné le coup de grâce à la fragile coalition au pouvoir. En cause : l’impasse des négociations sur une question qui empoisonne la vie politique belge depuis des années, celle des droits linguistiques spécifiques dont jouissent les francophones dans la banlieue flamande de Bruxelles. La Flandre veut les remettre en cause au nom de l’intégrité linguistique et territoriale de sa région.



    http://www.france-info.com/monde-europe-2010-04-22-conflit-linguistique-en-belgique-le-gouvernement-demissionne-433199-14-15.html



    le taux de la gréce monte chaque jour la il est a 8.8 % pour 10 ans a l'heure ou je tape ces lignes et le 3 ans,11,3%, un membre Parti allemand affirme que la Grèce doit des austéritées supplémentaires ou quitter la zone euro

    le taux du portugal monte tout les deux jour , sa tremble comme des bachelier qui passent l'examen c'est extrêmement chaud bouillant sur les marchés pourtant le FMI s'est engagé à verser l'argent, des Américains, pour s'assurer que la Grèce puisse au moins payer sa dette arrivant à échéance

    des aveugles qui guident d'autres aveugles comme le dit si bien rené guénon

    les PIGS sont officiellement en chute libre après que la vérité a fini par leur rendre la liberté

    la grève des chômeur en france c'est le 3 mai

    il vendent le system des retraite en juillet pendant les congé annuel pour que cela passe bien

    bref tous a l'armurerie sa risque d'être en éruption a la rentré ( si sa pète pas avant )
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    Message  fermetabush 28/4/2010, 21:46

    Accrochez-vous au pinceau affraid :

    Le Pentagone accusé de financer les talibans

    http://www.reopen911.info/News/2010/04/28/le-pentagone-accuse-de-financer-les-talibans/


    C’est le célèbre journaliste Aram Roston, de The Nation, qui aurait levé le lièvre. Son article très documenté a ensuite été repris par d’autres. Les révélations de Roston étaient pour le moins déconcertantes : « Des militaires des Etats-Unis à Kaboul estiment qu’au moins dix pour cent des contrats logistiques du Pentagone – des centaines de millions de dollars – consistent dans des paiements versés à l’insurrection. » A quoi des fonctionnaires afghans ajoutent : « C’est de là que provient la plus grosse part de leurs revenus. »

    [...]

    « En fait, les sociétés en question ne protègent pas les convois destinés aux troupes des Etats-Unis. Pour la simple raison qu’elles n’en ont pas les moyens. Il leur faut la coopération des talibans », écrit le journaliste Bruce Wilson. Et Roston précise : « Le vrai secret du transport par camion est d’assurer le passage sur des routes dangereuses. Le cadre étasunien avec qui j’ai parlé a été clair et précis : ‘ L’Armée paye les talibans pour qu’ils ne tirent pas. Cet argent provient du département de la Défense’. Tout le monde confirme ses dires. »


    Cette guerre d'invasion illégale a coûté aux USA (juste pour l'Afghanistan) plus de 1700 morts et un coût cumulé dépassant les 268 milliards de $ !

    En pleine "crise financière" ©️ Goldman Sachs, avec plus de 50 millions d'américains qui survivent grâce aux tickets d'alimentation, ... no comment pale

    Ils sont passé de la "false-flag operation" à la "false-flag war", c'est complètement hallucinant !!!!!!!!!!
    et dire qu'il y a encore des ptits légionnaires (23 ans) qui se font buter là-bas, c'est à dégueuler.

    ça sent la révolution chez nos voisins d'outre-atlantique...
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    Message  Bardamu 28/4/2010, 21:59

    Si on rajoute à cela le buzz provoqué par la prise de position de Alan Sabrosky (voir ce sujet : https://novusordoseclorum.1fr1.net/actions-concretes-f27/11-septembre-p40404.htm) concernant l'implication d'Israël dans le 911, on peut rêver d'une prise de conscience massive aux EU. L'Empire voit son emprise se fissurer de partout, ce n'est pas le moment de baisser la garde !!


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    Message  ziril 30/4/2010, 12:21

    Eric Heyer (OFCE) aux 4v du 30/04/200







    A 5.30:

    "il y a un an et demi, la France avait mis 360 milliards d'euros; on en a dépensé 173 milliards. La, on est en train de parler de 6,3 milliards. On est capable, de lever des fonds pour sauver des banques qui nous ont mis un peu dans la panique dans laquelle on est en train de vivre. Par contre, on est pas d'accord pour lever 6 milliards c'est a dire cinquante fois moins pour sauver un peuple..."

