Anti Nouvel Ordre Mondial

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    Message  saladain 5/12/2008, 20:06

    NYT : le pire est à venir, selon un banquier

    Jo Nocera, journaliste au New York Times, publie un email que lui a adressé un banquier, qui se déclare "dégouté" par les pratiques de la profession dans le domaine du crédit révolving. Les américains ont été depuis des années submergés de propositions de cartes de crédit qui ne tiennent aucun compte de leurs capacités de remboursement réelles. Avec pour résultat un surendettement chronique qui pourrait se traduire sous peu par une explosion des faillites personnelles.

    My daughter’s credit line started at $1,000 and has been increased over the last two years to $4,400. She has no increased earnings to support this. But the banks do it without asking. And without being asked. The banks reel in the consumer, charge interest rates higher than those charged by the mob, increase lines without the consumer asking and without their consent, and lure them into overextending. And we can count on the banks to act surprised when they aren’t paid back. Shame on them. (...)

    This has got to stop. People are going to be learning hard lessons over the next years. It would help, though, if the banks could change their behavior now, before things get any worse. Tomorrow is already too late. (...)

    I’ve been reviewing many of the banks annual reports over the last month and there is no question that the default rates are on the rise. If Congress doesn’t act today, the bankers will have their hats in their hand before we know it, and doing another a tap dance before the Senate Banking Committee, and asking to be bailed out once again with our tax dollars. Sad, but true.

    Meredith Whitney : sauver la consommation

    La très réputée analyste finanière Meredith Withney met en garde sur la contraction de la demande provoquée par celle du crédit.

    Elle estime à 3000 milliards de dollars la diminution pour cause de crise du volume de crédits accordés aux ménages et aux entreprises.

    Aux USA, où la consommation des ménages représente plus de 70% du PIB, l’utilisation du crédit révolving est devenu une seconde nature. La réduction prévisible de celui-ci, qu’elle estime à 2000 milliards, pourrait entrainer des effets "désastreux" de l’activité, avertit-elle.

    Whitney pointe le problème central des politiques de relance aux USA. Ce pays devrait à la fois se désendetter, c’est à dire épargner, et continuer à consommer au même rythme pour sauver son économie. Il y a là une contradiction dans les termes.

    La relance est indispensable, mais elle ne peut évidemment se contenter de tabler à nouveau sur l’empilement du crédit et des déficits extérieurs.

    La part de la consommation des ménages dans le PIB, bien supérieure à la moyenne des pays développés, où elle avoisine plutôt les 60%, ne peut que se contracter. Idéalement, les dépenses de l’Etat, tournées vers l’investissement, devraient compenser cette baisse. Mais l’ampleur du déplacement du curseur présuppose aussi une modification en profondeur de la structure productive des USA, y compris avec un mouvement de relocalisation d’une partie des industries imprudemment transférées en Asie. La tâche s’annonce rude pour Obama.


    Les investisseurs fuient le marché de la dette des pays émergents

    Au troisième trimestre, le volume des transactions sur le marché des emprunts d’Etat des pays émergents a chuté de 43%, avec 946 milliards de titres échangés, contre 1 670 milliards au trimestre précédent.

    Bloomberg - 25/11 : Trading in emerging-market debt plunged 43 percent in the third quarter to the lowest since 2003 as the global financial crisis choked off demand for higher- yielding securities.

    Trading totaled $946 billion in the quarter, down from $1.67 trillion in the year-earlier period, the Emerging Markets Traders Association , or EMTA, said in a statement. Trading was down 22 percent in the third quarter from the second, the survey by New York-based EMTA showed.

    The extra yield investors demand to own developing-nation debt instead of U.S. Treasuries has more than doubled in the past six months to 7.11 percentage points and touched a six-year high of 8.65 percentage points on Oct. 24.

    Les pays émergents, comme les banques, sont exposés au risque de la non concordance des maturités, c’est à dire des durées d’engagements. Le principe, simplifié à l’extrême, est celui-ci : au lieu de souscrire un emprunt de 10 ans à 5% pour financer un investissement, s’endetter pour 3 mois à 2% et renouveller en permanence cet emprunt à court terme.

    Mais désormais, ces dettes à court terme souscrites dans la période d’euphorie seront de plus en plus difficiles à refinancer.

    Les économistes doivent se remettre en cause
    Marin Wolf : Le temps de l’humilité

    « Une depression aussi grave n’aurait pas pu être provoquée par les seuls responsables politiques. Elle nécessitait la participation des économistes, » plaisante Wolf, avant de s’interroger : « pourquoi nous sommes nous trompés aussi lourdement » ? Tout en pointant du doigt la spécialisation extrême des études qui a selon lui contribué à faire perdre de vue le tableau général de la situation, il attribue également cet échec à une trop grande confiance dans le monétarisme devenu dominant ces dernières années.

    (...)

    The difficulty was that we all tend to look at just one bit of the clichéd elephant in the room. Monetary economists looked at monetary policy. Financial economists looked at risk management. International macroeconomists looked at global imbalances. Central bankers focused on inflation. Regulators looked at Basel capital ratios and even then only inside the banking system. Politicians enjoyed the good times and did not ask too many questions. And what of commentators ? Well, they tended to indulge in the fantasy that the above knew what they were talking about. I am embarrassed to admit this. (...)

    Alternatively, we could have spent more time studying the work of Hyman Minsky. We could also have considered the possibility that, just as Keynes’s ideas were tested to destruction in the 1950s, 1960s and 1970s, Milton Friedman’s ideas might suffer a similar fate in the 1980s, 1990s and 2000s. All gods fail, if one believes too much. Keynes said, of course, that “practical men ... are usually the slaves of some defunct economist”. So, of course, are economists, even if the defunct economists are sometimes still alive. (...)

    Yet I can’t get away from this feeling of inadequacy. One might not expect much from economists, but one would surely expect them to warn us of a crisis on this scale. Some humility is in order. That is going to hurt. A humble economist ? Surely not.

    Krugman : tirer sans attendre les leçons de la crise

    (...) Some people say that the current crisis is unprecedented, but the truth is that there were plenty of precedents, some of them of very recent vintage. Yet these precedents were ignored. (...)

    because we’re all so worried about the current crisis, it’s hard to focus on the longer-term issues - on reining in our out-of-control financial system, so as to prevent or at least limit the next crisis. The experience of the last decade suggests that we should be worrying about financial reform, above all regulating the “shadow banking system” at the heart of the current mess, sooner rather than later. (...)

    even though the incoming administration’s agenda is already very full, it should not put off financial reform. The time to start preventing the next crisis is now.

    Fin du boom immobilier à Dubai

    La bulle immobilière de l’émirat a éclaté, victime de la crise financière internationale. Les prix pourraient baisser de 20%, et plusieurs projets sont revus à la baisse ou retardés. L’émirat pourrait devoir faire appel à la générosité d’Abou Dhabi pour l’aider à refinancer une dette extérieure de 80 milliardes de dollars. Le 22 novembre les deux premiers établissements de crédit immobilier ont du être secourus par une banque d’Etat.

    Bloomberg cite le cas d’un appartement situé sur l’ile artificielle de Palm Jumeira qui a perdu un tiers de sa valeur depuis le mois de septembre.

    La baisse des taux se poursuit

    La BCE a amené son taux directeur à 2,5% avec une baisse de 0,75%. « Le niveau d’incertitude demeure exceptionnellement élevé » a indiqué M. Trichet, qui prévoit que « la demande mondiale et dans la zone euro sera vraisemblablement ralentie durant une période prolongée ».

    Le directeur de la BCE a refusé d’indiquer s’il prévoyait de nouvelles baisses, mais a précisé que les responsables devaient éviter d’être « piégés » par un taux trop bas.

    La Banque d’Angleterre a également baissé son taux à 2%, tout comme la Banque de Suède, dont le taux est désormais le plus bas depuis 1992.
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    Message  ziril 6/12/2008, 11:28

    AVEC LE BARIL A 44 DOLLARS, LES RUSSES SONT ETOUFFES
    05 décembre 2008 Revue de Presse de Pierre Jovanovic : Lors de son show annuel à la télévision russe (questions-réponses des téléspectateurs et des journalistes en direct pendant 3 heures), Vladimir Poutine a déclaré que l'Amérique "avait pourri le monde avec "sa" crise financière". Ce n'est pas la première fois que les Russes attaquent les Américains, les accusant d'avoir déclenché la guerre de cet été et surtout cette crise. Immédiatement, ils ont donc décidé d'aller sur la chasse gardée des Américains, d'où le grand voyage de Medvedev en Amérique du Sud et les manoeuvres de la flotte russe au Vénézuela. C'est une forme de provocation, mais depuis quelque temps, les Russes ne cessent de provoquer les Américains. Cependant, le passage du baril de brut à 44 dollars est une nouvelle catastrophe financière pour la Russie car tout son budget tombe à plat puisqu'il a été calculé sur un baril aux alentours de 80 dollars. De plus, la Banque Russe a déjà dépensé presque la moitié de ses réserves de yens, dollars et euros pour soutenir le rouble et limiter sa dévaluation. Dans ce bras de fer et à celui qui montre le plus ses muscles, les Russes vont se retrouver avec une crise financière majeure, déjà évoquée dans ces pages (voir les archives), mais encore pire que prévue. Et ce n'est vraiment pas bon pour les relations diplomatiques.La Pravda (lien) dit même que le "Avec la crise économique, le tzar Poutine a perdu son sens de l'humour"... C'est clair qu'avec une inflation à 13% par an en Russie, plus la crise et un budget à 50% en dessous des prévisions, il n'y a pas de quoi rire. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © 2008 http://www.jovanovic.com.


    LA CHINE TIENT L'EPEE DE DAMOCLES AU-DESSUS DE NOS TETES
    05 décembre 2008 Revue de Presse de Pierre Jovanovic : Ambrose Evans-Pritchard est le journaliste le mieux informé de la planète. Ses articles sont souvent annonciateurs et contiennent toute l'expérience d'un vieux journaliste avec un carnet d'adresses blindé, d'où sa force. C'est certain, il a des contacts au plus haut niveau. Ainsi, il avertit dans son dernier article (lien) que la Chine pourrait empirer la crise en dévaluant le Yuan, histoire de regagner des parts de marché. Avec des salaires passant tout de suite de 90 à 60 euros ou encore 40 euro par mois, juste par le jeu de la baisse de la monnaie pour nous, cela permettrait à la Chine de retrouver ses parts de marché perdus depuis que le Yuan a été revu à la hausse, et cela à la demande pressante des Etats-Unis. Mais aujourd'hui, et après le 29 septembre 2008 (Wall Street à -777,7 points), les données ne sont plus les mêmes. La Chine n'a aucune raison de plaire aux Américains. Et c'est une opération de dévaluation très tentante pour Pékin, surtout depuis la phrase clé prononcée la semaine dernière par le président Hu Jintao: "la Chine perd de sa compétitivité sur les marchés mondiaux". Eh oui... Et si la Chine dévalue sa monnaie, cela entraînera immédiatement une déflation en spirale infernale pour le reste du monde, une déflation très très dangeureuse. Le message est clair: le Chine tient en ce moment nos économies entre ses mains ! Revue de Presse par Pierre Jovanovic © 2008


    ROLLS-ROYCE AUTOMOBILE VA BIEN, MERCI
    02 décembre 2008: Si BMW, Reanault, Nissan, Volvo, Porsche, etc., mettent tous leurs ouvriers au chômage technique et ferment les usines pendant des semaines, Rols-Royce, lui, va bien. Il ne compte ni licencier, ni mettre ses ouvrier au chômage technique car il n'y a pas assez de voitures pour fournir la demande. En effet, pour les très très riches la crise ne change rien et la santé de Rolls Royce le prouve, nous apprend le Daily Mail de Londres. Tom Purves se frotte les mains car sa firme a battu les records de vente: "Son dernier modèle s'est arraché à 945 exemplaires, soit une hausse de 38% par rapport à 2007" écrit le quotidien qui n'en revient pas. La clé de cette croissance, les nouveaux très riches de la Chine et de l'Inde qui sont très sensibles à la marque. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © 2008 http://www.jovanovic.com.


    LA CHINE SE PREPARE A ACHETER DE L'OR...
    28 novembre 2008: Serait-ce le moment de tout mettre dans l'or ? On pourrait le croire puisqu'il est de plus en plus question de baser les banques sur l'or, comme dans le bon vieux temps. Ainsi, le Telegraph de Londres explique que la Chine envisagerait de "passer ses réserves d'or de 600 à 4000 tonnes" afin de mieux asseoir son économie qui repose trop sur les réserves de monnaies étrangères. Et justement, la Chine a beaucoup de dollars. Si elle transforme une partie de ses dollars en lingots, cela va être un vrai jackpot pour tous ceux qui ne l'ont jamais abandonné. D'ailleurs, note le Telegraph, "le cours de l'or a été multiplié par trois en l'espace de 7 ans", ce qui prouve que les réflexes du grand-père sont toujours les meilleurs. Si vous êtes intéressé, voici un très bon site qui vous donne plein d'infos en or. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © 2008 http://www.jovanovic.com.



    source: http://www.jovanovic.com/blog.htm
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    Message  saladain 7/12/2008, 00:31

    L'UMP et Bercy réhabilitent la lutte des classes
    06 déc 2008Par Laurent Mauduit



    Le rapporteur général du budget au Sénat, Philippe Marini (UMP), qui est proche de l'Elysée, va proposer lundi 8 décembre un amendement qui vise à rendre partiellement déductibles de l'impôt sur le revenu les pertes boursières de 2008. La disposition a été imaginée «en concertation» avec le ministère des finances.La mesure est aussi farfelue que scandaleuse. Aucun gouvernement au monde n'a pris une mesure aussi choquante. En d'autres temps, on aurait parlé d'une politique de classe. Parti pris.
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    Actualités economico-politique. - Page 4 Empty c est pas fini

    Message  saladain 8/12/2008, 23:57

    Le groupe de presse américain Tribune se déclare en faillite

    LE GROUPE DE PRESSE AMÉRICAIN TRIBUNE SE PLACE SOUS LE RÉGIME DES FAILLITES
    NEW YORK (Reuters) - Le groupe de presse américain Tribune, très endetté, s'est placé lundi sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, selon des documents transmis à un tribunal américain.

    Tribune, propriétaire notamment des quotidiens américains Los Angeles Times et Chicago Tribune, avait contracté environ 13 milliards de dollars de dettes au terme de son retrait de la cote l'an dernier, quand le groupe avait été racheté par le magnat de l'immobilier Sam Zell.

    Tribune a précisé qu'il avait 7,60 milliards de dollars d'actifs et de 12,97 milliards de dettes, à la date de ce 8 décembre.

    Le groupe a déclaré avoir notamment pour créanciers JP Morgan Chase, avec une créance de 8,57 milliards de dollars et Merrill Lynch Capital, avec une créance de 1,6 milliard dans le cadre d'un prêt relais.

    Le placement sous Chapitre 11 ne concerne pas l'équipe de baseball des Chicago Cubs, précise la Tribune, qui essaye de vendre cet actif.

