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    Actualités economico-politique. - Page 5 Empty La guerre au terrorisme est un canular

    Message  Cannelle 11/2/2009, 00:26

    Paul Craig Roberts est un économiste et journaliste américain. Au début des années 1980, il a été Sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan. Édouard Balladur lui a décerné la Légion d’honneur en mars 1987 pour son renouvellement de la science économique et politique après un demi-siècle d’interventionnisme. Il a enseigné l’économie politique au Center for Strategic and International Studies. Il a été rédacteur et chroniqueur de divers journaux, notamment The Wall Street Journal ou BusinessWeek.

    Voici son dernier article en date du 4 février dernier :

    La guerre au terrorisme est un canular
    Paul Craig Roberts

    Selon la propagande du gouvernement étasunien, des cellules terroristes sont répandues partout aux Etats-Unis, obligeant le gouvernement à espionner tous les citoyens et à violer la majorité des protections constitutionnelles. Parmi les derniers mots du Président Bush quand il a quitté ses fonctions, il y a l’avertissement que l’Amérique sera bientôt frappée de nouveau par le terrorisme Musulman.

    Si les Etats-Unis étaient infestés de terroristes, le gouvernement n’aurait pas à nous le dire. Les faits nous le diraient. Comme il ne se passe rien, le gouvernement y va de ses avertissements pour entretenir les peurs qui font accepter au public les guerres sans fondement, les infractions aux libertés publiques, les cartes d’identité et autres tracas et harcèlements lors de déplacements en avion.

    La preuve la plus évidente qu’il n’y a pas de cellules terroristes c’est que pas un seul néo-conservateur n’a été assassiné.

    Je n’approuve pas les assassinats, et j’ai honte que le gouvernement de mon pays pratique l’assassinat politique. Les Etats-Unis et Israël montrent un très mauvais exemple à Al Qaïda.

    Les Etats-Unis combattent Al Qaïda et les Talibans en assassinat leurs dirigeants, et Israël fait de même avec le Hamas. Il est raisonnable de penser qu’Al Qaïda pourrait agir pareil avec les instigateurs et les responsables des guerres étasuniennes au Moyen-Orient.

    Aujourd’hui, tous les membres d’Al Qaïda connaissent la complicité des néo-conservateurs dans la mort et les dévastations infligées aux Musulmans en Irak, en Afghanistan, au Liban et à Gaza. De plus, les néocons sont très visibles et constituent des cibles faciles pour les chefs du Hamas et du Hezbollah. Les néocons sont connus dans les médias depuis des années et des listes de leurs noms, accessibles à tous, circulent en ligne.

    Les néocons ne sont pas protégés par les Services Secrets. C’est terrible à envisager, mais ce serait un jeu d’enfant pour Al Qaïda de les assassiner tous un par un. Mais, les néocons se déplacent librement, bonne indication qu’il n’y a pas de problème terroriste aux USA.

    Si, comme l’affirment toujours les néocons, les terroristes peuvent passer en contrebande des armes nucléaires et autres bombes sales aux USA pour semer des ravages sur nos villes, ils peuvent aussi obtenir des armes pour assassiner tout néocon ou ancien responsable du gouvernement.

    Et pourtant, les néocons, étasuniens les plus haïs des Musulmans, sont sains et saufs.

    La “guerre au terrorisme“ est un canular qui dissimule la prise de contrôle par les Etats-Unis des oléoducs, les profits du complexe militaro-sécuritaire, les attaques contre les libertés publiques par les adeptes de l’état policier, et l’expansion territoriale d’Israël.

    Al Qaïda n’existait pas en Irak avant qu’il n’y soit importé par l’invasion étasunienne et le renversement de Saddam Hussein qui maintenait Al Qaïda hors d’Irak. Les Talibans ne sont pas une organisation terroriste mais un mouvement qui essaye d’unifier l’Afghanistan sous les lois de l’Islam. Les seuls étasuniens menacés par les Talibans sont ceux que Bush a envoyés en Afghanistan pour tuer des Talibans et imposer un état fantoche au peuple Afghan.

    Le Hamas est le gouvernement démocratiquement élu de Palestine, ou du peu qu’il en reste après les annexions illégales par Israël. Le Hamas est une organisation terroriste de la même façon que les gouvernements Israélien et Etasunien le sont. Pour soumettre le Hamas à l’hégémonie israélienne, Israël utilise la terreur des bombardements et les assassinats contre les Palestiniens. Le Hamas réplique à la terreur d’Israël avec des roquettes artisanales et inefficaces.

    Le Hezbollah représente les Chiites du Sud Liban, autre région du Moyen-Orient convoitée par Israël pour son expansion territoriale.

    Les USA classent le Hamas et le Hezbollah dans les “organisations terroristes“ pour la seule raison qu’ils sont du côté d’Israël dans le conflit. Il n’y a pas de raison objective à ce que le Département d’Etat étasunien appelle le Hamas et le Hezbollah des organisations terroristes. C’est de la propagande pure et simple.


    Les USA et Israël ne considèrent pas leurs bombardements de civils comme de la terreur. Ce qu’ils considèrent comme tel c’est la réponse des peuples opprimés et sans Etat parce que leurs pays sont gouvernés par des marionnettes à la solde des oppresseurs. Ces peuples, dépossédés de leurs propres pays, n’ont pas de Département d’Etat, pas de Département de la Défense, pas de sièges aux Nations Unies ou de porte-parole dans les médias dominants. Ils ne peuvent que se soumettre à l’hégémonie ou résister avec le peu de moyens dont ils disposent.

    Le fait qu’Israël et les Etats-Unis poursuivent leur propagande sans fin pour empêcher cette vérité fondamentale d’éclater prouve que ce sont eux qui ont tort et que ce sont les Palestiniens, les Libanais, les Irakiens et les Afghans qui sont lésés.

    Les généraux étasuniens à la retraite qui servent de propagandistes à Fox “News“ clament sans arrêt que l’Iran arme les résistants Irakiens ou Afghans et le Hamas. Mais où sont les armes ? Pour s’opposer aux chars “made in USA“, les résistants doivent fabriquer des engins explosifs artisanaux à partir d’obus récupérés. Après six ans de conflit, les insurgés n’ont toujours pas d’armes contre les hélicoptères de combat étasuniens. Comparez leur “armement“ avec celui que les Etats-Unis ont fourni aux Afghans, il y a une trentaine d’années lorsqu’ils combattaient contre les Soviétiques.

    Les images de l’attaque meurtrière d’Israël sur Gaza montre de nombreux Gazaouis, tous sans armes, fuyant sous les bombes israéliennes ou dégageant des décombres des morts et des blessés. Tout le monde pourrait penser que chaque Palestinien est maintenant armé, chaque homme, chaque femme et chaque enfant. Cependant, tous les reportages sur l’attaque israélienne ont montré une population désarmée. Le Hamas doit fabriquer des roquettes artisanales qui sont tout juste des marques de défi. Si le Hamas était armé par l’Iran, l’attaque d’Israël sur Gaza lui aurait coûté des hélicoptères de combat, des chars et des centaines de morts parmi ses soldats.

    Le Hamas est une petite organisation armée avec des fusils de petit calibre incapable de pénétrer un gilet pare-balles. Le Hamas est incapable d’empêcher les descentes de petites bandes de colons israéliens sur les villages de Cisjordanie, qui jettent dehors les Palestiniens et s’approprient leurs terres.

    Le mystère est : pourquoi après 60 années d’oppression les Palestiniens sont-ils toujours un peuple sans armes ? Il est clair que les pays Musulmans sont complices d’Israël et des Etats-Unis en maintenant les Palestiniens désarmés.

    L’affirmation indue que l’Iran fournit des armes sophistiquées aux Palestiniens est du même acabit que celle sur les armes de destruction massive de Saddam Hussein. C’est une propagande pour la justification du massacre de civils arabes et de la destruction des infrastructures civiles pour conforter l’hégémonie des Etats-Unis et d’Israël au Moyen-Orient.

    Paul CRAIG ROBERTS

    Paul Craig Roberts est un économiste et journaliste américain. Au début des années 1980, il a été Sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan. Édouard Balladur lui a décerné la Légion d’honneur en mars 1987 pour son renouvellement de la science économique et politique après un demi-siècle d’interventionnisme. Il a enseigné l’économie politique au Center for Strategic and International Studies. Il a été rédacteur et chroniqueur de divers journaux, notamment The Wall Street Journal ou BusinessWeek.

    Traduction Laurent EMOR pour le Grand Soir

    ARTICLE ORIGINAL
    [www.informationclearinghouse.info]
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    Message  Invité 12/2/2009, 11:05

    Drogue : des collégiens contrôlés

    PAU (AFP) — Un syndicat d'enseignants et des parents d'élèves ont dénoncé mercredi une opération anti-drogue menée par des gendarmes qui ont contrôlé mardi les cartables d'une centaine de collégiens à Arthez-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques).

    L'opération, menée "sur réquisition du procureur de la République", selon la gendarmerie de Pau, a porté sur le contrôle des cartables d'une centaine de collégiens, à l'aide d'un chien policier renifleur, à la sortie de leur cars scolaires à l'approche du collège d'Arthez-de-Béarn, près d'Orthez.

    "Cette méthode est d'une violence symbolique très forte", a déclaré à l'AFP David Erwan, responsable départemental du Snes, en "condamnant" cette opération qui a, selon lui, "fait peur aux collégiens les plus jeunes".

