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    Message  ziril 8/6/2009, 00:13

    Parlons Net reçoit Paul Jorion - 5/6/09




    Cette semaine, Parlons Net reçoit Paul Jorion. Paul Jorion est anthropologue et sociologue, spécialisé dans les sciences cognitives et l'économie. Il tient aussi un blog très consulté.
    Paul Jorion a vécu et enseigné aux Etats-Unis, à Cambridge et à Bruxelles, avant de revenir en France il y a quelques semaines. C'est en 2004 qu'il rédige un ouvrage dont aucun éditeur ne voudra jusqu'en 2006. La Découverte accepte enfin, avec l'appui d'un certain Jacques Attali, de publier “Vers la crise du capitalisme américain” paru en 2007. Paul Jorion y annonce, entre autres, la crise des subprimes. Autant dire qu'il vise juste.
    Avec Paul Jorion, on parlera de cette crise, des atouts de l’Europe pour la surmonter par rapport aux Etats-Unis et du libre échange débarassé de la la spéculation qu’il appelle de ses voeux.
    Pour l'interroger, Philippe Labarde de Vendredi Hebdo, Philippe Cohen de Marianne2.fr, Samuel Laurent du Figaro.fr et Pascal Riché de Rue89.com.
    Son: Pierre Monteil / Sarah Weinberg
    Images: Philippe Pallarès


    PS: Tres intéressant!... A la limite du conspirationnisme ce Jorion... geek
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    Message  la_force 8/6/2009, 00:23

    La Chine et les Etats unis se préparent à la chute du dollar



    L'administration américaine est peut-être en train de réaliser qu'elle ne pourra éviter un écroulementt du dollar. Les Chinois semblent s'y préparer. Et si la chute du billet vert était l'une des seules solutions permettant de rebâtir une économie américaine plus en phase avec la réalité ?


    Le lendemain de l’élection de Barack Obama, Mikhaïl Gorbatchev l’a exhorté à engager une véritable « perestroïka » aux Etats-Unis. Bien que son conseil (de mauvais augure) se prête à diverses interprétations, il semble que l’ancien secrétaire général du Parti communiste soviétique ait bien saisi la dimension historique des difficultés américaines.


    Au cœur de la fatalité à laquelle les Etats-Unis tentent d’échapper se trouve naturellement la relation avec la Chine, sur fond de délabrement de l’appareil industriel américain. Et la récente visite de Timothy Geithner, le secrétaire d’Etat au budget, à Pékin (le 1er juin), en dit long sur l’étau qui enserre les Etats-Unis.

    Depuis des années, les Américains font pression sur la Chine pour obtenir une réévaluation du yuan (dont le cours est étroitement contrôlé par la Banque populaire de Chine). Comme chacun sait, la sous-évaluation de la monnaie chinoise est un de ces outils qui lui ont permis d’élargir inexorablement son excédent commercial et de constituer des réserves estimées à environ 2000 milliards de dollars. Or la Chine rejette en bloc les accusations de manipulation monétaire et, bien plus, ne tolère pas même qu’elles soient formulées. Alors que de nombreux sénateurs, républicains et démocrates, fulminent et tentent de mettre le sujet sur la table, l’administration américaine accumule les démentis sur les moindres déclarations à ce sujet. C’est ainsi qu’il a été interdit à Geithner d’aborder sérieusement l’épineuse question au cours de son voyage et qu’il a dû se contenter d’inviter les Chinois, de façon abstraite, à se concentrer sur leur demande intérieure.


    Pourtant, à partir de 2005, Pékin avait commencé à coopérer, en réévaluant progressivement sa monnaie d’une parité de 8.3 à une parité d’environ 6.8 yuans pour un dollar. Mais le gouvernement chinois a brusquement mis fin à ce mouvement, en réaction à la crise et à la chute des exportations chinoises, et a de nouveau opté pour une quasi-fixité du taux de change avec le dollar. Parallèlement, le déficit commercial américain a fondu, d’environ 60 milliards de dollars par mois, avant la crise, à moins de 30 ces derniers temps (du simple fait d’un effondrement des importations plus fort que celui des exportations). La Chine, qui se sentait donc autorisée à pratiquer une dévaluation compétitive pour freiner la chute de ses exportations, s’est alors targuée d’avoir maintenu une approche coopérative en ne retournant qu’à la quasi-fixité du taux de change. Ce niveau de négociation indique tout simplement que la coopération sino-américaine relève malheureusement du mythe.



    Réciproquement, l’intégrité du dollar a été mise en doute (à juste titre) par Pékin, dont plus de 70% des réserves sont en dollars, avec, notamment, environ 760 milliards de titres de la dette des Etats-Unis (ce qui en fait désormais le premier détenteur). Au centre de la polémique se trouve l’explosion du déficit budgétaire américain (plus de 13% du PIB en 2009 selon les prévisions du FMI) et, surtout, le rachat prévu par la Federal Reserve de 300 milliards de dette publique. Mais, face à la saturation de l’appétit pour le dollar, on prévoit d’ores et déjà qu’elle doive, en réalité, en racheter plus de 1000 milliards pour contenir les taux auxquels emprunte l’Etat américain !


    Il suffirait naturellement que la Chine se mette à vendre une partie de ses dollars pour que la monnaie américaine s’effondre. N’ayant, à court terme, aucun intérêt à ce que cela se produise, elle a poursuivi son achat de titres de la dette américaine, mais à un rythme beaucoup moins soutenu que l’explosion du déficit et, surtout, elle substitue massivement des titres de court terme à ceux de long terme. Cela évoque bien plus l’imminence d’un clash que l’édification d’un harmonieux condominium…


    Le spectre d’une déroute du dollar se précise à tel point qu’il convient de se demander si les Américains, enfermés dans la fatalité de leur bras de fer avec la Chine, ne s’y sont pas d’ores et déjà résolus. Ainsi les Etats-Unis ne chercheraient-ils plus qu’à retarder autant que possible l’échéance, en baissant le ton face au grand créancier chinois, mais en poursuivant leur objectif fondamental.

    En effet, le spectacle volontariste de l’administration Obama laisse penser qu’elle ira aussi loin qu’il le faudra (ou qu’elle le pourra) dans le soutien à son économie. Barack Obama a parfaitement compris qu’il ne peut faire l’impasse sur la reconstruction de l’appareil productif américain (d’où les tentatives de sauvetage désespérées de General Motors), et le redéploiement de la demande intérieure sur des bases réelles.


    Le modèle consistant à renouer avec la croissance par le biais des exportations vers les pays émergents est une curieuse illusion.


    On mesure encore mal de quelles détonations économiques et politiques s’accompagnerait la déroute du dollar et quelle nouvelle donne mondiale émergerait, à terme. Cependant, les Etats-Unis ont, pour l’instant, l’immense avantage de s’endetter dans leur propre monnaie auprès de l’extérieur, si bien qu’une forte inflation se traduirait notamment par l’allègement du fardeau de la dette publique et la dépréciation des créances détenues par la Chine.


    A plus court terme, la déroute du dollar, en termes de taux de change, pourrait aussi changer la donne sur le terrain de la compétitivité, mais renchérirait dramatiquement les importations américaines. Tout dépendra in fine de la réaction de la Chine et de ce qu’elle décidera de faire de la parité yuan-dollar.

    En tout cas, Washington n’est pas prêt à sacrifier ses tentatives de reconstruction économique sur l’autel du statu quo sino-américain à l’agonie. Il ne s’agit même plus, pour les Etats-Unis, de protéger leur industrie mais d’installer les conditions de son éventuelle renaissance, en poussant la relance aussi loin que possible, jusqu’à ce que cette fuite en avant conduise Pékin à lâcher le greenback. C’est alors qu’il perdra son statut de monnaie de référence mondiale.


    Mais les Etats-Unis ne sont-ils pas justement prêts à sacrifier leurs pouvoirs magiques pour reconstruire leur économie sur des bases réelles ?
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    Actualités economico-politique. - Page 7 Empty Nouvelle implosion financière en vue.

    Message  Tristan 6/7/2009, 15:29

    Un nouveau cataclysme financier se profile à l'horizon


    La crainte d'un nouveau tsunami financier prend de l'ampleur. Il ne trouvera pas ses origines dans des prêts immobiliers attribués à des particuliers insolvables, comme ce fut le cas avec les "subprime" américains, mais dans les prêts accordés aux fonds d'investissements pour racheter des entreprises. En Europe, 150 milliards d'euros de crédit pourraient se traduire par des pertes sèches pour les banques. Il s'agit de la fameuse dette LBO (leveraged buy out) du nom de la technique qui permet d'acquérir une entreprise avec effet de levier: peu de capital initial mais beaucoup d'endettement.

    Depuis le début des années 2000 et jusqu'à l'année dernière, les fonds spécialisés dans les LBO ont levé des capitaux en masse et obtenu des banques tous les prêts qu'ils désiraient à des taux avantageux assortis de clauses de moins en moins restrictives.
    A la belle époque, les banquiers se précipitaient pour être retenus parmi les prêteurs. Il aurait été du dernier ringard de ne pas être admis dans le cercle des élus. Les fonds d'investissement spécialisés dans les LBO ont fort bien vécu. En revendant les entreprises 4 ou 5 ans après leur acquisition, ils réalisaient de confortables plus-values qui permettaient de rembourser l'endettement et de rémunérer les investisseurs entre 15 et 20% par an, parfois davantage. Sur le plan financier tout le monde y trouvait son compte. Les perspectives de gains étaient si attrayantes que les fonds d'investissement ont élargi leur champ d'intervention des sociétés non cotées aux entreprises cotées en Bourse. Pour nombre d'experts, les fonds LBO ont permis au capital-investissement d'accéder au rang des acteurs incontournables du financement des entreprises des plus petites aux plus grandes.

    La crise financière et la récession économique qu'elle a provoqué donnent aujourd'hui des sueurs froides aux princes des LBO et surtout aux banquiers, leurs pourvoyeurs de fonds. Car les prévisions sont de plus en plus pessimistes. L'agence de notation Fitch estime que les taux de défaut pourraient passer de 10% à 15% d'ici 12 à 18 mois. Mais le plus dur reste à venir. Selon Fitch, 50% des 250 milliards d'euros de dette notée par ses soins sont en risque de défaillance. En France à la fin de l'année dernière, les banques avaient inscrits à leur bilan environ 60 milliards d'euros de dette dont 28 milliards recèlent des pertes potentielles d'après les experts. BNP Paribas a prêté 8,4 milliards d'euros et la Société Générale 5,4 milliards.

    Comme d'habitude les banquiers se veulent rassurants. Baudouin Prot le directeur général de BNP Paribas affirmait récemment que le portefeuille LBO de sa banque était de bonne qualité. L'heure est donc à la sérénité. Une voix s'est pourtant élevée la semaine dernière pour mettre en garde les banquiers contre "le syndrome du retour à la normale". En s'exprimant ainsi, Christian Noyer le gouverneur de la Banque de France est sorti de sa prudence de chat devenue légendaire. Il a insisté sur les risques de "second tour" de la crise en particulier sur les dérivés de crédit et les financements à effet de levier. La dette LBO fait partie de cette dernière catégorie.

    Jusqu'à présent les banques ont tout fait pour ne pas afficher de pertes sur les financements LBO. Lorsque les entreprises éprouvent des difficultés à rembourser la dette, les banquiers proposent des rééchelonnements. Si la situation devient plus grave les banquiers acceptent de transformer de la dette en capital et d'injecter des capitaux. Le fabricant de toitures Monier, qui était propriété du fonds PAI vient d'être sauvé par un pool bancaire et un consortium de fonds. Il croulait sous 1,8 milliard d'euro de dette et était dans l'incapacité de rembourser. Materis, fabricant de matériaux pour la construction, filiale de la société d'investissement Wendel va bénéficier d'un rééchelonnement de sa dette qui avait atteint la somme astronomique de 2 milliards d'euros... Pour le moment les banques passent à travers les gouttes, mais pour combien de temps? Elles ne pourront multiplier à l'infini les restructurations de dettes ni la transformation de dette en capital. Un jour ou l'autre elles devront bien passer par pertes et profits certaines de leurs créances. Les fonds spécialisés dans le rachat d'entreprises en difficulté ayant fait l'objet d'un LBO, qualifiés aussi de fonds de retournement sont à l'affut. Ils espèrent réaliser de bonnes affaires car ils rachètent les entreprises en demandant aux banques d'abandonner 50% de la dette et de convertir le reste en capital. Mais cette technique entraine fatalement des pertes pour les créanciers. Les banques françaises ont évoqué en France, l'idée d'une "bad bank" ou banque poubelle qui aurait repris les dettes à effet de levier mais le projet n' a pas abouti.

    Une chose est sûre la sphère financière redoute que la dette LBO ne mette sur le flan des banques que l'on croyait revigorées ou carrément sorties d'affaire. S'il y a vraiment péril en la demeure, pourquoi les gouvernants, les régulateurs et les dirigeants de banques ne prennent-ils pas les devants pour trouver les moyens d'amortir le choc? Il ne suffit pas de faire la politique de l'autruche ou de miser sur une reprise de la croissance économique plus rapide que prévu pour éviter les risques.

    Dominique Mariette
    Journaliste spécialiste des questions financières. Ancienne rédactrice en Chef de la Tribune.

    http://finances.orange.fr/Points-de-vue-eco/Un-nouveau-cataclysme-financier-se-profile-a-l-horizon-183393.html
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    Message  nex 18/7/2009, 23:14

    CRISE FINANCIERE: LES ETATS AMERICAINS AU BORD DU PRECIPICE
    17 juillet 2009

    Pendant que Goldman Sachs annonce des bénéfices record et qu’on chuchote partout que l’économie mondiale est en train de repartir, une énorme vérité éclate au grand jour : celle de l’état de quasi-faillite d’un grand nombre d’Etats américains.