    Le groupe a déjà vendu cette année son quotidien new yorkais Neswday au câblo-opérateur Cablevision Systems..
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    Actualités economico-politique. - Page 4 Empty Arrestation à New York de Bernard Madoff, un courtier légendaire

    Message  saladain 12/12/2008, 21:05

    Arrestation à New York de Bernard Madoff, un courtier légendaire

    Photo de la société de courtage officielle, "Bernard L. Madoff Investment Securities LLC" le 12 décembre 2008
    ©️ AFP/Getty Images Spencer Platt
    L'arrestation à New York de Bernard Madoff, un courtier légendaire impliqué depuis près de 50 ans dans une gigantesque fraude pyramidale évaluée à 50 milliards de dollars, porte l'estocade à l'image déjà malmenée de Wall Street.

    La nouvelle, annoncée jeudi par un communiqué conjoint du procureur Lev Dassin et de la police fédérale américaine (FBI), a fait l'effet d'une bombe dans le milieu de la finance.

    Bernard Madoff, 70 ans, avait été pendant plusieurs années président du conseil d'administration du Nasdaq, une des deux principales bourses de New York avec le New York Stock Exchange. Sa société de courtage officielle, "Bernard L. Madoff Investment Securities LLC", jouissait d'une réputation prestigieuse et lui-même était considéré comme un innovateur dans le monde de la finance électronique.


    Photo de la société de courtage officielle, "Bernard L. Madoff Investment Securities LLC" le 12 décembre 2008
    ©️ AFP/Getty Images Spencer Platt
    "Il avait des positions officielles trop importantes pour ne pas inspirer confiance, tout ceci est très négatif pour l'image de Wall Street", a souligné à l'AFP un analyste souhaitant conserver l'anonymat.

    En fait, ce "self-made man" qui avait commencé sa vie professionnelle comme maître-nageur sur les plages de Long Island, avait fondé en 1960 une société parallèle frauduleuse garantissant des rendements très élevés. Sur la foi de sa réputation, il s'était vu confier 17 milliards de dollars par des clients très fortunés et pour la plupart institutionnels, des sommes placées dans des fonds exceptionnellement rentables.

    "Le fait que ces investissements aient été audités par un tout petit cabinet d'audit est rare mais pas impossible, mais cela aurait sans doute pu éveiller des soupçons", souligne le même analyste.

    "Il a monté un gigantesque +schéma de Ponzi+, une pyramide frauduleuse qui a coûté à ses clients 50 milliards de dollars", estime Al Goldman, responsable de la stratégie chez Wachovia. La somme de 50 milliards est également citée dans le communiqué du procureur, qui précise que Bernard Madoff risque jusqu'à 20 ans de prison et une amende de 5 millions de dollars.

    Le 7 janvier dernier, le financier avait déclaré à la SEC, la Commission des titres et des échanges, le gendarme de la Bourse de New York, que sa société de conseil en investissements --celle qui s'est avérée frauduleuse-- servait entre 11 et 25 clients pour un montant total de 17 milliards de dollars qui lui avaient été confiés en gestion. Au moins la moitié de ses clients étaient des banques, des fonds et de grosses fortunes personnelles, selon plusieurs analystes.

    Le schéma de Ponzi, du nom de Charles Ponzi, un financier véreux qui dans les années 20 avait trompé des milliers d'épargnants en promettant des intérêts allant jusqu'à 40% en 90 jours, ne peut fonctionner que tant que les investisseurs n'ont pas besoin de retirer massivement leur argent, puisqu'en fait les remboursements sont effectués avec les sommes placées par d'autres.

    Avec un marché boursier en baisse de 40%, Bernard Madoff s'est probablement retrouvé face à des demandes de retrait massives, qu'il n'a pas pu honorer, estiment les experts, qui soulignent que cette faillite va avoir des conséquences importantes encore difficiles à calculer.

    Il a alors réuni quelques-uns de ses plus proches collaborateurs, notamment les membres de sa famille qui sont ses associés, et leur a expliqué qu'il "était fini, n'avait plus rien et avait perdu environ 50 milliards de dollars", selon le parquet et le FBI.

    Le bureau d'où il gérait sa pyramide était situé dans le même immeuble mais à un autre étage que sa société de courtage.

    Bernard Madoff a été libéré jeudi soir après versement d'une caution de 10 millions de dollars.
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    Actualités economico-politique. - Page 4 Empty Vers un ordre mondial régional Par Luk Van Langenhove

    Message  Invité 12/12/2008, 21:35

    Vers un ordre mondial régional
    Par Luk Van Langenhove

    En
    ce début du XXIe siècle, nous assistons à une transition entre l’ordre
    mondial westphalien (fondé sur les États souverains) et un ordre
    mondial où les régions du monde et leurs organisations, telles que
    l’Union européenne, l’Union africaine, Mercosur, la Ligue des États
    arabes, pour n’en citer que quelques-unes, jouent un rôle central dans
    la gouvernance mondiale aux côtés des États. De fait, les processus
    d’intégration régionale ont un impact de plus en plus important sur les
    relations internationales et les influencent même. La coopération
    commerciale et économique, ainsi que les problèmes transfrontaliers,
    tels que la gestion des bassins et ou le trafic illégal, sont de plus
    en plus traités au niveau supra-national. Le nombre d’accords
    commerciaux régionaux notifiés à l’Organisation mondiale du commerce
    (OMC) est un indicateur important de cette tendance et, dans de
    nombreux cas, l’intégration économique est liée aux questions de paix
    et de sécurité. Nous n’entrons pas cependant dans une sorte d’ordre
    mondial post-westphalien où les nations disparaissent ou n’ont plus
    raison d’être. Au contraire, les États-nations sont toujours importants
    en matière d’identité et de gouvernance nationales. De plus, il y a un
    plus grand nombre d’États aujourd’hui qu’au début du XXe siècle. Mais
    l’ordre mondial westphalien est devenu un système très complexe où les
    États n’agissent pas nécessairement de manière homogène, où il existe
    d’autres acteurs mondiaux tels que les organisations régionales et où
    le monde est façonné par des relations interdépendantes complexes
    plutôt que par des simples modèles de causalité. Je propose d’appeler
    ce nouvel ordre l’« ordre mondial régional ». C’est un nouvel ordre
    mondial westphalien, car il est toujours fondé sur les nations, mais il
    le complète en conférant un plus grand rôle aux régions et aux entités
    géopolitiques qui présentent également les caractéristiques du système
    westphalien.

    Actualités economico-politique. - Page 4 0304p12_1
    Photo ONU
    D’un
    autre côté, le multilatéralisme, l’un des principes de base des Nations
    Unies, a des faiblesses. Avec la fin de la guerre froide, les Nations
    Unies, et spécialement le Conseil de sécurité, ont dû faire face à un
    ordre mondial moins stable. Depuis le 11 septembre, nous vivons dans
    une période qualifiée par certains de « multilatéralisme frustré », où
    deux modèles de gouvernance s’opposent : d’un côté, le mouvement
    unipolaire dirigé par les États-Unis et, de l’autre, le « mouvement
    régional » dirigé par l’Union européenne. À la fois aux Nations Unies
    et dans de nombreux pays, cette situation a ouvert un débat sur le
    multilatéralisme et sur une réforme de l’ONU afin de répondre à la
    nouvelle situation internationale. En septembre 2003, le Secrétaire
    général de l’ONU s’est adressé à l’Assemblée générale en déclarant : «
    Nous sommes à la croisée des chemins. Nous vivons peut-être un moment
    tout aussi crucial qu’en 1945, lorsque l’Organisation des Nations Unies
    a été fondée ».

    Aujourd’hui, dans la deuxième moitié de 2004, un certain nombre de
    conditions ont été satisfaites qui ont créé des opportunités uniques,
    et celles-ci nous permettent d’emprunter le chemin qui mène à un
    nouveau multilatéralisme efficace. D’abord, on observe un certain
    changement de la politique américaine envers le multilatéralisme et les
    Nations Unies, et on espère que cela continuera, quel que soit le
    nouveau président américain en 2005. Deuxièmement, la ratification de
    la Constitution européenne conférera à l’Union européenne une
    personnalité juridique et créera donc la
    première organisation régionale ayant la capacité d’agir comme
    organisation supranationale dans le cadre des Nations Unies.
    Troisièmement, au sein du Conseil de sécurité, la Roumanie a lancé,
    durant sa présidence en juillet, un nouveau débat portant sur le rôle
    des régions dans le cadre du fonctionnement du Conseil. Le
    20 juillet 2004, une réunion du Conseil a examiné les moyens de
    renforcer la coopération entre l’ONU et les organisations régionales
    dans le cadre des processus de stabilisation. C’était la deuxième fois
    depuis la création de l’ONU que des organisations régionales
    participaient à une réunion du Conseil de sécurité, et la collaboration
    semble engagée sur la bonne voie. Quatrièmement, le groupe de haut
    niveau chargé de la réforme de l’ONU présentera son rapport au
    Secrétaire général en décembre 2004, qui contiendra sans aucun doute
    des propositions de réforme du Conseil de sécurité.

    La prise de conscience croissante des menaces que pose le
    dysfonctionnement actuel du multilatéralisme, ainsi que les
    opportunités évoquées plus haut, ont ouvert la voie au changement. Ces
    changements doivent donner lieu à un réel débat. Au cours des dernières
    décennies, de nombreuses idées ont été formulées à la fois au sein de
    l’ONU et dans les cercles académiques et politiques. Alors que des
    progrès ont été réalisés dans des domaines tels que le maintien de la
    paix (suite au rapport Brahimi en 2000) et que les réformes internes
    ont permis de rationaliser les structures de l’ONU, le réel problème
    concerne la réforme institutionnelle, en particulier la composition et
    le fonctionnement du Conseil de sécurité. En effet, le nombre des
    membres reflète les conséquences d’une guerre qui a eu lieu il y a plus
    de soixante ans et non pas la situation mondiale actuelle. De plus, le
    principe de vote à l’Assemblée générale, où chaque pays a une voix, ne
    reflète pas les différences en termes de pouvoir ou le fait que les
    États Membres ne sont pas égaux en termes de population, de taille
    géographique ou de produit intérieur brut (PIB). Le principe de
    souveraineté ne reflète pas non plus l’intégration et la coopération
    croissantes entre certains pays.

    Dans toute réforme institutionnelle visant à renforcer le
    multilatéralisme, la question essentielle est de trouver un juste
    équilibre entre les membres de l’ONU ainsi qu’un équilibre des
    responsabilités et de la représentation des peuples du monde entier. Or
    il est difficile de trouver un tel équilibre complexe si les
    propositions de réforme continuent de se fonder sur les nations comme
    seules composantes du multilatéralisme. Pour tirer parti des
    opportunités actuelles, il faut revoir radicalement nos façons de
    penser et reconnaître qu’aux côtés des nations, les régions fondées sur
    les processus d’intégration entre les pays doivent jouer un rôle dans
    l’établissement d’un multilatéralisme efficace. Il se pourrait que le
    nouveau multilatéralisme soit un ordre mondial fondé sur ce que le
    professeur suédois Bjorn Hettne, expert en relations internationales, a
    défini comme le régionalisme multilatéral ou le multirégionalisme : un
    ordre mondial qui implique des relations schématiques entre toutes les
    organisations régionales, formant une sorte de gouvernance mondiale.

    Je crois que l’intégration régionale et l’émergence du
    multirégionalisme peuvent véritablement renforcer la légitimité du
    multilatéralisme. Mais un forum mondial fondé sur le droit
    international est nécessaire pour que les régions puissent se
    rencontrer et régler leurs différends. L’ONU pourrait devenir un tel
    lieu de dialogue entre les régions. Voici cinq éléments essentiels qui
    permettraient de réaliser un multirégionalisme fondé sur l’ONU :
    <li> Le multirégionalisme doit être fondé sur l’adhérence et la
    reconnaissance du principe que seules les Nations Unies ont la
    responsabilité majeure du maintien de la paix et de la sécurité;
    d’autre part, en vertu du Chapitre VIII de la Charte de l’ONU, le rôle
    des accords et des organismes régionaux doit être développé.</li>

    <li> Le Conseil de sécurité doit devenir un forum hybride composé de
    nations qui peuvent être considérées comme des acteurs mondiaux, les
    organisations régionales regroupant les autres nations en acteurs
    mondiaux. </li>

    <li> L’ONU doit accepter les organisations régionales comme membres à
    part entière capables d’agir aux côtés des nations, dans tous les
    organismes de l’ONU et doit revoir sa structure régionale (ses cinq
    commissions économiques régionales) afin que ces organisations
    fonctionnent ensemble avec les principaux régimes régionaux existants.</li>

    <li> L’ONU doit soutenir activement l’intégration régionale parmi ses
    membres comme outil du développement économique et instrument de
    l’établissement de la paix en créant des fonds structurels pour le
    développement régional et des mécanismes d’aide au développement.</li>

    <li> Il faut combler le manque de ressources destinées aux activités de
    maintien de la paix de l’ONU en établissant des mécanismes de sécurité
    aux niveaux régional et international, où non seulement les nations
    mais aussi les organisations régionales participent.</li>

    Réaliser un ordre mondial multirégional n’est pas utopique car cela
    prend racine dans la réalité actuelle où, aux côtés des nations, les
    régions du monde deviennent des outils de la gouvernance mondiale de
    plus en plus importants. Pour ce faire, il faut des idées créatrices et
    innovantes fondées sur une analyse détaillée des dimensions régionales
    des conflits en cours et sur la coopération entre les organisations
    régionales existantes de l’ONU. Mais étant donné la complexité du
    nouvel ordre mondial émergent, une redéfinition du concept de
    multilatéralisme intégrant la dimension régionale nécessite une
    approche souple. Un système trop simple où les représentations
    régionales remplacent les représentations nationales ne marchera pas.
    Et surtout, afin qu’elle soit réalisable politiquement, l’idée d’un
    ordre mondial multirégional doit être soutenue et encouragée par la
    société civile. Tant que cela ne sera pas le cas, les vieilles
    habitudes et les structures organisationnelles ne changeront pas et le
    monde ne sera pas un lieu plus sûr.

    Source ici



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    Message  ziril 14/12/2008, 11:32

    L’Irlande revoterait en 2009 sur le traité de Lisbonne

    ©️ Reuters

    Le Premier ministre irlandais Brian Cowen annoncera jeudi au Conseil européen de Bruxelles son intention d’organiser l’an prochain un nouveau référendum sur le traité “simplifié” de Lisbonne, rejeté par les Irlandais le 12 juin dernier, apprend-on de source diplomatique européenne.

    Ce rejet, à trois semaines à peine de la présidence française de l’Union, avait freiné la nouvelle dynamique engagée à Lisbonne pour améliorer la prise de décision au sein de l’UE, mais le processus de ratification s’est poursuivi parmi les Vingt-Sept afin d’isoler le cas irlandais.

    A ce jour, les deux seuls autres pays n’ayant pas parachevé la ratification du traité réformant les institutions européennes sont la Pologne et la République tchèque, qui prendra le relais de la France à la présidence tournante de l’UE à partir du mois de janvier.