    Le responsable de la fédération de parents d'élèves FCPE pour les Pyrénées-Atlantiques, Dominique Rousset, a de son côté dénoncé une opération de "police spectacle", tout en précisant à l'AFP que les élèves de primaire étaient "restés dans les cars".

    Le groupement de gendarmerie de Pau a assuré, dans un communiqué, que ce contrôle "s'est déroulé sans difficulté, sans incident et sans constater d'infractions particulières".

    Selon le groupement, l'opération a été menée par une équipe réduite composée de cinq gendarmes et d'un maître-chien de la police.

    De son côté, la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) à Paris, interrogée par l'AFP, a déclaré qu'il s'agissait d'une "opération de prévention" menée "au plan départemental" qui a "pour but de protéger et prévenir les mineurs et les collégiens sur les dangers de la drogue".

    Ces opérations sont menées "aux abords des établissements scolaires", a ajouté la DGGN selon laquelle "les gendarmes agissent en bons pères de famille" lors de ces opérations "avec le souci de la prévention vis-à-vis des jeunes".

    Un contrôle anti-drogue effectué le 19 novembre dernier dans un collège de Marciac (Gers) avait suscité une vive polémique, le Syndicat national des médecins scolaires et universitaires (SNMSU-Unsa) ayant notamment estimé que "la prévention par la terreur est inefficace et nuisible, pouvant créer de véritables chocs psychologiques".

    Le contrôle antidrogue du 19 novembre avait aussi été critiqué par le porte-parole du gouvernement Luc Chatel, et la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie avait demandé une enquête interne.

    Source ici
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    Message  Invité 13/2/2009, 10:20

    Communiqués de l'UJFP (union juive francaise pour la paix)
    Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les dirigeants du CRIF


    Les masques sont tombés et maintenant, ça suffit !

    Vous n’avez absolument aucun droit de parler, ni en notre nom ni au nom de tous les nôtres qui ont été parqués dans les ghettos, assassinés dans les pogroms, anéantis dans les camps de la mort, mais qui aussi ont été de toutes les luttes, de celles de l’Internationale pour un monde meilleur à celles de la Résistance à l’envahisseur nazi, contre le colonialisme et pour la liberté, la justice, la dignité et l’égalité des droits.

    Vous avez applaudi, encouragé les crimes de l’armée israélienne écrasant sous les bombes la population dans ce que vous appelez « entité hostile », réduisant en tas de gravats ses maisons, dévastant ses cultures, prenant pour cible les écoles, les mosquées, les hôpitaux les ambulances et même un cimetière….Dès lors vous vous êtes placés dans le camp des tenants de l’apartheid, des oppresseurs et des nouveaux barbares , et le sang de leurs victimes rejaillit sur vous.Ce faisant, vous avez perdu tout sentiment humain, toute compassion devant cette détresse, vous nous avez outragés et salis en assimilant tous les Juifs à des supporters d’une bande de criminels de guerre comme vous avez déshonoré la mémoire de Rachi, d’Edmond Fleg, d’Emmanuel Lévinas et de tant d’autres, enfin de tout ce que le judaïsme français comportait de richesse humaine, d’intelligence et de lumières.

    Vous avez voulu faire d’un conflit colonial et géopolitique un conflit communautaire et en prétendant que « 95 % des Juifs français approuvent l’intervention israélienne », vous attisez l’antisémitisme dont vous prétendez vous inquiéter de la résurgence, en pompiers pyromanes.

    Non Mesdames et Messieurs les dirigeants du Conseil soi-disant « Représentatif » des Institutions juives de France, vous ne représentez rien pour nous, sinon les zélateurs d’une abjecte boucherie.

    Bureau National de l'UJFP le 07-02-2009

    Union Juive Française pour la Paix (UJFP) - 21 ter rue Voltaire, 75011 PARIS
    Téléphone : 06 61 33 48 22 • e-mail : contact@ujfp.org

    Source : ici
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    Message  ziril 15/2/2009, 14:46

    General Motors au bord du dépôt de bilan ?



    Le constructeur automobile américain General Motors (GM) entend demander au gouvernement fédéral une nouvelle aide financière, estimant que la seule autre alternative serait de déposer son bilan. C'est ce qu'affirme samedi le Wall Street Journal .

    Le gouvernement américain a déjà déboursé 13,4 milliards de dollars pour soutenir le constructeur en fin d'année dernière et GM doit encore présenter un plan stratégique de restructuration de la société au département du Trésor mardi.


    Selon le Wall Street Journal , certains experts et membres du Congrès américain estiment qu'un dépôt de bilan, accompagné d'une réorganisation, serait le plus sûr moyen pour la compagnie de réduire ses coûts et de devenir viable. Toutefois, une telle issue serait politiquement difficile à faire admettre alors que la crise économique a déjà privé les Américains de millions d'emplois.


    GM, premier constructeur américain, est exsangue financièrement et fragilisé par l'effondrement du marché automobile. Il a multiplié les mesures de restructuration depuis le début de l'année.

    source: http://www.lepoint.fr/actualites-economie/general-motors-au-bord-du-depot-de-bilan/916/0/317371
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    Message  Invité 15/2/2009, 18:07

    Le ton monte aux Antilles françaises, paralysées par la grève générale

    POINTE-A-PITRE (AFP) — Le ton monte aux Antilles françaises après près de quatre semaines de grève générale contre "la vie chère", alors que les négociations sont dans l'impasse et que le gouvernement a promis de faire respecter "l'Etat de droit".

    En Guadeloupe, où a été lancé il y a près d'un mois le mouvement de grève générale, des milliers de manifestants - 9.000 selon la police, 50.000 selon les organisateurs - ont défilé samedi soir (heure locale), dénonçant le choix de la "répression" et l'emprise de la minorité blanche sur l'économie locale.

    "La Guadeloupe c'est à nous, la Guadeloupe, c'est pas à eux", ont-il scandé, visant les "békés", minorité blanche descendant des colons, et "les gros" propriétaires et entrepreneurs.

    Elie Domota, porte-parole du "collectif contre l'exploitation" (LKP), à l'origine de la mobilisation, a accusé les autorités d'appeler à la "répression".

    Tout en assurant que l'Etat aiderait les économies des départements d'outre-mer à "amener des réponses sociales", le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Yves Jégo a assuré samedi que le gouvernement serait "très rigoureux pour faire respecter l'état de droit".

    "Aujourd'hui, vu le nombre de gendarmes qui sont arrivés en Guadeloupe armés jusqu'aux dents, l'Etat français a choisi sa voie naturelle: celle de tuer les Guadeloupéens comme d'habitude", a affirmé Elie Domota.

    La manifestation avait été organisée symboliquement au Moule, une petite commune côtière qui a été le lieu d'une répression sanglante des planteurs de canne à sucre il y a 57 ans, jour pour jour. Quatre ouvriers y avaient été tués par les forces de l'ordre en 1952, lors d'une manifestation pour réclamer une augmentation de leurs revenus.

    La Guadeloupe, où s'est déclenché le mouvement de grève contre la vie chère, est paralysée depuis le 20 janvier. Le mouvement a ensuite gagné la Martinique, une autre île des Antilles françaises et a commencé de se propager à la Réunion (Océan indien). Le bras de fer se durcit, malgré l'appel d'élus locaux socialistes à un assouplissement.

    Les autorités ont réquisitionné des dizaines de stations-service pour faire reprendre en Guadeloupe la distribution d'essence, et fait rouvrir samedi un hypermarché sous la protection des forces de l'ordre.

    La députée (Parti radical de gauche) de la Guyane française, Christiane Taubira, qui participait à la manifestation, a dénoncé un système de "castes". En Guadeloupe, "on frôle l'apartheid social", avec un système où "une caste détient le pouvoir économique et en abuse", a-t-elle affirmé dans un entretien au Journal du Dimanche.

    En Guadeloupe, comme en Martinique, ce sont toujours quelques familles blanches, descendantes des colons et esclavagistes, qui contrôlent la majeure partie de l'économie.

    Les négociations menées en Guadeloupe par Yves Jégo ont été rompues cette semaine, après le refus de Paris d'assurer par des exonérations de charges une hausse des bas salaires de 200 euros, que réclament les grévistes ainsi que la baisse de prix des biens de première nécessité. Le gouvernement a renvoyé cette question à des négociations entre partenaires sociaux.

    Le président Nicolas Sarkozy s'est exprimé vendredi pour la première fois sur ce conflit, annonçant la mise en place d'un conseil interministériel chargé de faire des propositions sur la "rénovation" de la politique de l'Etat en Outre-mer.

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    Message  chaos 17/2/2009, 00:33

    71 000 euros d’augmentation !!!!!!
    lundi 16 février 2009 (14h59)
    5 commentaires

    Une augmentation de 71.000 euros pour Jean-Pierre Jouyet. L’indemnité annuelle allouée au président de l’Autorité des marchés financiers (AMF), Jean-Pierre Jouyet, a été relevée de 149.000 à 220.000 euros par un arrêté publié samedi 14 février au Journal officiel.

    Signée par le ministre du Budget Eric Woerth, cette augmentation de 71.000 euros "prend effet au 15 décembre 2008", soit le jour de la prise de fonctions de Jean-Pierre Jouyet à la tête du gendarme de la Bourse, selon l’arrêté dont fait état Le Parisien/Aujourd’hui en France dans son édition de lundi 16 février.