    Désormais, c’est 48 des 50 Etats qui affichent des déficits qu’en principe la loi leur interdit. Si le total représente 166 milliards de dollars pour 2010, ces déficits représentent une moyenne de 24% des revenus des Etats, avec 32,2% pour l’Etat de New York, 33% pour l’Illinois, 37,8% pour le Nevada, 41,1% pour l’Arizona et même 58,2% pour la Californie qui se trouve en quasi-cessation de paiements depuis le 1 juillet.

    Puisque les Administrations Bush et Obama renflouent les banques, l’Etat fédéral américain s’abstient de toute aide. C’est à chacun de se débrouiller pour trouver de l’argent frais et, en la matière, hélas, l’imagination ne manque pas.

    Si 30 Etats ont déjà opté pour une hausse des impôts et sept autres s’apprêtent à faire pareil, 39 ont choisi de réduire les dépenses. Le problème, avoue un membre du Center on Budget and Policy Priorities, c’est que « ces diminutions de prestations publiques touchent les citoyens les plus vulnérables au moment où ils en auraient le plus besoin, car ils sont fragilisés par la récession. Ce qui risque, dans un cercle vicieux, d’aggraver encore la situation économique du pays ».


    Exemple : en Floride, une femme de 67 ans a un accident de voiture. Elle se félicite aussi vite de la réaction rapide des pompiers et de la police. Une semaine plus tard, elle reçoit dans sa boite aux lettres une facture de 316 dollars ! « Je croyais que mes impôts couvraient ce genre de chose », se lamente-t-elle dans les pages du New York Times. En principe, oui.

    Dans les faits, nous sommes retournés au Moyen-Âge, bien avant l’époque de Louis XI. L’Etat a été « volé » et les impôts ont été détournés au profit de « banksters ».


    D’autres idées délirantes circulent, telle la légalisation et la taxation de la marijuana comme le propose un élu démocrate en Californie. Le maire de Washington propose une taxe mensuelle de 4,25 dollars par foyer pour financer l’éclairage public. Le gouverneur du Wisconsin, propose une taxe sur chaque tête de bétail abattu dans l’Etat. A Londonderry, dans le New Hampshire, le maire a écrit à chaque propriétaire de chien pour lui rappeler de payer la redevance annuelle de 6,50 dollars, sous peine d’une amende de 25 dollars.

    Ah, les amendes ! A New York, la police a verbalisé en un jour 9000 conducteurs pour usage de téléphone portable au volant. En Arizona, le prix des tests de dépistage du Sida a augmenté. En Floride, les factures des visites médicales des détenus dans les prisons ont été relevées.

    Au Michigan, on a décidé de baisser de 8% le budget de Medicare, la sécurité sociale pour les plus pauvres. La ville de Dallas, au Texas, va fermer trois de ses quatre dispensaires, les sites où les gens devraient venir pour se faire vacciner contre la grippe A…


    En Pennsylvanie, plusieurs services d’obstétrique fermeront boutique. Le Minnesota a supprimé la couverture médicale de 30000 familles pauvres. Dans le Maine, le gouverneur a réduit le budget des structures d’accueil des sans-abri.

    Musées, bibliothèques, parcs nationaux, théâtres ou prisons font les frais de cette cure d’amaigrissement générale. Au moins douze Etats ont licencié des agents publics, 17 ont réduit les salaires et une majorité les ont gelé ainsi que les embauches.


    L’agence de notation Moody’s vient de dégrader les notes des obligations principales de la Californie car « le risque de défaut sur les paiements non prioritaires et sur les obligations augmente » estime l’agence. 30000 fonctionnaires ont été licenciés par Arnold Schwarzenegger. « Terminator » prévoit d’en virer 2000 de plus. Après avoir supprimé 12 milliards de dollars de crédits aux écoles, 5 milliards de coupes supplémentaires sont prévus. Schwarzy traque les fraudeurs et prévoit des coupes drastiques dans un programme de soins à domicile dont bénéficient 440000 personnes âgées et handicapées.


    La ville de Los Angeles a même lancé un appel tragi-comique à la générosité publique pour couvrir les 1,4 million de dollars dépensé pour le déploiement des forces de l’ordre lors des funérailles de Michael Jackson. Elle n’a reçu que 35000 dollars…

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    Message  ratman 21/7/2009, 10:28

    Sophie Cousineau

    La Presse

    (Montréal) De toutes les nouvelles qui ont marqué l'actualité économique cette semaine, ce sont les profits spectaculaires des banques américaines qui ont fait couler le plus d'encre. Hier, c'était au tour de la banque JPMorgan Chase de révéler des résultats qui surpassent, et de loin, les attentes des analystes financiers. Son bénéfice net, de 2,7 milliards US au deuxième trimestre, est de 36% supérieur à ce qu'il était à pareille période l'an dernier.

    Mais JPMorgan Chase n'a pas réussi à éclipser Goldman Sachs, qui a créé une commotion mardi en dévoilant les profits les plus élevés de ses 140 années d'histoire. Son bénéfice net de 3,4 milliards US était presque deux fois supérieur aux prévisions, qui étaient pourtant jugées optimistes.

    Comment les banques peuvent-elles rapporter des profits aussi formidables, alors que le pays traverse une récession profonde dont il ne se remettra pas complètement avant cinq ou six années, selon la Réserve fédérale des États-Unis?

    On aura compris que ce ne sont pas les consommateurs exsangues ni même les entreprises qui sont à l'origine de cette renaissance. La négociation d'actions, de titres à revenu fixe et de devises, les financements d'entreprises et les refinancements hypothécaires ont propulsé les revenus. Et si la tarte s'est agrandie, moins de firmes se la partagent depuis la faillite de Lehman Brothers et les ventes de Bear Stearns et de Merrill Lynch.

    Bref, après une crise financière qui a presque paralysé les activités, Wall Street a retrouvé son pain et son beurre. Et avec cela, ses vieilles habitudes en rémunération...

    Goldman Sachs vient de mettre de côté la faramineuse somme de 11,4 milliards de dollars pour payer le salaire, les primes et les avantages sociaux de ses employés au cours de la première moitié de l'année. Comme son effectif se dénombre à quelque 29 400 employés, incluant les consultants et les employés à temps partiel, cela revient à plus de 385 000$ par employé. Pour six mois de travail, au risque de se répéter!

    Cette somme est de 33% supérieure à celle versée lors de la première moitié de 2008, l'annus horribilis des banquiers qui ont été forcés de serrer de quelques crans leur ceinture. En fait, la rémunération chez Goldman Sachs est en voie de revenir à ce qu'elle était en 2007, l'année de tous les excès.

    Alors que les contribuables n'ont pas fini de payer le sauvetage de Wall Street et que le chômage se dirige allègrement vers les 10%, pareille munificence frise l'insolence.

    Certes, Goldman Sachs n'a plus de comptes à rendre. Cette firme a remboursé en totalité, et avec un dividende de 426 millions, les fonds d'urgence de 10 milliards de dollars que Washington lui avait prêtés lors des jours les plus noirs de la crise. Mais la cinquième banque des États-Unis selon la taille de l'actif aurait dû faire montre d'une certaine retenue.

    En effet, Goldman Sachs a profité de l'aide de l'Oncle Sam à plus d'un égard. Elle a récupéré jusqu'au dernier cent sa mise chez l'assureur American International Group, de 13 milliards de dollars, grâce au sauvetage très coûteux des contribuables américains.

    Et puis, sa transformation d'une banque d'affaires en un groupe bancaire traditionnel encadré par la Réserve fédérale lui a assuré le soutien de la société fédérale de l'assurance dépôt. Grâce à ce soutien, Goldman Sachs a accès à des milliards de dollars à des taux d'intérêt très bas, ce que certains assimilent à une subvention.

    Par ailleurs, Goldman Sachs a pris des risques considérables dans ses activités, notamment dans la négociation d'actions. La «valeur risquée», qui mesure la perte à laquelle la firme s'expose en une seule journée, s'est élevée à 245 millions au deuxième trimestre, rapporte l'agence Bloomberg. Cette mesure est en progression constante depuis deux ans. En mai 2007, à titre de comparaison, la valeur risquée était de 127 millions de dollars.

    Goldman Sachs prend-elle des risques inconsidérés? Et est-ce que les primes généreuses incitent certains négociateurs à se conduire de façon téméraire? Bref, est-on en train de reproduire, sur d'autres instruments financiers, les comportements qui ont donné naissance à cette crise?

    Pis, en rémunérant à l'excès, toutes les firmes concurrentes se sentiront contraintes de lui emboîter le pas, pour ne pas perdre leurs meilleurs «talents». Bref, la table est mise pour une nouvelle spirale inflationniste. Était-ce nécessaire?

    Que Wall Street retrouve la santé, on ne peut que s'en réjouir. Le système financier, c'est le coeur qui fait battre l'économie. Que les meilleures firmes et que les meilleurs professionnels soient récompensés, tant mieux. La prime est l'un des incitatifs les plus puissants au dépassement.

    Mais que l'on dénature ces incitatifs avec des récompenses qui n'ont plus aucune commune mesure avec la valeur du travail d'une personne, alors que l'Amérique tout entière fait encore les frais des excès de Wall Street - tout comme de Main Street, d'ailleurs -, c'est faire preuve d'indécence.

    sophie.cousineau@lapresse.ca
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    Message  M0mo-X 29/7/2009, 20:13



    Désintégration financière à l’automne?

    Posted by admin on juil 29th, 2009 and filed under Crise Economique, International. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can skip to the end and leave a response. Pinging is currently not allowed.

    On entend dire ici ou là que la reprise est au coin de la rue, que la crise serait aussi bénigne qu’une petite grippette, comme si le facteur psychologique et la manipulation des comportements pouvaient mettre un terme à la réalité. « Le monde entier est pris dans une désintégration financière, a déclaré samedi Lyndon LaRouche, entre les 12 et 15 octobre, c’est-à-dire la fin de l’année fiscale américaine, les Etats-Unis et la plupart des pays vont entrer dans un processus de désintégration accélérée. »

    « A moins de lancer une mise en banqueroute organisée du système financier, d’ici à la fin de l’automne nous aurons une situation économique mondiale chaotique. Il faut absolument mettre le système en redressement, en commençant par annuler les plans de renflouement. Nous devons faire en sorte que ce soit les Etats souverains qui reprennent les commandes de l’économie.

    « Le système arrive à échéance entre les 12 et 15 octobre, à moins que des changements imprévisibles aient lieu d’ici-là. Lorsque l’année fiscale américaine arrivera à son terme, on verra clairement que nous sommes lancés dans un effondrement mondial. »

    En effet, le 30 septembre marquera la fin de l’exercice fiscal outre-atlantique, où banques et sociétés seront dans l’obligation de publier leurs comptes. C’est aussi à l’automne qu’expirera le plan de rachat gouvernemental des actifs titrisés (TALF), qui a fourni à Wall Street près de 1000 milliards de dollars pour aller se refaire sur les marchés. Le 15 juillet, le Comité des normes comptables et financières (FASB), qui en début d’année avait permis aux banques américaines de contourner la comptabilisation de leurs actifs à la valeur du marché et de maintenir leurs bilans artificiellement gonflés, a déclaré son intention de revenir en arrière. Les membres du FASB semblent désormais moins effrayés par les lobbys financiers que par les peines de prison qui les attendent pour complicité de manipulations comptables. L’application du « mark to market » forcerait les banques américaines à comptabiliser leurs pertes sur les prêts et sur les créances titrisées.

    De surcroît, l’embellie boursière de ces dernières semaines, qui fait dire aux experts que la crise se termine (au mépris des indicateurs calamiteux de l’économie réelle), se révèle être le fruit d’une manipulation géante des marchés. Depuis trois semaines les bourses ont augmenté de plus de 10% ; dans ces conditions, on aurait du observer une hausse des volumes échangés, mais ces derniers ont baissé de 40% par rapport aux trois mois précédents. Il semble que l’activité des investisseurs traditionnels ait été remplacée par celle des logiciels de trading. L’affaire Aleinikov le confirme. Ce programmeur d’origine russe a été arrêté le 4 juillet à New York pour avoir dérobé les algorithmes top secrets qu’il avait mis au point pour Goldman Sachs. Ces derniers mois, ce logiciel a permis à Goldman Sachs de gagner plus de 100 millions de dollars par jour sur le trading d’actions. Logiciel miracle ? Pas vraiment. Ce programme, avec des codes de sécurité obtenus grâce aux entrées de Goldman Sachs au Trésor et à la Fed, capture les flux de texte des serveurs du New York Stock Exchange et d’autres bourses, ce qui lui permet d’avoir la tendance du marché avant tout le monde, et de jouer automatiquement sur une multitude de petits écarts gagnants à coup sûr (voir la tribune de Marc Mayor dans le MoneyWeek du 23 juillet).

    Dans le même domaine, la Chronique Agora, site d’information et d’analyse économique et financière, a dénoncé des manipulations de marché ayant eu lieu début juillet à la bourse de Paris.

    Les injections de liquidités pour soutenir cette grande folie spéculative - 23 700 milliards de dollars (170% du PIB américain) rien que pour les Etats-Unis selon l’inspecteur général du TARP (le plan de renflouement américain) - font peser le risque d’une hyperinflation brusque et violente, comparable à celle qui frappa l’Allemagne en 1923.

    Les 60 jours qui viennent seront décisifs pour l’avenir : chaos ou bouleversement.

    Source: Progrès
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    Message  caius 1/8/2009, 13:27

    Vers une nouvelle crise de la dette


    La crise financière nord-américaine produit une onde de choc dans l’économie globale. Les ressources des pays en développement s’assèchent tandis que le loyer de l’argent s’élève. Une nouvelle crise de la dette est imminente. Des économies émergentes peuvent être englouties par cette vague. Ici l’enjeu n’est pas de savoir si les banquiers des pays riches toucheront leurs bonus, mais comment les populations des pays pauvres pourront survivre.
    Bien qu’il représente une ponction très importante sur les recettes des pouvoirs publics [1], le remboursement de la dette publique, entre 2004 et 2008, n’a pas constitué un grand problème pour la plupart des pays à moyens revenus et pour les pays exportateurs de matières premières en général. En effet, la plupart des gouvernements de ces pays trouvaient facilement des prêts à des taux historiquement bas leur permettant de trouver les fonds nécessaires. Néanmoins, la crise de la dette privée qui a éclaté dans les pays les plus industrialisés en 2007 a modifié radicalement les conditions d’endettement des « Pays en développement » (PED), qui se dirigent vers une nouvelle crise de la dette.