    Selon des diplomates au fait des négociations, un compromis a été mis au point entre l’Irlande, la présidence française et les services juridiques de Bruxelles pour que le traité entre en vigueur en janvier 2010, dans l’hypothèse d’un “oui” irlandais lors de la seconde consultation.

    Aux termes de ce compromis, Dublin conserverait le droit de nommer un représentant au sein de la Commission de Bruxelles en dérogation du traité de Lisbonne, qui prévoit de limiter à partir de 2014 le nombre de commissaires aux deux-tiers du nombre des Etats membres, alors que chaque pays est aujourd’hui également représenté au sein de l’exécutif.

    LES 27 DEVRONT ÊTRE D’ACCORD

    Cowen devrait également obtenir, en contrepartie de son engagement à faire revoter ses compatriotes, que la politique nationale irlandaise prenne le pas sur les règles de l’Union dans plusieurs domaines sensibles sur l’île comme l’avortement, la fiscalité ou la neutralité militaire, précise-t-on de source diplomatique.

    “La seule date qui sera mentionnée sera janvier 2010″, a précisé un diplomate, car “nous n’attendons pas du Premier ministre irlandais Brian Cowen qu’il avance une date pour le référendum, parce qu’il s’agit d’une décision politique que lui et lui seul devra prendre”.

    Un autre diplomate a déclaré que quelques menus détails du compromis restaient à régler mais qu’un accord est intervenu sur l’essentiel. Toutefois rien ne dit que l’appui de la présidence française et des services de Bruxelles au dispositif envisagé entraînera l’agrément de l’ensemble des 25 autres pays membres.

    Cowen pourrait ainsi avoir à s’expliquer à Bruxelles devant ses pairs sur les raisons primordiales qui amènent l’Irlande à revendiquer un commissaire à titre permanent, alors que les autres pays n’auront pas ce privilège.

    “Il y a 27 pays impliqués (…) Espérons que nous serons en mesure de résoudre cela jeudi ou vendredi, mais ce n’est pas certain”, a concédé dimanche le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin à l’antenne de la radio-télévision publique de Dublin.

    Mais Cowen pourra faire miroiter à ses partenaires que, en protégeant l’économie irlandaise, la gestion de la crise financière par l’Eurogroupe a prouvé aux Irlandais l’utilité de l’UE et la nécessité voter “oui” lors du second référendum, ( Razz il doute de rien lui...) qui pourrait avoir lieu, selon les sources, en avril ou en octobre 2009.

    Pour que le traité simplifié entre en vigueur dès 2010, tous les pays membres devront avoir ratifié ce texte, un compromis institutionnel dont le président Nicolas Sarkozy a été un des principaux artisans à la suite des “non” français et néerlandais à un précédent projet, plus ambitieux, de constitution européenne.

    Version française Grégory Blachier et Marc Delteil


    source: http://www.nouvelordremondial.cc/2008/12/09/lirlande-revoterait-en-2009-sur-le-traite-de-lisbonne/

    PS: Tellement previsible nos intriguants, ca en devient lassant!...
    Comme de par hasard, vous allez voir que cette fois ci, le oui l'emportera et comme de par hasard, les mecontents "terroristes" vont descendre dans les rues tout casser. Ce qui justifiera certaines lois "securitaires" etc... jusqu'au nouvel "ordre" mondial. bom
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    Message  ziril 15/12/2008, 11:02

    Zimbabwe : Pour Mugabe, l'épidémie de choléra est une attaque britannique


    Le Zimbabwe a rejeté vendredi sur l'ancienne puissance coloniale britannique la responsabilité de l'épidémie de choléra, l'accusant de mener une "attaque génocidaire" par le biais de cette maladie qui a fait près de 800 morts dans le pays. "Le choléra est une attaque raciste et planifiée sur le Zimbabwe par l'ancien colonisateur obstiné qui a enrôlé ses alliés américains et de l'Ouest pour qu'ils puissent envahir le pays", a soutenu devant la presse le ministre de l'Information Sikhanyiso Ndlovu. "L'épidémie de choléra au Zimbabwe est une force de guerre biologique et chimique, une attaque génocidaire sur le peuple du Zimbabwe par les Britanniques", a-t-il affirmé à Harare. "C'est un génocide de notre peuple, c'était une guerre calculée qui aurait dû avoir lieu en juin dernier", a-t-il encore dit, s'en prenant une fois de plus à l'Occident qu'il suspecte de planifier une invasion militaire, après les appels de Londres, Washington et Paris réclamant le départ du président Robert Mugabe.



    Le régime zimbabwéen accuse régulièrement l'Ouest, et en particulier la Grande-Bretagne, d'être à l'origine de l'effondrement économique du pays en imposant des sanctions, pourtant limitées aux proches du président Mugabe. Depuis la semaine dernière, le gouvernement a multiplié les déclarations contradictoires sur l'épidémie de choléra. Il a dans un premier décrété l'"urgence nationale" et appelé à l'aide avant de se rétracter quelques jours plus tard, affirmant que l'épidémie était "sous contrôle" alors que la maladie ne cesse de se propager, selon des organisations internationales. Nouveau coup d'éclat jeudi : le chef de l'Etat a déclaré la fin de l'épidémie, provoquant un tollé au sein de la communauté internationale. L'évêque anglican sud-africain de Pretoria, Joe Seoka, en est même venu à qualifier le chef de l'Etat de "Hitler du 21e siècle". "Soit monsieur Mugabe est méchant, soit il est réellement en dehors de la réalité", a renchéri l'opposition zimbabwéenne. Vendredi, le porte-parole du président, George Charamba, a fait marche arrière en affirmant que les propos de Robert Mugabe relevaient du "sarcasme" et que le Zimbabwe réclamait toujours l'aide extérieure pour lutter contre le choléra. Car l'épidémie est loin d'être sous contrôle, selon les organisations internationales.

    Une crise sanitaire, économique et politique

    Un dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publié vendredi fait état de 792 morts depuis août et 16.700 cas de choléra. Médecins sans frontières (MSF) estime même qu'elle pourrait durer encore des mois en pleine saison des pluies, en particulier à Harare où se concentre la moitié des cas.

    La maladie, transmise par les eaux usées, se propage également en Afrique du Sud voisine où 11 personnes sont décédées depuis mi-novembre, a précisé l'OMS, estimant que 60.000 personnes pourraient contracter le choléra ces prochaines semaines. L'ampleur de l'épidémie révèle le délabrement au Zimbabwe du système de santé et des réseaux d'eau et d'assainissement, lié à l'effondrement de l'économie. Depuis huit ans, l'ancien grenier à céréales de la région s'enfonce dans un marasme économique sans précédent qui se caractérise aujourd'hui par une hyperinflation délirante et une production au point mort, conduisant des millions de Zimbabwéens au bord de la famine.



    Cette crise se double d'une paralysie politique depuis la réélection contestée fin juin de Robert Mugabe, à la tête de l'Etat depuis l'indépendance de l'ex-Rhodésie du Sud en 1980. Le régime et l'opposition échouent à s'entendre sur la formation d'un gouvernement d'union, malgré un accord conclu en septembre et de nombreuses tentatives de médiation. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a demandé vendredi au président Mugabe, 84 ans, "de se tourner vers l'avenir" de son pays et d'honorer ses engagements pour un partage du pouvoir.

    source: http://www.lepoint.fr/actualites-monde/zimbabwe-pour-mugabe-l-epidemie-de-cholera-est-une-attaque/924/0/299598



    PS: Y'aurait du petrole ou des ressources strategiques pour nos mondialistes au Zimbabwé, que bisarement, ca ne me ferait pas tombé des nues!...
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    Message  ziril 16/12/2008, 10:50

    US central bank plan could enter Treasury territory



    THE US Federal Reserve is considering issuing its own debt for the first time.

    The move would give the central bank additional flexibility as it tries to stabilise rocky financial markets.

    Government debt issuance is largely the province of the Treasury Department, and the Fed already can print as much money as it wants. But as the credit crisis drags on and the economy suffers from recession, Fed officials are looking broadly for new financial tools.

    Officials of the US Fed, America’s central bank, have approached Congress about the concept, which could include issuing bills or some other form of debt, people familiar with the matter said.

    It wasn't known whether these preliminary discussions would result in a formal proposal or Fed action. One hurdle presents itself in the fact that the Federal Reserve Act doesn't explicitly permit the central bank to issue notes beyond currency.

    Just exploring the idea underscores many challenges the ongoing problems have created for the Fed, as well as the lengths to which it would go to come up with new ideas.

    At the core of the deliberations was the Fed's balance sheet, which has grown from less than $US900 billion ($1.37 trillion) to more than $US2 trillion since August as it backstops new markets like commercial paper, money-market funds, mortgage-backed securities and ailing companies such as American International Group.

    The ballooning balance sheet presented complications for the Fed. In the early stages of the crisis, officials funded their programs by drawing down on holdings of Treasury bonds, using the proceeds to finance new programs. Officials don't want that stockpile to get too low. It now is about $US476 billion, with some of that amount already tied up in other programs.

    The Fed also has turned to the Treasury Department for cash. Treasury has issued debt, leaving the proceeds on deposit with the Fed for the central bank to use as it chose. But the Treasury said in November that it was scaling back that effort. The Treasury was undertaking its own massive borrowing program and itself faced legal limits on how much it can borrow.

    More recently, the Fed funded programs by flooding the financial system with money it created itself - known in central-banking circles as bank reserves - and used the money to make loans and purchase assets.

    Some economists have worried about the consequences of this approach. Fed officials could find it challenging to remove the cash from the system once markets stabilised and the economy improved. It was not a problem now, they said, but if the Fed was too slow to act, it could cause inflation later.

    Moreover, the flood of additional cash has made it harder for Fed officials to maintain interest rates at their desired level. The fed-funds rate, an overnight borrowing rate between banks, has fallen consistently below the Fed's 1 per cent target. It was expected to reduce that target next week.

    Louis Crandall, an economist with Wrightson ICAP, a Wall Street money-market broker, said the Fed's interventions also had the potential to clog up the balance sheets of banks, its main intermediaries.

    "Finding alternative funding vehicles that bypass the banking system would be a more effective way to support the U.S. credit system," he said.

    Some private economists worry that Fed-issued bonds could create new problems. Marvin Goodfriend, an economist at Carnegie Mellon University's Tepper School of Business and a former senior staffer at the Federal Reserve Bank of Richmond, said that issuing debt could put the Fed at odds with the Treasury at a time when it is already issuing mountains of debt itself.

    "It creates problems in co-ordinating the issuance of government debt," Mr Goodfriend said.

    "These would be very close cousins to existing Treasury bills. They would be competing in the same market to federal debt."

    With Treasury-bill rates now near zero, it seems unlikely that Fed debt would push Treasury rates much higher, but it could some day become an issue.

    There are also questions about the Fed's authority.

    "I had always worked under the assumption that the Federal Reserve couldn't issue debt," said Vincent Reinhart, a former senior Fed staffer who is now an economist at the American Enterprise Institute. He said it was an action better suited to the Treasury Department, which has clear congressional authority to borrow on behalf of the Government.

    source: http://www.theaustralian.news.com.au/business/story/0,28124,24784489-20142,00.html



    PS: Donc en gros, la FED (consorsium de banques privées a la soldes de nos mondialistes degenerés) reflechie a emettre ses propres T-bonds. Alors que la logique veut que seul l'Etat Americain soit capable d'en emettre (et les garantire). Donc une institution privée, va se substituer a un Etat! Bientot l'Etat Americain achetera a sa propre banque federal des T-bonds.
    Mieux, l'Etat Americain sera une banque. Privée de plus. Nous sommes au dela du fashisme, nous tombons dans un monde kafkaien!!! affraid
    Quoi que nous y etions deja pas mal, mais la une nouvelle etape dans l'absurde est franchie. Meme le fait de penser a cela est le franchissement d'une ligne rouge!
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    Message  EVHEE 16/12/2008, 11:20

    saladain a écrit:L'UMP et Bercy réhabilitent la lutte des classes
    06 déc 2008Par Laurent Mauduit



    Le rapporteur général du budget au Sénat, Philippe Marini (UMP), qui est proche de l'Elysée, va proposer lundi 8 décembre un amendement qui vise à rendre partiellement déductibles de l'impôt sur le revenu les pertes boursières de 2008. La disposition a été imaginée «en concertation» avec le ministère des finances.La mesure est aussi farfelue que scandaleuse. Aucun gouvernement au monde n'a pris une mesure aussi choquante. En d'autres temps, on aurait parlé d'une politique de classe. Parti pris.
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    Message  ziril 18/12/2008, 22:13

    Chômage en France : la liste des fermetures provisoires ou définitives de sites s'allonge encore





    Alors que le chômage repasse en France au dessus de la barre des 2 millions de personnes et que Nicolas Sarkozy vient d'annoncer un vaste plan de relance de 26 milliards d'euros, les annonces de fermetures provisoires ou définitives se multiplient. Des marques emblématiques sont malmenées comme Amora Maille, La Camif, Michelin. Le numéro un mondial de l'acier ArcelorMittal a annoncé un plan de 1.400 suppressions d'emploi en France. Colossal pourvoyeur d'emplois, le secteur automobile est particulièrement touché. L'Etat réfléchit à une indemnisation accrue du chômage partiel. Entreprise par entreprise, voici un petit tour (non exhaustif) d'une France industrielle qui tourne au ralenti et envisage le pire pour l'année à venir.
    Automobile, chimie, sidérurgie, habillement, voici, entreprise par entreprise, les suppressions de postes et les mesures de chômage technique annoncées en octobre et novembre, en France.

    Adecco :
    Le groupe de travail temporaire Adecco a annoncé le 16 octobre la suppression de 600 emplois en France d'ici juin 2009.

    Amora Maille :
    Passé sous la coupe d'Unilever en 2000, Amora Maille a annoncé le 20 novembre la fermeture de son site historique de Dijon (Côte d'Or), fondé en 1900, et de celui d'Appoigny (Yonne) d'ici le 31 décembre 2009, ainsi que la suppression de 296 emplois. Les syndicats craignent l'externalisation de toute la production, « en Pologne, en Turquie et en République tchèque, comme c'est déjà le cas pour les épices, le ketchup et les vinaigrettes », selon la CFDT. Le projet d'organisation de la direction vise à concentrer les activités industrielles à Chevigny, près de Dijon.

    ArcelorMittal :

    Le numéro un mondial de l'acier a annoncé le 1er décembre un plan de 1.400 suppressions d'emploi en France. Ces départs se feront sur une base volontaire d'ici le début de l'année 2009. Le sidérurgiste avait déjà annoncé fin novembre un plan de réduction de 9.000 emplois dans le monde, dont 6.000 en Europe occidentale.

    Le plan français concerne les seuls salariés des "fonctions corporate, administratives et support achats, commercial, gestion", a précisé le directeur général France, Daniel Soury-Lavergne. En France, les salariés sont quelque 6.000 à assurer ces fonctions, sur un effectif total de 28.000 personnes toutes catégories confondues. Dans un communiqué, la CFE-CGC a qualifié de "provocation" l'annonce faite par le groupe, "qui vient de communiquer sur des résultats financiers record pour le troisième trimestre et attend une année 2008 largement profitable".