    "En réalité, M. Jouyet va toucher exactement la même somme que son précédesseur" Michel Prada, a précisé une source proche du dossier. Le gouvernement a en effet rétabli le montant de 220.000 euros fixé le 15 juillet 2004 par un arrêté de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Economie. L’indemnité "de fonction" du président de l’AMF avait été abaissée à 149.000 euros par un autre texte du 20 mars 2006, désormais abrogé.

    "Comme Michel Prada avait pris sa retraite de l’Inspection des finances dans l’intervalle, le deuxième décret avait pour but de déduire cette retraite du montant de l’indemnité pour éviter qu’il cumule les deux", a expliqué la même source. Jean-Pierre Jouyet n’étant pas dans la même situation, "cette déduction ne se justifiait plus", a poursuivi cette source.

    En plus de l’indemnité fixée par l’Etat, la rémunération du président de l’AMF inclut son traitement de haut fonctionnaire classé "hors échelle" dont le montant n’est pas connu, selon le Code monétaire et financier.

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article80469
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    Message  indiscretion 18/2/2009, 13:26

    Ah j'étais impatient d'entendre ça après l'avoir annoncé à des septiques...personne n'est étonné ici et tout le monde attendait le prochain...


    Les autorités boursières américaines ont révélé mardi une nouvelle affaire de fraude portant sur 8 milliards de dollars. Elle implique un grand nom de la finance au Texas, Robert Allen Stanford, deux mois après les aveux du New-Yorkais Bernard Madoff, accusé d'une escroquerie de 50 milliards.

    Robert Allen Stanford a vu ses actifs gelés, ainsi que ceux de trois de ses sociétés. L'une d'elles, la Stanford international bank, basée à Antigua, aux Antilles, aurait vendu, selon le gendarme américain de la Bourse (SEC), pour huit milliards de dollars de certificats de dépôts, en promettant aux investisseurs des rendements particulièrement élevés, qui aurait permis à l'établissement depuis quinze ans d'enregistrer des retours sur investissement à deux chiffres.

    La SEC n'évoque pas directement de "schéma de Ponzi", ce système de fraude pyramidale permettant de payer les premiers investisseurs grâce aux apports des investisseurs les plus récents, mais l'affaire rappelle toutes les affaires de "mini-Madoff" révélées depuis l'arrestation en décembre de Bernard Madoff.
    Alerte début février

    Ce dernier est accusé d'une fraude pyramidale portant sur 50 milliards de dollars. Début février, un financier qui avait alerté les autorités sur le cas Madoff dès 2000, Harry Markopolos, avait révélé lors d'une audition à la Chambre des représentants qu'il avait connaissance d'une autre fraude se chiffrant au moins à un milliard de dollars, sans citer de nom.

    Contacté par l'AFP, un porte-parole du Stanford financial group, la maison mère des sociétés de Robert Allen Stanford, s'est refusé à tout commentaire. Une porte-parole de la SEC à Fort-Worth (Texas, sud), a indiqué de son côté qu'un juge fédéral de Dallas (Texas) avait placé mardi l'établissement sous la tutelle d'un avocat.

    La SEC avait obtenu dès lundi du juge Reed O'Connor diverses mesures contraignantes contre Robert Allen Stanford, la SIB et deux sociétés de conseil en investissement à son nom, Stanford Group Company et Stanford Capital Management. Le juge O'Connor a également ordonné le rapatriement aux Etats-Unis des fonds gelés, pour assurer la compétence de la justice américaine dans cette affaire.
    Fonds pas récupérés

    Harry Markopoulos avait fait des révélations sur l'affaire Madoff. Harry Markopoulos avait fait des révélations sur l'affaire Madoff. [TSR] Le Wall Street Journal s'était fait l'écho ces derniers jours des démarches à Antigua de plusieurs clients de la SIB pour récupérer leurs fonds, sans succès: ils se heurtaient à des employés leur indiquant qu'il faudrait attendre plusieurs jours pour effectuer les procédures nécessaires. La SIB revendiquait en juin 8 milliards de dollars d'actifs, contre seulement un milliard en juillet 2001, ainsi qu'une clientèle et une gamme de produits financiers "très exclusives".

    Sa maison-mère Stanford Financial Group revendique des clients dans 140 pays, et des actifs sous gestion s'élevant à 50 milliards de dollars. La SIB avait annoncé, "faussement" selon la SEC, qu'elle n'était exposée "ni directement ni indirectement" à la fraude de Bernard Madoff, afin de calmer l'inquiétude de ses investisseurs.
    Récemment anobli

    Robert Allen Stanford, la moustache avenante sur la photo publiée sur le site internet du Stanford Financial Group, se fait appeler "Sir Allen", à la suite de son anoblissement en 2006 par l'Etat d'Antigua et Barbuda, dont il a acquis la nationalité.

    Il est le petit-fils du fondateur de la première "Stanford Company", fondée en 1932 au Texas, et réside aux Iles vierges américaines, selon sa biographie officielle, où il reprend à son compte la philosophie de son grand père Lodis: "travail dur, vision claire, et valeur pour les clients".
    http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200001&sid=10343483
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    Message  chaos 18/2/2009, 14:44

    UN MINI-MADOFF
    5-6 Janvier 2009 : Bloomberg et le Los Angeles Times ont écrit qu'une autre affaire "à la Madoff" (trademark comme le "veau Strogonoff" ou "porc Orloff") allait faire surface avec un vol pyramidal de 30 millions de dollars. Il faut bien que la SEC montre qu'elle fait quelque chose... Du coup elle monte en épingle une affaire qui a hélas touché la communauté hispanique et haïtienne de Los Angeles. Mais cela n'a rien à voir avec l'échelle de Madoff qui a déjoué une dizaine d'enquêtes, superficielles il est vrai. Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©️ www.jovanovic.com 2008-2009
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    Message  chaos 18/2/2009, 15:05

    SUITE....

    LES CRETINS DE LA SEC ONT TROUVE UNE VICTIME EXPIATOIRE MEDIATIQUE: SIR ALLEN STANFORD
    18-19 Février 2009 : Les imbéciles de la SEC se devaient de trouver une "grosse affaire" pour redorer leur blason mondialement ridiculisé à jamais par l'affaire Madoff. Et à vrai dire, en ce moment, avec toutes les banques américaines insolvables, ils pourraient les accuser TOUTES de fraude ! Donc, il leur fallait trouver un coup médiatique, et ils n'ont pas eu à chercher bien loin: "fraude massive et fabrication de faux gains, portant sur 8 milliards de dollars chez Stanford Group Inc.". Plus de 30.000 investisseurs sont concernés, et le plus drôle, ha ha, c'est que même Standford a investi chez Madoff ! C'est l'arroseur arrosé. Les Vampires volent les Vampires. Encore des gens qui vont se retrouver ruinés du jour au lendemain. Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©️ www.jovanovic.com 2008-2009
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    Message  Solstice 18/2/2009, 20:36

    la france à Sarko est devenu la nouvelle république bananière et raciste

    demain quand nous sortirons dans la rue, voici ce qui nous attend

    Alex Lollia Professeur de Philosophie et Syndicaliste tabassé par les forces de l'ordre en Guadeloupe lundi dernier.




    ATTENTION: si vous allez sur dailymotion et que vous lancez une recherche avec les mots guadeloupe violence, toutes les video sont infectés d'un script HTML malware. cela n'est probablement pas anodin et revele peut-etre une volonté de traçabilité. Méfiance.
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    Message  Dam 19/2/2009, 03:42

    Ahmadinejad calls for new world order

    February 18th, 2009 in Breaking News, New World Disorder

    Press TV - Ahmadinejad calls for new world order.

    Iranian President Mahmoud Ahmadinejad has called for a new world order based on new ideas, saying the era of tyranny has come to a dead-end.

    In an exclusive interview with Islamic Republic of Iran Broadcasting (IRIB), Ahmadinejad noted that it is time to propose new ideologies for running the world.

    He said the time of tyrannical regimes is over and arrogant powers can no longer proceed with business as usual since their capitalism-based economies are collapsing.



    Traduction rapide personelle:
    Mahmoud le sataniste en appel lui aussi a un NWO après Obama,Sarko,Bush père en son temps, W Bush, Blair, Gordon Brown, etc...
    Dans une interview exclusive avec l'IRIB (réseau de télévision iranien) le pantin illuminati pense (ah bon, lui tout seul? avec son propre cerveau? ) qu'il est temps de proposer de nouvelles idéologies directrices pour le monde.
    Selon lui le temps des régimes tyranniques est bel et bien fini, et les pouvoirs arrogants ne pourront plus se baser sur l'économie toute puissante (en gros hein) comme ils ont eu l'habitude de la faire, depuis que celle-ci est en train de s'effondrer.


    Bref Mahmoud le grand pourfendeur Twisted Evil de la veuve et de l'orphelin comme le furent Bush Cheney and co (oui ce n'est pas le sens originel de l'expression Razz )

    source: http://www.freepressinternational.com/2009/02/ahmadinejad-calls-for-new-world-order/
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    Message  ziril 20/2/2009, 17:31

    Berlin prône une démarche commune pour les pays européens en difficulté


    Le gouvernement allemand a appelé vendredi 20 février à une "démarche commune de l'Union européenne, de la Banque centrale européenne et de l'Eurogroupe" pour réagir au creusement des écarts entre les taux d'intérêt consentis pour les emprunts d'Etat dans la zone euro. La cote de certains pays comme l'Irlande et la Grèce s'est en effet effondrée par crainte de leur faillite, ce qui rend leur financement problématique.