    Eric Heyer

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    Message  fermetabush 2/5/2010, 12:43

    Bruxelles veut imposer la création d’une gouvernance économique avant l’été

    La Commission européenne a indiqué hier qu’elle s’apprêtait à modifier les « traités de l’Union » afin de pouvoir mettre en place un « fond monétaire européen ». Le nom change mais l’objectif reste le même : permettre à Bruxelles de s’octroyer un pouvoir antidémocratique afin de placer sous tutelle l’ensemble des pays de l’Union européenne.

    Actualités economico-politique. - Page 9 One1

    Hermann van Rompuy, le président (non élu) du Conseil européen, l’avait annoncé à demi-mots lors du sommet informel des 27 pays membres de l’UE au début du mois de février dernier : « afin d’éviter une contagion grecque, nous allons devoir créer un organe qui aura pour but de mettre en commun la politique budgétaire européenne ».

    L’idée a fait son chemin, étonnamment vite. « La Commission est prête à proposer, si possible avant la fin de la résidence espagnole [fin juin], la création d’un fonds monétaire européen qui aurait le soutien des pays de la zone euro, pour aider à l’avenir les pays comme la Grèce confrontés à de graves difficultés financières », a expliqué, hier, le porte-parole d’Olli Rehn, commissaire européen chargé des Affaires économiques et monétaires. Un premier débat devrait avoir lieu dès aujourd’hui au sein du collège.

    « Aider les pays comme la Grèce », dans le langage technocratique de Bruxelles, cela revient à placer un État sous tutelle complète par une cascade de mesures drastiques, et de le contraindre ainsi à abandonner sa souveraineté budgétaire.

    Il serait naïf de croire que les grecs paient à juste titre les tricheries de leur gouvernement précédent. D’une part, tout indique que la majorité des autres pays de l’union on fait de même – peut-être moins grossièrement – et d’autre part il apparait tous les jours plus évident qu’il s’agit là d’un prétexte habilement utilisé pour obliger l’ensemble des pays de la zone-euro à engager des « réformes » drastiques.

    Sans exonérer Athènes de ses responsabilités, il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre que ce sont les mêmes institutions financières qui ont été renflouées avec l’argent des contribuables qui font désormais fortune grâce aux malheurs de la Grèce, et que ce sont une fois encore les contribuables qui vont passer à la caisse. Le plus grave, c’est que, malgré ce qu’on voudrait nous faire croire, cela n’est possible que par la complicités de certaines « élites », au plus haut niveau de nos gouvernements, qui sont les meilleurs agents du nouvel ordre économique mondial qui est en train de se mettre en place.


    Une initiative du nouveau Reich Allemand

    C’est Wolfgang Schäuble, le ministre des finances Allemand, qui a été hier à l’initiative hier de la création d’un FMI européen. Celui-ci n’a pas tardé a être appelé Fonds Monétaire Européen (FME). « Pour la stabilité de la zone euro, nous avons besoin d’une institution qui dispose des expériences du FMI et de pouvoirs d’intervention analogues », a déclaré sans ambages le ministre.

    A peine avait-il lancé l’idée qu’elle a été immédiatement soutenue dans les colonnes du Financial Times Deutschland par Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, ainsi que par Angela Merkel, puis enfin par une source gouvernementale française prudemment réfugiée dans l’anonymat, ces deux dernières manifestant toutefois une certaine retenue (le temps de voir comment tout cela va rebondir).

    En proposant ce nouvel « organe », le pouvoir européen ne cherche pas uniquement à régler l’épineuse question du financement des pays de la zone euro en difficulté, mais de faire d’une pierre deux coups en se dotant d’une structure totalement antidémocratique bien commode, puisqu’elle ne sera pas soumise à une quelconque sanction électorale.