    Le premier sidérurgiste mondial n'en souffre pas moins du ralentissement économique et de la baisse mondiale de la demande d'acier. Le groupe a annoncé début novembre une diminution de 35% de l'ensemble de sa production au quatrième trimestre 2008. En Europe, les réductions "temporaires" de production atteindront 50% sur les sites français et belges de production d'inox. Ceux-ci viennent s'ajouter à la liste d'"une douzaine" de sites européens spécialisés dans les aciers plats, à destination de l'industrie automobile notamment, dont la production va être réduite de 30%.

    Selon des sources syndicales, le haut-fourneau numéro 3 du site de Dunkerque Nord (5.000 salariés au total) sera arrêté d'ici à la fin de l'année. A Florange (Moselle, 3.300 salariés), l'un des deux haut-fourneau le sera du 2 ou 3 décembre au 6 janvier. A Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône, 3.400 salariés environ), l'un des deux haut-fourneau sera stoppé du 16 novembre au 31 janvier. Par ailleurs, on a appris le 2 décembre de source syndicale que trois jours de chômage partiel ont été annoncés sur le site de Fos les 9, 17 et décembre "pour les salariés ayant épuisé leurs congés payés et leurs RTT" ; ces jours seront rémunérés à 70% du salaire brut.

    Arkema :
    Le groupe de chimie Arkema a indiqué le 20 novembre qu'il allait réduire courant décembre sa production sur douze sites dans le monde, dont neuf en France. Les sites concernés fabriquent des polyamides et du plexiglas à destination de l'industrie automobile, ainsi que du PVC pour le bâtiment.

    En France, ces sites se situent à Balan (Ain), Saint-Fons (Rhône), Lavera, Fos-sur-Mer et Marseille (Bouches-du-Rhône), Jarrie (Isère), Carling-Saint-Avold (Moselle), Mont (Hautes-Pyrénées) et Serquigny (Eure). La production sera "mise au ralenti" ou complètement arrêtée en fonction des possibilités des unités. Ces mesures interviendront " pour une ou deux semaines, pendant lesquelles les salariés seront incités à prendre leurs jours de récupération ou de congés", a fait savoir le groupe.

    Bata :
    En difficulté depuis plusieurs années, Bata, spécialiste de la chaussure bon marché et filiale française du groupe fondé à la fin du XIXe dans la ville de Zlin (République tchèque), a annoncé le 7 novembre un plan "stratégique" sur trois ans. A la clé, la fermeture de 27 magasins et la suppression de 83 emplois dès 2009. Vingt-sept autres magasins bénéficieront "de mesures ultimes de redressement", selon Bata France Distribution qui compte en tout 1.022 salariés et 196 magasins. Bata France enregistre des baisses moyennes de chiffre d'affaires de 3,5% par an depuis 2005.

    Bridgestone:

    La production de la seule usine française du groupe japonais Bridgestone, qui fabrique des pneumatiques à Béthune (Pas-de-Calais), sera arrêtée 21 jours d'ici fin 2008, a annoncé la direction début octobre. L'usine emploie 1.200 personnes en CDI.

    La Barre Thomas:
    La Barre Thomas de Rennes (ex-CF Gomma, 1.300 salariés), fournisseur de PSA, a annoncé le 26 novembre un plan de départs volontaires d'une centaine de salariés, ont indiqué les syndicats. "Pour nous, il s'agit d'un prélude à un plan social de 200 à 300 personnes où il y aura des licenciements", a déclaré le délégué CGT. "Nous sommes dans une période de sous-activité forte, avec pour novembre une baisse de chiffre d'affaires de l'ordre de 20% par rapport au mois de novembre l'an dernier", a-t-il expliqué. "Six jours de chômage partiel sont prévus pour novembre, et sept en décembre. " L'équipementier, qui fournit à 85% le constructeur PSA, a déjà connu deux plans sociaux en 2006 et 2007 qui ont entraîné la suppression d'environ 560 emplois.

    La Camif :

    La Camif, fondée en 1947 à Niort à l'initiative de la Mutuelle des instituteurs Maif pour permettre aux enseignants de s'équiper après la guerre, a supprimé 946 postes : 780 issus de Camif Particuliers, mis en liquidation judiciaire le 27 octobre, et 166 postes de la maison mère Camif SA, placée le 27 octobre en redressement judiciaire avec une période d'observation de six mois. Les deux entités s'étaient déclarées en cessation de paiement en raison de "tensions de trésorerie" conjuguées aux effets de la crise économique.

    Les quatre filiales de Groupe Camif (420 salariés environ), Camif Collectivités, Camif Habitat, Romactis et Léon Fargues, ne sont pas concernées par ces procédures.

    Le 28 octobre, Nicolas Sarkozy a annoncé l'extension du contrat de transition professionnelle (CTP) à 18 bassins d'emploi, dont celui de Niort. Le CTP, expérimenté depuis 2006 dans sept bassins d'emplois permet aux licenciés économiques de toucher 80 % de leur salaire brut pendant un an et de bénéficier d'un suivi personnalisé renforcé.

    Faurecia:
    L'équipementier automobile, filiale à 71% de Peugeot, a annoncé le 11 décembre 1.215 suppressions de postes, entre 2009 et 2011, au sein des neufs sites français de son activité sièges d'automobiles, Faurecia Sièges d'Automobiles (FSA), qui employait 5.178 personnes à la fin novembre. Ce "redimensionnement" doit permettre à la filiale (à 71%) de PSA Peugeot Citroën, de faire "face à l'ampleur et à la rapidité de la baisse d'activité intervenue à partir du troisième trimestre", explique le groupe.

    Le plan confirme certains projets déjà présentés aux partenaires sociaux concernant les sites de Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Atlantique), dont la production doit s'arrêter à la mi-2011, de Pierrepont (Meurthe-et-Moselle), dont la production doit cesser à la mi-2010, et le transfert des trois sites de Flers (Orne, où travaillent 1.650 personnes) vers Caligny (Orne).

    L'équipementier avait déjà annoncé, le 24 novembre, pour son site de l'Orne, son plus important établissement en France, des mesures de chômage partiel avec de une semaine à un mois de fermeture, selon les services, d'ici au 5 janvier, selon les syndicats.

    Ford:
    L'usine Ford de Blanquefort (Gironde) emploie 1.600 salariés pour la fabrication de boîtes de vitesse automatiques à destination du marché américain. Elle reprendra sa production le 5 janvier après six semaines de chômage technique. Le constructeur américain, qui a prévu de se désengager de l'usine à la mi-2011, a annoncé le 25 novembre mener des discussions « avancées » avec un repreneur pour le site. « Si [ces discussions] se concluent avec succès, Ford espère qu'un nombre significatif d'emplois sera préservé », indique le groupe.

    Henkel Technologies France :
    La filiale du lessivier allemand Henkel (détergents, colles, cosmétiques) a confirmé le 24 novembre la fermeture de deux sites en France à Châlons-en-Champagne (Marne) et Cosne-sur-Loire (Nièvre), entraînant la suppression de 251 emplois au total. Treize postes seront supprimés sur le site de Serris. Selon Henkel Technologies France, le site de Châlons souffre du déplacement du marché de l'emballage et du papier « vers l'Europe de l'Est et le nord de l'Italie » et celui de Cosnes « des évolutions du marché de l'automobile français ».

    Hewlett-Packard :
    Le groupe informatique a indiqué le 9 octobre que son plan de suppressions d'emplois en Europe concernera en France 580 postes.

    Manitou :
    Le constructeur français d'engins de manutention tout-terrain (2.800 salariés en France) a annoncé le 2 décembre 31 jours de chômage technique jusqu'en février pour les 700 salariés de la production de son usine d'Ancenis (Loire-Atlantique), ont indiqué les syndicats.

    La direction a annoncé lors d'un CE extraordinaire 11 jours de chômage partiel en décembre, puis 10 en janvier et autant en février pour la partie production (environ 700 salariés) et quatre jours par mois pour les personnels administratifs. "Il reste 4.000 machines en stock et autant de commandes mais les clients n'ont pas forcément le financement derrière", a expliqué à l'AFP FO, majoritaire chez Manitou.

    La direction doit soumettre le 15 décembre au conseil de surveillance de l'entreprise un "plan de sauvegarde de l'emploi" et les syndicats craignent désormais un plan social. En août, le constructeur avait annoncé un plan d'économies après un recul de 11,6% de son bénéfice net au premier semestre 2008.

    Manitowoc :
    L'usine de Saint-Nizier-sous-Charlier (Loire) de Manitowoc, qui fabrique des grues de chantier, a annoncé le 2 décembre quatre semaines de chômage partiel en janvier et février prochain. La mesure concerne 285 des 410 salariés de l'usine. Manitowoc, division grues de chantier du groupe américain Manitowoc Crane, doit en effet faire face à la chute du marché de l'immobilier.

    L'usine de Saint-Nizier-sous-Charlier avait déjà réduit sa production de 75% à 80% en décembre. Trois cents employés environ ont été contraints de poser des congés ou des jours de RTT ou d'être placés au chômage partiel entre une et trois semaines en décembre.

    Selon les syndicats, en décembre, le site ne disposait que de 35 grues en commande pour les trois mois à venir alors qu'il en produit 100 mensuellement. Selon ces mêmes sources, Manitowoc n'emploie plus aucun intérimaire depuis fin novembre alors qu'ils étaient plus de 100 jusqu'à l'été dernier.

    Mefro :
    L'usine de l'équipementier automobile Mefro à la Chapelle-Saint-Luc (Aube), qui fabrique des jantes en acier, fermera une semaine par mois en 2009 sauf l'été, et les 600 salariés seront mis au chômage partiel, en raison d'une baisse annoncée de 20% de l'activité, a indiqué la direction le 26 novembre. L'unique usine en France du groupe allemand devrait enregistrer 20% de baisse d'activité en 2009.

    Michelin :
    Michelin a annoncé le 27 novembre lors d'un comité d'entreprise que deux ateliers de produits semi-finis du site de Clermont-Ferrand, où se trouve le siège de l'entreprise, allaient fermer durant cinq jours en décembre. Ainsi les 100 personnes de l'Atelier des fils (composants de pneus) de La Combaude seront soit au chômage technique, soit invités à utiliser leurs jours de leur compte épargne temps collectif ou individuel ou poussés à prendre des congés. "Le recours au chômage technique sera minimal", a assuré un porte-parole de la direction. Mais selon la CGT, "nombreux sont ceux qui ne disposent pas d'autre solution que d'avoir recours au chômage technique".

    Michelin a également décidé des mesures de chômage partiel pour les 1.300 salariés de l'usine de Joué-les-Tours (Indre-et-Loire) et sa fermeture pendant quinze jours, en raison de la baisse du marché automobile, ont annoncé les syndicats le 25 novembre. "Les journées des 2, 9 et 19 décembre feront l'objet de chômage partiel et l'usine, qui fabrique des pneus pour poids-lourds, fermera du 22 décembre au 5 janvier", a indiqué la CFTC.

    Par ailleurs, la direction de l'usine de Roanne (Loire), qui emploie 900 personnes, a confirmé le 21 novembre que le site serait fermé du 15 décembre au 2 janvier 2009, afin de faire face à une nouvelle baisse de 20% du marché "première monte" (pneus montés sur les véhicules neufs) en octobre. "La perte de salaire [pour les employés] est énorme, 40% minimum", a déclaré à l'AFP le secrétaire (Sud) du comité d'entreprise. L'objectif de production de l'usine de Roanne, de 4,5 millions de pneus haut de gamme et très haut de gamme pour l'année 2008, sera abaissé à 4,03 millions de pneus.

    Molex Automotive :
    Le groupe américain Molex a annoncé le 23 octobre son intention de fermer son site de production de connecteurs électriques pour automobiles employant quelque 300 salariés à Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne). L'usine devrait fermer en juin 2009 et sa production être délocalisée en Slovaquie. Le 26 novembre, une importante délégation des salariés a manifesté devant le consulat des Etats-Unis à Toulouse aux cris de "200 millions pour les actionnaires, 75 millions de dividendes jetés à la rue, 300 emplois à Villemur jetés, y'en a assez".
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    Message  ziril 18/12/2008, 22:14

    NXP France :
    Le fabricant de puces électroniques NXP France (ex-Philips) a annoncé le 29 septembre la suppression de 450 postes sur 1.100.

    Peugeot Motocycles :

    Le constructeur de deux-roues a annoncé le 2 octobre qu'il allait supprimer 250 emplois sur 1.050 dans le cadre d'un plan de départs volontaires dans ses usines de Mandeure (Doubs) et de Dannemarie (Haut-Rhin). Les réductions toucheront 174 postes d'ouvriers et techniciens agents maîtrise à Mandeure et 56 à Dannemarie, auxquels s'ajoutent 20 cadres répartis entre les deux sites, selon la direction. Le groupe évoque la hausse des coûts de matière première (l'acier notamment) et "la diminution des ventes par rapport aux prévisions" qui touche certaines gammes de scooters. Le constructeur achèvera courant 2009 le transfert en Chine des modèles de 50 cm3.

    Pfizer
    La filiale française du laboratoire pharmaceutique américain Pfizer a annoncé le 12 décembre "une nouvelle organisation" de ses activités qui nécessitera le départ, contraint ou volontaire, de 700 salariés en 2009, les syndicats évoquant la perte de 892 postes au total. "Cette nouvelle organisation se mettra en place à partir du 1er décembre 2009" et "il n'y aura pas de licenciement contraint avant" cette date, a déclaré Gérard Bouquet, vice-président de Pfizer France.

    La CFDT estime que "743 personnes seront impactées" par la nouvelle organisation, dont 543 salariés dans le secteur de la visite médicale et 200 personnes au siège.

    Pour expliquer ces choix, Pfizer France avance "une mutation irréversible du secteur" avec des coûts croissants de développement de médicaments et des rendements plus faibles des investissements recherche et développement compte tenu des exigences réglementaires actuelles. La direction française du laboratoire souligne aussi "un contexte de pression croissante sur les dépenses de santé" et un certain nombre de leurs médicaments jusqu'ici exclusifs qui vont tomber dans le domaine public.

    Plastic Omnium :
    La direction de l’équipementier automobile Plastic Omnium a annoncé le 10 décembre qu’elle allait fermer son unité de Saint-Romain de Colbosc, près du Havre (Seine-Maritime), qui emploie 219 salariés. Le site livre tous les pare-chocs de la Vel Satis, de l’Espace et de la Laguna assemblés à l’usine Renault de Sandouville, elle-même touchée par une baisse de production. La fermeture devrait être effective pour juin prochain et la production de l'usine de Saint-Romain transférée sur trois autres sites situés en France. Le groupe devrait maintenir sur place une unité d'assemblage de pare-chocs d'une trentaine de salariés, installée juste à côté de l'usine Renault de Sandouville.

    PSA Peugeot Citroën:
    Le groupe a annoncé le 20 novembre la suppression de 3.550 emplois en France par des départs qu'il affirme « volontaires ». Les cinq syndicats du groupe qui ont donné le 2 décembre un avis favorable aux mesures sociales liées à ce plan de départ.