    "L'important est d'envoyer un signal rassurant aux marchés en consolidant strictement les finances publiques" et "des réformes structurelles doivent être menées pour renforcer la compétitivité" de ces pays, selon le communiqué du ministère des finances, qui assure cependant que "nous n'avons aucun doute sur la cohésion de l'union économique".

    Le gouvernement a cependant démenti des informations du magazine Spiegel à paraître lundi, qui affirme que Berlin a déjà des propositions très concrètes. Les pays menacés de faillite pourraient se voir proposer des fonds levés par voie d'emprunts par des Etats plus solides, rapporte l'hebdomadaire, généralement bien informé. Un plan de relance au niveau européen, auquel pourrait participer le Fonds monétaire international, serait aussi à l'étude. Mais "le ministère des finances ne travaille pas à de tels concepts", selon son communiqué.


    source: http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/02/20/berlin-prone-une-demarche-commune-pour-les-pays-europeens-en-difficulte_1158023_1101386.html

    PS: en gros, attendez vous d'ici sous peu a ce que l'Irland et la Grece suivent l'Island dans la faillite. (NDLR: L'Angleterre aussi) cyclops
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    Message  jayabs 20/2/2009, 17:41

    L'Espagne n'est pas très loin non plus...
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    Message  Invité 20/2/2009, 18:13

    Bon,l'Italie ca fait au moins 10 ans qu'elle est en faillite,et pas que a cause des mafias.
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    Message  Invité 21/2/2009, 17:17

    Les démons des années 1930


    Lorsque, dans les premiers mois de la crise des subprimes, quelques économistes commencèrent à évoquer le spectre de la Grande Dépression, on les prit pour de dangereux illuminés ou des individus désireux de se faire un peu de publicité avec des propos apocalyptiques. On avait même beaucoup ri, on peut maintenant le dire, lorsque, en décembre 2007, dans un entretien au Journal du dimanche, Jacques Attali avait affirmé que "le monde risquait une crise de 1929".

    On rit beaucoup moins aujourd'hui, les faits et les statistiques lui ayant donné largement raison : la finance et l'économie mondiale connaissent leur crise la plus grave depuis quatre-vingts ans. On rit encore moins lorsque, dans une tribune publiée par le site Internet Slate, Jacques Attali annonce aujourd'hui que le pire est à venir, avec la faillite probable de nombreux Etats, de banques et d'entreprises industrielles dans l'incapacité de se financer. L'économie mondiale n'en serait donc qu'au tout début de ses peines et de son calvaire - pour mémoire, c'est au printemps 1933 seulement que les Etats-Unis touchèrent le fond de la dépression.

    Le plus effrayant, dans le parallèle chaque jour plus net avec 1929, c'est moins l'éventuelle durée et l'ampleur de la débâcle économique que les conséquences non directement économiques qu'elle pourrait avoir. Comme lors de la Grande Crise, qui fut une crise globale : monétaire, boursière, immobilière, du crédit, bancaire, commerciale, économique avant de devenir, dans la plupart des pays, sociale, politique, militaire et géopolitique. "C'est une situation dangereuse qui offre un terreau favorable à tous les extrêmes", a expliqué cette semaine dans nos colonnes Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy. Avant d'ajouter : "Cette crise déroule tous les chapitres d'un manuel d'économie. Prenons garde à ce qu'elle ne déroule pas aussi tous ceux d'un manuel d'histoire..."

    Après avoir lu les propos de M. Guaino, on a donc rouvert les manuels d'histoire (notamment L'Histoire du XXe siècle de Serge Berstein et Pierre Milza aux éditions Hatier). Pour y (re)découvrir le pire, à savoir comment le krach boursier de 1929 déclencha, un peu partout dans le monde, des poussées d'antisémitisme et de xénophobie, comment il favorisa la montée des populismes et des extrémismes.

    L'antisémitisme, d'abord, qui se déchaîna, en France, dans la presse d'extrême droite lors de l'affaire Stavisky (janvier 1934), avant de redoubler encore de violence avec la victoire du Front populaire et de Léon Blum, dans "une atmosphère de guerre civile larvée".

    La xénophobie, ensuite, les difficultés économiques et la montée du chômage conduisant dans la France des années 1930 à la haine de l'étranger, au retour forcé d'ouvriers dans leur pays - notamment polonais - accusés d'"arracher le pain de la bouche des ouvriers français".

    Le populisme, aussi, incarné aux Etats-Unis par Huey Pierce Long, sénateur démocrate et gouverneur de Louisiane, dont le programme consistait principalement à offrir une concession rurale à chaque famille américaine et un revenu annuel de 2 500 dollars. Son mouvement connut un énorme succès et comptait sept millions d'adhérents quand il fut assassiné en 1935.

    L'extrémisme, enfin, qui connut en Allemagne son développement ultime. Avec un parti nazi, comme le rappelle Serge Berstein, encore marginal en 1929, qui sut exploiter le désarroi moral d'une population allemande frappée pour plus de moitié par le chômage et encore traumatisée par l'épisode d'hyperinflation qui avait précédé. Qui recruta ses électeurs et ses adhérents dans les catégories les plus touchées par la crise : paysannerie, petite et moyenne bourgeoisies menacées de prolératisation, chômeurs et semi-marginaux du lumpenproletariat, jeunesse sans avenir.

    Bien sûr, on n'en est pas là. On en est même très loin. Mais il y a tout de même quelques signaux inquiétants. Par exemple, cette vague nauséabonde de commentaires antisémites qui déferla sur Internet après la révélation du scandale Madoff. Par exemple les grèves, au Royaume-Uni, dans une raffinerie de Total, pour s'opposer à l'embauche d'ouvriers italiens et portugais. Par exemple le fait qu'Olivier Besancenot soit considéré par les Français comme le meilleur opposant à Nicolas Sarkozy (23 %), loin devant Martine Aubry (13 %) et Ségolène Royal (6 %). Dominique Strauss-Kahn affirme que, à peu près nulle part dans le monde, "l'économie de marché n'est remise en cause" et que "les débats qui agitent la France sur ce plan restent très franco-français". Peut-être. Il est bon juge, il voyage énormément.

    Il y eut d'heureuses exceptions dans les années 1930. Le Royaume-Uni échappa ainsi aux poussées extrémistes, le parti fascisant d'Oswald Mosley ne rencontrant pas plus de succès que le Parti communiste et des travaillistes dissidents.

    Aux Etats-Unis, il y eut le New Deal, devenu un mythe. Il ne fut pas, en vérité, contrairement à ce qu'on dit souvent, un grand succès économique. Il parvint tout juste à stabiliser la situation, et l'économie américaine ne redémarra vraiment qu'avec l'effort de guerre. Le New Deal permit en revanche, selon Berstein et Milza, de faciliter la réconciliation de la société américaine avec elle-même, autour d'un libéralisme rénové, rejetant aussi bien "le dirigisme planificateur des marxistes que l'autoritarisme autarcique des régimes fascistes". Dans les manuels d'histoire, on peut aussi trouver des motifs d'espérer.

    Pierre-Antoine Delhommais
    LE MONDE | 21.02.09 | 14h12

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    Message  ziril 22/2/2009, 14:56

    Europe de l’Est : risque systémique, par Ambrose Evans-Pritchard


    La quasi totalité des emprunts des pays d’Europe de l’Est, d’un montant équivalent à 1700 milliards de dollars, sont détenus par des banques européennes. Lourdement endettés à court terme, ces pays devront rembourser ou refinancer l’équivalent de 400 milliards de dollars cette année. La défaillance de l’un d’entre eux aurait des conséquences catastrophiques sur le système bancaire européen, avertit Evans-Pritchard.


    par Ambrose Evans-Pritchard, The Telegraph, 15 février 2009

    Si la classe politique mondiale ne la gère pas convenablement, la débâcle Est-Européenne est assez forte pour abattre les systèmes bancaires fragilisés des pays d’Europe occidentale et déclencher la deuxième phase de notre catastrophe financière.

    Le Ministre des Finances autrichien Josef Pröll a déployé des efforts frénétiques la semaine dernière pour mettre en place un plan de sauvetage de 150 milliards d’euros pour les pays de l’ex-bloc soviétique. Il a bien fait. Les banques autrichiennes ont prêté 230 milliards d’euros dans la région, ce qui équivaut à 70% du PIB de l’Autriche.

    « Un taux de défaillance de 10% conduirait à l’effondrement du secteur financier autrichien, » écrit le quotidien Der Standard de Vienne. Malheureusement, c’est sur le point de se produire.

    La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), estime que le volume de créances douteuses devrait atteindre 10% et pourrait s’élever jusqu’à 20%. La presse viennoise indique que la Bank Austria et sa maison mère italienne Unicredit font face à un « Stalingrad monétaire » à l’Est.

    M. Pröll a essayé d’obtenir pour son plan de sauvetage le soutien des ministres des finances de l’Union européenne la semaine dernière à Bruxelles. L’idée a été balayée par le ministre allemand Peer Steinbrück : ce n’est pas notre problème, a-t-il dit. Nous verrons si c’est le cas.

    Stephen Jen, le responsable du secteur devise chez Morgan Stanley, indique que l’Europe de l’Est a emprunté l’équivalent de 1 700 milliards de dollars à l’étranger, dont la plus grande partie sous la forme de crédit à court-terme. Ces pays devront rembourser - ou refinancer - 400 milliards de dollars cette année, somme égale à un tiers du PIB de la région. Avec une fenêtre de crédit aujourd’hui refermée, souhaitons leur bonne chance !