    Un peu d’histoire
    Au cours des deux siècles précédents de l’histoire du capitalisme, plusieurs crises internationales de la dette ont éclaté (on en compte trois au 19e siècle et deux au 20e siècle [2]). Elles ont affecté directement le destin des pays émergents [3]. Les origines des crises et les moments où elles éclatent sont intimement liés au rythme de l’économie mondiale, et principalement de celle des pays les plus industrialisés. Chaque crise de la dette a été précédée d’une phase de surchauffe de l’économie des pays du Centre au cours de laquelle il y a eu surabondance de capitaux dont une partie a été recyclée vers les économies de la Périphérie. La crise est généralement provoquée par une récession ou un krach frappant certaines des principales économies industrialisées. La crise qui a éclaté à partir de 2007-2008 dans la Triade [4] confirme cette « règle ».

    Entre 2004 et 2008, une grande partie des PED ont vu leurs recettes d’exportation fortement augmenter en raison de la hausse des prix des marchandises qu’ils vendent sur le marché mondial : hydrocarbures (pétrole et gaz), minéraux et produits agricoles. Cela leur a permis à la fois de puiser dans ces recettes en devises pour rembourser la dette et d’avoir la crédibilité suffisante pour contracter de nouveaux prêts.

    De plus, les banques commerciales du Nord, qui avaient fortement réduit leurs prêts à partir de la fin des années 1990 suite aux crises financières dans les PED, ont progressivement rouvert toutes grandes les vannes des prêts de 2004 à 2008 [5]. D’autres groupes financiers privés (fonds de pensions, sociétés d’assurance, hedge funds) ont fourni du crédit aux PED en achetant les bons qu’ils émettaient sur les principales places financières. Des États ont également augmenté l’offre de crédits aux PED, de la Chine qui prête tous azimuts au Venezuela qui finance l’Argentine et des pays de la Caraïbe. En général, les taux demandés étaient nettement plus avantageux que ceux qui ont prévalu jusqu’au début des années 2000. Il faut ajouter à cela l’abondant crédit octroyé à l’intérieur des PED par les banques locales ou étrangères qui opèrent au Sud.

    Le basculement de 2007
    Un changement est intervenu avec la crise de la dette privée dans les pays les plus industrialisés en 2007 [6]. Le déclencheur en a été l’éclatement de la bulle spéculative dans le marché de l’immobilier aux États-Unis qui a entraîné l’effondrement de plusieurs marchés de la dette privée (marché des subprimes, des ABCP [7], des CDO [8], des LBO [9], des CDS [10], des ARS [11]…). Cette crise est loin d’être terminée et le monde est seulement en train de découvrir ses multiples répercussions.

    Alors que l’argent du crédit coulait à flot jusqu’en juillet 2007, les différentes sources privées se sont taries subitement au Nord. Les banques privées complètement engluées dans des montages chancelants de dettes ont commencé à se méfier les unes des autres et ont rechigné à se prêter de l’argent. Il a fallu que les pouvoirs publics des États-Unis, d’Europe occidentale et du Japon injectent massivement et à plusieurs reprises des liquidités (plus de 2 000 milliards de dollars et d’euros en 2007-2009) pour éviter la paralysie du système financier au Nord. Pendant ce temps, les banques privées qui se finançaient en vendant des titres non garantis n’ont plus trouvé acquéreur sur les marchés financiers du Nord. Elles ont dû commencer à assainir leurs comptes en amortissant les énormes pertes dues à leurs opérations aventureuses des dernières années. Pour s’en sortir, elles ont dû faire appel à des apports d’argent frais. Cet argent a été fourni au début par les fonds souverains des pays asiatiques et par ceux du Golfe persique. Ensuite, les États du Nord sont venus massivement à la rescousse. Les banques qui n’ont pas trouvé à temps de l’argent frais ont été rachetées par d’autres (Bear Stearns [12] et WAMU ont été rachetées par JPMorgan) ou par l’État (en Grande Bretagne, Northern Rock Bank, Royal Bank of Scotland et l’établissement de crédit hypothécaire Bradford & Bingley ; le gouvernement des Pays-Bas a acheté ABN Amro ; le gouvernement belge a acheté de manière temporaire Fortis Bank pour la revendre ensuite à BNP Paribas ; le gouvernement états-unien a « nationalisé » Freddie Mac et Fannie Mae ainsi que AIG [13], etc.). La nationalisation de Freddie Mac et de Fannie Mae est un exemple parfait de la privatisation des bénéfices en temps de prospérité économique et de socialisation des pertes en temps de dépression. Ces deux institutions ont été privatisées au moment où elles produisaient de gros bénéfices. Avec la crise dans l’immobilier qui a éclaté en 2007, la situation de Freddie Mac et de Fannie Mae s’est dramatiquement dégradée. Alors qu’elles avaient distribué des dividendes à leurs actionnaires privés en 2007, les deux institutions subitement aux abois ont appelé l’État à la rescousse afin qu’il prenne en charge leurs pertes. Leur portefeuille de crédits hypothécaires s’élève à 5 300 milliards de dollars (c’est-à-dire l’équivalent de quatre fois la dette publique externe de l’ensemble des PED). L’éditorial du très néolibéral The Economist du 30 août 2008 déclara lui-même : « C’est le pire aspect du capitalisme : il signifie que les actionnaires et les dirigeants jouissent des profits tandis que les contribuables paient l’ardoise quand il y a des pertes ».

    Dans un premier temps, la plupart des PED n’a pas souffert
    En 2007, les Bourses de valeurs d’une série de PED ont vu affluer de l’argent spéculatif qui fuyait l’épicentre du séisme financier, c’est-à-dire l’Amérique du Nord. Les capitaux libérés par l’explosion de la bulle immobilière qui a traversé l’Atlantique d’Ouest en Est (l’Irlande, la Grande-Bretagne, l’Espagne ont été particulièrement touchées et la liste s’est allongée au fil du temps) se sont jetés sur d’autres marchés : les Bourses de matières premières et de produits alimentaires qui sont situées au Nord (renforçant par là même l’augmentation des prix) et certaines Bourses de valeurs du Sud. Mais cela n’a pas duré longtemps : en 2008, toutes les Bourses de valeurs du Sud étaient les grandes perdantes. Certaines d’entre elles sont reparties à la hausse en 2009 (Chine, Taïwan, Brésil, Russie…), mais pour combien de temps ?

    Par ailleurs, la décision de la Réserve fédérale des États-Unis de baisser à plusieurs reprises son taux d’intérêt directeur a aussi allégé provisoirement le fardeau de la dette du Sud. Mais la situation changea radicalement mi-2008 quand les primes de risque-pays augmentèrent fortement et quand les banques du Nord restreignirent l’offre de nouveaux crédits destinés à refinancer le paiement de la dette. De la même manière, les investisseurs institutionnels (fonds de pension, assurances, banques…) réduisirent l’achat de titres de la dette du Sud pour acheter en priorité les bons du Trésor des États-Unis. Les prix des matières premières, qui s’étaient maintenus à la hausse jusqu’en juillet 2008, entamèrent une chute brutale. De plus, en 2008-2009, les monnaies des pays latino-américains se dévaluèrent face au dollar. Cela augmenta à nouveau le coût de la dette externe qui se paie majoritairement en dollars.

    La Banque des Règlements Internationaux (BRI) confirme : « La crise économique et financière a frappé de plein fouet les « Économies émergentes » (ÉcÉm) au dernier trimestre 2008. La faillite de Lehman Brothers, en septembre 2008, a été suivie par un recul sans précédent de la demande d’exportations, qui a coïncidé avec un important reflux des prêts bancaires internationaux et de l’investissement de portefeuille étranger. Le cours de change de nombreux pays s’est déprécié, la valorisation des actions a baissé et le coût du financement extérieur a fortement progressé. Avec l’atonie de la consommation et des dépenses d’investissement dans les économies avancées, la demande d’exportations des Économies émergentes s’est effondrée, ce qui a accentué l’inversion des flux de capitaux et mis fin à une longue période de croissance tirée par les exportations et soutenue par les entrées de fonds [14]. »

    Baisse des réserves en devises des PED en 2008-2009
    Toujours selon la BRI, les réserves en devises des PED se sont mises à baisser : « Le stock d’avoirs de change, après avoir culminé en 2008, a fortement diminué dans plusieurs Économies émergentes, s’établissant à plus de 4 300 milliards [de dollars] pour l’ensemble du groupe en janvier 2009. […] Ainsi, au premier trimestre 2009, le niveau des réserves de change était tombé à 80 % de celui de juin 2008 en Corée et en Inde, à environ 75 % en Pologne et à 65 % en Russie. En cas de persistance des chocs extérieurs, ces ponctions soulèvent des interrogations, même si les stocks demeurent abondants, d’après les indicateurs classiques [15]. »

    Le ralentissement de la croissance économique, clairement perceptible en Amérique du Nord, en Europe et au Japon, a entraîné une réduction des exportations de produits manufacturés, principalement par la Chine, le Mexique et d’autres pays asiatiques. La demande interne chinoise ne sera pas en mesure de pallier à la réduction de la demande externe.

    Le reflux de l’activité économique dans les pays industrialisés, en Chine et dans d’autres pays asiatiques gros consommateurs de matières premières (Malaisie, Thaïlande, Corée du Sud…), ainsi que la réduction des capitaux financiers disponibles pour spéculer à la hausse sur les marchés du futur, ont entraîné une réduction des prix des hydrocarbures et de quasiment toutes les autres matières premières (y compris les produits agricoles) : « La baisse des dépenses en biens de consommation durable dans les pays avancés pendant le second semestre 2008 a lourdement pesé sur les exportations dans les secteurs de l’automobile et des technologies de l’information (TI). Pour l’automobile, qui représente une part notable du PIB dans plusieurs Économies émergentes (3 % en Turquie, 6 % au Mexique, 8 % en Corée et en Thaïlande et plus de 10 % en Europe centrale), les exportations ont chuté, par exemple de 45 % au Mexique en février 2009 et de 54 % en Turquie au premier trimestre 2009. […] De plus, le ralentissement de la croissance mondiale a précipité un fléchissement des cours des produits de base. Entre juillet 2008 et mars 2009, les cours du pétrole ont cédé 65 %, et ceux des autres produits de base, 34 %. […] Or, les produits de base comptent pour plus de 40 % des exportations en Amérique latine (au-delà de 20 % au Mexique) [16]. »

    Il faut y ajouter une forte réduction des transferts des migrants vers leur pays d’origine. Les travailleurs mexicains, équatoriens, boliviens qui travaillent dans le secteur de la construction aux États-Unis et en Espagne sont directement touchés par la crise de l’immobilier et perdent en masse leur emploi.

    Durcissement des conditions de prêt
    Pendant que les recettes des États baissent, les dépenses pour le remboursement de la dette augmentent. Les banques réduisent leur offre de crédits et exigent une augmentation des primes de risque. Les pertes que les banques doivent éponger se sont constamment élevées depuis 2007. Le nombre de défauts de paiements a augmenté dans le Nord. Le marché des Credit default swaps, ces produits dérivés non régulés qui étaient censés protéger les détenteurs de créances contre le risque de non paiement, est plongé dans l’incertitude tant les sommes en jeu sont énormes [17].

    Et nous sommes seulement au début de ce durcissement des conditions. En juin 2008, la BRI écrivait : « Même si les primes souveraines (c’est-à-dire les primes de risque que paient les pouvoirs publics aux prêteurs) demeurent bien inférieures aux niveaux observés durant les précédents épisodes de turbulences financières, elles sont beaucoup plus élevées qu’au premier semestre 2007, de sorte que les tensions sur les financements risquent de devenir contraignantes » [18]. La BRI ajoutait un peu plus loin : « En ce qui concerne les entreprises, la hausse récente des primes de risque sur leurs obligations a souvent été plus forte que celle des primes souveraines, ce qui laisse penser que certains emprunteurs commencent à ressentir les effets d’un durcissement des conditions de crédit, après de nombreuses années d’endettement facile [19]. » Puis : « Dans le contexte de turbulences qui frappe les banques des économies avancées, la seconde grande source de vulnérabilité pour certaines économies émergentes est le risque de tarissement des entrées de capitaux bancaires. Par le passé, ces flux se sont inversés brutalement à plusieurs reprises, comme au début des années 1980 pour l’Amérique latine et en 1997-1997, pour l’Asie émergente [20]. »

    Dans la version suivante de son rapport, en 2009, la BRI affirme : « En Amérique latine, par exemple, au premier trimestre 2009, plusieurs grandes banques internationales n’ont reconduit que 50–60 % des lignes de crédit commercial octroyées en 2008. […] De plus, les rapatriements de bénéfices se sont fortement accrus dans certains cas, car, à l’instar des banques internationales, nombre de multinationales ont eu besoin de liquidité sur leur marché d’origine. D’après le Centre de développement de l’OCDE, les rapatriements de ressources financières vers les sociétés mères expliquent la chute du réinvestissement des bénéfices et des prêts intragroupes. Puisque la crise actuelle s’accompagne d’une contraction sans précédent de l’activité économique mondiale, il est extrêmement difficile de prévoir quand et dans quelle mesure les capitaux privés reviendront vers les Économies émergentes [21]. »

    Conclusions
    En conséquence de la crise qui a éclaté dans les pays les plus industrialisés, les conditions de prêts se sont déjà considérablement durcies pour les PED. Les importantes réserves de change qu’ils avaient engrangées ces dernières années ont constitué un amortisseur des effets de ce durcissement, mais elles ne suffiront sans doute pas à les protéger totalement. Certains maillons faibles de la chaîne de l’endettement au Sud sont directement touchés par la chute des matières premières. C’est par exemple le cas de l’Équateur (chute du prix du pétrole) et de l’Argentine (chute du prix du soja exporté). La situation n’est absolument pas sous contrôle et il faut agir résolument pour que ce ne soit pas les peuples qui paient une fois de plus le prix fort [22].