    Sur le seul site de Rennes, un programme de départs volontaires de 850 personnes sera lancé ainsi que le redéploiement de 900 « ouvriers polyvalents » vers des sites fabriquant des véhicules plus petits. Le groupe souligne que « l'avenir du site de Rennes n'est nullement en question » et qu'un nouveau véhicule y est prévu à la fin 2010. PSA explique l'ampleur de la restructuration (1.750 salariés touchés au total) par le fait que le segment des voitures de moyenne et haut de gamme fabriquées à Rennes est en recul, ce qui se traduit par une « forte sous-activité de plus de 20% ».

    Sur le site de Rennes, la direction a de plus annoncé le 28 novembre de nouvelles journées de chômage partiel à partir de fin janvier. Selon les estimations de FO, les ouvriers du site subiront une semaine de chômage partiel toutes les trois à quatre semaines environ, pour une durée indéterminée. Cette décision est liée à la suppression de l'équipe de nuit sur la chaîne de montage de la Citröen C5.

    PSA a également annoncé des fermetures partielles en décembre : durant 16 jours à Hordain (Nord), 37 jours à Poissy (Yvelines), 25 jours à Rennes (Ille-et-Vilaine). L'usine de Sochaux (Doubs) fermera au total 18 jours, du 8 décembre au 6 janvier.

    L'usine PSA de Mulhouse (Haut-Rhin) a subi entre début septembre et la mi-novembre environ 18 journées d'arrêt total ou partiel de la production, selon les syndicats. L'usine sera presque totalement fermée du 15 décembre au 2 janvier, a annoncé sa direction le 26 novembre.

    Grâce au dispositif de modulation du temps de travail propre au groupe, les salariés doivent normalement recevoir l'intégralité de leur rémunération lors de ces jours chômés et éviter ainsi les baisses de rémunération liées au chômage technique.

    La Redoute :
    Le spécialiste de la vente à distance La Redoute (Redcats, PPR) a annoncé le 21 octobre la suppression de 672 emplois sur quatre ans. La société fermera notamment ses 81 points de contacts avec la clientèle en France (430 salariés). "La vente par correspondance traditionnelle souffre au profit d'Internet. Nous sommes déjà sur Internet, bien entendu, mais aujourd'hui nous devons adapter nos organisations à ce nouvel environnement", a déclaré son PDG Nicolas Bernard. L'entreprise, multispécialiste en prêt-à-porter, mobilier et déco, emploie actuellement environ 5.000 personnes et compte 18 millions de clients dans le monde.

    Renault

    Le constructeur a détaillé le 9 septembre un plan social de 4.000 "départs volontaires" en France, dont 1.000 dans son usine de Sandouville (Seine-Maritime). L'entreprise a annoncé le 25 septembre la suppression de 2.000 emplois supplémentaires dans ses filiales européennes, dont 900 en France.

    Le groupe a annoncé le 2 décembre qu'il allait fermer l'ensemble de ses établissements tertiaires (centres de recherche, sièges sociaux) pendant deux semaines complètes, du 19 décembre au 4 janvier.

    Côté production, le groupe a annoncé des fermetures temporaires sur une quinzaine de sites en France. La Société des transmissions automatiques (STA) de Ruitz (Pas-de-Calais) sera fermée du 10 décembre au 3 janvier. L'usine de Flins fermera du 20 novembre au 3 décembre. Deux semaines de fermeture sont prévues à Maubeuge, Douai (Nord), Flins (Yvelines), au Mans (Sarthe), à Batilly (Meurthe-et-Moselle). Les sites de Cléon (Seine-Maritime), Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), Dieppe (Seine-Maritime) et Villeurbanne (Rhône), sont concernés par des fermetures d'une semaine au moins.

    A Sandouville (3.700 salariés), où la direction souhaite le départ de 1.000 personnes, la situation est plus critique, puisque qu'une semaine sur deux est chômée depuis septembre. L’usine sera totalement arrêtée du 19 décembre au 7 janvier pour réduire les stocks, a-t-on appris le 10 décembre de source syndicale. Cette mesure a été justifiée par la direction par le bas niveau des ventes de la nouvelle Laguna, la principale fabrication de l'usine. Le travail reprendra progressivement à partir du 7 janvier mais toujours au rythme d'une semaine sur deux.

    La plupart des fermetures temporaires de sites prendront la forme de "journées non travaillées", traditionnellement placées sur des périodes de vacances. Dans le cadre d'accords sur les 35 heures signés depuis 1999, ces "journées non travaillées" ne doivent pas entraîner de pertes de salaires. En revanche, à Sandouville, des journées de chômage partiel ont été mises en place et du chômage partiel est également annoncé pour décembre sur les sites de Cléon et du Mans. Entre 200 et 300 salariés des usines de Cléon et de Sandouville ont ainsi envahi le 8 décembre l'hémicycle du Conseil régional de Haute-Normandie pour attirer l'attention sur les pertes de salaires entraînées par le chômage partiel.

    A Sandouville, une centaine de salariés ont déjà accepté un départ "volontaire", selon les syndiacats, essentiellement pour la retraite ou une mutation sur un autre site Renault. Le 28 octobre, Nicolas Sarkozy a annoncé l'extension du contrat de transition professionnelle (CTP) de 7 bassins d'emploi actuellement à 18, dont celui de Sandouville. Le CTP permet aux licenciés économiques de toucher 80 % de leur salaire brut pendant un an et de bénéficier d'un suivi personnalisé renforcé.

    Renault Trucks :
    Le constructeur de poids lourds Renault Trucks (groupe Volvo) a annoncé la mise en place de 90 jours "maximum" de chômage partiel en 2009 car "les commandes, aujourd'hui, ne permettent pas de couvrir l'année 2009 en charge de travail". Ces mesures concerneraient les usines de Lyon, Bourg-en-Bresse (Ain) et Blainville-sur-Orne (près de Caen, Calvados).

    Des salariés de l'usine de Caen, principal site de production du constructeur en France avec 2.600 emplois, ont débrayé le 26 novembre pour protester contre cette décision. Pierre-Emmanuel Le Brun, directeur de la communication du site, s'est voulu rassurant. "Nous prévoyons huit jours de chômage partiel en janvier et huit jours en février, principalement sur les sites de Blainville et de Bourg-en-Bresse (1.680 salariés) et nous nous réunirons en début d'année pour voir ce que l'on fait en mars", a-t-il déclaré.

    Rhodia :
    Le chimiste français (3.800 salariés dans l'Hexagone) a annoncé en novembre que sa production serait réduite de 40% à 60% sur trois sites en France produisant des polyamides, utilisés dans les textiles et moquettes des voitures : à Valence (Drôme, 200 salariés), Belle-Etoile (Rhône, 400 salariés) et Chalampé (Haut-Rhin, 800 salariés).

    Des débrayages d'une à plusieurs heures, principalement à l'appel de la CGT, se sont succédé entre le 20 et le 28 novembre au Roussillon et à Pont-de-Claix (Isère), à Saint-Fons (usine et centre de recherche) et Belle-Etoile (Rhône), Valence (Drôme), La Rochelle (Charente-Maritime), Melle (Deux-Sèvres), Clamecy (Nièvre), Salindres (Gard), Besançon (centre d'archives, Doubs) et Aubervilliers. Seule usine à ne pas débrayer, Chalampé (Haut-Rhin) a initié une pétition intitulée "pour une autre gestion du groupe" dénonçant les réductions d'activité qui traduisent, selon la CGT, une "sur-réaction" à la crise du secteur de l'automobile.

    Sanofi-Aventis :
    La direction de la filiale commerciale du groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis en France a annoncé le 2 octobre un "projet de réorganisation" entraînant "la suppression de 927 postes", principalement des visiteurs médicaux.

    Société bretonne fonderie et mécanique :
    La direction de la Société bretonne fonderie et mécanique (SBFM, 560 salariés), sous-traitante de Renault, s'est déclarée le 26 novembre en cessation de paiement, selon les syndicats. La société, basée à Caudan (Morbihan), fabrique des collecteurs d'échappement."Le redressement de la SBFM est dû à sa mauvaise situation financière récurrente depuis plusieurs années, conjuguée à la crise actuelle du secteur automobile entraînant des baisses d'activité", a déclaré la CGT. Fin octobre, la direction avait annoncé quatre semaines de chômage partiel et une semaine imposée de RTT au cours des trois prochains mois en raison de la crise du marché de l'automobile.

    Sony :
    Le groupe japonais d'électronique a annoncé la fermeture de son usine de Pontonx-sur-Adour près de Dax (Landes), qui compte 312 salariés, pour mars 2009. Cette usine, qui existe depuis 1984, est spécialisée dans la fabrication de bandes magnétiques, principalement vidéos (VHS). Elle s'est également diversifiée dans la restauration et la numérisation d'archives vidéo et la production de films plastiques de protection. Se trouvant "sur des marchés déclinants", "sa viabilité économique à terme n'est plus assurée".

    Le groupe a annoncé par ailleurs le 10 décembre son intention de supprimer 8.000 emplois en tout dans le monde d'ici mars 2010, soit 5% de ses effectifs, de réduire drastiquement ses investissements et de sortir de ses activités déficitaires. Sony subit le double impact de la hausse du yen, qui amoindrit sa compétitivité, et du ralentissement des ventes de produits électroniques. En France, le japonais ne conservera plus qu'une seule usine : celle de Ribeauvillé dans le Haut-Rhin. Mais ce site a déjà fait l'objet de cinq plans sociaux. Des 1.600 emplois initiaux, ne subsistent que 667 salariés.

    Toyota :
    En France, l'usine Toyota d'Onnaing (Nord, 4.000 salariés) va fermer ses portes pendant deux semaines en décembre et une semaine en mars. Le site va également réduire sa production de 20% à partir de février pour répondre à la baisse des commandes, a-t-on appris le 25 novembre. La CGT affirme que ce plan de réduction de la production entraînera le départ de plus de la moitié des intérimaires (450 sur 750). La direction n'a pas confirmé ce chiffre.

    Valeo :
    L'usine de l'équipementier automobile dans la Sarthe a annoncé le 1er décembre qu'elle serait fermé du 5 décembre au 5 janvier, a-t-on appris de source syndicale. Le site de la Suze-sur-Sarthe fabrique des radiateurs de chauffage et des évaporateurs. Quelque 440 salariés sont concernés par des mesures de chômage partiel.

    Le site de l'équipementier situé à Mondeville près de Caen (Calvados, 515 salariés) a annoncé le 27 novembre aux syndicats "10 jours de chômage partiel en décembre et au minimum 5 jours en janvier". "Pour un opérateur de base, cela signifie une perte de salaire de 175 à 250 euros sur un salaire net de 1.300 euros, pour le mois de décembre", a indiqué le délégué CFDT.

    3M :
    Le groupe américain 3M a annoncé le 9 décembre qu’il allait mettre fin à sa production pharmaceutique sur son site de Pithiviers (Loiret), et y supprimer 110 emplois sur 235, d'ici à septembre 2009. Le site fabrique des aérosols, des comprimés et des patches transdermiques en sous-traitance. "Il est confronté depuis plusieurs mois à d'importantes surcapacités de production en raison d'une baisse constante de la demande", a souligné la direction. Le centre logistique du site sera cédé à un prestataire extérieur, qui reprendra 40 salariés de 3M affectés à la distribution. Le groupe ne conservera sur le site qu'une activité de production de principes actifs qui emploie 85 personnes. 3M, créateur du Scotch et du Post-it, a annoncé la suppression de 1.800 postes (sur 75.000) dans le monde. Le groupe emploie en France 2700 personnes sur 13 sites dont 11 usines.


    source: http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20081203trib000317327/chomage-en-france-la-liste-des-fermetures-provisoires-ou-definitives-de-sites-sallonge-encore.html


    PS: apres la crise financiere, l'economique. Ensuite la social, puis monetaire, puis guerre puis ils gagnent un peu et a la fin ils perdent!

    En attendant le plan suis son cours comme un long fleuve tranquille!
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    Message  Invité 28/12/2008, 16:24

    Israël bombarde des tunnels à la frontière entre l'Egypte et Gaza

    Israël a lancé une série d'obus sur un réseau de tunnels de contrebande situés sur la frontière de Gaza avec l'Egypte. L'armée semble en outre se préparer à une intervention terrestre. 280 morts sont déjà à déplorer depuis le début des raids israéliens.

    Alors qu'Israël, qui continue ses raids aériens contre le Hamas, a commencé à regrouper chars et troupes sur sa frontière avec Gaza en vue d'une imminente opération terrestre, les tirs de roquettes émis part le Hamas depuis Gaza continuaient toujours dimanche 28 décembre.
    Israël a également tiré une vingtaine d'obus sur des tunnels de contrebande utilisés par le Hamas sur la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte.
    Les raids israéliens ont déjà fait depuis 24 heures 280 morts et 620 blessés, dont 140 grièvement, selon un bilan de sources hospitalières palestiniennes.
    Un haut-responsable du gouvernement israélien a, de son côté, annoncé que 6.500 réservistes avaient été mobilisés.
    L'ancien chef des renseignements militaires, le général de réserve Amos Malka, a indiqué à la radio publique que "l'opération de l'armée de l'air est un excellent début mais elle ne peut pas mettre fin aux menaces du Hamas : une intervention terrestre avec des objectifs précis doit suivre".

    Eviter une crise humanitaire

    Tzipi Livni, la ministre des Affaires Etrangères, a appelé la communauté internationale à soutenir l'action d'Israël: "Nous ne pouvons accepter que le monde mette sur le même plan une organisation terroriste comme le Hamas qui a pris le contrôle de la bande de Gaza de façon illégitime et un Etat membre des Nations unies" qui exerce son droit à l'autodéfense, a-t-elle déclaré à une soixantaine de représentants étranger lors d'une tournée de diplomates dimanche.
    L'opération "se poursuivra et s'intensifiera autant que cela sera nécessaire", a averti le ministre israélien de la Défense Ehud Barak, et un porte-parole militaire a confirmé dans la nuit de samedi à dimanche que l'armée poursuivait ses attaques.
    Le Premier ministre du gouvernement de transition, Ehud Olmert, a affirmé qu'Israël ne "combattait pas le peuple palestinien" mais le Hamas, et s'est engagé à éviter une "crise humanitaire" à Gaza.


    Appel à une nouvelle intifada

    Le chef du gouvernement du Hamas Ismaïl Haniyeh a répliqué que les attaques israéliennes ne feraient pas plier son mouvement.
    Le Hamas a appelé sa branche armée, les brigades Ezzedine al-Qassam, à "mettre tous les moyens en oeuvre pour empêcher les sionistes de dormir".
    Son chef en exil, Khaled Mechaal, a appelé à déclencher une nouvelle intifada contre Israël et a évoqué une reprise des attentats suicide, dans un entretien à la chaîne qatarie Al-Jazira.
    Le président palestinien Mahmoud Abbas a qualifié de son côté l'offensive israélienne "d'agression lâche" et dénoncé les "massacres dans la bande de Gaza". Il a cependant affirmé qu'il travaillait à une réconciliation.
    Des centaines de Palestiniens ont manifesté en Cisjordanie et à Jérusalem-est tandis que 290 pacifistes israéliens ont manifesté devant le ministère de la Défense à Tel-Aviv contre l'offensive et pour un cessez-le-feu avec le Hamas.

    Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit

    Dimanche, le Conseil de sécurité des Nations-Unies a appelé à un cessez-le-feu et demandé la fin de toute activité militaire à Gaza dans une déclaration non contraignante lue par son président en exercice, l'ambassadeur de Croatie Neven Jurica.
    Les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU s'étaient réunis pour des consultations d'urgence à huis clos pour discuter d'une demande libyenne d'arrêt immédiat des raids aériens israéliens.
    Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a appelé à l'"arrêt immédiat des violences". Les protestations internationales sont quasi unanimes.
    De son côté, la Maison Blanche a estimé que le Hamas avait les cartes en main, faisant valoir que le mouvement pouvait mettre un terme aux frappes israéliennes en cessant ses propres tirs de roquettes sur l'Etat hébreu. Les Etats-Unis ont toutefois appelé Israël à faire en sorte que les raids ne fassent pas de victimes civiles.
    Le président élu américain Barack Obama, également, "surveille" la situation, a déclaré une porte-parole depuis Hawaii où il passe les fêtes.
    Les dirigeants de la Ligue arabe, dont les pays ont unanimement condamné ces raids, doivent tenir vendredi prochain à Doha un sommet extraordinaire. Leurs ministres des Affaires étrangères se réuniront deux jours plus tôt au Caire, selon des sources diplomatiques.

    Premier acte d'une campagne de "longue haleine"

    Avec l'objectif d'en finir avec les tirs de roquettes depuis le territoire sous contrôle du mouvement islamiste, l'opération israélienne "plomb durci", attaque d'une ampleur sans précédent dans un territoire palestinien, a été déclenchée samedi à 11h30 (09h30 GMT), tuant principalement des membres de la police du Hamas.
    Selon un haut responsable militaire israélien, l'armée de l'air a attaqué uniquement des "objectifs militaires" et réussi à porter un coup sévère en surprenant le Hamas. Mais il s'agit uniquement du premier acte d'une campagne de "longue haleine".
    En quelques minutes, une soixantaine d'appareils israéliens avaient bombardé une cinquantaine de sites du mouvement islamiste, notamment le quartier général de la police dans la ville de Gaza et des camps d'entraînement. L'aviation avait ensuite attaqué des lanceurs de roquettes.
    Le général Tawfik Jaber, chef de la police du Hamas, a été tué dans les raids, selon le porte-parole de cette force.
    En fin de soirée, un nouveau raid avait entraîné la mort de deux membres de la branche armée du Hamas, qui se préparaient à lancer des roquettes.
    Une mosquée proche de l'hôpital Shifa de Gaza a été gravement endommagée par un tir de missiles air-sol en direction de deux policiers du Hamas, qui étaient à sa porte, selon des témoins. Deux hommes ont été tués dans le bâtiment.
    Plus de 70 roquettes et obus de mortiers ont été tirés en riposte samedi par des Palestiniens à partir de la bande de Gaza contre Israël, selon l'armée israélienne. Ces tirs ont tué un civil et fait quatre blessés.

    Barrage aux blessés"

    L'Egypte tente de négocier la paix et de réinstaurer la trêve entre Israël et le Hamas. A l'issue d'une rencontre avec Mahmoud Abbas, le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit a confirmé que lors de la prochaine réunion de la Ligue arabe au Caire les ministres "doivent décider des moyens pour parvenir à un cessez-le-feu entre les deux parties en préalable à un accord sur la trêve qui mènerait à l'ouverture des points de passage entre Israël et Gaza".
    Le Hamas empêcherait par ailleurs des centaines de Palestiniens blessés dans les raids aériens israéliens de quitter Gaza pour être soignés en Egypte, selon le ministre égyptien. "On interdit aux blessés de passer" en Egypte, le seul pays outre Israël à avoir une frontière avec la bande de Gaza, a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse.
    Interrogé sur les raisons de cette interdiction, le chef de la diplomatie égyptienne a lancé: "Demandez à ceux qui contrôlent Gaza. Nous attendons les blessés à la frontière, ils ne sont pas autorisés à passer".

    Source ici[b]
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    Message  ziril 29/12/2008, 14:34

    L’Europe au bord de la crise monétaire, par Ambrose Evans-Pritchard


    27 octobre 2008

    Les mouvements massifs de capitaux qui fuient le risque provoquent une crise gravissime sur le front des devises, en une réédition de celle qui avait éprouvé l’Asie en 1996. Mais cette fois, le monde entier est concerné, de l’Amérique Latine à l’Europe de l’Est sans oublier l’Asie. A tel point que Krugman, reprenant l’expression forgée par feu Saddam Hussein, la qualifie aujourd’hui de « mère de toute les crises. » Dans cette nouvelle tourmente, contrairement à la première vague qui avait frappé le crédit, c’est l’Europe - et ses banques - qui sont en première ligne, avec une exposition aux pays émergents qui se chiffre en trillions de dollars. Au risque de voir exploser l’Union Monétaire ? Certains l’envisagent, et en tout cas mettent un prix sur ce futur potentiel. Voici les faits, rapportés par Evans-Pritchard.


    Par Ambrose Evans-Pritchars, The Telegraph, 26 octobre 2008

    La crise financière qui se répand comme une traînée de poudre dans tout l’ex-bloc soviétique menace de déclencher une deuxième crise bancaire en Europe de l’Ouest, encore plus dangereuse, entraînant l’ensemble du continent dans un véritable marasme économique.

    La solidité des monnaies est testée jusqu’à la rupture à la périphérie de Union Monétaire Européenne, durant cette tourmente qui rappelle celle de l’effondrement du serpent monétaire européen en 1992.

    « C’est la plus grande crise monétaire que le monde ait jamais vu », déclare Neil Mellor, analyste à la banque Mellon.

    Les experts craignent que ce chaos ne puisse bientôt déclencher une réaction en chaîne au sein de la zone euro elle-même. Le risque réside en une augmentation brutale de la fuite des capitaux quittant l’Autriche et des pays du « Club Med » qui tablent sur les financements de l’étranger pour couvrir les énormes déficits de leurs balances des comptes courants.

    Les données les plus récentes de la Banque des Règlements Internationaux montrent que les banques d’Europe occidentale ont dans leurs livres la quasi-totalité de l’exposition au risque né du dégonflement de la bulle sur les marchés émergents.

    Elles détiennent les trois-quarts du total 4 700 milliards des prêts bancaires octroyés en Europe de l’Est, en Amérique Latine et dans les pays émergents d’Asie lors du dernier boom mondial du crédit. Cette somme dépasse largement les montants de la débâcle des crédits hypothécaires US.

    L’Europe a déjà eu un premier avant-goût de ce que cela pourrait signifier. Les mésaventures de l’Islande lui a coûté 74 milliards de dollars. Les Allemands ont perdu 22 milliards.

    Stephen Jen, responsable du secteur des devises chez Morgan Stanley, affirme que le crash des marchés émergents est un risque largement sous-estimé. Il menace de devenir « le deuxième épicentre de la crise financière mondiale », qui concernerait cette fois-ci l’Europe et non plus les USA.

    L’exposition des banques autrichiennes sur les marchés émergents est égale à 85% du PIB - avec une forte concentration en Hongrie, en Ukraine et en Serbie - qui tous, avec la Biélorussie, se pressent à la porte du FMI pour obtenir des prêts pour leur sauvetage.

    Le montant de cette exposition au risque représente 50% du PIB en Suisse, 25% en Suède, 24% au Royaume-Uni, et 23% en Espagne. Aux États-Unis elle n’est que de 4%. L’Amérique restera spectatrice durant ce nouvel épisode.

    Les banques espagnoles ont prêté 316 milliards de dollars à l’Amérique latine, près de deux fois le montant accordé par l’ensemble des banques américaines ( 172 milliards) à ce qui était autrefois le pré carré des États-Unis. D’où les doutes croissants qui s’expriment sur la santé du système financier espagnol - déjà en situation de stress en raison de la crise de l’immobilier - au moment où l’Argentine se rapproche d’un nouveau défaut de paiement, et où la devise, les obligations et les actions Brésiliennes sont en chute libre.

    D’une manière générale, les États-Unis et le Japon se sont tenus à l’écart du boom du crédit dans les marchés émergents. Cette fête du crédit a été un jeu européen - souvent en utilisant des fonds en dollars, ce qui ajoute encore à l’aspect terrible du « deleveraging, » ce processus de liquidation mondial, qui propulse le dollar vers des sommets. Nulle part ailleurs ce phénomène n’a été plus extrême que dans l’ex-bloc soviétique.

    La région a emprunté 1 600 milliards de dollars, euros et francs suisses. Quelques propriétaires qui ont pris de gros risques en Hongrie et Lettonie ont souscrit des crédits hypothèques libellés en yens japonais. Ils ont tout simplement subi une hausse de 40% de leur dette depuis juillet. Personne ne les avait mis en garde contre ce qui pouvait se passer lorsque le carry trade [1] avec le Japon connaîtrait une inversion brutale, comme c’est le cas avec ce retournement de cycle.

    Les experts du FMI avaient rédigé un rapport il y a deux ans, intitulé « Asie 1996 et l’Europe de Est 2006 - la réédition du Déjà vu ? », qui avertissait que cette région était le théâtre des plus dangereux excès financiers dans le monde.

    Ce texte, inexplicablement, n’a jamais été publié, bien que des copies non officielles aient circulé. Peu de choses ont été faites pour tenter de refroidir la croissance du crédit, ou pour mettre fin à une dépendance mortelle à des capitaux étrangers. La semaine dernière, les discrets auteurs de ce document ont tenu lors revanche, lorsque l’Europe de l’Est est partie en vrille.

    La Hongrie a stupéfié le marché en augmentant les taux de 3% pour les porter à 11.5% en une dernière tentative pour défendre le cours du Florin vis-à-vis de la monnaie européenne.

    Les requins des hedges funds sont attirés par l’odeur du sang et voient se former une liste de devises qui sont leurs victimes potentielles. « L’économie n’est pas assez forte pour supporter le choc, donc on sait que ce n’est pas viable », avertit Simon Derrick, spécialiste des devises à la Banque Mellon.

    La Roumanie a multiplié par 9 son taux au jour le jour pour tenter d’endiguer la fuite des capitaux, rappelant ainsi les mesures désespérées prises par les banques Scandinaves dans les derniers jours de la crise du SME en 1992 - décisions qui avaient transformé en catastrophe la crise bancaire des pays nordiques.

    La Russie est également dans l’oeil du cyclone, en dépit de sa richesse énergétique - ou à cause d’elle. Le coût de l’assurance sur la dette de l’Etat russe, par le biais de contrats de Credit-Defaut Swaps (CDS), a bondi à 12% la semaine dernière, a un niveau plus élevé que celui qu’avait atteint la dette Islandaise, avant que Reykjavik ne subisse son « Crépuscule des Dieux. »

    Les marchés ne croient plus que la structure du budget et des dépenses de l’État russe soient viables maintenant que le pétrole menace de plonger à moins de 60 dollars le baril. La dette extérieure de l’oligarchie (530 milliards de dollars) dépasse le niveau des réserves en devises du pays. 47 milliards de dollars doivent être remboursé au cours des deux prochains mois.

    Les courtiers suivent la situation avec une attention particulière au moment où la contagion passe de la périphérie au cœur de la zone euro. Ils suivent l’évolution des différentiels de taux entre les bons du trésor à 10 ans de l’Italie et de l’Allemagne, qui fournissent un baromètre du stress auquel est soumis l’union monétaire.

    Cet écart a atteint 93 points de base, soit 0,93%, la semaine dernière, plus haut niveau observé depuis la création de l’Union Monétaire. Personne ne sait où se situe le point de rupture, mais une valeur supérieure à 100 serait considérée comme une alarme rouge. Le marché a pris bonne note que ce vendredi, les plus grandes banques portugaises, Millenium, BPI, et Banco Espirito Santo se sont préparées à accepter en urgence les garanties de crédit offertes par l’Etat. Razz

    Hans Redeker, responsable du secteur devise à BNP Paribas, écrit qu’il existe un danger imminent que les parités des devises de l’Europe de l’Est soient rompues si les autorités de l’UE ne prennent pas une pleine conscience de la gravité de la menace, ce qui à son tour provoquerait une dangereuse crise pour l’Union Monétaire elle même.

    « Le système est paralysé, et il commence à ressembler à celui du mercredi noir de 1992. J’ai bien peur que cela ait un effet déflationniste sur l’économie de l’Europe occidentale. Il est pratiquement garanti que l’offre de monnaie dans la zone euro soit sur le point d’imploser », estime-t-il.

    Léger réconfort pour les lecteurs britanniques : les banques du Royaume-Uni n’ont pratiquement pas d’exposition sur l’ex-bloc communiste, à l’exception de la Pologne, qui est l’un des Etats les moins vulnérables.

    La menace pour la Grande-Bretagne réside dans les pays émergents d’Asie, où les banques ont accordé 329 milliards de dollars de prêts, presque autant que les Américains et les Japonais réunis. Que vous le sachiez ou pas, votre fonds de pension coule en même temps que les obligations des entreprises vietnamiennes et les prêts octroyés à des magnats indiens de l’acier. Personne ne vous l’avait dit ?


    source: http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2284


    PS: le plan fonctionne comme sur des roulettes. Les Etats garantissent les banques. Les banques coulent et embarquent avec elles les Etats. cheers
    ils sont bon nos felons, mais tellement previsible. Neutral On s'ennuierait presque...
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    Message  Invité 1/1/2009, 19:20

    La Russie interrompt ses livraisons de gaz à l'Ukraine

    Le groupe russe Gazprom a totalement interrompu ses livraisons de gaz à l'Ukraine mais les a accrues en direction d'autres pays d'Europe, afin de rassurer ses clients, qui craignent des perturbations dans l'approvisionnement. Lire la suite l'article
    Le contrat d'approvisionnement de l'Ukraine en gaz russe a expiré jeudi sans que les deux parties ne s'entendent sur une nouvelle politique tarifaire ni sur le paiement d'arriérés que Gazprom réclame à Kiev.
    "Nous avons entièrement coupé les approvisionnements vers l'Ukraine à 10h00 ce matin (07h00 GMT)", a déclaré un responsable du monopole russe.
    L'Union européenne, dont un cinquième de la consommation de gaz arrive par des gazoducs traversant l'Ukraine, a appelé à de nouvelles négociations destinées à résoudre le contentieux et demande que tous les engagements pris en matière de livraisons et de transit soient honorés.
    Signe que la Russie et l'Ukraine cherchent une issue à la crise, une délégation de la compagnie nationale ukrainienne Naftogaz devait se rendre jeudi soir à Moscou pour des négociations, a-t-on indiqué à Reuters de source proche des discussions bilatérales.
    Naftogaz dit avoir constaté une baisse de pression dans ses gazoducs et avoir entrepris de puiser dans les réserves, qui, selon la compagnie, équivalent à plusieurs mois de consommation de l'Ukraine.
    De son côté Gazprom a annoncé, à titre de précaution face à toute future perturbation des approvisionnements, avoir porté le volume livré aux consommateurs européens - hors Ukraine - à 326 millions de mètres cubes par jour, contre un niveau habituel de 300 millions de m3.