    La Russie elle même ne parvient que difficilement à honorer les 500 milliards de dollars de dettes de ses oligarques lorsque le cours du pétrole stagne aux alentours de 33 dollars le baril. Le budget a été bâti sur une estimation de prix de 95 dollars pour le brut de l’Oural. La Russie a dépensé 36% du total de ses réserves de change depuis le mois d’août pour la défense du rouble.

    « C’est le plus grand mouvement de fuite sur une monnaie dans l’histoire », déclare M. Jen.

    En Pologne, 60% des prêts hypothécaires sont en francs suisses. La valeur du zloty a diminué de moitié contre le franc. La Hongrie, les Balkans, les pays baltes et l’Ukraine sont autant de variantes douloureuses de cette situation. Le résultat de cette folie collective qui a gagné les prêteurs et les emprunteurs est comparable à la déroute des subprimes aux Etats-Unis. Mais il existe cependant une différence essentielle : les banques européennes sont impliquées sur ces deux secteurs. Ce qui n’est pas le cas pour les banques américaines.

    La quasi totalité des dettes du bloc de l’Est sont dues à l’Europe de l’Ouest, en particulier en Autriche, Suède, Grèce, Italie, et aux banques belges. En plus de cela, les Européens détiennent un étonnant 74% sur l’ensemble des 4 900 milliards de créances sur les marchés émergents.

    Ils sont cinq fois plus exposés à ce secteur que les banques américaines ou japonaises, et leur effet de levier est supérieur de 50% selon les données du FMI.

    L’Espagne est engagée jusqu’au cou en Amérique latine, qui a fini par être atteinte à son tour par le marasme. Au Mexique la production automobile a chuté de 51% en Janvier, et le Brésil a perdu 650.000 emplois en un mois. Quand à la Grande-Bretagne et la Suisse elles sont très présentes en Asie.

    Que cela prenne quelques mois ou quelques semaines, le monde va bientôt s’apercevoir que le système financier européen est coulé, et qu’il n’existe pas encore pour l’Union Européenne un équivalent de la Réserve Fédérale américaine qui soit prêt à agir comme prêteur de dernier recours ou d’inonder les marchés avec des fonds débloqués en urgence.

    Selon les préceptes de la « règle de Taylor » [1] la Banque Centrale Européenne devrait déjà réduire ses taux à zéro et acheter des obligations et des actifs adossés à des crédits immobiliers sur une grande échelle. Mais son pouvoir est limitée par la géopolitique - un véto germano-néerlandais - et le traité de Maastricht.

    Mais revenons au sujet. C’est l’Europe de l’Est qui explose aujourd’hui. Erik Berglof, économiste en chef de la BERD, m’a confié que la région pourrait avoir besoin de 400 milliards d’euros d’aide pour honorer les prêts et soutenir le système de crédit.

    Les gouvernements européens ne font qu’empirer la situation. Certains font pression sur leurs banques pour qu’elles se dégagent de leurs filiales en Europe de l’Est. Athènes a ordonné aux banques grecques de se retirer de la région des Balkans.

    Les sommes nécessaires sont au-delà des fonds dont dispose le FMI, qui a déjà aidé la Hongrie, l’Ukraine, la Lettonie, la Biélorussie, l’Islande et le Pakistan - et la Turquie sera la prochaine. Ses réserves de 200 milliards de dollars ( 155 mld d’euros) s’épuisent rapidement. Nous en sommes presque au point où le FMI pourrait devoir imprimer de l’argent pour le monde entier, en utilisant le pouvoir que lui donnent les droits de tirage spéciaux.

    Son sauvetage de l’Ukraine à hauteur de 16 milliards de dollars n’a pas produit les effets escomptés. Le pays subit une contraction du PIB de 12% avec l’effondrement du cours de l’acier et poursuit sa chute vers le défaut de paiement, laissant Unicredit, Raffeisen et ING dans le pétrin. Le Pakistan réclame à nouveau 7.6 milliards de dollars. Le gouverneur de la banque centrale de Lettonie a déclaré que son économie était « cliniquement morte » après une baisse du PIB de 10,5% au quatrième trimestre. Les manifestants s’en sont pris au Parlement et au Trésor.

    « C’est bien pire que la crise de l’Est Asiatique dans les années 1990 », déclare Lars Christensen, de la Danske Bank.

    « Il y a des accidents en attente de se produire dans la région, mais les institutions de l’Union Européenne n’ont pas de cadre pour faire face à cette situation. Le jour où ils décident de ne pas venir en aide l’un de ces pays sera l’élément déclencheur d’une crise massive qui se propagera à l’UE ».

    L’Europe est déjà bien plus en difficulté que les dirigeants de la BCE ou de l’UE ne l’avaient prévu. En Allemagne l’activité s’est contractée à un taux annuel de 8.4% au quatrième trimestre.

    Si la Deutsche Bank est correcte dans ses prévisions, l’économie aura diminué de près de 9% avant la fin de cette année. C’est le genre de niveau qui déclenche des révoltes populaires.

    Les conséquences sont évidentes. Berlin ne va pas sauver l’Irlande, l’Espagne, la Grèce et le Portugal, au fur et à mesure que l’effondrement de leurs bulles de crédit conduira à une augmentation des défauts de paiement. L’Allemagne ne sauvera pas non plus l’Italie en acceptant la création d’« obligations Européennes » si les investisseurs prennent peur en raison de la hausse de la dette publique de l’Italie (elle atteindra 112% du PIB l’an prochain, estimation récemment révisée à la hausse de 11%). Elle n’acceptera pas non plus de sauver l’Autriche des Habsbourg de son aventurisme.

    Nous en sommes donc réduits à attendre et observer ces dangereux feux de brousse qui se rapprochent.

    Si une étincelle atterrit au delà de la ligne de la zone euro, nous aurons une crise systémique globale dans les jours suivants. Les pompiers sont prêts ?

    source: http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2558


    En complement:

    - Cécile Prudhomme, L'Europe de l'Est, bombe à retardement pour l'euro
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/02/21/l-europe-de-l-est-bombe-a-retardement-pour-l-euro_1158606_3234.html#ens_id=1158171

    - Edward Harrison, Switzerland threatened with bankruptcy
    http://www.creditwritedowns.com/2009/02/switzerland-threatened-with-bankruptcy.html

    - Tableau détaillant l'exposition des banques, selon leur nationalité, en Europe de l'est
    http://static.seekingalpha.com/uploads/2009/2/17/saupload_bankclaims.jpg
    - Résultat concret : la note des banques, principalement européennes, et qui sont exposées en Europe de l'est va être revue à la baisse
    http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=newsarchive&sid=a7rstGPFeihs
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    Message  ziril 23/2/2009, 12:38

    Juncker: "pas de danger imminent" de faillite d'un Etat de la zone euro



    Il n'y a "pas de danger imminent" de faillite d'un Etat dans la zone euro, a estimé dimanche le président de l'Eurogroupe, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, alors que ce sujet suscite des inquiétudes du fait de la gravité de la crise et de l'explosion des déficits.

    AFP - le 22 février 2009, 17h08


    "Je ne vois pas le risque d'un défaut de paiement d'un membre de la zone euro", a déclaré M. Juncker lors d'une conférence de presse, à l'issue d'un sommet sur la réforme du système financier mondial entre les membres européens du G20 (France, Allemagne, Italie, Royaume-Uni), les Pays-Bas et l'Espagne.

    "Je ne vois pas de danger imminent" d'un défaut d'un pays européen sur le paiement de sa dette, a-t-il répété.

    "De toutes façons, les Etats membres qui pourraient présenter ce risque doivent savoir que ce sont eux les premiers responsables à apporter des réponses budgétaires", a expliqué M. Juncker, soulignant qu'il s'agissait d'une "responsabilité d'abord nationale".

    "Pour le reste, Union européenne et zone euro ont toujours su répondre à des urgences", a-t-il dit.

    Interrogé également sur ce sujet, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a été dans le même sens.

    "Il est juste de dire que l'euro a été jusqu'ici une source très importante de stabilité; et nous serons capables de répondre à toutes les situations", a-t-il dit. "La zone euro a mieux réagi que d'autres régions" à la crise, a-t-il encore souligné.



    source: http://www.lematin.ch/flash-info/economie/juncker-danger-imminent-faillite-etat-zone-euro


    PS: Ils en parlent, alors preparez vous a assister d'ici sous peu a une faillite d'Etat!!
    C'est qu'on commence a les connaitre nos "politichiens"!! cyclops
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    Message  ziril 28/2/2009, 13:35

    Moody's prévoit une hécatombe d'entreprises pire qu'en 1933 !


    ven 27 fév, 6h54


    Pour l'agence de notation Moody's, la crise actuelle pourrait être plus grave que la Grande Dépression ! Dans son rapport annuel sur les risques de défaut, publié hier, Moody's estime que plus de 15% des sociétés à risque moyen et élevé (dont la dette est notée "non investment grade") feront défaut sur leur dette cette année !
    En Europe, le taux de défaut pourrait même atteindre 19%.... Globalement, Moody's prévoit 300 défaillances d'émetteurs cette année, contre 101 observées en 2008. A ce niveau, il s'agirait d'un raz-de-marée plus destructeur que celui des années 1930, où le taux de défaut avait atteint un pic de 15,4% en 1933.