    Éric Toussaint

    http://www.voltairenet.org/article161408.html
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    Message  clisthene 1/8/2009, 17:00

    Je viens d'écrire à ce Paul Jorion, car malgré tout il ne vas pas au fond des choses !! et ce n est pas en prononcant le mot Bildelberg de surcroit sur une émission du web, que ce MR va avoir ma sympathie.
    IL a y oublier l'essentiel c est la creation monetaire !!!!!!!!!
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    Message  ziril 4/8/2009, 15:48

    Seules les opérations en cours seront traitées

    Les banques arrêtent le crédit à la consommation


    Société Générale a aussitôt mis en place une cellule de crise afin de faire face à cette mesure. Selon une source bien informée, la direction générale de cette banque française a notifié jeudi, soit le jour même de la publication des textes au Journal officiel, à toutes ses agences de par le territoire national l’arrêt définitif de ce type de prêt aux consommateurs. La Société Générale n’est pas seule, loin s’en faut, à se mettre en conformité avec la nouvelle législation ; l’ensemble des banques, privées et publiques, est en fait concerné par cette décision et doit impérativement cesser l’octroi de crédits à la consommation aux particuliers, et ce, à compter du 30 juillet, date de la publication de la loi de finances complémentaire, affirme une source proche de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF).


    Toutefois, pris de court par cette mesure, la Société Générale n’a pas manqué de saisir l’ABEF en vue d’intercéder en faveur de tous les opérateurs activant sur la place d’Alger à l’effet de permettre « les opérations qui sont en cours ». Il a ainsi été demandé aux instances dirigeantes d’autoriser ces banques à mener à terme toute transaction similaire déjà entamée. Conséquence d’une disposition de la LFC, la Société Générale compte se redéployer et trouver une alternative aux crédits à la consommation. D’autant que ces crédits ne représentent que près de 2% de son chiffre d’affaires. Quid des autres banques ? Notamment Cetelem, filiale de BNP Paribas El Djazaïr, dont le crédit à la consommation est sans jeu de mots sa raison d’être même. Dédiée aux crédits aux particuliers, Cetelem, dont les activités ont été lancées au début de l’année 2006, serait-elle prête à parier sur l’avenir en Algérie et consentir à fournir l’effort de se redéployer ? Selon une source proche de l’ABEF, Cetelem devrait, elle aussi, se consacrer – exclusivement ? – à l’octroi de crédits immobiliers, seuls encore autorisés par l’Etat. Les crédits à la consommation, jugés « trop importants » et perçus tels une menace pour l’économie nationale, sont pourtant moindres que les prêts immobiliers. Selon les statistiques dévoilées par une source proche du milieu des banques, le stock du crédit à la consommation accordé par les banques oscille entre 90 et 100 milliards de dinars, tandis que celui du crédit immobilier est de 150 milliards de dinars. De même, le montant du crédit à la consommation ne représente que près de 5% du montant global des crédits octroyés par les banques. La crise du logement sera-t-elle pour autant réglée ? Wait and see.


    Par Ghania Lassal


    Source: http://www.elwatan.com/les-banques-arretent-le-credit-a


    PS: Ça, c'est très très grave!!! L'économie basée sur le crédit ne va pas être arrangée, c'est le moins que l'on puisse dire! affraid
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    Message  antipropagande 5/8/2009, 12:48

    Les 10 plus grandes fortunes professionnelles de France



    Le patrimoine professionnel de Gérard Mulliez (Groupe Auchan) équivaut à près de 1 million d’années de Smic... Le patrimoine professionnel de Gérard Mulliez, l’homme le plus fortuné de France selon le classement 2009 du magazine Challenges [n°176 (9 juillet 2009)], représente 15 milliards d’euros. Il faudrait à un smicard 938 000 années pour gagner cette somme...

    Et encore il ne s’agit que de son patrimoine professionnel, c’est-à-dire le patrimoine fondé sur la propriété partielle ou totale de l’entreprise... Cette richesse n’est, il est vrai, disponible qu’en cas de cession de l’entreprise. Tout ce qui relève du domaine privé ou qui ne repose pas sur un outil de travail est exclu.

    Certes, la crise financière est passée par là et la plupart des grandes fortunes ont vu leur patrimoine diminuer. Il n’en reste pas moins que les gros patrimoines disposent de fortunes colossales même quand on regarde plus bas ce classement : la fortune professionnelle de Alain Wertheimer (Chanel), classé au 10ème rang, représente quand même 3,5 milliards d’euros soit 219 000 années de Smic.

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    http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article6109
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    Message  M0mo-X 9/8/2009, 18:35

    http://www.spreadthetruth.fr/wordpress27/?p=2416
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    Message  ziril 10/8/2009, 13:11

    Crise systémique : le trou noir


    Actualités economico-politique. - Page 7 14645


    Nous sommes plusieurs à vous le dire, le répéter, insister lourdement, nous ne sommes pas en 1929, c’est bien plus grave ! Il s’agit ici d’une crise systémique, un système de captation du capital par quelques-uns, basé sur la consommation à partir de dettes et donc, parler seulement de dettes revient à occulter le problème de la consommation. Or, il faut le rappeler, sans consommation il n’y a pas de travail.



    De plus, l’histoire nous apprend que ce n’est pas en 1929 que la crise a touché le fond mais en 1932 soit 3 ans plus tard.



    Nous sommes très peu à informer sur l’ampleur du désastre (Paul Jorion, le LEAP, Abderrahmane Mebtoul moi même ou Pierre Jovanovic entre autres).



    Ce dernier, avec humour résume notre avenir : Koh-Lanta pour tous ! Paul Jorion, plus sobre indique que c’est la fin du capitalisme.



    Stiglitz, Krugman et Roubini avaient peut-être prévu la crise mais sont passés à côté de son ampleur.



    Le LEAP parle de 3 vagues scélérates, il faudrait plutôt parler de tsunami. Voici donc un petit tour d’horizon qui devrait vous éclairer.



    Le 24 juin 2009, « Lepoint.fr » indiquait que les exportations japonaises ont baissé de 40,9 % sur un an. Le commerce mondial est sinistré et l’on assiste à l’effondrement du secteur du transport maritime (- 21 %) et du fret aérien (-28 %) : FOCUS/Panalpina en baisse après résultats semestriels.


    Pour le secteur aérien, on est au bord du gouffre (voir le blog de Pierre Jovanovic : www.jovanovic.com , truffé d’infos à ce sujet) avec selon l’ IATA (l'Association internationale du transport aérien ) une baisse de 16,5% pour le fret et de 7,2% pour les passagers en juin par rapport à l'an dernier et donc neuf milliards de dollars de pertes estimées pour 2009.



    On le voit ici, 16,5 % déclarés et 28 % réels, voilà comment on triche avec les chiffres.



    Si l’on prend en compte, les accidents récents (impact psychologique), la hausse du carburant, la grippe et l’aggravation de la crise, il faudra multiplier par 3, voire 4 ce chiffre. De très nombreuses faillites sont pour bientôt, ce que j’avais annoncé l’année dernière, le 23 octobre 2008 dans mon article Cessation de paiement.

    L’industrie automobile est dans un état encore pire. Par exemple aux USA, les ventes de voitures se sont effondrées en juin 2009 : Ford: - 10,9 %, General Motors: - 33,6 %, Toyota: - 31,9 %, Chrysler: - 42 %, Honda: - 29,5 % - Nissan: - 23,1 %.



    C’est vrai, j’oubliais, la crise est terminée !



    Bien sûr, mon calendrier a été repoussé de quelques mois car on a injecté dans l’économie des sommes faramineuses. En effet, la Fed la (banque centrale US), le 18 mars 2009 (le jour où le dollar est mort), a décidé de racheter des bons du trésor, ce qui revient à monétiser la dette, et, le 29 avril 2009, a confirmé qu’elle se portait acquéreuse de 1700 milliards de dollars soit 12,5% du PIB de titres émis par le privé et d’obligations :

    http://www.federalreserve.gov/newsevents/press/monetary/20090429a.htm



    Ils devraient d’ailleurs écrire plus petit pour mieux cacher la réalité ! Sélectionnez le texte et copiez-le, le chiffre exact apparaîtra.



    Pour les retraites, par exemple, 15 millions de britanniques n’auront pour vivre que 560 livres par mois et pour le reste de l’Europe, l’exemple Letton sera le modèle avec 20 à 30 % de baisse des pensions.

    Mais le pire concerne le chômage qui explose et le moment est venu de vous démontrer comment les chiffres sont tronqués. Jacques Freyssinet, économiste français né en 1937 dont les travaux font autorité sur l'emploi et le chômage a démontré que le chômage réel était plus de 1,5 fois supérieur à celui déclaré par le BIT (Bureau International du Travail) car le calcul ne tient pas compte des demandeurs d’emploi en formation, des cessations anticipées d’activité et de ceux qui sont dans l’absence de recherche d’emploi: 2.5Le halo du chômage.



    Par exemple, en France, le chômage a augmenté de 18,7 % sur un an et l'Insee prévoit un taux de chômage de 10,5 % à la fin de l’année (9,1 % au premier trimestre) ce qui signifie, si l’on tient compte de la réalité que nous aurons un taux réel de chômage de 16 % en décembre.



    Pour les États-Unis, on atteindra aussi 10,5 % et donc là aussi un taux réel de chômage de 16 % en décembre.

    En fait, c’est bien simple, tous les chiffres sont totalement faux et je vous invite à lire ou relire Crise systémique – Les solutions (n°5 : une constitution pour l ... concernant la recapitalisation des banques à l’aide de magouilles comptables. Vous comprendrez ainsi pourquoi tout va mieux.



    Cette crise est donc bien une crise systémique, un système basé sur le travail (dont l’essentiel des revenus sont captés par quelques-uns) qui dépend de la consommation, qui elle-même dépend de dettes.


    Selon Maurice Allais, prix Nobel d’économie en 1988 « L'économie mondiale tout entière repose aujourd'hui sur de gigantesques pyramides de dettes, prenant appui les unes sur les autres dans un équilibre fragile. »


    Pour rappel, depuis 2000, la dette totale des ménages américains a augmenté de 22 %, une catastrophe !


    Bernard Lietaer (qui a mis en place l’euro et spécialiste des questions monétaires) avait donné une image exacte de l’ampleur de la crise aux USA, dans son livre blanc en novembre 2008 :



    « L’opération de sauvetage américaine coûtera plus que la somme de toutes les activités historiques suivantes du gouvernement américain, ajustée pour l’inflation : prix de l’achat de la Louisiane, le New Deal et le Plan Marshall, les guerres de Corée, du Vietnam, la débâcle de S&L, la NASA et la course à la lune réunis. »



    En effet, le montant total des dérivés (des produits financiers qui lors d’une crise majeure ne valent plus rien), est évalué par la BRI (Banque des règlements internationaux) à 591 963 milliards de dollars au 30 décembre 2008, ce qui représente plus de 10 fois le PIB mondial : http://www.bis.org/statistics/derstats.htm cliquez sur « Amounts outstanding of over-the-counter (OTC) derivatives by risk category and instrument » en pdf ou directement sur http://www.bis.org/statistics/otcder/dt1920a.pdf.


    Pour ceux qui croient que ces chiffres sont du vent, voici les preuves du crime.


    Essayez d’emprunter 10 fois la valeur de votre maison ! La finance, elle, contrôlant l’ensemble de la classe politique du monde, peut tout se permettre.

    Or, il faut le rappeler, les entreprises, la finance, les banques sont interconnectées et littéralement infectées par ces produits financiers que Paul Jorion nomme « les métastases ». Les premières grosses défaillances ont commencé (Chrysler, General Motors par exemple) et nous assistons en ce moment, par effet domino, à l’implosion du système. Les sommes en jeu sont tellement énormes que tel un trou noir, elles font disparaître l’ensemble des Etats-nations et au passage, nos emplois, nos retraites et toutes nos protections sociales.

    D’ailleurs, Laurent Carroué, directeur de recherche à l’Institut français de Géopolitique, Expert du groupe Mondialisation du Centre d’Analyse Stratégique (ex Commissariat Général au Plan), en mai 2009 a estimé le coût de la crise à 103 % du PIB mondial soit 55 800 milliards de dollars : La crise mondiale : une ardoise de 55 800 000 000 000 de dollars américains.



    C’est vrai, tout va mieux !



    J’ai donc encore une fois de plus essayé de vous informer, de vous donner des preuves irréfutables de l’ampleur du désastre à venir et j’espère qu’une prise de conscience collective est en train de naître. Un autre modèle économique est à bâtir, qui ne doit pas être celui de la Banque Mondiale ou du FMI, une constitution pour l’économie (ecce - home) car l’origine de tous les problèmes est là. Pour conclure je vous laisse méditer sur ces paroles qui résument à elles seules la façon dont les choses se passent.

    « D’abord nous décidons quelque chose, ensuite on le lance publiquement. Ensuite nous attendons un peu et nous regardons comment ça réagit. Si cela ne fait pas scandale ou ne provoque pas d’émeutes, parce que la plupart des gens ne se sont même pas rendus compte de ce qui a été décidé, nous continuons, pas à pas, jusqu’à ce qu’aucun retour ne soit possible... ». Premier ministre, ministre des finances luxembourgeois, gouverneur de la Banque mondiale de 1989 à 1995 ancien gouverneur de la BERD et du FMI président actuel de l'Eurogroupe. Jean-Claude Juncker dans une interview Der Spiegel n°52/1999 p136 : Wikipedia ou Democratie . Nu - Witte Werf januari 2000.