    LITIGES SUR LES PRIX
    La Russie et l'Ukraine, qui s'opposent depuis des années en raison de la volonté des dirigeants pro-occidentaux de Kiev de rejoindre l'Otan, assurent qu'elles ne feront absolument rien qui remette en question les exportations gazières vers l'Europe.
    L'interruption des livraisons à l'Ukraine pourrait cependant avoir un effet de réaction en chaîne, en provoquant une diminution de la pression dans les gazoducs par lesquels transite le gaz destiné aux pays à l'ouest de l'Ukraine.
    Le président ukrainien, Victor Iouchtchenko, a demandé au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, de favoriser une médiation européenne dans la crise gazière, a déclaré la mission de Kiev à Bruxelles. A la commission, on ne confirmait pas avoir reçu une telle demande.
    Les pays de l'UE craignent une répétition des perturbations survenues au tout début janvier 2006, lorsque Moscou avait, pour des raisons similaires, suspendu ses livraisons de gaz en Ukraine. La "guerre du gaz" entre Moscou et Kiev avait alors provoqué une réduction temporaire de l'approvisionnement des marchés européens.
    Les ultimes discussions entre Gazprom - dont le P-DG, Alexeï Miller, est un proche de Poutine - et les autorités ukrainiennes n'ont pas permis de résoudre le contentieux portant sur le remboursement par Kiev d'un impayé de plus de deux milliards de dollars, ni de déboucher sur un accord quant au prix auquel l'Ukraine pourrait désormais acheter le gaz russe.
    Gazprom a proposé pour 2009 un tarif de 250 dollars pour 1.000 mètres cubes, un prix bien plus élevé que celui payé en 2008 par l'Ukraine (179,50 dollars), mais environ moitié plus bas que celui payé par les pays européens.
    L'Ukraine a suggéré de son côté un tarif de 201 dollars. Kiev propose parallèlement un relèvement des frais de transit dont s'acquitte la Russie pour le gaz acheminé via l'Ukraine vers les marchés européens.

    Source ici
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    Message  ziril 29/1/2009, 13:51

    Iran: Ahmadinejad pose ses conditions à un dialogue avec les Etats-Unis



    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a exigé mercredi des Etats-Unis qu'ils retirent leurs troupes à travers le monde et s'excusent pour leurs "crimes" contre l'Iran, alors que son homologue américain Barack Obama se dit prêt à dialoguer si Téhéran "desserre le poing".


    M. Ahmadinejad, qui remet en jeu son mandat en juin, a toute la confiance de la plus haute autorité de l'Etat, l'ayatollah Ali Khamenei, qui n'a pas encore répondu à l'offre de M. Obama.

    Le message du président iranien à ce dernier a été sans concessions. "Ceux qui parlent de changement doivent présenter des excuses au peuple iranien et essayer de réparer leurs mauvais actes passés et les crimes qu'ils ont commis contre l'Iran", a-t-il dit dans un discours à Kermanshah (ouest).

    Il a ensuite énuméré une liste de griefs contre les Etats-Unis, remontant jusqu'à leur organisation d'un coup d'Etat en 1953 pour renverser le Premier ministre Mohammad Mossadegh.

    Il a aussi mentionné l'opposition de Washington à la révolution islamique de 1970 ou son soutien à l'Irak dans la guerre contre l'Iran.

    Les Etats-Unis et la République islamique n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980.

    M. Obama, dont le slogan de campagne était le "changement", s'est dit prêt lundi à engager un dialogue avec l'Iran si ce dernier "desserre le poing".

    Et sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton a appelé mardi l'Iran à "manifester sa volonté de dialogue sérieux", et en précisant que, pour les Etats-Unis, il revient aux dirigeants iraniens de décider "si ce poing va se desserrer ou non".

    Mais M. Ahmadinejad a dénombré des conditions à un éventuel dialogue concernant aussi bien la politique américaine en général que celle visant son pays.

    S'agissant de la première, il a appelé Washington à "respecter les peuples", à "ne plus s'ingérer dans les affaires des autres peuples", à "mettre un terme au soutien aux sionistes sans racines, illégaux et fantoches", et enfin à permettre au peuple américain "de décider de son propre sort".

    Ces conditions avaient été énumérées récemment par un conseiller de M. Ahmadinejad.

    Concernant l'Iran, il revient à M. Obama, outre la présentation d'excuses et la réparation des "crimes" américains, d'engager une rupture radicale avec son prédécesseur George W. Bush.

    Si "quelqu'un veut parler avec le peuple iranien avec le même état d'esprit que Bush (...) mais avec des mots nouveaux, la réponse de l'Iran sera la même que celle donnée ces dernières années à Bush et ses valets", a-t-il prévenu.

    M. Bush conditionnait l'ouverture de discussions avec l'Iran à sa suspension de ses activités nucléaires les plus sensibles.

    M. Obama s'est dit par le passé favorable à un dialogue sans condition avec l'Iran, mais l'objectif ultime de son administration est le même que celui de la précédente.

    La nouvelle ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice a indiqué lundi que le but des pressions internationales contre l'Iran était "d'obtenir la fin du programme nucléaire de l'Iran".

    Les Etats-Unis, et bon nombre d'autres pays, craignent que ce programme ne puisse être détourné à des fins militaires, alors que Téhéran dément que telle soit son intention.

    Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté quatre résolutions, dont trois assorties de sanctions économiques et commerciales, exigeant de l'Iran qu'il suspende ses activités d'enrichissement d'uranium.


    source: http://fr.news.yahoo.com/2/20090128/twl-iran-ahmadinejad-pose-ses-conditions-c80dbcf.html

    PS: Le ton se durcit...
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    Message  ziril 29/1/2009, 14:14

    Plan de relance US approuvé.
    Auj. à 00:31
    AFP le 29/01/2009 00h22

    USA: la Chambre des représentants approuve le plan de relance de l'économie

    La Chambre des représentants a approuvé mercredi le plan de relance de l'économie américaine de 819 milliards de dollars, qui doit encore être approuvé par le Sénat.

    La chambre basse du parlement américain a voté ce texte qui vise à créer ou sauvegarder trois à quatre millions d'emplois, par 244 voix contre 188.

    Le montant initial du plan présenté par les démocrates était de 825 milliards de dollars, mais le bureau du budget du Congrès (CBO) a finalement estimé le coût total du projet à 816 milliards, avant qu'un amendement de trois milliards ne soit ajouté mercredi pour financer des projets de transport public.

    Le président Barack Obama soutient activement ce "Plan de relance et de réinvestissement américain de 2009" élaboré par les démocrates du Congrès en collaboration avec l'équipe économique de la Maison Blanche.

    L'approbation du plan par la Chambre, où les démocrates ont renforcé leur majorité depuis les élections du 4 novembre, faisait peu de doute.

    Peu avant ce vote, un projet de plan de relance alternatif proposé par les républicains a été rejeté par 266 voix contre 170. Les républicains souhaitaient plus d'allégements fiscaux. Selon l'analyse des conservateurs, leur proposition d'intégrer plus d'allégements d'impôts au plan de relance aurait créé 6,2 millions d'emplois.

    source: http://fr.news.yahoo.com/2/20090128/twl-usa-la-chambre-des-representants-app-36d2a39.html

    PS: Plan de relance, ou comment soigner un toxicomane en lui injectant des doses massives d'heroine dans le bras!... cyclops
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    Message  Invité 1/2/2009, 18:09

    L'Égypte installe caméras et capteurs à la frontière avec Gaza

    ISMAILIA, Égypte (Reuters) - L'Égypte a entrepris d'installer des caméras et des détecteurs de mouvements à sa frontière avec la bande Gaza pour prévenir la contrebande avec le territoire palestinien contrôlé par le Hamas, a-t-on appris auprès de responsables de la sécurité.

    Les autorités égyptiennes ont commencé à installer ces équipements il y a deux jours avec l'aide d'experts américains, français et allemands, dit-on de même source.

    Le dispositif, qui devrait aider à détecter toute construction de tunnel dans la zone frontalière, sera déployé du sud de Rafah à la côte méditerranéenne.

    Pour le million et demi d'habitants de la bande de Gaza soumis à un blocus israélien, les tunnels constituent la principale voie de ravitaillement.

    Craignant que le Hamas ne s'en serve pour se réarmer, Israël les a bombardés pendant son offensive de 22 jours contre Gaza mais il semble que de nombreux tunnels n'ont pas été détruits.

    Source ici
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    Message  Invité 1/2/2009, 18:21

    Ehud Olmert promet une "réponse disproportionnée" aux roquettes

    JERUSALEM (AFP) — Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a prévenu dimanche qu'Israël allait réagir de "façon sévère et disproportionnée" aux tirs de roquettes palestiniennes depuis la bande de Gaza en dépit d'un cessez-le-feu entré en vigueur il y a deux semaines.

    Quatre roquettes tirées par des combattants palestiniens de la bande de Gaza ont explosé dimanche matin dans le sud d'Israël, sans faire ni victime ni dégât, selon l'armée israélienne.

    Ces tirs ont été revendiqués par les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, une nébuleuse de groupes liés au Fatah, le mouvement du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, rival du Hamas.

    "Nous avons dit qu'en cas de tirs de roquettes vers le sud du pays, il y aurait une réplique israélienne sévère et disproportionnée", a déclaré aux journalistes M. Olmert au début du conseil des ministres hebdomadaire.

    "J'ai donné l'instruction à l'armée, via le ministre de la Défense, de préparer une réplique israélienne adaptée aux circonstances, et cette riposte interviendra au moment, à l'endroit et de la manière que nous aurons choisis", a-t-il ajouté.

    "Nous n'accepterons pas de revenir aux anciennes règles du jeu et nous agirons de façon à en finir avec les tirs incessants qui empêchent le retour à une vie normale pour les habitants du sud du pays", a encore dit M. Olmert.

    Le ministre de la Défense, Ehud Barak, a pour part affirmé qu'Israël allait "mener autant d'actions que nécessaire". "Le Hamas a reçu un sérieux coup et si nécessaire il en recevra d'autres", a-t-il également déclaré avant le conseil des ministres.

    Au moins sept roquettes ont été tirées vers Israël depuis l'entrée en vigueur le 18 janvier du cessez-le-feu ayant mis fin à l'offensive israélienne, qui a fait plus de 1.330 morts palestiniens et provoqué d'énormes dégâts matériels dans la bande de Gaza en 22 jours.

    Les dirigeants israéliens avaient justifié le lancement de cette opération nommée "Plomb durci" en expliquant qu'elle visait à mettre fin aux tirs de roquettes depuis le territoire palestinien contrôlé par le mouvement islamiste Hamas depuis juin 2007.

    Le ministre israélien des Infrastructures Binyamin Ben Eliezer, qui est aussi membre du cabinet de sécurité, avait déjà réagi dimanche matin aux nouveaux tirs de roquettes en affirmant à la radio militaire qu'Israël devait "réagir de façon dure et immédiate", sans tenir compte des élections législatives du 10 février.

    "Il ne faut en aucun cas nous conduire en fonction des règles que veut nous imposer le Hamas, nous avons fixé un prix pour chaque tir de roquette et maintenant le Hamas doit payer", a ajouté M. Ben Eliezer, un ancien ministre travailliste de la Défense.

    "Les déclarations d'Olmert constituent une manipulation qui s'inscrit dans la campagne électorale" israélienne en cours, a répliqué le porte-parole du Hamas Taher al-Nounou dans un communiqué publié à Gaza.

    Selon lui, ces menaces visent également à "faire échouer les efforts déployés par l'Egypte pour instaurer le calme tout en exerçant des pressions pour que le peuple palestinien se soumette aux conditions présentées par Israël lors de ces discussions".

    A Damas, le Hamas a annoncé l'envoi dimanche d'une délégation au Caire pour discuter avec les médiateurs égyptiens de la consolidation de la trêve entre le mouvement islamiste et Israël.

    Le Hamas exige la levée du blocus israélien et la réouverture des points de passage de la bande de Gaza, avant d'entamer un processus de réconciliation avec le Fatah de Mahmoud Abbas, attendu lui aussi dimanche au Caire.
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    Message  ziril 4/2/2009, 22:15

    Gordon Brown qualifie la crise de "dépression", lapsus selon son porte-parole



    Le Premier ministre britannique Gordon Brown a utilisé mercredi le mot de "dépression" pour décrire la situation économique mondiale, mais son porte-parole a indiqué ensuite qu'il s'agissait d'un lapsus.
    M. Brown, qui s'exprimait lors de la séance hebdomadaire de questions au Premier ministre à la chambre des Communes, a estimé que "le monde devrait se mettre d'accord sur un plan de relance monétaire et budgétaire qui sorte le monde de la dépression".

    Il a un peu buté sur les mots avant de dire "dépression", prononçant d'abord la première syllabe de ce qui semblait être "récession".

    Les dirigeants internationaux ont jusqu'à présent évité l'utilisation de ce mot, qui décrit une récession profonde et durable, comme la crise des années 30. Bien qu'il n'y ait pas de définition unanime, des économistes ont décrit la dépression comme un recul du Produit intérieur brut atteignant 10%, d'autres comme un recul du PIB survenant trois ans de suite.

    Le porte-parole de Downing Street a assuré à l'AFP, en parlant de l'utilisation de ce mot par M. Brown, que "ce n'était pas délibéré, ce n'est pas ce qu'il pense". Interrogé pour savoir s'il s'agissait d'un "lapsus", le porte-parole a répondu, "en gros, oui".

    Le 10 décembre, M. Brown avait déjà commis un lapsus qu'il avait immédiatement corrigé, contrairement à mercredi, et qui avait provoqué l'hilarité de la chambre des Communes, en déclarant que son gouvernement avait "sauvé le monde" avec son plan de sauvetage des banques. Il s'était repris en disant avoir "sauvé les banques".

    M. Brown a parlé mercredi de "dépression" à la suite d'une question du leader conservateur David Cameron sur des mesures protectionnistes contenues dans le plan américain de sauvetage de l'économie, et au moment même où les raffineries britanniques connaissent des grèves liées à l'emploi d'ouvriers temporaires étrangers sur un projet d'extension de la raffinerie Total de Lindsey (nord-est de l'Angleterre).

    "Le plus grand danger auquel le monde fait face est un retranchement dans le protectionnisme" (...) a-t-il dit, ajoutant qu'il "faut avant toute chose signer l'accord de Doha (de l'Organisation mondiale du Commerce, OMC, ndlr) et cela figurera sur l'agenda du G20" que préside le Royaume-Uni cette année, a-t-il prévenu.