    "Ce cycle de crédit sera pire que celui des deux dernières crises, au début des années 1990 et après 2000" a estimé Kenneth Emery, senior vice-président de Moody's, cité par le rapport. "2009 devrait être la pire année depuis la création du marché des obligations à haut rendement, au début des années 1980. De fait, le taux de défaut pour la classe des créances 'non investment grade' pourrait être encore plus élevé que lors de la Grande Dépression", a-t-il conclu, n'excluant pas un pic à 20% en cas d'aggravation de la crise économique.

    Pour réaliser ces prévisions pessimistes, Moody's s'est basé sur des modèles intégrant notamment les prévisions d'écarts de rendements entre obligations, et les projections de taux de chômage.

    Les secteurs les plus en danger sont ceux des transports aériens, des médias et des constructeurs automobiles. En Europe, les fabricants de bien de consommation durables et non-durables, ainsi que les services aux entreprises, sont aussi très menacés, prévient Moody's.


    source: http://fr.biz.yahoo.com/27022009/17/economie-moody-s-prevoit-une-hecatombe-d-entreprises-pire-qu.html
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    Message  ziril 28/2/2009, 14:05

    AIG, face à une perte abyssale, espère être encore sauvé par Washington




    L'assureur américain AIG, qui devrait publier lundi une perte annuelle abyssale, espère être sauvé une nouvelle fois par Washington, après de multiples rumeurs sur une nouvelle intervention massive de l'Etat, un trou historique, voire une faillite retentissante.
    AIG a annoncé qu'il publierait ses résultats lundi vers 11H00 GMT. Le marché les envisage comme les pires de l'histoire pour une entreprise américaine et spécule sur une nouvelle annonce de sauvetage du groupe.

    Après avoir pris des actions ordinaires chez un autre géant de la finance en perdition, Citigroup, le département du Trésor a indiqué vendredi n'avoir "aucune nouvelle annonce" à faire sur AIG.

    L'ex-numéro un mondial de l'assurance, en dépit d'opérations de renflouement colossales par Washington (150 milliards de dollars) et d'une mise sous tutelle, est toujours exsangue, selon la presse, après avoir déjà perdu 37,7 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de 2008. bom bom cyclops

    Peu d'analystes s'avancent à des pronostics: plusieurs ne suivent plus AIG, à l'instar de la maison de courtage Stifel Nicolaus qui juge l'assureur "non analysable" en raison de ses "problèmes actuels", de "la fonte de sa valeur" en Bourse, avec une action à moins de 50 cents, et de "l'implication accrue du gouvernement".

    AIG a sombré à cause d'un appétit excessif pour les placements à risques. Le groupe s'est particulièrement investi sur le marché autrefois florissant des CDS ("Credit Default Swap"), qui l'a mené à sa perte quand les entreprises se sont mises à faire défaut sur leur dette.

    Il négocierait une aide fédérale de 60 milliards de dollars pour éponger une perte nette du même montant au quatrième trimestre, et continuer d'assurer ses opérations courantes.

    Un abaissement de ses notations financières est possible, rendant plus compliqué encore son refinancement sur les marchés.

    AIG a confirmé cette semaine "travailler avec le gouvernement sur de nouvelles possibilités pour résoudre (ses) difficultés financières". Il doit fournir "un point complet lors de la publication des résultats".

    Une nouvelle intervention de Washington n'est cependant pas acquise, car l'Etat a déjà atteint une participation de 79,9%. Le gouffre paraît sans fond, alors que les sommes débloquées par le Congrès pour venir en aide au système financier ont leurs limites.

    Un scénario à l'étude serait la scission de la holding en trois entités, selon le Financial Times, dans lesquelles l'Etat répartirait sa participation actuelle.

    Lâché par les investisseurs et ses partenaires, le groupe, dans sa forme actuelle, semble courir vers une mort certaine que seule a retardée l'intervention publique.

    Depuis sa mise sous tutelle en septembre, il cède des actifs tous azimuts, des plus périphériques jusqu'à certains joyaux de sa couronne, pour rembourser Washington. Mais récemment, AIG aurait refroidi plusieurs candidats à des rachats en étant trop gourmand.

    La presse s'est fait l'écho des déboires de sa filiale AIA, leader de l'assurance-vie en Asie, dont AIG voulait retirer de 20 à 40 milliards de dollars, là où les estimations de marché descendent sous les 9 milliards.

    Les avocats de l'assureur préparent l'éventualité d'un dépôt de bilan, selon le Wall Street Journal.

    Même si le groupe n'est plus que l'ombre du géant qu'il représentait en septembre, une faillite resterait un choc immense étant donné le réseau mondial de ses clients, entreprises et institutionnels, et contreparties financières.

    Le dossier AIG doit faire l'objet d'une audition parlementaire jeudi sur "les raisons de l'échec, l'intervention de l'Etat et les implications pour la régulation future".


    source: http://fr.biz.yahoo.com/28022009/202/aig-face-une-perte-abyssale-espere-etre-encore-sauve-par.html
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    RICO


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    Actualités economico-politique. - Page 5 Empty Pays de l'Est européens = gros soucis !

    Message  RICO 28/2/2009, 15:10

    Un article trouvé à l'instant sur Courrier International. Les pays de l'Est pèsent lourd dans la balance et la note va être salée. Sans parler des risques nationalistes locaux et la plus ou moins grande stabilité historique de ces pays.
    http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=95095

    Mon Blog (tout récent) :http://nto.over-blog.com/

    Préparons nous !


    UNION EUROPÉENNE • Sauvons l'Europe avant qu'il ne soit trop tard



    Un effondrement des pays de l'est du continent menacerait l'UE telle que nous la connaissons. A la veille du sommet européen du 1er mars consacré à la crise économique, The Economist appelle les Vingt-Sept à prendre les mesures qui s'imposent.


    Actualités economico-politique. - Page 5 I95095Kal
    Dessin de Kal, paru dans The Economist



    Dégringolade des taux de change, creusement du déficit de la balance commerciale, redoutables emprunts en devises étrangères et grave récession, tous les ingrédients d'une crise typique des années 1980 et 1990 dans un lointain pays du tiers-monde étouffé par la dette semblent réunis. A cela près que le désordre vient des pays d'Europe orientale, dont bon nombre sont désormais membres de l'Union européenne (UE). Cette partie de l'Europe a connu une période d'euphorie économique alimentée par les investissements étrangers, la volonté de rattraper le niveau de vie de l'Ouest et l'espoir de bientôt rejoindre la zone euro. Les critiques font valoir – non sans raison – que certains pays d'Europe orientale n'étaient pas prêts à entrer dans l'UE, qu'ils ont bâclé ou négligé les réformes et qu'ils ont dilapidé des milliards d'euros d'emprunts pour soutenir artificiellement leur consommation et le développement.

    Mais, si un pays comme la Hongrie ou l'un des trois Etats baltes devait s'effondrer, l'ouest de l'Europe serait l'une des principales victimes de l'onde de choc. Les banques autrichiennes, italiennes et suédoises, qui ont massivement investi et prêté aux nations d'Europe orientale, enregistreraient des pertes colossales si la valeur de leurs avoirs dégringolait subitement. La vague de défauts de paiement qui s'ensuivrait, ajoutée aux réflexes protectionnistes de chacun, pourrait facilement réduire à néant l'une des plus grandes réussites européennes, le marché unique. Un effondrement des pays de l'est de l'Europe soulèverait rapidement de nouvelles interrogations sur l'avenir de l'UE, et la zone euro serait déstabilisée car certains de ses membres, comme l'Irlande ou la Grèce, ne sont pas en meilleure forme que l'Europe orientale. Toute perspective de nouvel élargissement serait de plus condamnée, ce qui ne manquerait pas de faire ressurgir des doutes sur l'avenir des Balkans, de la Turquie et de plusieurs pays de l'ancienne Union soviétique.

    Les conséquences politiques pourraient être pires encore. L'une des plus belles réussites de l'Europe ces vingt dernières années est d'être parvenue à réunifier le continent de manière pacifique après la chute de l'empire soviétique. La Russie traverse elle-même de graves difficultés économiques mais ses dirigeants n'ont pas perdu leur habitude d'exploiter la moindre occasion pour réaffirmer leur influence sur la région. En outre, si les populations d'Europe orientale avaient le sentiment d'avoir été abandonnées par l'Ouest, elles pourraient être tentées par le genre de populistes et de nationalistes qui ont trop souvent pris le pouvoir au cours de l'histoire de l'Europe. La question qui se pose aux dirigeants européens est de savoir comment éviter une telle catastrophe. Même si les marchés considèrent souvent l'Europe orientale comme un seul bloc économique, les pays de cette région sont différents. Trois grands groupes se dégagent. Le premier comprend des pays qui ne sont pas près de rejoindre l'UE, comme l'Ukraine. Les institutions européennes peuvent aider ces pays financièrement ou par des conseils, mais c'est surtout au FMI de supporter le fardeau.

    Les choses sont différentes pour les pays plus à l'ouest, qui sont tous membres de l'UE et donc sous la responsabilité de l'Union. L'un des remèdes les plus préconisés serait d'accélérer leur accession à l'euro ou même de les laisser adopter immédiatement la monnaie unique. Une proposition qui aurait un sens pour les quatre pays dont les taux de change sont indexés sur l'euro : le trio baltique Estonie, Lettonie et Lituanie plus la Bulgarie (la Slovénie et la Slovaquie sont déjà passées à l'euro). Mais la Banque centrale et la Commission européennes s'opposent fermement à cette forme d'euroïsation.