    Gilles Bonafi est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.


    source: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14645
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    Message  caius 14/8/2009, 06:31

    bservons la baisse du taux de chômage qui a été rapportée. Pensez-vous vraiment que l’industrie automobile des Etats-Unis a créé 28.000 emplois en juillet, en plein milieu de la faillite de General Motors (GM), de la vente et de la fermeture de divisions auto de GM et de la disparition de concessionnaires GM ? Non ? Eh bien, c’est ce que le Bureau des Statistiques sur l’Emploi [Bureau of Labor Statistics] (BLS) a rapporté.

    Ces 28.000 nouveaux emplois ont été créés par « ajustements saisonniers ». Juillet est un mois où des emplois sont automatiquement ajoutés par le BLS pour atténuer la variation saisonnière des licenciements des travailleurs automobile durant la réorganisation pour la nouvelle année automobile [les nouveaux modèles sortent au second semestre]. Cette année, la majeure partie de la réorganisation ne s’est pas produite, pourtant, il y a bien eu des réajustements saisonniers. Les ajustements sont également faits pour soutenir les industries qui sont partiellement à l’arrêt alors que la production automobile stoppe pour se réorganiser.

    Encore plus d’emplois fantômes ont été créés par le « Modèle Création/Destruction ». Les données sur les emplois salariés contiennent des estimations sur les embauches par les nouvelles entreprises et sur les emplois détruits par les faillites d’entreprises. Les entreprises faisant faillite ne rapportent pas les emplois perdus (destructions) et les nouveaux emplois créés par les start-up (créations) ne sont pas pris en compte dans le rapport. Le gouvernement estime ces chiffres, mais ces estimations sont principalement basées sur les périodes de croissance, pas en périodes de récession. Par conséquent, durant les retournements économiques, les estimations selon le Modèle Création/Destruction surestime le nombre de nouveaux emplois créés par les start-up et sous-estime les destructions d’emplois.

    Les perspectives de l’emploi ont été encore améliorées en supprimant des chiffres du chômage une autre catégorie de travailleurs, qui sont restés trop longtemps au chômage sans rechercher activement un emploi. Souvenez-vous que les chômeurs de longue durée ne recherchant pas activement un emploi (les personnes au chômage depuis plus d’un an) ne sont pas comptabilisés dans la population active. La longueur du déclin actuel signifie que les chômeurs plus récents découragés par la recherche d’emploi, qui sont comptabilisés parmi les chômeurs, sont en train de passer dans la catégorie des chômeurs de longue durée, qui efface tout simplement leur existence et qui abaisse le taux officiel de chômage.

    Toutes sortes de distorsions peuvent trouver leur voie dans les statistiques officielles. Par exemple, les estimations de la production industrielle sont basées sur la consommation d’électricité. Un temps inhabituellement chaud, qui provoque un bond de l’utilisation de l’air conditionné, apparaît dans les statistiques comme une augmentation de la production industrielle. Des périodes fraîches durant l’été réduisent la consommation d’électricité et ont pour résultat des chutes fantômes de la production industrielle.

    Des chiffres dérisoires des ventes de détail peuvent augmenter sous l’effet d’une augmentation de l’inflation.

    Une augmentation du PIB peut être le résultat d’une inflation sous-estimée.

    D’autres distorsions apparaissent lors des comparaisons d’une année sur l’autre. Au fur et mesure que le temps passe, les nouvelles comparaisons ne se font pas avec les pics précédents, mais avec les plus bas plus récents. Par conséquent, les déclins qui sont rapportés sont moins sévères que les précédents, ce qui a pour résultat que les choses paraissent meilleures alors qu’elles ne le sont pas.

    En arrangeant les nouvelles économiques, une apparence de redressement est créée et ceci trompe les gens qui retournent vers la bourse et les marchés immobiliers, où ils peuvent perdre l’argent qu’il leur reste.
    Paul Craig Roberts a été Secrétaire au Trésor adjoint sous Ronald Reagan.

    Traduction : JFG-QuestionsCritiques
    http://www.alterinfo.net/Fabriquer-l-apparence-du-redressement-Raconter-des-salades-sur-l-economie_a35733.html
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    Message  ratman 14/8/2009, 11:02

    La Roumanie est obligée d'emprunter pour payer ses fonctionnaires

    Bucarest Correspondant

    Devant le ministère de l'intérieur, des centaines de policiers roumains manifestaient, mardi 11 août, contre les restrictions budgétaires qui mettent leur métier en péril. "Le ministère nous a tourné le dos, nous allons faire pareil, s'exclame un officier qui préfère garder l'anonymat. J'en ai assez de dépenser 20 % de mon salaire de 250 euros par mois pour acheter ce qui nous manque au bureau : papier, stylos, souris et clavier d'ordinateur. Souvent, je dois utiliser mon téléphone mobile personnel. Nous n'avons droit qu'à une quinzaine de litres d'essence par mois. On a peut-être oublié qu'une voiture de police, ça patrouille !" La colère des policiers est à la hauteur de la crise qui touche le service public roumain.
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    Prise dans le tourbillon de la crise économique, la Roumanie a du mal à s'en sortir. Le gouvernement a pris des mesures drastiques pour contenir les dépenses. Ainsi les fonctionnaires publics devront-ils prendre dix jours de congés sans solde entre septembre et novembre. "Cette mesure aboutira à des économies d'environ 360 millions d'euros, c'est-à-dire une réduction du déficit égale à 3 % du produit intérieur brut (PIB)", selon le ministre des finances, Gheorghe Pogea.

    Lundi, la Roumanie s'est engagée auprès du Fonds monétaire international (FMI) à réduire de 1 milliard d'euros les dépenses publiques en 2009 et de 3 milliards supplémentaires en 2010. Quelque 150 000 fonctionnaires sur un total de 1,4 million devraient quitter leur poste pour relâcher la pression exercée sur les deniers de l'Etat.

    Pénurie de médicaments

    La Roumanie est dans une impasse qui l'oblige à emprunter de l'argent pour payer salaires et retraites. Lundi, Bucarest a obtenu le feu vert du FMI pour affecter au paiement des salaires du secteur public une partie du prêt de 20 milliards d'euros contracté en mars auprès de l'institution, de l'Union européenne (UE) et de la Banque mondiale. La politique incohérente du gouvernement de coalition entre les démocrates-libéraux du président Traian Basescu et les socialistes a conduit à l'échec.

    Avant l'élection présidentielle qui doit avoir lieu à la fin de l'année, les deux partenaires passent plus de temps à se faire la guerre qu'à gouverner. Après les négociations d'adhésion à l'UE, débutées en 2000, la Roumanie a connu un envol économique avec une croissance de 8 % en 2008. Mais cette année, le recul du PIB devrait atteindre au moins 8,5 %, entraînant le pays dans une récession sévère.

    Les contraintes imposées par le FMI pour assainir les finances publiques ont été mal gérées par le gouvernement, qui a improvisé des solutions aux conséquences catastrophiques. Les médecins dénoncent une pénurie de médicaments et la plupart des hôpitaux ne sont plus en mesure d'assurer les soins courants. Les fonds octroyés pour la lutte contre le cancer, le sida, l'hépatite et le diabète sont épuisés depuis fin juillet. "Le gouvernement joue avec le feu, affirme Cezar Irimia, président de l'association des malades chroniques. La situation est très grave. Nous avons 2 000 malades chroniques dont la survie dépend des médicaments. Comment va-t-on expliquer aux cancéreux qu'ils sont sur une liste d'attente sans aucune visibilité ?" Les ordonnances qui leur sont prescrites ne sont plus remboursées.

    Dans ce contexte, les Roumains sont d'autant plus choqués par les excès de certains hommes politiques, dans un pays où la corruption institutionnalisée est la règle. Le maire de Bucarest, Sorin Oprescu, qui envisage d'être candidat à la présidence, s'apprête à dépenser 700 000 euros pour dorer une vingtaine d'horloges de la capitale.
    Mirel Bran
    Article paru dans l'édition du 14.08.09.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/08/13/la-roumanie-est-obligee-d-emprunter-pour-payer-ses-fonctionnaires_1228210_3214.html
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    Message  caius 16/8/2009, 21:26

    Il faudra bien passer à la caisse pour les manquements à affronter crise




    Cela fait maintenant deux ans, depuis août 2007, qu’a commencé cette crise financière – unanimement considérée comme la pire depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale – et il est temps de faire le point.

    Le débat sur les causes profondes de cette crise se poursuivra pendant des années et n’apportera aucune réponse définitive. Mais la politique monétaire expansionniste de la FED, entre 2001 et 2007, ainsi que l’idéologie de dérégulation défendue par le Trésor américain pendant plus d’une décennie, ont été les ingrédients requis à sa création.

    Le système financier a peut-être été sauvé, mais seulement après que des trillions de dollars ont été jetés par les fénêtres. Certaines personnes considèrent cette politique comme est une « réussite » ; d’autres peuvent tout aussi bien étiqueter l’ensemble de ce cycle – les échecs politiques qui ont conduit à cette crise et les mesures prises pour sauver le système financier – de politique d’échec extraordinaire sans égal dans l’histoire.

    L’histoire économique a montré que le système du crédit est en lui-même instable et qu’il traverse des crises endogènes et périodiques. Les banques émettent la dette – ou la monnaie – et, ensemble, elles multiplient cet argent au moyen de prêts, que l’on appelle communément dans le système bancaire « la création de monnaie ». La FED a été conçue en 1913 en tant qu’agence du gouvernement pour contrôler le système du crédit et éviter les expansions et les contractions majeures du crédit. Toutefois, si la FED elle-même devient la force déstabilisatrice conduisant à une formidable expansion du crédit, alors, ce système est voué à l’échec.

    Pour maintenir les taux d’intérêt à 1% entre 2003 et 2005, la FED a dû injecter autant de liquidités que nécessaire pour éviter une hausse des taux d’intérêt au-dessus du niveau cible, peu importe le volume ou la solvabilité de l’expansion du crédit induit par de faibles taux d’intérêt. Par conséquent, les liquidités sont allées essentiellement vers le marché des subprime [les crédits hypothécaires accordés à des gens insuffisamment solvables] avec la forte probabilité qu’un krach s’ensuive. L’évolution de la crise actuelle n’est que le témoignage du coût spectaculaire d’une politique monétaire hautement expansionniste sur une longue période.

    Lorsque les maisons, les voitures, les appareils électroménagers et les autres biens et services deviennent virtuellement gratuits (parce que financés par des taux d’intérêt réels égaux à zéro ou négatifs), il est certain qu'un boom économique se produise. C’est pourquoi, les Etats-Unis et les autres principaux pays industriels ont bénéficié, entre 2001 et 2007, d’une croissance économique élevée et d’un quasi-plein emploi, tirés par une demande et un crédit en augmentation rapide, soutenus par d’importants déficits budgétaires.

    Toutefois, lors d’expansions aussi rapides, la demande dépasse l’offre, les investissements sont supérieurs à l’épargne et la spéculation s’intensifie. Les revenus et les prix (des logements, des matières premières, des biens et des services) montent. De telles augmentations des prix renforcent les profits et alimentent en retour une plus grande demande de crédit. L’expansion du crédit, à son tour, peut créer d’immenses distorsions dans la structure des prix et de la production. La récente bulle de l’immobilier d’habitation a fourni un exemple de distorsion de prix, provoquée par une politique de crédit bon marché. De façon similaire, la très grosse activité de construction de maisons et de bureaux a donné un exemple de surinvestissement, basé sur la demande qui a été créée par le crédit bon marché et les prix spéculatifs.

    Cependant, un boom économique qui est alimenté par l’expansion rapide du crédit est invariablement de courte durée et est suivi par des désordres financiers et une récession économique. Par exemple, les Etats-Unis ont connu, entre 1926 et 1929, un boom économique qui a été suivi par la Grande Dépression. Les pertes durant la Grande Dépression furent immenses et les Etats-Unis ne retrouvèrent pas avant 1939 leur niveau de revenu réel de 1929. Le cycle 1926-1939 peut difficilement être appelé une réussite politique.

    La structure des prix et des salaires qui émane d’un boom du crédit conduit invariablement à une structure déformée des prix. Un grand nombre de secteurs clés planifient leur expansion et leur capacité de production en se basant sur une demande qui est soutenue par des crédits bon marché et non pas sur une demande soutenue par les revenus. C’est pourquoi les producteurs surinvestissent.

    Lorsque la demande financée par le crédit bon marché s’effondre, le revenu des consommateurs se contracte, les producteurs découvrent que leurs prix élevés ne peuvent plus être validés et ils se retrouvent ensevelis sous les coûts fixes dus à leurs investissements excessifs. Ce que l’on appelle l’effet accélérateur/multiplicateur discuté dans les manuels d’économie joue l’inverse du rôle qu’il jouait dans la phase d’expansion et provoque la récession économique.

    Dans ce processus, certains consommateurs bénéficient de ressources et d’une consommation qui excèdent de loin leurs revenus et qui sont financées par le crédit aux dépens de ceux qui paieront la note par une augmentation des prélèvements fiscaux. Bref, ils ne peuvent tout simplement pas rembourser leur dette et le coût des plans de sauvetage est supporté par les contribuables.

    Parmi les universitaires, les médias et les décideurs politiques, les partisans d’une politique d’argent bon marché se désintéressent complètement des distorsions des prix, provoquées par un boom du crédit. Par exemple, des universitaires de premier plan ont accusé la Chine et l’Inde de l’emballement du cours du pétrole et du prix des denrées alimentaires entre 2001 et 2008, sous-entendant que si les Chinois et les Indiens roulaient à bicyclette, comme ils le faisaient dans le passé, le prix du pétrole baisserait. Ils refusaient de voir le lien entre la spéculation, une demande basée sur le crédit et le cours des matières premières.

    La politique de l’argent bon marché a permis à Madoff et à la finance pyramidale de prospérer. Une telle forme de finance devient prospère dans la phase ascendante du boom du crédit, lorsque le cours des actions connaît une bulle. L’augmentation des profits fait monter le cours des actions. Bernard Madoff a pu vanter sa réussite et distribuer de généreux dividendes tout en escroquant des milliards de dollars aux investisseurs. Cependant, la contraction économique a montré que l’empereur était nu. Tandis que Madoff, à 71 ans, a écopé d’une condamnation à 150 années de prison, les décideurs politiques qui ont fourni une liquidité abondante et l’environnement propice à la spéculation n’ont fait l’objet de pratiquement aucun reproche pour lui avoir fourni le carburant.