    Afin de justifier une rigueur généralisée destinée et, sans le dire, de faire payer la crise une deuxième fois à ceux qui la subissent déjà, ce futur « fonds monétaire européen » ne manquera pas d’être l’ultime levier pour contraindre les populations européennes au diktat de Bruxelles.

    http://www.mecanopolis.org/?p=14501&type=1
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    Message  ratman 6/5/2010, 12:24

    Farage se crashe en avion

    http://www.guardian.co.uk/politics/2010/may/06/ukip-nigel-farage-plane-crash

    écoutez moi cette raclure d'attali ( c'est maintenant qu'il faut agir quelle enflure) moi je vous dit attali c'est le premier a guillotine
    https://www.dailymotion.com/video/xd7d71_jacques-attali-france-inter_news?start=11
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    Message  fermetabush 6/5/2010, 14:59

    ratman a écrit:écoutez moi cette raclure d'attali ( c'est maintenant qu'il faut agir quelle enflure) moi je vous dit attali c'est le premier a guillotine

    C'est clair : pour rappel il a fondé la BERD en 1991, "Banque européenne pour la reconstruction et le développement", fin de la guerre froide, il faut "reconstruire" l'Europe sur le modèle capitaliste vampire qui a mené tous les peuples à la misère et à la pauvreté pour enrichir les élites satanistes. Cette manoeuvre de propagande vicieuse va dans le sens de "la fin de l'Histoire" de l'enragé néo-conservateur Fukuyama, "les communistes ont perdu, le capitalisme a gagné et a prouvé définitivement sa supériorité, poï poï", et le nom de cet organisme fait écho à la BIRD, "Banque internationale pour la reconstruction et le développement" créée en 1945 suite aux accords de Bretton Woods pour reconstruire les nations dévastées par la Seconde Guerre.

    Par cette violence symbolique hypocrite ce sale traître d'Attali (contraint à démissionner de la présidence de la BERD après 2 ans pour gestion douteuse) voulait faire croire qu'il allait aider à soi-disant reconstruire les pays d'Europe après la guerre froide, alors qu'il allait en fait servir de cheval de Troie pour aider les capitalistes apatrides à dépecer les économies européennes.

    Et RIEN QUE POUR CA il mérite l'humiliation publique et le pilori.

    La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a été créée en 1991. Son rôle est de favoriser la transition vers une économie de marché dans les pays d'Europe centrale et orientale et de la Communauté d’Etats indépendants (CEI) qui s'engagent à respecter et à mettre en pratique les principes de la démocratie, du pluralisme et de l'économie de marché, et d’y promouvoir l'initiative privée et l'esprit d'entreprise.
    http://www.ebrd.com/fr/index.htm
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    Message  ratman 6/5/2010, 17:11

    fermetabush lol

    tous les deux on va se calmer car sinon on va finir a guantanamo lol
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    Message  ratman 7/5/2010, 14:12

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/07/la-norvege-surveille-de-pres-son-exposition-aux-pigs_1347966_3234.html

    Norvège très exposée aux pays d'Europe du sud :

    -- Le fonds de pension public de la Norvège, principal investisseur en Europe, a indiqué vendredi qu'il suivait attentivement la situation dans les pays sud-européens confrontés à un problème de surendettement et où il détient plusieurs milliards d'euros d'obligations.

    Fin 2009, le fonds était exposé à hauteur de 55 milliards de couronnes (près de 7 milliards d'euros) dans le groupe Pigs, un acronyme anglais qui désigne le Portugal, l'Italie, la Grèce et l'Espagne, qui ploient tous sous une dette publique jugée inquiétante, a annoncé la Banque centrale norvégienne.

    A la même période, il possédait également pour environ 104 milliards de couronnes d'actions dans des entreprises de ces pays, notamment des banques comme l'espagnole Santander. Cela représente 12,6% de ses actifs boursiers en Europe.

    "La situation dans laquelle nous sommes actuellement est une situation que les marchés financiers jugent grave. Donc évidemment, les circonstances retiennent toute notre attention", a déclaré Yngve Slyngstad, le chef de la division investissements de la Banque centrale norvégienne.

    M. Slyngstad, qui s'exprimait dans le cadre de la présentation des résultats du fonds pour le premier trimestre, a laissé entendre que l'exposition de la Norvège n'avait pas beaucoup évolué entre la fin 2009 et la fin mars 2010.

    "Nos participations bougent avec le temps mais pas énormément. Vous pouvez donc en tirer la conclusion que nos participations à la fin du 1er trimestre n'étaient pas sensiblement différentes que par rapport à la fin de l'année", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

    Alimenté par les énormes recettes pétrolières perçues par l'Etat norvégien et investi en actions et obligations internationales, le fonds a vu sa valeur atteindre 2.763 milliards de couronnes (348,5 milliards d'euros) fin mars contre 2.640 milliards fin 2009, a-t-il précisé.