    Une adoption unilatérale ou accélérée de l'euro serait beaucoup moins raisonnable pour un troisième groupe composé de pays plus grands, aux taux de change flottants : la République tchèque, la Hongrie, la Pologne et la Roumanie. Aucun d'eux n'est prêt à endurer l'exigeante discipline d'une monnaie unique qui exclut la possibilité d'une éventuelle dévaluation. Leur entrée prématurée pourrait même affaiblir l'euro de manière fatale. La première des priorités pour ces quatre pays est d'endiguer l'effondrement de leur monnaie. L'UE doit également pousser les pays d'Europe orientale à reprendre les réformes structurelles auxquelles ils se sont pour l'instant soustraits. Pour les dirigeants européens, le sauvetage de ce même plombier polonais qui a volé le pain des travailleurs sera difficile à faire passer auprès de la population à Berlin, Bradford et Bordeaux, d'autant plus que la droite xénophobe se fait chaque jour plus tonitruante. Les contribuables allemands craignent pour leur argent si durement gagné. La facture risque en effet d'être salée mais, à vrai dire, les pays d'Europe occidentale n'ont pas les moyens de ne pas la payer. L'effondrement d'un pays de l'UE, sans parler du démantèlement de l'euro ou du marché unique, serait une catastrophe pour l'Europe entière ; et il y a peu de chances pour que les Etats-Unis, la Chine ou tout autre pays nous viennent en aide. Il n'est sans doute pas trop tard pour porter secours à l'Est [le 27 février, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque européenne d'investissement (BEI) et la Banque mondiale se sont associées pour aider les banques des pays d'Europe orientale à hauteur de 24,5 milliards d'euros sur deux ans] ; mais les politiques doivent dès maintenant se prononcer en faveur de ce sauvetage.
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    Message  Invité 3/3/2009, 09:31

    Crise: un peu d'optimisme ne peut nuire

    En ces temps de déprime généralisée, où certains, y compris parmi les gouvernements, n’hésitent pas à annoncer l’apocalypse, parfois avec un plaisir gourmant, je recommande la lecture de l’entretien accordé par Antoine Bernheim à l’Express de cette semaine. Vous ne connaissez pas l’homme ? Agé de 84 ans -il avait 5 ans en 1929-, ce grand banquier a développé la banque Lazard en Europe et dirige aujourd’hui Generali, le troisième assureur européen. Son analyse de la crise est revigorante et tranche avec le pessimisme ambiant (et cela fait du bien).

    Ainsi, il ne voit « pas pourquoi cette crise est considérée comme plus inquiétante », que les précédentes alors que « ce n'est pas la première fois que les marchés s'effondrent » : « certains ont décrété qu'elle était d'une gravité extrême, ce qui a eu pour effet de démoraliser les investisseurs, alors que, pour remonter les courants, il vaut mieux donner de l'espoir. J'ajoute qu'il y a d'ailleurs un facteur qui me rend optimiste : depuis quelque temps, le dollar se raffermit. Pour qu'une monnaie rémunérée à taux zéro puisse se revaloriser, il faut une assez large croyance dans la réussite de la relance américaine ».

    Il estime donc, tout comme la Réserve fédérale américaine, que, comme « les Etats fournissant aux banques les liquidités nécessaires pour financer les entreprises, une certaine reprise de l'économie devrait intervenir assez rapidement. Pour ce qui est de la crise financière, ce sera beaucoup plus long, car les sociétés qui détiennent d'importantes quantités de produits toxiques, acquis à prix élevés, devront apurer leur situation, et cela prendra plusieurs années. D'une manière générale, je considère que les propos pessimistes concernant cette crise sont très excessifs. Lorsque les fonds de private equity et les hedge funds auront cessé de vendre leurs actifs, les marchés repartiront nécessairement ».

    Ce banquier, encore jugé ringard par les loups de la finance il y a peu, raconte une anecdote révélatrice : « le 26 avril 2008, lors de la dernière assemblée générale des actionnaires de Generali, j'ai dû me battre pendant neuf heures avec les représentants du fonds activiste Algebris et son responsable, Davide Serra, qui me reprochaient toutes sortes de choses et, en particulier, de ne pas mener une gestion financière moderne. Mais, en fin de compte, je suis toujours là et, eux, je ne sais pas où ils sont ! » Pour Bernheim, « beaucoup » de banquiers « ont commis, depuis des années, trop d'excès : certaines banques ont favorisé les investissements à caractère spéculatif plutôt que ceux d'intérêt général, propres à développer l'économie. Chez Generali, nous nous sommes abstenus de nous intéresser, de quelque manière que ce soit, à ces produits toxiques auxquels, personnellement, je ne comprends rien ».


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    Message  ziril 4/3/2009, 19:10

    Le tsunami est à l’horizon et rien ni aucune réunion planétaire ne pourra l’empêcher de nous submerger...


    Evolution probable des marchés actions


    Mars 2009




    Terminus, tout le monde descend !

    Dans mon dernier papier, je montrais le parallèle possible entre le graphique quotidien de la crise de 1929 et le graphique hebdomadaire de celle que nous vivons aujourd’hui. Beaucoup de lecteurs m’ont écrit d’abord pour me féliciter d’avoir pu anticiper dès le 28 janvier dernier que les marchés allaient casser le plus bas le vendredi 20 février. La cassure a bien été au rendez-vous. Puis ils m’ont posé la question fatidique : Et maintenant, on va remonter ou continuer à plonger ?

    De peur de ne pas être bien compris je choisis bien mes mots : il faut quitter les marchés actions immédiatement, arrêter d’espérer une correction. Liquider tout votre portefeuille malgré tout ce que pourra vous dire votre banquier. On est bel et bien entré dans la zone rouge et ce n’est pas trop tard pour sauver ce qui vous reste. Ceux qui ne suivront pas ce conseil vont assister à une véritable évaporation de leur argent.

    Ma plus grande des certitudes est l’écroulement prochain du dollar ; la devise américaine n’a plus d’alternative que le plongeon vers les abîmes. Ceux qui s’obstineront à écouter les experts dire le contraire vont le payer très cher ; il va perdre de manière irrémédiable plus de 50% de sa valeur avant Noêl 2011. Le pétrole va remonter contre toute attente tandis que l’or physique deviendra le produit de placement le plus recherché sur les 5 prochaines années.

    Bien entendu, les marchés financiers restent imprévisibles et tout peut arriver, surtout au moment où personne ne s’y attend. Mais là le doute ne doit pas être permis : le tsunami est à l’horizon et rien ni aucune réunion planétaire ne pourra l’empêcher de nous submerger. Une seule chose à faire : REAGIR !

    Ce ton, qui peut sembler péremptoire, trouvera son excuse dans la frustration de voir encore nombre de mes abonnés dans l’inaction, pire dans la résignation alors que j’ai la conviction qu’au lieu de perdre ils peuvent réaliser des profits décents. Au moins 30% de mes abonnés pensent plus ou moins inconsciemment que s’enrichir en période de crise est amoral. Dans ma culture, c’est le fait d’être irresponsable et de dilapider un patrimoine (qui, en réalité appartient à nos enfants) sous prétexte d’une crise mondiale et/ou de l’incompétence d’un gérant qui est amoral.

    La solution que je préconise est simple : liquider votre portefeuille de tout papier, quel qu’il soit ; actions, obligations, trackers… Ces titres vont fondre. Acheter 50% or physique, 30% argent métal et investir 20% dans le Forex (marché des devises) pour tirer profit du seul marché au monde qui puisse vous permettre de réaliser des profits

    quoi que fassent les bourses mondiales.

    source: http://www.belkhayate.ma/fr/detail_act.php?id_act=124


    PS: Pour ceux qui connaissent belkhayate,,, affraid
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    Message  ziril 4/3/2009, 19:46

    France: le gouvernement prend acte des dégâts de la crise dans son budget



    Le gouvernement a présenté mercredi en Conseil des ministres une version rectifiée de son budget 2009 qui intègre les effets dévastateurs de la crise, avec un déficit record de près de 104 milliards d'euros, et installe officiellement le pays dans la récession.

    Quatrième projet de loi de finances rectificatives depuis septembre, ce nouveau "collectif budgétaire" absorbe à la fois des dépenses annoncées pour tenter de relancer l'économie et la chute des recettes fiscales anticipée par la révision à la baisse des prévisions de croissance.

    Longtemps retardée, cette correction est désormais évaluée à -1,5% du produit intérieur brut, selon les chiffres du texte présenté par le ministre du Budget Eric Woerth lors du Conseil, et plonge la France, comme ses voisins, dans la récession pour la première fois depuis 1993.

    Alors que le budget initial tablait encore sur une légère augmentation du PIB (+0,2 à +0,5%), cette nouvelle estimation reste optimiste par rapport à celles de la Commission européenne et du Fonds monétaire international (FMI) qui anticipent respectivement un recul de la croissance française de 1,8% et 1,9% en 2009.

    Principale conséquence, le manque à gagner fiscal fait un bond spectaculaire et multiplie par deux le déficit de l'Etat, qui atteint désormais les 103,8 milliards d'euros contre 52 milliards initialement prévus.

    En y ajoutant ceux de la Sécurité sociale, attendu autour de 15 milliards d'euros, et des collectivités locales, le déficit total des comptes publics atteint finalement les 5,6% du PIB, selon le projet de loi.