    Les erreurs fatales de Bernanke
    La réponse de Bernanke à la crise, en août 2007, peut rétrospectivement s’avérer désastreuse pour les Etats-Unis et l’économie mondiale. Il a rapidement monté ce qu’il a appelé « une politique monétaire agressive », en réduisant de façon importante les taux d’intérêt et, conjointement avec les autres principales banques centrales, en injectant des liquidités massives entre les mains des spéculateurs. Une telle réponse à une crise financière en re-augmentant la circulation monétaire a été critiquée par des économistes de premier plan. Le célèbre économiste européen Friedrich Hayek écrivait en 1932 :

    « Si la déflation n’est pas la cause mais un effet de la non profitabilité de l’industrie, alors il est certainement vain d’espérer retrouver la prospérité perdue en inversant le processus déflationniste. Loin de suivre une politique déflationniste, les banques centrales, en particulier aux Etats-Unis, ont pris des initiatives précoces et considérables, comme jamais auparavant, pour combattre la dépression économique par une politique d’expansion du crédit – avec pour résultat que la crise a duré plus longtemps et qu’elle est devenue plus sévère que toutes celles qui lui ont précédé.

    « Ce dont nous avons besoin est d’un réajustement de ces éléments dans la structure de la production et des prix qui existait avant que la déflation ne commence, laquelle ne permet pas aux emprunts contractés par l’industrie d’être profitables. Mais, au lieu de poursuivre la liquidation des inadaptations produites par l’essor économique durant les trois dernières années, tous les moyens concevables ont été utilisés pour empêcher ce réajustement d’avoir lieu ; et l’un de ces moyens, qui a été constamment essayé sans succès, du tout premier au tout dernier stade de la crise, a été la politique délibérée d’expansion du crédit. Pire : alors que les avantages d’un tel remède sont incertains, les nouveaux dangers qu’il crée sont immenses.

    « Combattre cette crise par une expansion forcée du crédit revient à essayer de soigner le mal au moyen de ce qui l’a provoqué ; parce que nous souffrons d’une mauvaise orientation de la production, nous voulons pousser plus loin cette mauvaise orientation – une procédure qui ne peut que conduire à une crise plus grave dès que l’expansion du crédit prendra fin. »
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    Message  caius 16/8/2009, 21:28

    Contrairement à la politique monétaire restrictive proposée par Hayek et à son approche du marché, telles que décrites ci-dessus, Bernanke et ses partisans se sont efforcés de protéger les débiteurs et d’empêcher un ajustement du prix des habitations, de même que les prix dans les autres secteurs qui ont connu un boom basé sur une demande alimentée par le crédit bon marché.

    Les spéculateurs étaient désormais certains que l’on ne reviendrait pas sur la politique de l’argent bon marché et que les taux d’intérêt seraient maintenus à des niveaux extrêmement bas pendant de nombreuses années à venir. Ils pouvaient donc encaisser d’énormes gains en spéculant sur les devises et les matières premières. Pour ce faire il leur suffisait de se baser sur les remèdes politiques décidés par les principales banques centrales. La spéculation sur les matières premières s’est intensifiée, alors que les liquidités étaient pléthoriques et que les taux d’intérêt sont devenus extrêmement bas. Le prix des denrées alimentaires est monté en flèche, à des niveaux qui ont nécessité un sommet alimentaire en Italie. Le prix du pétrole a bondi jusqu’à 147 dollars le baril en juillet 2008 et a nécessité un sommet mondial sur le pétrole à Djedda.

    Le Président George W. Bush s’est rendu en Arabie Saoudite pour quémander plus de pétrole. Le Congrès des Etats-Unis était remonté contre les producteurs de pétrole et les a menacés de mesures punitives. Les directeurs des compagnies pétrolières ont été convoqués et accusés d’être responsables des prix du pétrole élevés. Tandis que les gouvernements et le public étaient en plein désarroi, Bernanke était immunisé contre toute accusation en pointant un doigt accusateur en direction des pays producteurs de pétrole et des pays émergents comme étant les seuls coupables de l’inflation des matières premières ; tout cela, alors que c’était la politique monétaire laxiste qui avait alimenté l’inflation des matières premières et l’instabilité des taux de change, avec les conséquences négatives que l’on connaît sur l’économie mondiale. Le commerce mondial a implosé et le chômage est monté à près de 10% dans de nombreux pays.

    Bref, dans l’inflation du prix des matières premières et l’instabilité des taux de change, la communauté internationale n’a pas su identifier l’aspect monétaire et n’a pas agi de manière résolue pour régler le problème. Pire, début 2004, elle a été incapable de freiner la politique monétaire, alors que le crédit était en expansion à un rythme alarmant et que les bulles gagnaient manifestement en force.

    Le déficit budgétaire effrayant d’Obama
    Malheureusement, l’administration Obama est allée encore plus loin dans la politique financière débridée de l’administration Bush, qui a provoqué la crise actuelle. Conseillé par des gourous keynésiens, Obama a réclamé un plan gigantesque de stimulation et une expansion budgétaire inconditionnelle, afin de mettre fin de force à la récession et rétablir le plein-emploi.

    Le modèle keynésien rejette la loi de Say (grosso modo, le principe selon lequel l’offre crée la demande) et le mécanisme des prix de Walras (sur l’équilibre du marché) comme moyen de sortir de la crise. Le modèle keynésien suppose une offre illimitée de pétrole, de denrées alimentaires et de tout le reste, et exige le déploiement d’une politique budgétaire sans réserve pour rétablir la demande d’ensemble à ses plus hauts niveaux au pic du boom économique.

    Pour parvenir à cette fin, le budget d’Obama va accroître le déficit budgétaire des Etats-Unis, qui représentait jusque-là 1 à 3% du PIB, jusqu’à environ 14% du PIB. L’objectif immédiat de la politique d’Obama consiste à créer de la demande à tout prix. Peu ou pas de considération n’a été accordée à l’offre, malgré l’inflation des denrées alimentaires et de l’énergie et les déficits extérieurs importants.

    Tout récemment, Obama s’est précipité pour annoncer que le PIB des Etats-Unis avait chuté de 1% au second trimestre (T2) 2009, ce qu’il considère comme un résultat remarquable après la chute de 6% au T1 2009. Il n’a accordé aucune importance au fait que cette performance d’ensemble est due à l’augmentation de 10% des dépenses du gouvernement en données comparables, alors que les industries américaines ont montré une croissance négative.

    En conséquence des déficits inquiétants qui vont se poursuive, l’avenir est tapissé de nuages noirs. Les déficits budgétaires sont connus pour absorber l’épargne réelle et pour éroder l’investissement du secteur privé et la croissance. L’ajustement à des déficits plus faibles a toujours été un problème politique et social extrêmement difficile. Réduire les dépenses est une tâche des plus ardues pour un gouvernement. Augmenter les impôts est pareillement difficile et rencontrera des difficultés politiques et sociales.

    Mais, un jour, il faudra rendre des comptes. Les investissements seront découragés. Le maintien des déficits élevés conduira à son tour à une augmentation de la dette publique et à une inflation élevée. Dans cette situation, les gouvernements n’ont jamais eu d’autre choix que de ne pas rembourser leurs dettes ou de créer de l’inflation pour en réduire le poids.

    Les incertitudes à venir
    Le sommet du G20 à Londres, en avril dernier, a appelé à monter à l’assaut contre la crise financière, en relâchant la discipline monétaire et budgétaire. La création de la demande n’a pas été la question de principe. Seulement, « balancer de l’argent depuis un hélicoptère ». Mais ce que produit le crédit bon marché est un problème.

    Des prix plus élevés vont de pair avec une politique de crédit bon marché. Lorsque les prix commenceront à s’ajuster vers le bas, en fonction des déséquilibres du marché réel, les décideurs politiques verront la déflation comme l’ennemi à combattre. Cela nécessitera alors encore plus de politique inflationniste, comprenant des dévaluations monétaires drastiques pour combattre des récessions plus profondes et comme moyen de faire monter les prix. D’où la raison pour laquelle le prix du baril passant de 147 dollars à 71 dollars est vu comme une déflation dangereuse ; toutefois, son augmentation de 18 dollars à 71 dollars le baril n’est pas considérée comme de l’inflation.

    D’ici deux ans, une sortie de la politique de l’argent bon marché et des taux d’intérêt à zéro pourrait être beaucoup plus difficile que ce que prétend Bernanke. Les faibles taux d’intérêt dépriment les revenus bancaires, l’épargne et l’investissement. Aujourd’hui, les spéculateurs disposent de l’environnement le plus sûr pour engranger des gains spéculatifs sur les marchés des actions, des devises et des matières premières. Les banques centrales injectent des liquidités comme jamais dans les marchés financiers et monétisent les déficits fiscaux.

    Dans la plupart des grands pays, les forces sous-jacentes sous la forme de déficits fiscaux record et d’argent peu orthodoxe ont augmenté de façon significative le risque d’une inflation beaucoup plus élevée. Le pétrole, les denrées alimentaires et l’or ont remarquablement augmenté depuis avril 2009. Le prix des autres matières premières a montré des tendances persistantes à la hausse et aucune tendance d’inversion des gains. Pour le futur, la stagflation – c’est-à-dire, un mélange d’inflation et de stagnation économique – pourrait être un scénario plus probable qu’une croissance inflationniste.
    Hossein Askari enseigne le commerce et les affaires internationales à l’Université George Washington. Noureddine Krichene est économiste au Fonds Monétaire International et ancien conseiller de la Banque de Développement Islamique, à Djedda.




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    Message  M0mo-X 19/8/2009, 18:51

    http://www.spreadthetruth.fr/wordpress27/?p=2515
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    Message  ratman 21/8/2009, 18:27

    SHEILA BLAIR: CA GONDOLE A VENISE
    du 21 au 24 Août 2009 : La patronne du FDIC, l'organisme qui garantit les dépôts dans les banques US et qui est en faillite (voir plus bas), tente de sauver les apparences. Reuters rapporte qu'elle va essayer de faire voter divers articles pour avoir de l'argent gratuit et des changements de règles comptables pour faire briller l'actif, sans parler des frais d'assurance qui vont considérablement augmenter pour les banques survivantes et alourdir de fait leur barque. Mais la vrai info, hyper technique, est que la FDIC est totalement cuite comme l'expliquent divers banquiers américains eux-mêmes, terrorisés par le prix des nouvelles cotisations qu'ils vont être obligés de payer et qui va étouffer encore plus rapidement leurs comptes moribonds. En clair, plus les banques tombent, et plus les autres doivent, c'est le cas de le dire, banquer. Il est évident qu'on va vers une fermeture de toutes les banques, comme en 1933, pour clarifier la situation car 720 autres banques régionales sont en train de couler... Si votre banquier vous ennuie avec votre découvert de 400 euros, lisez ce papier de Mike Shedlock dans lequel les banquiers US confirment que leur système va exploser dans un immense feu d'artifice de billets verts: "The entire US banking system is insolvent".


    CE TALF POUR MIEUX TE BERNER MON ENFANT
    du 21 au 24 Août 2009 : Le TALF est un fonds que la presse a oublié. Pourtant, je tiens à la souligner, c'est grâce à ce fonds peu médiatique, ou médiatisé (et pour cause), que Wall Street a remonté ARTIFICIELLEMENT les cours, ou certains cours, par exemple les actions des banques afin de redonner confiance à l'idiot de petit porteur... Vous comprenez pourquoi la presse n'en parle pas de ce TALF: ils achètent les actions avec l'argent de la planche à billets donné par la Fed! Et, tragédie, les investisseurs étaient "inquiets": "Investors’ fears are eased on Talf" car les milliards qui leur ont été donnés arrivent à leur fin! Mais, ouf, soyez rassuré, le Financial Times nous apprend que la Fed a décidé cette semaine de prolonger "a $200 billion programme designed to revive the securitisation market, bringing relief to investors concerned that the supply of cheap government financing was set to end. The Term Asset-backed securities Loan Facility (TALF), in which the Fed lends to investors wanting to buy securitised loans, is to be extended by 3 to 6 months from the original year-end expiry date". C'est beau la vie. Lire aussi Reuters. Et vous avez été plusieurs à me signaler cette intervention d'Elisabeth Warren, celle qui préside le comité de surveillance, cette fois du TARP. Et ce qu'elle dit est clair: l'économie court toujours un très grave danger.



    DANGER: L'ANGLETERRE AUSSI FAUCHEE QUE LA ROUMANIE
    du 21 au 24 Août 2009 : Le gouvernement anglais a dépensé 800 milliards de livres de plus que prévu (!) à cause de la crise et des impôts et taxes qui ne rentrent pas et il a emprunté 8 milliards de livres pour le seul mois de juillet afin de payer les salaires! Cela veut tout dire, et personne ne sait combien de temps les Anglais vont tenir ainsi. Du coup, on monte les taxes sur les canettes de bière. Lire le FT et le Daily Mail. Ce que dit la presse anglaise est qu'au mois de juillet, le compte bancaire de l'Etat a toujours été créditeur, genre 5 milliards, à cause de l'impôt société qui rentre à ce moment. Mais pas en juillet 09. Du coup, il lui a fallu emprunter de toute urgence, et aussi imprimer de l'argent en planche à billets (voir plus bas). Si l'Angleterre fait comme la Roumanie, emprunter pour payer les salaires, c'est pire que grave. On devrait délocaliser les Anglais en Roumanie et les Roumains en Angleterre, juste pour voir ce que ça donne... (par exemple des banquiers anglais dans le métro et aux feux rouges et des mendiants roumains comme banquiers à la City).