    Avec 1,8% de la capitalisation européenne totale fin 2009, ce fonds souverain est le plus gros investisseur sur le Vieux Continent.

    Au premier trimestre, son rendement a atteint 3,9%, soit 4,9% pour les actions et 2,1% pour les obligations.

    "La dette des Etats est déjà élevée mais la plupart des Etats affichent aussi des déficits publics, ça veut dire que leur dette augmente et qu'ils sont tributaires du financement des investisseurs obligataires", a dit M. Slyngstad.

    Or "l'appétit des investisseurs obligataires pour la dette d'Etat, surtout celle des pays sud-européens, a été quelque peu limité ces dernières semaines", a-t-il ajouté.

    Sur les trois premiers mois, le fonds a par ailleurs été abondé à hauteur de 19 milliards de couronnes supplémentaires par de nouveaux revenus pétroliers de l'Etat.

    en vidéo
    https://www.dailymotion.com/video/xd7vbs_gerant-de-platinuim-gestion-bfm-06_news
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    Message  ziril 10/5/2010, 11:58

    750 milliards d’euros pour stabiliser la zone euro


    Un plan sans précédent de 750 milliards d’euros a été adopté cette nuit pour aider, au besoin, les pays de la zone euro et endiguer la crise financière. La commission européenne, les pays européens et le Fonds monétaire international vont mettre la main à la poche.


    Les discussions auront duré 11 heures. Onze heures de tractations entre les ministres européens des Finances réunis en urgence à Bruxelles. Les négociations auront finalement abouti à l’adoption d’un plan de secours historique d’un montant de 750 milliards d’euros.

    Le total se décompose en 60 milliards de prêts apportés par la Commission européenne, et de 440 milliards d’euros de prêts et garanties par les pays de la zone euro. 500 milliards au total.
    Le Fonds monétaire international apportera aussi une contribution additionnelle sous forme de prêts, jusqu’à 250 milliards d’euros.


    Ces centaines de milliards d’euros mis sur la table seront prêtés uniquement en cas de besoin ( Razz ). Ils seront associés à des "conditions rigoureuses," a expliqué le commissaire aux affaire monétaires européennes, Olli Rehn.


    Ces mesures ont été prises avant l’ouverture des marchés asiatiques. La crise grecque menace en effet d’emporter d’autres pays, à commencer par le Portugal et l’Espagne. Lisbonne et Madrid se sont d’ailleurs engagées à réduire de manière significative leur déficit en 2010 et 2011.

    L’Europe ne pouvait pas se permettre de tergiverser, comme elle l’avait fait ces derniers mois au moment d’aider la Grèce surendettée. Les marchés ont plutôt bien réagi au plan d’aide. L’euro a grimpé dans les premiers échanges à Tokyo repassant la barre des 1,29 dollar.

    source: http://www.france-info.com/monde-europe-2010-05-10-750-milliards-d-euros-pour-stabiliser-la-zone-euro-439978-14-15.html



    Pour résumer:

    Pour sauver une personne sur endettée, il est généralement déconseillé de lui accorder de nouvelles dettes. Pas pour nos dirigeants "géniaux" de la zone Euro qui n'ont trouvés que cette "solution".
    Les marchés financiers repartent ce lundi a la hausse (sans parler des manipulations). Tu m'étonnes... Encore de l'argent facile a capter sur le compte des États-nations qui empruntent.
    Ils voudraient tuer l'euro qu'ils ne s'y prendraient pas mieux! (Bon, nous savons qu'ils veulent tuer l'euro, ainsi que le dollar ainsi que toutes les monnaies pour appliquer leur reforme monétaire qui leur permettra de mettre en place leur monnaie mondial sous leur contrôle total. Disons que pour le moment, leur plan se poursuit sans trop de difficultés. Attention tout de même; il est fréquent qu'un grain de sable enraye un beau et complexe mécanisme)...


    Juste pour rire:


    Le Fonds monétaire international apportera aussi une contribution additionnelle sous forme de prêts, jusqu’à 250 milliards d’euros.


    Contribution définition: Part versée par chacun pour une dépense, d'une charge commune.


    Prêts définition: Chose ou somme prêtée. (donc a rendre).


    Faut être tordu pour faire côtoyer ces deux mots dans une même phrase... ou complètement con! geek

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