    Outre le trou provoqué par la baisse du produit des impôts, le déficit est aussi creusé par les dispositions du plan de relance de 26 milliards Razz et les mesures sociales annoncées en février, comme la suppression de deux tiers provisionnels de l'impôt sur le revenu pour 6 millions de foyers. re Razz

    S'y ajoutent enfin les 6,5 milliards de prêts aux constructeurs automobiles, ainsi que les aides à la filière bois après la tempête Klaus et à la presse.

    "Cette crise retarde l'échéance de l'équilibre budgétaire", a concédé mercredi Luc Chatel, alors que Bruxelles vient d'épingler la France pour le dérapage de ses comptes publics, bien au-delà de la limite de 3% du PIB fixée par le Pacte de stabilité européen.

    Ce dérapage et la hausse de l'endettement suscitent des inquiétudes au sein-même de la majorité. Le rapporteur général du Budget à l'Assemblée nationale Gilles Carrez (UMP) l'a ainsi jugé mardi "insupportable".

    Après avoir renoncé à l'objectif de ramener ses comptes à l'équilibre d'ici 2012, le gouvernement se fixe désormais l'objectif de "ramener le déficit public en-dessous des 3 points de PIB en 2012".

    "La réponse de notre gouvernement, ce sont des mesures exceptionnelles qui ont pour objectif un retour et un impact le plus rapide possible, mais aussi de ne pas déstabiliser globalement les finances publiques" (Traduction de ziril: Preparez vous a voir une augmentation consequente des impots) a assuré M. Chatel à l'issue du Conseil des ministres.

    Ces mauvais chiffres ont réalimenté la controverse sur l'efficacité du plan de relance gouvernemental. (Putain ils veulent me tuer de rire! Laughing Razz cheers geek

    Le chef du groupe socialiste à l'Assemblée Jean-Marc Ayrault l'a qualifié de "totalement insuffisant et largement dépassé par l'ampleur de la crise", alors que l'ex-candidate PS à la présidentielle Ségolène Royal (PS) a reproché au gouvernement d'agir "au coup par coup" et "en ordre dispersé".

    Des critiques balayées par Luc Chatel, qui a renvoyé aux mauvais chiffres des autres pays européens, des Etats-Unis ou du Japon.

    source: http://www.france24.com/fr/20090304-france-le-gouvernement-prend-acte-degats-crise-son-budget
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    Message  Invité 5/3/2009, 21:46

    Nouvel Ordre Mondial: Après l'Euro, le "Terra", monnaie mondiale


    Après l'Euro, voici venir le "Terra", projet de monnaie mondiale unique. Le Nouvel Ordre Mondial est bien en route !

    Le Belge Bernard Lietaer, co-fondateur de la monnaie européenne, l'Euro, était le principal orateur de la conférence qui s'est tenue le 29 octobre 2003 à Denver, au Colorado, à l'intention de dirigeants économiques et politiques venus du monde entier. Il annonça son plan de mise en place du "Terra", la première monnaie de référence du commerce international.

    Le but de cette réforme est de résoudre le problème causé, au niveau du commerce international, par l'abandon en 1971 du dollar or, qui était jusque-là la monnaie de référence. Cela a conduit à un accroissement de la spéculation monétaire, au point qu'une monnaie peut perdre actuellement une bonne partie de sa valeur en l'espace de quelques heures, sous l'effet de la spéculation ou de simples rumeurs. Cette situation monétaire instable, au niveau mondial, a provoqué de nombreuses crises économiques, qui ont frappé pas moins de 87 pays au cours des 27 dernières années. La victime la plus récente fut l'Argentine, au début de l'année 2002.

    Selon le site Internet de cette conférence (voir note finale), le "Terra" permettra de créer "une monnaie de référence, qui s'appuiera sur une douzaine de produits et services parmi les plus courants sur le marché mondial".

    Ce projet a pour but de "nous garantir un futur stable, en mobilisant les puissantes énergies des entreprises multinationales, dont les dirigeants constituent les éléments les plus influents pour ce qui concerne notre avenir collectif".

    La mise en place de ce nouveau système monétaire international s'inspirera beaucoup de ce qui a été fait pour l'Euro. La première étape fut de créer une monnaie européenne de référence, utilisée pour les échanges économiques internationaux. Pendant ce temps, les citoyens européens ont continué à utiliser leur monnaie nationale, au sein de la future zone Euro. Ensuite, quand ce nouveau système a été solidement établi, on a supprimé les monnaies nationales, et introduit l'Euro, la monnaie nouvelle, pour toutes les transactions.

    En même temps que la conférence étudiait cette possibilité, elle a aussi examiné de quelle manière, à l'avenir, nous pourrions procéder pour "acheter et vendre", considérant les progrès fulgurants des technologies monétaires au cours du siècle dernier. Les participants ont fait remarquer que le plus grand besoin, dans le domaine des transactions commerciales, était de prévenir les vols et les usurpations d'identité, notamment dans le domaine des règlements électroniques, en particulier dans celui des règlements par cartes bancaires. On a proposé le recours à des cartes d'identité comportant la mise en mémoire d'informations biométriques, comme vos empreintes digitales, ou la structure de votre iris. Ces technologies nouvelles visent à déterminer l'identité réelle des acteurs de toute transaction commerciale ou financière.

    Il est clair que les cartes bancaires peuvent être volées ou perdues. Pour supprimer ces risques, le meilleur système est celui qui vient d'être mis au point aux Etats-Unis par une Société qui vient de créer des succursales européennes en Suisse et en Russie. Il s'agit d'une puce implantable appelée "Verichip", de la taille d'un grain de riz, capable d'être activée à distance par une onde radio. Cette puce peut être insérée sous la peau, et il suffit d'un simple scanner pour reconnaître son numéro d'identification unique.

    Tout cela peut sembler très intéressant à certains, mais pas à ceux qui connaissent Apocalypse 13, qui prophétise la mise ne place du gouvernement mondial de la Bête, l'Antichrist, juste avant le retour de Jésus-Christ. Ce gouvernement imposera à tous les habitants de la terre, sous peine de mise à mort, l'acceptation d'une marque sur le front ou sur la main, marque sans laquelle personne ne pourra plus acheter ni vendre .

    "Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six" Apocalypse 13 :16-18

    Note de Parole de Vie : Nous vous rappelons que ce système de la Bête, dont le code est 666, se trouve déjà mis en place sur tous les produits manufacturés et distribués dans l'économie mondiale, sous la forme des célèbres "codes barres", comprenant deux séries de six chiffres, encadrées par trois "6" non apparents en clair. Chacun de ces "6" est représenté par deux fines barres parallèles qui dépassent les autres barres, au début, au milieu, et à la fin des séries de chiffres de chaque code barre. Cela n'est pas un hasard. L'économie mondiale est contrôlée par des gens qui savent ce qu'ils font, et pour qui ils travaillent !

    Note finale : Voici l'adresse du site Internet de la conférence sur la monnaie mondiale unique :

    http://www.futureofmoneysummit.com/terra-project.php

    Source ici
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    Message  Invité 8/3/2009, 20:35

    Ulster: l'IRA-véritable revendique l'attaque contre une caserne britannique



    LONDRES (AFP) — L'IRA-véritable, branche dissidente de l'Armée républicaine irlandaise (IRA), a revendiqué dimanche auprès d'un quotidien de Dublin l'attaque contre une caserne britannique en Irlande du Nord, qui a causé la mort de deux soldats, a annoncé le journal.

    Suzanne Breen, journaliste au quotidien irlandais The Sunday Tribune, a expliqué à la chaîne de télévision britannique BBC avoir reçu un appel d'un homme qui a revendiqué l'attaque au nom de la brigade South Antrim de l'IRA-véritable.

    Il a usé du mot de code destiné à authentifier ce type de message. "Il n'a présenté aucune excuse pour avoir attaqué les soldats britanniques à la base de Massereene et les hommes qui leur livraient des pizzas", a-t-elle indiqué.

    L'homme a qualifié les livreurs de pizzas, pris sous le feu des assaillants en même temps que les soldats à leur arrivée à la base, de "collaborateurs" avec la Couronne britannique, a précisé Mme Breen.

    "Il a dit que des détails supplémentaires sur l'attaque seraient fournis dans les jours à venir", a-t-elle ajouté.

    Depuis l'attaque samedi soir, les différents groupes républicains dissidents, opposés au processus de paix et à l'origine d'une recrudescence de la violence dans la province ces derniers mois, étaient pointés du doigt.

    L'IRA-véritable, né en octobre 1997 d'une scission avec l'Armée républicaine irlandaise (IRA), est le plus important de ces groupes. Il s'est fait connaître en commettant le 15 août 1998 l'attentat d'Omagh, le plus sanglant en trente ans de conflit avec 29 morts.

    L'IRA, la principale milice catholique d'Irlande du Nord, a renoncé à la violence et démantelé son arsenal en 2005.

    Samedi soir, des hommes lourdement armés ont attaqué le quartier général d'un régiment du génie à Massereene, dans le comté d'Antrim, à environ 25 km au nord-ouest de Belfast.

    Le ministère britannique de la Défense a confirmé le décès de deux soldats. La police nord-irlandaise (PSNI) a précisé que quatre personnes - deux militaires et deux livreurs de pizzas - avaient été blessées. L'une d'entre elles est dans un état critique.

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