    LA LETTONIE JUMELEE AVEC LE ZIMBABWE
    du 21 au 24 Août 2009 : Amis optimistes, soyez rassurés, tout va bien. Ainsi le plus grand hôpital de Lettonie, un pays vaguement touché par un phénomène qui s'appelle crise, a fait savoir le 10 août 2009 que ce n'est plus la peine de venir se faire soigner aux urgences, après 18h. Les accidentés de la route, les crises cardiaques, etc. arrivant après ne seront pas reçus faute de médicaments et de produits de première nécéssité, comme par exemple des compresses. Et s'ils n'ont plus rien, c'est parce que le gouvernement est fauché, et ensuite muselé comme un forcené par le FMI. On peut même lire cette déclaration du directeur Andrejs Pavars dans le Baltic Times: "We will not accept patients at the Accident and Emergency Department outside of set working hours anymore". Donc, n'oubliez pas: si vous devez être renversé par camion en Lettonie, c'est uniquement aux heures d'ouverture. Au Zimbabwe, c'est mieux: il n'y a plus d'urgences !

    NOTRE CRISE DANS LE SILLAGE EXACT DE 1929
    du 21 au 24 Août 2009 : Un dessin vaut tous les discours. Donc voici un lien qui vous permet de voir où nous en sommes par rapport à 1929, et croyez-moi, c'est impressionnant, d'autant que vous avez aussi les courbes de 1929, 1974 et 2002. Cliquez ici pour le BI.


    LA MAIRIE DE CHICAGO FERME POUR ECONOMISER
    du 21 au 24 Août 2009 : La mairie a décidé de fermer 3 jours ouvrables dans l'année pour économiser 8 millions de dollars, une goutte d'eau par rapport à son déficit de 300 millions... Selon Reuters, plus de 12 Etats ont adopté ce plan, comme l'Etat du Michigan qui "ne paiera pas ses 37.400 employés pendant 6 jours". Ca s'appelle aussi des "baisses de salaires". Il n'y a qu'à Wall Street où on ne voit pas de baisses de salaires.

    LA JPMORGAN FINANCE LA CALIFORNIE
    du 21 au 24 Août 2009 : Il faut relire L'Argent d'Emile Zola, ou bien la saga de la famille Rothschild. L'histoire se répète. La banque JP Morgan a prêté 1,5 milliard de dollars à Terminator pour qu'il cesse d'émettre des reconnaissances de dette... Quand les banques commencent à contrôler les Etats, c'est le début de la fin...


    L'ACIER PLIE MAIS NE REPRISE PAS
    du 21 au 24 Août 2009 : On parle de reprise, mais celle de l'acier, elle, se fait plus qu'attendre: la production mondiale a baissé de 11% de juillet 09 vs juillet 08. Et encore, la Chine était là pour empêcher ce chiffre de toucher les -18%.

    YOUPI: HP GAGNE DE L'ARGENT (tu parles...)
    du 21 au 24 Août 2009 : Ovation de la presse financière: "Hewlett-Packard Meets Estimates". Euh, oui, HP a fait le chiffre que les "analystes" attendaient, sauf qu'entre temps, HP a aussi viré des milliers de gens. Donc, c'est sûr qu'en allégeant la masse salariale de la somme exacte pour terminer l'exercice comme le veulent les analystes, c'est du pur pipeau. D'ailleurs, en ce moment la reprise est telle que Sony a décidé de baisser le prix de sa Playstation3 de carrément 100 dollars, tellement ils en vendent. Quant à Porsche, ses ventes sont en baisse de 30% (entre-nous, je n'en reviens pas qu'ils ne soient pas à -70%, bravo au marketing).


    DEUTCHE TELEKOM: 3.000 POSTES SUPPRIMES
    du 21 au 24 Août 2009 : L'un de nos lecteurs Freddy nous signale que Deutsche Telekom va supprimer 3.000 emplois chez sa filiale T-Systems. "Cette nouvelle coupe dans les effectifs permet à Deutsche Telekom de poursuivre son plan d’économie drastique. Depuis 4 ans, l’Allemand a procédé à la suppression de 32.000 postes" note le site EreNumérique. Entre ATT, BT et DT, ce sont plus de 100.000 emplois qui ont été supprimés en quelques mois grâce, en particulier, à l'arrivée de la nouvelle génération de systèmes automatisés. Dans les banques par exemple, les machines qui acceptent seules les dépôt de billets de banques sont de plus en plus nombreuses.

    MADOFF: LA P... CONTINUE SES REVELATIONS (1)
    du 21 au 24 Août 2009 : J'avais rappporté ici la sortie d'un livre écrit par la maîtresse de Madoff, Sheryl Weinstein (voir plus bas). Sachez que c'est la consternation à Wall Street: l'homme qui valait 56 milliards de dollars a un micro-pénis, révélation reprise dans toute la presse, c'est vous dire qu'il n'y a aucune reprise à l'horizon pour qu'une information aussi minimale prenne autant de place. Une forme de méga-compensation donc qui expliquerait pourquoi certains financiers veulent toujours 100 millions de plus sur leur compte. Rappelez-vous de mon papier sur "Le Secret de Goldman Sachs" (voir plus bas -si j'ose dire, ou ici): des banquiers de la Salomon Brothers Bank s'étaient surnommés les "bites tournantes". Madoff les a tous battus, même si c'est de quelques millimètres! Bref, cette dame qui était la directrice financière de l'oeuvre de charité Hadassah n'a pas eu à se plaindre puisqu'elle explique que malgré cet handicap de Madoff, elle partait au 7e ciel. Elle a aussi expliqué que Madoff a transformé ses 40 millions de dollars en 120 millions. Ca a sans doute dû aider la propulsion


    MADOFF: UN DONATEUR PAR INTERMEDIAIRE (2)
    du 21 au 24 Août 2009 : Là où ca devient intéressant c'est qu'elle raconte avoir rencontré Madoff à New York grâce à un très généreux donateur parisien, un certain monsieur Albert I. qui a offert 7 millions de dollars au Hadassah "à condition que l'argent soit managé par Madoff". STOP. Réflechissez une seconde. Si vous donnez 10.000 euros aux Petites Soeurs des Riches (les soeurs de Bethleem, place Victor Hugo, Paris XVIe) vous n'allez pas dire à la supérieure "Soeur Priscille, je vous donne ces 10.000 euros, à condition que vous les placiez en Sicav chez LCL". Vous lui donnez cet argent afin qu'elle le distribue à ses pauvres, point. Là c'est autre chose: en effet, pourquoi ce donateur parisien exige-t-il que "son argent" soit placé chez Madoff à New York? Ce n'est plus son argent puisqu'il l'a donné. Voilà une bonne question... Et là, on ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec d'autres affaires récentes aux USA, où des rabbins ont été arrêtés parce qu'ils lavaient de l'argent sale avec justement des oeuvres de charité (voir plus bas ou archives juin). Bref, cette affaire Madoff continue à dévoiler bien des choses par ricochet car cette Sheryl Weistein semble avoir des "comptes" à règler avec son ancien employeur. Lire, entre-autres, Bloomberg. Dans tous les cas, la presse américaine a donné au Hadassah une publicité dont elle se serait bien passée.









    LE RESUME DU LECTEUR EN CHAPITRE 11
    du 21 au 24 Août 2009 : Le vénérable éditeur du Reader's Digest est passé en Chapitre 11 pour sauver ce qui peut être sauvé d'une dette bancaire colossale de 1,6 milliards de dollars. Où l'on voit bien que nous sommes passés de la civilisation de l'écrit à la civilisation de l'image. Peu de chances de s'en remettre.


    MISSION IMPOSSIBLE CHEZ AIG
    du 21 au 24 Août 2009 : AIG, vous savez la plus grosse compagnie d'assurance du mooonde, trop grande pour faire faillite, a embauché un nouveau PDG. Salaire: 3 millions de dollars en liquide, ou par virement, ou mandat cash, et 4 millions en stock options. Lire le New York Times si vous voulez savoir où passe vraiment votre prime d'assurance! Le patron précédent a sans douté été payé au SMIC

    INDICE NIKKEE: LA SUISSE
    du 21 au 24 Août 2009 : Les Américains ont coupé la tête du secret bancaire, et ils ont, en plus, fait payer la note juridique, 780 millions, à l'UBS. Les noms des 4450 personnes ayant des comptes à numéro vont être donnés aux impôts US, et 4450 personnes doivent se ronger les ongles en ce moment. Les Suisses ont perdu ce qu'ils avaient de plus précieux, leur secret bancaire. Selon les Suisses, cela ne concerne que l'UBS et pas les autres banques. Mais personne n'est dupe: n'importe quel pays pourra désormais faire un procès aux banques suisses sous le même prétexte que les Américains pour récuperer le cash. Du coup, la Suisse vend sa "participation-sauvetage" de 5,6 milliards de dollars dans UBS. Ca c'est la partie visible de l'iceberg. Inutile de vous dire que les Américains, grâce à un "espion", avaient un dossier tellement betonné, qu'il a fait plier le gouvernement helvétique. Lire le NYTimes et les autres. Que les Suisses se consolent: il leur reste encore la Convention de Genève


    http://www.jovanovic.com/blog.htm
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    Message  ratman 22/8/2009, 18:56

    LA BETE SE MEURT: 4 BANQUES EXPLOSEES CE WEEK-END
    du 23 au 25 Août 2009 : Cela fait, à ce jour, 81 banques explosées en 2009! Et Ben Bernanke, menteur patenté, a déclaré vendredi avant la fermeture de Wall Street (!) que "l'économie est sur la bonne voie du rétablissement". N'importe quoi. C'est vraiment prendre le monde entier pour des abrutis. La Garany Bank d'Austin, Texas, a mis la clé du coffre sous la porte, avec une perte colossale, enfonçant le FDIC déjà en banqueroute, encore plus profond sous terre. La banque a 1,5 milliard de dollars de pertes dus aux subprimes. Ensuite ont fermé la E-Bank d'Atlanta, la First Coweta de Newnan, Georgie, et la CapitalSouth Bank of Birmingham, Alabama. Les têtes tombent les unes après les autres, mais tout va bien. Surréaliste avec quel aplomb Bernanke ment.

    TOUT VA SI BIEN QUE NEWS Corp VEND LE DOW JONES !
    du 23 au 25 Août 2009 : C'est sur tous les journaux: News Corp qui a le Wall Street Journal vend le "Dow Jones Industrial Average", vous savez cet index boursier que le monde entier regarde. Quelque chose se prépare, c'est évident, pour que ce grand groupe de presse décide de vendre le Dow Jones!


    LE CARNAGE DES AGENCES BANCAIRES A VENIR
    du 22 au 25 Août 2009 : Voici un article de l'Associated Press qui confirme mon nouveau livre "777: la chute du Vatican et de Wall Street", et vous comprendrez mieux en le lisant. La phrase qui confirme est celle-ci: "voici 25 ans, il n'y avait pas de banques dans ces quartiers". L'AP explique que les "banquiers américains ont ouvert 10.000 agences de plus (!!) au cours du boom de l'immobilier des 5 dernières années". Vous vous rendez compte ? 10.000 agences de plus en 5 ans! De la folie pure et simple, sans "que le marché ait grandi d'autant". Merci à l'argent qu'ils gagnaient avec les CDS, ALT-A, etc. Et l'AP note que ces banquiers ont été bêtes au point de tous s'installer dans les même quartiers "oubliant les quartiers défavorisés où les gens devaient devaient faire une demie-heure en voiture pour effectuer une opération bancaire, genre déposer un chèque. Bref, la déconfiture va s'accélèrer. Et en France, elles ont fait la même chose. Lire également cette très bonne analyse sur Argent-orBlogspot.com, titré "Le carnage dans les banques américaines (merci à la lectrice qui me l'a signalé). Et voici encore un autre article, américain cette fois, qui annonce que "le barrage des saisies immobilières va cèder". L'image est très forte et résume les 15,2 millions de ménages qui ont emprunté et qui ont aujourd'hui "la tête sous l'eau", et 2,5 millions d'autres ménages s'en approchent dangeureusement chaque jour. Le total de l'argent non remboursé approche les 3400 milliards, un cauchemar pour les banques!


    LE SEUL PLACEMENT SUR: SON PROPRE ENTERREMENT
    du 22 au 25 Août 2009 : L'excellent Joe Weisenthal rapporte dans BI un papier du Telegraph à propos des Anglais âgés qui financant par avance leur enterrement. Le nombre de ces prévoyants ayant opté pour un prélévement mensuel est en augmentation de 28% parce qu'ils n'ont plus confiance dans les placements financiers classiques! Dingue !!! Et il note que "même la mort a été touchée par l'inflation puisque le coût est passé de 1965 livres sterling en 2004 à 2573 livres aujourd'hui!". Et sa conclusion est : "this kind of financial discpline and pre-planning can only be good news for the Brits". Vous imaginez les tombes que les gens qui ont placé chez Madoff auraient pu construire? Des vrais mausolées genre tombe de Napoléon! Certains auraient même pu acheter des cimetières entiers avec jardins à la française, fontaines, statues, et bien sûr une visite guidée multimédia de sa vie et de son oeuvre...

    LE CASH DES FONDS DE RETRAITE A ETE BRULE !
    du 22 au 25 Août 2009 : La presse américaine constate, effrayée, que les fonds de pension ont récupéré moins que la moitié des 54 milliards de dollars qu'elles avaient investis dans des fonds d'investissements privés depuis 2000. "All told, they haven't seen a paper profit in 7 years. That means less money for the plans' retirees", autant d'argent en moins pour les retraités. Guère encourageant. Quant aux Anglais, le Times rapporte que "1 million de gens seront privés de leurs avantages retraite au cours des 3 prochaines années", c'est-à-dire que les patrons ne cotiseront plus la retraite complémentaire... Le Times rapporte que même IBM et la Barclays vont passer à des cotisations moins chères.


    LES RETARDS DE PAIEMENTS A 2 MILLIARDS PAR MOIS POUR L'IMMOBILIER COMMERCIAL
    du 22 au 25 Août 2009 : Le Financial Times révèle que la situation des remboursements s'aggrave, et que nous sommes loin, loin, du pire selon un rapport de Fitch Ratings. Les remboursements des commercial mortgage backed securities (CMBS) "est passé à 3.04%, le plus haut niveau depuis que cette agence a commencé cet index des prêts en 2001, et ceux qui sont dans cet index représentent les trois quarts du marché, soit 480 milliards".