    "Ensuite, nous devrions nous assurer que chaque pays fait l'objet d'une analyse de l'OMC sur les mesures qu'il prend contre le protecionnisme", a lancé M. Brown juste avant de lancer son appel à un plan de relance mondial "qui sorte le monde de la dépression".

    Avant la mise au point du porte-parole de M. Brown, le porte-parole des Finances au parti conservateur (opposition), George Osborne, avait demandé une clarification des propos du Premier ministre, afin de savoir si "la langue de M. Brown a fourché ou s'il sait quelque chose que nous ne savons pas".

    "Les Premiers ministres, en particulier, devraient être très prudents sur les mots qu'ils utilisent pour assurer qu'ils ne sapent pas la confiance", a-t-il dit.

    Si le mot de "dépression", qui fait invariablement penser à la crise de 29, a été récemment prononcé par des responsables, c'était généralement sous l'aspect "comment l'éviter".

    La banque d'Espagne a jugé fin décembre néanmoins qu'une "grande dépression" était possible, dans le cadre du "manque de confiance total" actuel. La commissaire à la Concurrence européenne, Neelie Kroes, a estimé début janvier que les tendances au protectionnisme actuellement visibles "dans certains pays" rappelaient "la dépression des années 30".


    source: http://fr.biz.yahoo.com/04022009/202/gordon-brown-qualifie-la-crise-de-depression-lapsus-selon-son.html
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    Message  Invité 5/2/2009, 14:33

    LES ETATS-UNIS SUPPRIMENT LEUR AIDE ECONOMIQUE A ISRAËL A PARTIR DE 2009.

    Le futur gouvernement israélien va devoir trouver une source alternative de devises bon marché.

    Un accord survenu en 1999 entre les deux gouvernements prévoyait la disparition progressive (étalée sur 10 ans) de l’aide économique que les Etats-Unis fournissent à Israël, soit 1,2 milliard de dollars par an.

    C’est donc à partir de 2009 que les Etats-Unis interrompent totalement leur aide économique à Israël. Seule l’aide militaire (2,4 milliards de dollars par an) est maintenue.

    Toujours est-il que l’aide économique des USA était de “l’argent facile” pour le Trésor israélien: elle était accordée sans contrepartie et à date fixe!

    Or 2009 s’annonce une mauvaise année pour le Trésor israélien. La crise économique va réduire les recettes fiscales et accroître le “trou” de l’Etat: selon les estimations pessimistes des experts du Trésor, ce seront environ 30 milliards de shekels (7 milliards $) qui vont manquer à l’Etat pour boucler son budget en 2009.

    A défaut de l’aide économique américaine, le Trésor israélien envisage aujourd’hui une autre solution pour lever de l’argent frais: mettre en œuvre les “garanties bancaires” accordées par le gouvernement américain à Israël il y a cinq ans.

    C’est en 2003 que le Trésor américain accorda à Israël sa garantie pour un prêt de 9 milliards de dollars, en soutien à son programme économique de libéralisation. La garantie est utilisable à raison de trois tranches annuelles de 3 milliards; or jusqu’à présent, Israël n’a utilisé que les deux premières tranches.

    Le Trésor israélien pourrait donc utiliser la garantie américaine pour lever 3 milliards supplémentaires en 2009. Il s’agit de lancer des obligations d’Etat sur le marché financier international, obligations dont le remboursement est garanti par les Etats-Unis.

    Autrement dit, la “garantie américaine” permet d’emprunter facilement et à moindre coût des fonds sur le marché international. Ce crédit est assorti d’un intérêt réduit puisque son remboursement est garanti par le Trésor américain: le risque pour le prêteur est donc nul.

    Au-delà de son importance financière, la mise en œuvre de la garantie américaine revêt aussi un aspect politique: on se souvient qu’en 2003, les Etats-Unis avaient déduit des garanties le montant des investissements civils qu’Israël avaient réalisés de l’autre côté de la Ligne verte, soit 290 millions de dollars.

    Aujourd’hui aussi, c’est la relation de la nouvelle administration Obama vis-à-vis d’Israël qui est en jeu. Et le soutien financier du gouvernement des Etats-Unis à Israël reste la manifestation la plus tangible de l’alliance stratégique entre les deux pays.—

    Jacques Bendelac (Jérusalem)

    source ici
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    Message  Solstice 8/2/2009, 01:02

    Manipulation par le pouvoir Médiatique, voici un nouvel exemple.

    Emeutes à Madagascar: la police tire sur les manifestants, au moins vingt morts


    sur le site d'information de Lepost.fr, a la suite de l'article, voici ce que dit un habitant de l'ile.

    C'est fou ce que les informations sont modifiées dès qu'elles quittent Madagascar ! 20.000 partisans ???? Non, pas 20.000 mais au moins, je dis bien AU MOINS 200.000 !!! J'habite actuellement à Madagascar et je peux témoigner. Je ne sais pas si ce sont les journalistes européens qui modifient ces informations, qui utilisent toujours des euphémismes, ou s'ils ont subi une censure. Depuis le début de cette lutte, les informations qui sortent de Madagascar ne sont que des euphémismes ! Vous essayez d'amoindrir les choses ou quoi ????

    http://www.lepost.fr/article/2009/02/07/1415772_madagascar-la-police-tire-sur-les-manifestants-cinq-morts.html


    Dernière édition par kikiloutou le 8/2/2009, 03:57, édité 2 fois
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    Message  Solstice 8/2/2009, 03:55

    Silence médiatique sur la Guadeloupe: vers une répression violente ?



    Voici une réaction d'un internaute suite à cet article
    Martinique : grève générale sur fond de tension raciale
    http://www.rue89.com/2009/02/07/martinique-greve-generale-sur-fond-de-tension-raciale


    POINTE A PITRE, vendredi 30 janvier 2009

    Chers compatriotes,

    C’est un appel de soutien que je lance depuis la Guadeloupe.

    Un collectif de 52 organisations comprenant tous les syndicats, des groupements de mutuelle, des fédérations d’associations, les plus grosses associations de la Guadeloupe, le syndicat des transporteurs, les syndicats des stations de service, syndicat de pêcheurs, etc a lancé un mouvement de grève depuis le 20 janvier 2009.

    Des négociations on été engagées au World Trade Center, avec autour de la table de négociation, une représentation de l’ensemble des décideurs de la Guadeloupe :
    - Le collectif : *Lyanag kont profitasyon* - Rassemblement contre les profiteurs
    - Les élus : Conseil Régional - Conseil Général - Les maires - les Députés - Les Sénateurs
    - Les socio professionnels : MEDEF - CGPME - CTPME - CCI - CES - etc
    - L’Etat : Préfet de Région - Les Directeurs d’administration centrale

    Suite à la lecture d’une note émise par le Secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer, Yves JEGO, le Préfet de Région a décidé d’abandonner la table de négociations pour soi-disant se mettre à travailler.

    Aujourd’hui, vendredi 30 janvier 2009, près de 60.000 personnes ont défilé dans les rues de Pointe à Pitre, afin de démontrer leur soutien au « kolectif », or les médias métropolitains, confisqués par SARKOZY, ne font guère écho de ce mouvement dont la substance est unique dans l’histoire de France ; car, c’est la première fois qu’un telle manifestation arrive a créer un consensus de toutes les forces vives d’une Région et sans exclusive.

    La Guadeloupe réclame la venue du Premier Ministre pour gérer une fin de cette crise. Or, le ministre de tutelle, en l’occurrence Monsieur JEGO, refusant de jouer son rôle légal, refuse de se rendre en Guadeloupe par peur de…

    L’Etat Français s’est défaussé devant le peuple guadeloupéen qui a assisté en direct à la démission du gouvernement.

    Les négociations étaient retransmises par 3 chaines de télévision locale, les téléspectateurs ont assisté au départ du Préfet qui a refusé de continuer les négociations, promettant de sévir en cas de dérapage.

    17 Airbus ont débarqué depuis début janvier, avec près de 4000 militaires/gendarmes/CRS, armés jusqu’aux dents. Des chars d’assauts, des minutions, des cercueils en plastique, des vivres ont également été acheminés en même temps que ces forces de répression. Ce tel dispositif de guerre coûte 3 millions d’euros par jour au contribuable français. Les guadeloupéens auraient préféré que cet argent serve à résoudre quelques uns des 146 points de la plateforme de revendications.

    plus bas un autre habitant liste le prix de certains produits vendus sur l'ile.

    6 € pour 4 yaourts au fruits fabriqués localement
    - 8 € pour un litre de jus de fruit (pas de haut de gamme)
    - 3 à 4 € le paquet de spaghettis…même dans un discount….
    - et la banane fruit du pays qui coûte 40 % de plus qu’en France.
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    Message  Solstice 8/2/2009, 04:28

    Live Japon : crise, un bilan high-tech cauchemardesque

    C'est une hécatombe, imprévisible et inimaginable il y a ne serait-ce que trois mois : les géants japonais de l'électronique, Sony, Panasonic, Hitachi, NEC, Toshiba, Sharp sombrent les uns après les autres dans le rouge et congédient des milliers de salariés, se disant victimes totalement impuissantes d'une chute des commandes, d'une baisse infernale des prix et d'un yen qui n'en finit pas de grimper...

    lire la suite ici:
    http://www.clubic.com/actualite-256170-live-japon-crise-bilan-high-tech-cauchemardesque.html

    le Japon est le pays le plus dépendant des USA sur le marché financier ( + 40 % de l'investissement étranger au USA , supérieur a l'investissement chinois) , la part de la france etant de 1.2% dans les actif financier US.
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    Message  Invité 9/2/2009, 10:46

    Théorie de conspiration sur le dollar US ?


    Alors que l'économie mondiale s'effondre, le dollar US ne cesse de consolider sa position dans le monde. Sans guère étonner, il retourne à ses fondamentaux en tant que monnaie de réserve de chaque continent, excepté en Antarctique.

    Pourtant, depuis que la dette des États-Unis dépasse de deux fois le PIB mondial, on ne peut s'empêcher de se demander quelle sera la prochaine étape ?

    Internet est inondé de quantité de théories et de rumeurs sur ce qui pourrait arriver à la monnaie étasunienne, quand et où elle s’effondrera, et bien d’autres. Certaines d'entre elles ressemblent à des fantasmes absurdes, d'autres ressemblent à des prévisions de futurologue, mais les théories de conspiration de toutes sortes et nuances sont bien au-dessus de toutes.

    « Le dollar s’effondrera bientôt », « Les États-Unis changeront de monnaie », « Les dollars seront vendus au poids », comme l’expose un certain blogueur russe. Qui crée ces rumeurs et y a-t-il quelque raison rationnelle d’avoir la moindre inquiétude ?

    Eh bien, il y a un fait qui soulève une question, avec un grand Q. Dans le monde entier, la masse monétaire du dollar US a doublé au cours des derniers six mois et la planche à billets ne semble guère ralentir.

    La pyramide financière pourrait-elle finir par s'effondrer (puisque ces masses de billets verts ne sont couvertes ni par l'or, ni par quelque chose d'aussi solide, ni par des titres adossés à des créances obligataires qui puissent être offerts en garantie) ? Personne au Système de la Réserve Fédérale n’a expliqué intelligiblement à ce jour ce qu'ils projettent de faire avec ce papier, et ce mystère est probablement la réponse clé à la question posée ci-dessus.

    Les inimaginables milliers de billions de dollars de la dette publique font réaliser à présent que les 700 milliards de dollars du plan de sauvetage semblent faibles en comparaison, tout comme les 850 milliards de dollars du prochain en cours de discussion.

    La vérité est que tout cet argent n'existe tout simplement pas. Vous pouvez imprimer des billets, mais vous ne pouvez pas forcément les appeler « argent. » Imaginez que cet argent soit réparti également entre toutes les personnes vivantes et pensez à ce qu’il arriverait si elles décidaient toutes d'acheter des marchandises en même temps. Il n'y aurait pas assez de biens sur cette planète. Et ensuite ? Devinez vous-même.

    En fait, la dévaluation du dollar est sans doute imminente, mais que pourrait-il arriver avant cet événement ? Voici quelques-uns des pires scénarios les plus fous, toujours tout à fait possibles.

    Option 1. Avez-vous entendu parler de l’amero ? Pas encore ! Eh bien, c'est probablement ainsi que sera appelée la monnaie de la région économique unifiant les États-Unis, le Canada et le Mexique. Inimaginable ? Vous feriez mieux d'imaginer ce qu'il faut faire du stock de papier vert à travers le monde si le taux de change est à un contre dix ou même à un contre cent.

    Option 2. Ce monde est infesté de faussaires et de faux dollars (la plupart d'entre eux ne sont pas aux États-Unis) Quand l'heure arrivera et que le dollar nouveau (disons le rouge) sera produit, tout le reste du monde sera confronté au problème de quoi faire des billets verts. Prenez garde ! Les billets imprimés sont toxiques et vous pourriez mourir au cas où vous essayeriez de les brûler dans votre cheminée après avoir survécu à la crise cardiaque en entendant l'actualité elle-même.

    Option 3. Tout le monde sait que les États-Unis sont un pays bon marché. Les états-uniens n’utilisent pas aussi couramment que la plupart d’entre-nous les billets de 100 dollars. Pas d'utilisation, pas de besoin. Pourquoi ne les annulent-ils pas radicalement ? De toute façon, ils sont presque tous faux.

    Option 4.Les États-Unis se déclarent en faillite théorique. Impossible ? Il y a des règles, dites-vous ? Tout est possible pour le pays qui a changé les règles du jeu de nombreuses fois pour devenir le plus grand consommateur vivant aux crochets du reste du monde.

    Option 5. À elle seule, la création incontrôlée de dollars pourrait faire s’effondrer le système du dollar, ce qui ferait du remboursement de la dette, par le Système de la Réserve fédérale des États-Unis, une tâche beaucoup plus facile qu’elle ne l’est de nos jours.

    Il y a des économistes qui espèrent qu'un certain nombre de monnaies régionales unifiées émergent dans un proche avenir en Asie, en Amérique Latine et dans le monde arabe, et même dans les pays post-soviétiques. L'euro est un exemple spectaculaire, mais vous n'avez pas besoin d'être économiste pour comprendre que ce genre de procédé prend des décennies (prenez l'euro par exemple), alors que la crise s’est déjà interposée et s’étend continuellement aussi grande qu’un nuage atomique.


    C'est pourquoi le plus probable semble être l’option 6, la bonne vieille recette dans laquelle certains pays sont occupés à exterminer la population de l’autre, pendant que les autres pays se contentent de recevoir les contrats d’armement des deux parties belligérantes. Gardez à l'esprit que nous sommes dans une ère nucléaire. C’est toujours impensable ? Il suffit de regarder de plus près les Islamistes déchirés du Pakistan et de l'Inde et leurs relations après le massacre de Mumbai. Les armes nucléaires ? Ils en ont tous les deux.

    S’ils se mettaient en guerre l’un contre l’autre, il n’y aurait plus du tout de choses comme les Asiatiques, Arabes ou même les marchés financiers européens, et personne ne se préoccuperait de ce qui pourrait bien diable arriver au dollar.

    Lire l'article original en anglais : A US Dollard Conspiracy Theory ?, publié le 30 janvier 2009.

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