    INCROYABLE DESINFORMATION SUR L'OR !
    du 22 au 25 Août 2009 : Quand j'ai vu ce communiqué de presse du GFMS, j'ai halluciné. Selon eux, la consommation mondiale de l'or a baissé de 8,6%, soit 719 tonnes, le plus bas depuis 2003. De la desinformation pure. Vous qui suivez ce blog, vous avez vu tous ces articles de journaux qui rapportent que la demande des gens pour l'or en pièces et en lingots depasse la demande. C'est vrai que les bijoutiers ont moins acheté, -22%, comme l'informatique, -26%, soit au total -67,7 tonnes. Mais en réalité, les ventes d'or sont en hausse pour l'analyste Adrian Douglas, membre du Gata. Ce que ce communiqué repris dans le monde entier ne dit pas, explique-t-il, c'est que "les banques centrales ont acheté 14 tonnes de plus qu'elles n'en ont vendu". Et Douglas note qu'en réalité l'achat d'or, malgré la faible demande bijoux-informatique, est en hausse de 2%, et que la production mondiale est en hausse de 6%. Les Chinois en achètent en ce moment même, sans qu'on puisse le voir sur les cours. En ce moment, l'or est le seul refuge. Lire ce grand papier du Gata..


    LES VAMPIRES CONTRE-ATTAQUENT
    du 23 au 25 Août 2009 : Nouveau phénomène en Angleterre, immobiliser la voiture de quelqu'un de garé avec un sabot, vous savez ce truc jaune qu'ils mettent sur un pneu. Figurez-vous que n'importe qui peut le faire maintenant, au nom de l'Etat (!) ce qui donne que vous vous garez 5 minutes et pendant ce temps, une petite ordure à l'affût installe le sabot. Quand vous revenez, il vous demande 150 euros pour vous l'enlever, sinon la voiture sera emmenée, et là c'est 500 euros, pardon, livres. Cool comme méthode pour faire rentrer l'argent de force. Le Daily a titré: "Millions are being legally mugged by cowboy clampers"! Mais regardez bien: cela rapporte plus d'un milliard de livres par an. Génial. Je vous le dis, tout sera bon pour faire banquer les gens un maximum. Il y a des coups de sabots qui se perdent

    BANQUE DE MONTREAL COMME LES AUTRES BANQUES: BAISSE LES LIMITES DE CARTES DE CREDIT
    du 23 au 25 Août 2009 : L'un de nos lecteurs, Robert Herbert, nous informe gentiment que sa banque l'a rasé gratis: "la Banque de Montreal, établie à Toronto, malgré un profil impeccable, vient de réduire ma marge de 18.800 dollars à la moitié... Pourtant aucune défaillance ou retard". La moitié, c'est 9.900 dollars canadiens. La limite a été baissée de 50% Il a de la chance, il a été informé!

    LE CHOMAGE DES JEUNES ANGLAIS A PRESQUE 20%
    du 23 au 25 Août 2009 : Et en France cela doit être la même chose. Lisez cet article du SUN de Londres car il montre bien que c'est toute une génération qui va être perdue, au-delà des autres problèmes que cela créé. Et regardez le graphique: vous verrez comment la "courbe" du chômage monte presque à la verticale à partir d'août 2008. Et ce n'est QUE le début.
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    DoC


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    Actualités economico-politique. - Page 7 Empty Etats américains : la faillite s’accélère

    Message  DoC 23/8/2009, 01:18

    Etats américains : la faillite s’accélère
    Plus dela moitié des Etats sont déjà dans le rouge, « moins d’un mois après le début de l’exercice budgétaire, le 1er juillet dernier », déclarait stateline.org, un site du Pew Center, qui hier, publiait son audit annuel sur chacun des 50 Etats américains.
    Dans ces conditions les situations de crise se multiplient à travers le pays, ainsi que les appels à l’aide et les sessions extraordinaires des parlements concernés.


    Par exemple, le 11 août au Nevada, dans un contexte où les recettes fiscales provenant du jeuont plongé de 27%, le gouverneur Jim Gibbons, a déclaré : « Si nous en arrivons au point où l’on ne pourra plus procéder à des ajustements (...), nous devrons envisager une nouvelle session extraordinaire et solliciter de nouveau l’aide du corps législatif. »


    Pour sa part, le gouverneur du Maryland, Martin O’Malley, doit définir d’ici septembre, en raison de la rentrée parlementaire, comment économiser 700 millions de dollars dans son « Nouveau Budget ». Il n’a pour le moment trouvé que 250 millions de dollars, et il confesse à l’Association des comtés du Maryland, que la perspective de devoir trouver 470 millions de dollars d’économie supplémentaires, l’empêche de dormir.


    Dans trois Etats, il s’avère impossible deprésenter un budgèten règle pour l’année fiscale 2010, en raison de l’énormité de l’écart entre les recettes et les dépenses. Il s’agit de la Pennsylvanie, du Connecticut et de l’Arizona.


    Certains think-tanks prévoient une baisse des recettes de 215 à 270 milliards de dollars pour l’ensemble des Etats. Et cela, rien qu’en se basent sur une projection linéaire des données, alors que le fait que vivons dans une situation d’écroulement généralisé risque encore d’agraver la situation.


    D’après l’étude de stateline.org, les coupes budgétaires déjà effectuées montrent que :


    •35 Etats ont choisi de sacrifier l’enseignement supérieur ;
    •26 Etats dépensent moins pour ses prisons, et 7 d’entre eux vont même jusqu’à en fermer certaines ;
    •17 Etats ont obligé des fonctionnaires à partir, sans préavis ni indemnisation ; en tout, cela concerne environ 850 000 personnes ;
    •4 Etats ont demandé aux patients de Medicare de prendre davantage eux-mêmes en charge leurs dépenses.
    •8 Etats arrêtent d’assurer les soins Medicaid facultatifs, tels les soins dentaires.
    Mais c’est bien pire que ça. Pour pouvoir adopter leurs nouveaux budgets 2010, toujours en déséquilibre, 15 Etats ont procédé à des coupes supplémentaires dans les services Medicaid. « 40 000 pauvres de l’Etat de Washington se voient privés d’une quelconque prise en charge, et au Minnesota, 29 500 adultes pauvres perdent leur couverture suite à l’arrêt d’un dispositif à l’intention des personnes ne répondant pas aux critères de Medicaid », affirme le rapport. Il s’agit de personnes défavorisées, ne pouvant prétendre à une aide vieillesse, sans enfants, et également de personnes gagnant un tout petit peu plus que le plafond des revenus prévu par Medicaid. Ainsi, ces gens sont maintenant condamnés à devoir se débrouiller par eux-mêmes.


    Seul l’adoption immédiate du projet de loi, la Homeowners And Bank Protection Act (HBPA), proposé par Lyndon Larouche, et les procédures d’urgence associées, permettraient d’arrêter le processus d’effondrement en cours.
    [justify]


    source: http://www.solidariteetprogres.org/article5712.html
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    ratman


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    Actualités economico-politique. - Page 7 Empty Re: Actualités economico-politique.

    Message  ratman 26/8/2009, 11:16

    LE MONDE | 26.08.09 | 08h35 • Mis à jour le 26.08.09 | 09h18



    La mesure est spectaculaire : le préfet de l'Essonne, Jacques Reiller, s'est substitué à la municipalité communiste de Grigny pour régler le budget de cette commune de 26 000 habitants. Grigny est une ville symbole des banlieues françaises, parmi les plus pauvres et les plus sensibles d'Ile-de-France. Elle connaît une crise budgétaire sans précédent, signe de la fragilité des quartiers les plus difficiles.

    Endettée, croulant sous les dépenses dues à la pauvreté et à la jeunesse de ses habitants, disposant de ressources très limitées, la commune n'arrive plus à faire face à ses obligations financières. De 1,9 million d'euros en 2006, le déficit est passé à 9,8 millions en 2008 et 15,5 millions en 2009, soit un tiers du budget communal.

    Cette situation, qualifiée d'"inextricable" par des experts, a conduit la préfecture de l'Essonne à décider d'augmenter de 50 % les taxes foncières et de 44,26 % la taxe d'habitation dans la ville, suivant les recommandations de la chambre régionale des comptes (CRC) d'Ile-de-France. Cette mesure, qui prolonge des hausses de 3 % en 2007 et 10 % en 2008, également décidées par le préfet, s'accompagne de la réduction autoritaire des dépenses de personnel et des subventions aux associations.

    La préfecture insiste sur le caractère "exceptionnel" de la situation. En France, seuls deux ou trois précédents peuvent être évoqués, souligne le préfet délégué à l'égalité des chances, Eric Freysselinard.

    La préfecture reconnaît - avant même leur mise en oeuvre - que les mesures décidées seront insuffisantes : la hausse des impôts et les mesures d'économies devraient seulement permettre de faire redescendre le déficit à un peu plus de 10 millions d'euros.
    L'intégralité de l'article est à lire dans l'édition du Monde datée du 27 août et sera en ligne dans l'après-midi

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/08/26/la-ville-de-grigny-geree-par-le-prefet_1231966_3224.html#xtor=RSS-3208
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    jayabs


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    Message  jayabs 26/8/2009, 12:54

    Karadzic: les "grandes puissances" ont orchestré la guerre de Bosnie

    LA HAYE - Les "grandes puissances" ont orchestré la guerre de Bosnie pour "réaliser leurs objectifs impérialistes", a affirmé mercredi à l'AFP Radovan Karadzic, l'ancien chef politique des Serbes de Bosnie bientôt jugé par le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie.

    La guerre de Bosnie est un "exemple de la façon dont certains pays ont usé et abusé d'une petite nation à leurs propres fins pour mettre en oeuvre leurs propres alliances militaires et réaliser leurs objectifs impérialistes", a répondu M. Karadzic, incarcéré à La Haye, à des questions écrites transmises par l'AFP.

    "L'éclatement de la Yougoslavie et la guerre en Bosnie ont été envisagés par les grandes puissances bien avant que je sois entré en politique. Elles ont alors déclenché ces événements en utilisant leurs services de renseignement et militaires", a-t-il ajouté.

    "J'ai l'intention de révéler tout ceci durant mon procès" qui devrait commencer en septembre, a-t-il assuré, sans nommer les grandes puissances qu'il visait : "le monde mérite de connaître la vérité et ce que la communauté internationale a fait à ses dépens".

    M. Karadzic a demandé au TPI d'ordonner à une quinzaine de pays, dont la France et l'Allemagne, de lui transmettre des documents faisant état, selon lui, de livraisons d'armes, par des soldats de l'ONU, aux Musulmans de Bosnie en violation d'un embargo.

    "J'exprime ma compassion aux victimes de la guerre en Bosnie, Serbes, Croates et Musulmans, pour leurs souffrances", a poursuivi Radovan Karadzic, qui se défend seul devant le TPI mais est assisté par une équipe d'avocats.

    "Certaines de ces personnes découvriront que ceux qui en sont responsables étaient leurs propres dirigeants, qui ont rejeté toutes les occasions qui se sont présentées pour éviter la guerre, et certains de leur amis étrangers qui se sont servis d'eux", a-t-il accusé.

    Radovan Karadzic, 64 ans, est accusé de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité pour son rôle dans la guerre de Bosnie (1992-1995) qui a fait 100.000 morts et 2,2 millions de déplacés. Il plaide non coupable.


    Source ici
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    ratman


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    Message  ratman 26/8/2009, 13:56

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLO57837820090824

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLO57837820090824

    Nouriel Roubini voit un "grand risque" de récession en W - FT
    lundi 24 août 2009 15h00
    Imprimer cet article[-] Texte [+] NEW YORK, 24 août (Reuters) - Nouriel Roubini, l'un des rares économistes à avoir prédit l'ampleur de la crise financière, estime qu"il y a un "grand risque" de récession en "W".
    Dans une tribune publiée sur le site internet du Financial Times, Nouriel Roubini, professeur à la Stern School of Business de New York, l'économie mondiale devrait toucher le fond au cours du second semestre de cette année, après quoi les Etats-Unis et les pays européens connaîtront probablement une croissance "anémique" inférieure à sa tendance de long terme pour au moins deux ans.

    Cette tendance apparaîtrait après quelques trimestres de croissance rapide, prévoit-il.

    Nouriel Roubini estime que les dirigeants politiques sont placés face à un dilemme insoluble dans leurs décisions budgétaires et monétaires.

    Si les gouvernements tentent de s'opposer à la hausse des déficits publics en augmentant la fiscalité et en réduisant les dépenses, cela pourrait empêcher toute reprise économique, prévient-il.

    D'un autre côté, en maintenant de forts déficits, ils risquent d'attiser la crainte d'une forte inflation et de déclencher en réponse une flambée des taux d'intérêt et des rendements obligataires, ce qui pourrait également étouffer toute croissance.

    Un autre sujet d'inquiétude formulé par Nouriel Roubini est la montée rapide des cours des matières premières énergétiques et alimentaires, une tendance qui pourrait être aggravée par la spéculation ou par une demande artificiellement élevée du fait de la forte disponibilité de liquidités.

    L'économie mondiale, dit-il, "ne pourrait supporter un nouveau choc de contraction" si le prix du baril de pétrole remontait rapidement vers les 100 dollars sous l'effet de la spéculation.

    Lundi, le baril de brut léger américain s'échangeait aux alentours de 74 dollars. (Jonathan Stempel, version française Gregory Schwartz)
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    caius


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    Message  caius 1/9/2009, 08:20

    http://www.spreadthetruth.fr/wordpress27/?p=2889
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    caius


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    Message  caius 1/9/2009, 13:13

    http://www.geostrategie.com/1906/le-capitalisme-en-crise-a-besoin-d%e2%80%99un-conflit-militaire-majeur

    Une analyse longue mais précise de la crise du système.

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